Cours 4: Le développement cognitif et l'activité mentale Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui se passe au niveau cognitif lors de l’adolescence ?

A
  • L’activité mentale connaît des transformations profondes. La pensée enfantine devient une pensée adulte.
  • Accès à de nouvelles capacités de raisonnement, réorganisation cognitive de la réalité. Représentation du monde transformée.
  • Maintenant, ils peuvent réfléchir sur des concepts et penser à ses pensées e à celles des autres sur les siennes.
  • Découverte des facettes complexe des relations interpersonnelles.
  • Nouvelles capacité de raisonnement (yeux adulte).
  • MISE EN SENS DU VÉCU
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2
Q

En quoi consiste la pensée formelle à l’adolescence ?

A

-Permet l’élaboration de nouvelles stratégies de résolution de problèmes.
-Permet d’élaborer et de tester des hypothèses;
-traiter plus de 2 catégories de variables à la fois;
-être indépendant du contenu;
-envisager tous les cas possibles d’une situation;
-passer du réel au possible;
-sortir du concret pour accéder à l’abstrait, à l’hypothèse , à la déduction;
planifier des activités et élaborer des stratégies;
-estimer les chances de succès ou d’échec d’une activité : résoudre des problèmes multidimensionnels; opérations du second niveau (opérations sur des opérations).

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3
Q

Quels sont les 4 principales caractéristique de la pensée formelle ?

A

1) Capacité de passé du réel au possible
2) Pensée propositionnelle
3) Hypothético-déductive
4) Combinatoire

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4
Q

Dans les caractéristiques de la pensée formelle, on retrouve la capacité de passé du réel au possible, en quoi consiste-elle ?

A

capacité d’envisager toutes les possibilités dans une situation. « Il serait aussi possible de … »

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5
Q

Dans les caractéristiques de la pensée formelle, on retrouve la pensée propositionnelle, en quoi consiste-elle ?

A

n’est plus limité par le concret ou le sensoriel. Pensée peut porter sur des hypothèses ou propositions sans support concret (chiffres, symboles, énoncés verbaux). Indépendant du contenu.

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6
Q

Dans les caractéristiques de la pensée formelle, on retrouve l’hypothético-déductive, en quoi consiste-elle ?

A

émet des hypothèses, vérifie la véracité, tire des conclusions.

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7
Q

Dans les caractéristiques de la pensée formelle, on retrouve la combinatoire, en quoi consiste-elle ?

A

capacité de considérer toutes les combinaisons possibles sans en oublier

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8
Q

En quoi consiste l’approche du traitement de l’information ?

A
  • Changements linéaires et pas par paliers (stades).
  • Capacité de traiter l’information, raisonner et résoudre des problèmes chez l’humain abordée comme un système de traitement de l’information (ordinateur).
  • Zones du cerveau sollicitées par des tâches mentales. Évolution du cerveau et de son fonctionnement.
  • Encore beaucoup à découvrir, car techniques d’imagerie encore limitée.
  • Processus synchronisés par un réseau complexe de connexions qui assure la convergence vers le but à atteindre et l’adaptation à l’environnement.
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9
Q

Dans l’approche du traitement de l’information, on retrouve 4 constellations du processus, en quoi consiste le traitement efficient de l’information ?

A

capacité de cerner l’info pertinente pour la tâche et d’utiliser les ressources mentales disponibles de façon efficace et économique. Vitesse de traitement et contrôle du traitement (protéger des interférences et inhiber une réponse si nécessaire.)

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10
Q

Dans l’approche du traitement de l’information, on retrouve 4 constellations du processus, en quoi consiste la mémoire de travail ?

A

habileté à tenir l’information disponible à court terme pendant le travail de résolution du problème.

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11
Q

Dans l’approche du traitement de l’information, on retrouve 4 constellations du processus, en quoi consiste la résolution de problème

A

systèmes de raisonnement sur la base des types de relation (logiques d’induction et déduction, mathématiques, spatiales, etc.)

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12
Q

Dans l’approche du traitement de l’information, on retrouve 4 constellations du processus, en quoi consiste autorégulation ?

A

systèmes de suivi et d’orientation stratégique en fonction des buts poursuivis.

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13
Q

Comment se développe le traitement de l’information à l’adolescence ?

A

Il dispose de plus d’information que l’enfant, il la traite plus efficacement, rapidement, etc. Il va avoir un rendement supérieur pour la planification, l’évaluation et le contrôle.

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14
Q

Dans l’approche du traitement de l’information à l’adolescence les fonctions exécutives se développent, décrivez ce qui se passe ?

A

Elles organisent et contrôlent l’action du sujet, elles se développent très jeune, elle explique certains mécanismes en cause dans l’inadaptation. Elles sont nécessaires à la poursuite de buts à long terme, au maintien d’une discipline de vie personnelle, à la capacité de faire face à des défis complexes.

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15
Q

En quoi consiste la force cognitive des adolescents ?

A
  • Ceux-ci sont capables de faire preuve de jugement mature et fiable dans des contextes rationnels, à faible émotionnel. Ils sont plus avancés pour des décisions cognitives qu’affectives.
  • L’hypothèse d’un déséquilibre entre les processus de contrôle cognitif et affectif. (Récompense d’abord, système de contrôle). -L’adolescent développe une meilleure capacité d’accéder à une métareprésentation de soi, de meilleurs outils d’abstraction et d’évaluation. En mesure de réfléchir sur soi, de critiquer, d’évaluer les situations, de faire des plans plus ou moins réalistes.
  • Vers 16- 17, l’intelligence serait disponible, manque l’expérience pour pondérer les estimations.
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16
Q

Qu’est-ce que la métacognition ?

A
  • Capacité de penser à ses pensées, réfléchir sur des pensées pour développer d’autres pensées, sur des règles pour en tirer d’autres règles, sur des sentiments intimes, sur des principes régissant l’univers.
  • Stratégies d’apprentissage se diversifient.
  • Impact sur l’attention et la compréhension des autres.
  • Conscient de ses stratégies de communication, possibilité de cibler points forts et faibles. - Capacité et tendance à l’INTROSPECTION.
17
Q

Qu’est-ce que la cognition sociale ?

A
  • Compréhension du point de vue des autres, de leurs pensées, de leurs sentiments, de leurs intentions, de leurs attitudes.
  • Subjectivité, tient compte des écarts dans ses interprétations.
  • Moins dépendant des apparences dans ses jugements.
  • Consacre de plus en plus d’énergie à construire une image nuancée et relative de son monde social.
  • Plus grande influence des variables affectives et culturelles.
  • Important pour l’adaptation sociale, car la façon dont une personne interprète la conduire des autres influe son comportement.
  • La capacité de bien saisir l’entourage social dépend du niveau d’évolution de la cognition sociale.
18
Q

Pourquoi le développement cognitif est important en psychoéducation ?

A
  • La métacognition et la cognition sociale sont des concepts centraux dans la MISE EN SENS des événements. Il s’agit de concepts centraux de l’accompagnement clinique psychoéducatif.
  • L’accès à son monde intérieur, à sa mise en sens des événements est remanié par l’intervenant à partir de ses propres mises en sens des mises en sens du sujet (dit MÉTASENS). Donc fondamental de travailler au niveau méta, à un deuxième niveau de vécu pour le psychoéducateur.
  • Sinon, il reste centré sur le contenu et l’accompagnement demeure à un premier niveau et il élude l’aspect clinique de son accompagnement.
19
Q

Quels sont les progrès dans le développement quantitatif ?

A

mémoriser des contenus, rechercher l’information pertinente et poser des hypothèses, élaborer des concepts intégrateurs, se représenter mentalement l’espace physique et opérer des transformations sur ces représentations, résoudre des problèmes complexes.

20
Q

Qu’est-ce que le QI ?

A
  • Indice standardisé du rendement intellectuel. Donc, demeure stable (surtout après 7 ans) puisqu’une donnée en lien avec la moyenne des individus du même âge, bien que le rendement brut augmente jusqu’à 18-20 ans.
  • QI moyen de 100 et réparti selon une courbe normale.
  • Effet de Flynn : tendance à mieux performer qu’autrefois
  • De nombreux facteurs peuvent influencer le résultat au moyen de la passation des tests. Résultats à interpréter avec prudence. Facteurs affectifs, situationnels, culturels… Donc à utiliser avec discernement et professionnalisme.
21
Q

Quel est l’utilité pratique du QI ?

A

outil le plus facilement accessible pour prédire la capacité d’apprentissage en général et le rendement scolaire en particulier.

22
Q

Il existe plusieurs facteurs d’influence du rendement intellectuel, on retrouve l’hérédité, comment peut-on la définir ?

A

Rôle de premier plan (études sur les jumeaux et les enfants adoptés)

23
Q

Il existe plusieurs facteurs d’influence du rendement intellectuel, on retrouve le milieu, comment peut-on le définir ?

A

alimentation et soins depuis la naissance, richesse des stimulations, expériences vécues en bas âge.

24
Q

Il existe plusieurs facteurs d’influence du rendement intellectuel, on retrouve des différences chez les filles, comment peut-on le décrire ?

A

léger avantage dans les tâches verbales (langage, orthographe, mémoire associative…).

25
Q

Il existe plusieurs facteurs d’influence du rendement intellectuel, on retrouve des différences chez les garçons, comment peut-on le décrire ?

A

léger avantage dans les relations et l’orientation spatiale, mécanique et mathématiques. Différences pas énormes, mais significatives.

26
Q

Il existe plusieurs facteurs d’influence du rendement intellectuel, on retrouve des différence entre le sexe en gros, comment peut-on le décrire ?

A
  • QI global comparable chez hommes et femmes.
  • Degrés différents de spécialisation des hémisphères cérébraux d’un sexe à l’autre. Avec les changements hormonaux de la puberté, les différences augmenteraient.
  • Attitudes différentes et attentes sociales différentes.
  • Différences modestes qui soulèvent certaines controverses. Recherches à faire. Éclairage à venir grâce aux nouvelles technologies.
  • Pour des raisons génétiques, prévalence du retard mental plus grande chez les garçons.
27
Q

Nommez quelques implications du progrès cognitif.

A
  • Compréhension de l’univers et de ses rapports à l’autre change.
  • Accès à des études et des tâches complexes.
  • Intérêts changent : jeux vidéos de stratégies, intérêt pour l’humour (absurde, 2e niveau, critique sociale).
  • Propension à la critique, idéalisme.
  • Capacité d’empathie plus grande (liée à la diminution de l’intimidation). - Besoin d’être considérés et qu’on s’adresse à eux en adultes.
  • Groupes de pairs selon leur niveau de compréhension de l’univers.
  • Difficulté à rencontrer les exigences de l’environnement pour ceux qui sont plus lents. Expériences d’exclusion. Facteur de mésadaptation.