Examen 2 Cours 9 : L'adolescent et sa famille Flashcards
Pourquoi la famille est importante malgré que l’adolescent doit prendre ses distances ?
La famille est le plus contexte de sociabilité (façon d’entrer en contact, de chercher la présence des autres ou de fuir ceux-ci, de s’exprimer, de donner, de recevoir, etc.) et on y élabore la compréhension du monde social (notion de hiérarchie sociale, affection, hostilité interpersonnelle).
Quel est la tâche développementale incontournable à l’adolescence ?
Sortir du cadre familial pour une vie autonome. Il est important que les parents laissent le jeune s’épanouir afin d’éviter les conflits.
Quel paradoxe vit la famille à l’adolescence ?
Elle désire garder l’adolescent dans son cercle doit soutenir la distanciation et non la freiner. Trouver un juste milieu entre le soutien et la non intervention du parent. On passe de l’autorité à l’autorité partagé à l’autonomie.
En quoi consiste le dépassement social de la famille ?
C’est une expérience pénible (conflits ouverts, rancune inhibée…), parfois une expérience positive. Liée à la qualité de la relation. Besoin d’un style parental qui ne se situe pas dans les extrêmes (risque de manque d’encadrement, de révolte, etc.).
Quel sens peut-on donner à la relation parent-enfant ?
Elle sert de référence de base au jeune en transformation : règles et limites claires et explicites vs floues et changeantes. Elles doivent être sensible aux changements de l’adolescent, car plus il vieillit plus il a le droit de participer aux décisions.
Quels sont les deux dimensions des styles parentaux ?
1) Sensibilité : qualité du lien (chaleur, affection, acceptation, soutien, proximité…)
2) Contrôle : règles, respect de conventions
En quoi consiste le style parental autocratique ?
« Je suis le patron et tu feras ce que je demande tant que tu resteras à la maison ». = Conformiste dépendant qui n’a pas appris à décider par lui-même ou vive réaction de révolte et rupture. Seulement exigences : risque de le brûler et de le démotiver.
En quoi consiste le style parental désengagé ?
« J’ai assez de mes problèmes, il est d’âge à se débrouiller seul». Scénario le moins favorable au sain développement de l’ado. Responsabilise l’ado plus qu’il ne faut. Pas de limites à respecter, ni soutien. Souvent, dans le profil de la minorité des jeunes en difficultés sérieuses.
En quoi consiste le style parental permissif ?
« Si je peux lui éviter les frustrations ». Difficulté à acquérir : penser aux autres, attendre son tour, supporter la frustration, travailler pour obtenir ce que l’on désire. Conséquence : l’enfant ne donne pas son plein rendement dans ses entreprises.
En quoi consiste le style parental démocratique ?
Équilibre entre le contrôle et l’autonomie, supervision active et sensibilité élevée.
Incite le jeune à assumer ses responsabilités et à résoudre ses problèmes. Exige de donner son plein effort malgré les exigences.
Beaucoup de soutien sur le plan émotionnel. Guide. Échanges encouragés. Démocratique mais le parent conserve le pouvoir de décider. Messages clairs quant au permis et l’interdit.
Climat favorable à l’acquisition de compétences sociales, la réussite scolaire, sens des responsabilités, estime de soi, santé mentale
Quels sont les deux dimensions positives dans le développement de l’enfant en relation avec ses parents ?
La sensibilité et la chaleur.
Est-ce qu’il a un lien entre le type de conduites parentales et le niveau socio-économique ?
Oui, les parents de niveau plus élevé sont perçus comme plus démocratiques et permissifs. Moins de facteurs de risque, de stress parental, de détresse et de problèmes de santé mentale.
Qu’est-ce qui se passe à à l’adolescence envers le lien avec les parents ?
éloignement de la dépendance et de l’autorité unilatérale. Davantage de coopération et réciprocité dans la relation aux parents. Si respect mutuel, sentiment d’appartenance, chaleur, affection… favorable au développement.
Est-ce qu’il est normal d’avoir des conflits avec ses parents à l’adolescence ?
Oui, mais ils se doivent d’être mineurs et non majeur/intenses.
Quelles sont les sources de malentendus ?
Partage des tâches, vêtements, heure de rentrée, fréquentations.
Thèmes mineurs mais des enjeux plus profonds sous-jacents (sexualité, sécurité…)
Sur quoi les ados rejettent-il l’autorité du parent ?
le contrôle de leur corps, intimité, choix de leurs vêtements, coupe de cheveux, activités récréatives.
Pourquoi il y a apparition de conflits entre l’ado et son parent ?
Ils reflètent des enjeux différents. Pour le parent : besoin de transmettre une valeur. Pour l’ado : sujet sans importance. (exemple : ménage de la chambre, heure du lever…)
Aussi, il y a transformation de la relation, revendication de plus d’autonomie, rupture émotionnelle. Ados mentionnent majoritairement avoir des valeurs en commun, amour et attachement malgré les conflits.
Qu’est-ce qui est plus problématique quand l’ado atteint l’âge de 14-15 ans ?
ados particulièrement critiques de l’autorité, moins positifs à l’égard des parents.
De quel parent l’adolescent est-il le plus proche ?
La mère afin de discuter des sujets personnel, elle l’accompagne au niveau scolaire.
Qu’est-ce qu’on peut dire de la dyade mère-fille ?
Reconnue comme la plus intime dans la famille. Une forme de réciprocité relationnelle semble exister entre les mères et les filles
Qu’est-ce qu’on peut dire de la dyade père-fille ?
Le père contribue au processus d’identification féminine de sa fille. C’est la plus distante. Rapports père-fille souvent peu fréquents. Pour réussite, demande contacts nombreux et communication ouverte et chaleureuse.
Qu’est-ce qu’on peut de la dyade mère-fils ?
Les garçons rapportent une meilleure communication avec leur mère que leur père. Plus présente autour du jeune que le père. Défi de détachement pour son identification.
Qu’est-ce qu’on peut de la dyade père-fils ?
En général distante, peu d’activités communes et de préoccupations communes. Certaines dyades intimes et satisfaisantes
Quels sont les aspects positifs d’avoir une fratrie ?
Plus de 80% sont satisfaits de leur relation avec leurs frères et leurs sœurs et sont fiers d’eux, ils font souvent des activités ensemble, peuvent s’apporter du réconfort et du soutien.