Etiologies endocrieniennes d'HTA secondaires Flashcards

1
Q

Hyperaldostéronisme :

A

Physiopathologie : conséquences de l’hyperaldostéronisme :

  • Réabsorption de Na+ et H2O = hypervolémie → HTA
  • Excrétion de K+ = hypokaliémie et kaliurèse inadaptée (↑ ou « anormalement normale »)
  • Excrétion de H+ = alcalose métabolique fréquente
  • !! Remarque :
    • Pas d’hypernatrémie ni d’oedème car phénomène d’échappement
    • = augmentation de la diurèse et natriurèse au niveau du Tube contourné proximal
  • Remarque: 2 mécanismes d’alcalose dans l’hyperaldostéronisme :
    • Aldostérone stimule l’excrétion de H+ → compensation par ↑ HCO3-
    • Hypokaliémie entretient l’alcalose par transfert intra-cellulaire de H+

Hyperaldostéronisme primaire :

  • = sécrétion primitive d’aldostérone par zone glomérulée de la corticosurrénale :
  • Etiologies :
    • Adénome surrénalien = adénome de Conn ++ (55% des cas)
    • Hyperplasie bilatérale des surrénales (!! Ne pas confondre avec hyperplasie congénitale)
    • Corticosurrénalome malin (rare)
  • Examen clinique :
  • HTA résistante à un traitement bien conduit (en général modérée)
  • Signes d’hypokaliémie = signes digestifs (vomissements) + musculaires (crampes)
    • !! Rechercher un hyperaldostéronisme secondaire : Insuffisance cardiaque / Syndrome néphrotique / ascite / médicament / Cushing
  • Examens complémentaires :
    • Pour orientation étiologique
      • Iono sanguin : hypokaliémie / natrémie = normale (!! ECG)
      • Iono urinaire: kaliurèse inadaptée (↑ ou N)
      • GDS : alcalose métabolique
  • Pour diagnostic positif :
    • = dosages hormonaux statiques: [aldostérone] et [rénine] plasmatiques
      • !! Conditions de prélèvement très stricts pour éliminer un hyperaldostéronisme secondaire /
        • Arrêt des traitements interférants avec le système rénine angiotensine (Béta-bloquants / IEC / diurétiques)
        • Correction hydro-électrolytique (supplémentation K+ pendant 1S)
        • Prélèvement à jeun / après 1h de décubitus puis 1h d’orthostatisme
      • Résultats attendus :
        • [aldostérone]plasmatique augmentée et [rénine]plasmatique effondrée
        • Rapport [aldostérone]plasmatique / [Rénine]plasmatique > 30
  • Pour diagnostic étiologique :
    • TDM des surrénales +++ :
      • Adénome de Conn = unilatéral ≠ hyperplasie = bilatérale
    • +/- Tests dynamiques :
      • 3 tests : orthostathisme (stim.) / test de charge sodée (inhib.) / test aux IEC
      • Adénome de Conn = non freinable / hyperplasie = Aldostérone freinable
    • Cathétérisme veineux sélectif :
      • Cathétérisme simultané des deux veines surrénales
      • Recherche preuve d’une sécrétion unilatérale d’aldostérone (l’intervention doit retirer une hypersécrétion et non un adénome qui pourrait être non sécrétant)
      • Diagnostic d’opérabilité si rapport Aldo/Cortisol 5 fois plus élevé du côté de l’adénome que du côté sain
      • Examen invasif seulement en centres spécialisés
      • Indications préférentielles :
        • Scanner douteux/ image
        • Patient jeune
        • HTA résistante
    • Recherche de cause génétique (indications non au programme, notamment HAP précoce, HAP +
    • ATCD familial d’HAP …)
  • Traitement :
    • Adénome de Conn = traitement chirurgical
      • = surrénalectomie unilatérale avec examen anapath + biopsie controlatérale
      • Après préparation : correction HTA et hypokaliémie par spironolactone
      • Couverture par hydrocortisone pour prévention de décompensation en insuffisance surénalienne aigüe (à savoir)
      • En post-opératoire: test au Synacthène®: dépister une ISL iatrogène +++
    • Hyperplasie bilatérale des surrénales = traitements médicamenteux :
      • Anti-aldostérone : spironolactone (Aldactone®) A VIE
    • !! Remarque : régime normosodé en cas d’hyperaldostéronisme primaire
      • cf natriurèse adaptée aux apports donc restriction inefficace +++
    • Surveillance: Pour les 2 : surveillance de la PA et de la kaliémie A VIE

Hyperaldostéronisme secondaire :

  • = hypersécrétion d’aldostérone secondaire à une stimulation du système rénine-angiotensine
  • Etiologies :
    • Hypovolémie vraie :
      • Causes de déshydratation extra-cellulaire (DEC)
        • Pertes rénales : diurétiques / polyuro-polydipsie / levée d’obstacle
        • Pertes extra-rénales : digestives / cutanées / 3ème secteur
      • Syndrome hémorragique +/- choc hypovolémique
    • Hypovolémie efficace :
      • Médicaments : IEC / ARA2 / AINS / furosémide / spironolactone / BB
      • Etats oedémateux majeurs: ascite / syndrome néphrotique / OMI
      • Sténose artère rénale: HTA réno-vasculaire (cf supra)
      • !! Grossesse: Ne pas oublier hCG chez femme jeune
    • Hypercorticisme :
      • cf effet aldostérone-like du cortisol à forte dose
      • Syndrome de Cushing (ACTH dépendant ou non) / corticothérapie ++
  • Diagnostic différentiel avec hyperaldostéronisme primaire :
    • [Rénine]pl ↑ et non effondrée !! (cf aldostérone sous contrôle de la rénine)
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Q

Physiopathologie : conséquences de l’hyperaldostéronisme :

A

Physiopathologie : conséquences de l’hyperaldostéronisme :

  • Réabsorption de Na+ et H2O = hypervolémie → HTA
  • Excrétion de K+ = hypokaliémie et kaliurèse inadaptée (↑ ou « anormalement normale »)
  • Excrétion de H+ = alcalose métabolique fréquente
  • !! Remarque :
    • Pas d’hypernatrémie ni d’oedème car phénomène d’échappement
    • = augmentation de la diurèse et natriurèse au niveau du Tube contourné proximal
  • Remarque: 2 mécanismes d’alcalose dans l’hyperaldostéronisme :
    • Aldostérone stimule l’excrétion de H+ → compensation par ↑ HCO3-
    • Hypokaliémie entretient l’alcalose par transfert intra-cellulaire de H+
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Hyperaldostéronisme primaire :

A

Hyperaldostéronisme primaire :

  • = sécrétion primitive d’aldostérone par zone glomérulée de la corticosurrénale :
  • Etiologies :
    • Adénome surrénalien = adénome de Conn ++ (55% des cas)
    • Hyperplasie bilatérale des surrénales (!! Ne pas confondre avec hyperplasie congénitale)
    • Corticosurrénalome malin (rare)
  • Examen clinique :
  • HTA résistante à un traitement bien conduit (en général modérée)
  • Signes d’hypokaliémie = signes digestifs (vomissements) + musculaires (crampes)
    • !! Rechercher un hyperaldostéronisme secondaire : Insuffisance cardiaque / Syndrome néphrotique / ascite / médicament / Cushing
  • Examens complémentaires :
    • Pour orientation étiologique
      • Iono sanguin : hypokaliémie / natrémie = normale (!! ECG)
      • Iono urinaire: kaliurèse inadaptée (↑ ou N)
      • GDS : alcalose métabolique
  • Pour diagnostic positif :
    • = dosages hormonaux statiques: [aldostérone] et [rénine] plasmatiques
      • !! Conditions de prélèvement très stricts pour éliminer un hyperaldostéronisme secondaire /
        • Arrêt des traitements interférants avec le système rénine angiotensine (Béta-bloquants / IEC / diurétiques)
        • Correction hydro-électrolytique (supplémentation K+ pendant 1S)
        • Prélèvement à jeun / après 1h de décubitus puis 1h d’orthostatisme
      • Résultats attendus :
        • [aldostérone]plasmatique augmentée et [rénine]plasmatique effondrée
        • Rapport [aldostérone]plasmatique / [Rénine]plasmatique > 30
  • Pour diagnostic étiologique :
    • TDM des surrénales +++ :
      • Adénome de Conn = unilatéral ≠ hyperplasie = bilatérale
    • +/- Tests dynamiques :
      • 3 tests : orthostathisme (stim.) / test de charge sodée (inhib.) / test aux IEC
      • Adénome de Conn = non freinable / hyperplasie = Aldostérone freinable
    • Cathétérisme veineux sélectif :
      • Cathétérisme simultané des deux veines surrénales
      • Recherche preuve d’une sécrétion unilatérale d’aldostérone (l’intervention doit retirer une hypersécrétion et non un adénome qui pourrait être non sécrétant)
      • Diagnostic d’opérabilité si rapport Aldo/Cortisol 5 fois plus élevé du côté de l’adénome que du côté sain
      • Examen invasif seulement en centres spécialisés
      • Indications préférentielles :
        • Scanner douteux/ image
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        • HTA résistante
    • Recherche de cause génétique (indications non au programme, notamment HAP précoce, HAP +
    • ATCD familial d’HAP …)
  • Traitement :
    • Adénome de Conn = traitement chirurgical
      • = surrénalectomie unilatérale avec examen anapath + biopsie controlatérale
      • Après préparation : correction HTA et hypokaliémie par spironolactone
      • Couverture par hydrocortisone pour prévention de décompensation en insuffisance surénalienne aigüe (à savoir)
      • En post-opératoire: test au Synacthène®: dépister une ISL iatrogène +++
    • Hyperplasie bilatérale des surrénales = traitements médicamenteux :
      • Anti-aldostérone : spironolactone (Aldactone®) A VIE
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Hyperaldostéronisme primaire :

A

Hyperaldostéronisme primaire :

  • = sécrétion primitive d’aldostérone par zone glomérulée de la corticosurrénale :
  • Etiologies :
    • Adénome surrénalien = adénome de Conn ++ (55% des cas)
    • Hyperplasie bilatérale des surrénales (!! Ne pas confondre avec hyperplasie congénitale)
    • Corticosurrénalome malin (rare)
  • Examen clinique :
  • HTA résistante à un traitement bien conduit (en général modérée)
  • Signes d’hypokaliémie = signes digestifs (vomissements) + musculaires (crampes)
    • !! Rechercher un hyperaldostéronisme secondaire : Insuffisance cardiaque / Syndrome néphrotique / ascite / médicament / Cushing
  • Examens complémentaires :
    • Pour orientation étiologique
      • Iono sanguin : hypokaliémie / natrémie = normale (!! ECG)
      • Iono urinaire: kaliurèse inadaptée (↑ ou N)
      • GDS : alcalose métabolique
  • Pour diagnostic positif :
    • = dosages hormonaux statiques: [aldostérone] et [rénine] plasmatiques
      • !! Conditions de prélèvement très stricts pour éliminer un hyperaldostéronisme secondaire /
        • Arrêt des traitements interférants avec le système rénine angiotensine (Béta-bloquants / IEC / diurétiques)
        • Correction hydro-électrolytique (supplémentation K+ pendant 1S)
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      • Résultats attendus :
        • [aldostérone]plasmatique augmentée et [rénine]plasmatique effondrée
        • Rapport [aldostérone]plasmatique / [Rénine]plasmatique > 30
  • Pour diagnostic étiologique :
    • TDM des surrénales +++ :
      • Adénome de Conn = unilatéral ≠ hyperplasie = bilatérale
    • +/- Tests dynamiques :
      • 3 tests : orthostathisme (stim.) / test de charge sodée (inhib.) / test aux IEC
      • Adénome de Conn = non freinable / hyperplasie = Aldostérone freinable
    • Cathétérisme veineux sélectif :
      • Cathétérisme simultané des deux veines surrénales
      • Recherche preuve d’une sécrétion unilatérale d’aldostérone (l’intervention doit retirer une hypersécrétion et non un adénome qui pourrait être non sécrétant)
      • Diagnostic d’opérabilité si rapport Aldo/Cortisol 5 fois plus élevé du côté de l’adénome que du côté sain
      • Examen invasif seulement en centres spécialisés
      • Indications préférentielles :
        • Scanner douteux/ image
        • Patient jeune
        • HTA résistante
    • Recherche de cause génétique (indications non au programme, notamment HAP précoce, HAP +
    • ATCD familial d’HAP …)
  • Traitement :
    • Adénome de Conn = traitement chirurgical
      • = surrénalectomie unilatérale avec examen anapath + biopsie controlatérale
      • Après préparation : correction HTA et hypokaliémie par spironolactone
      • Couverture par hydrocortisone pour prévention de décompensation en insuffisance surénalienne aigüe (à savoir)
      • En post-opératoire: test au Synacthène®: dépister une ISL iatrogène +++
    • Hyperplasie bilatérale des surrénales = traitements médicamenteux :
      • Anti-aldostérone : spironolactone (Aldactone®) A VIE
    • !! Remarque : régime normosodé en cas d’hyperaldostéronisme primaire
      • cf natriurèse adaptée aux apports donc restriction inefficace +++
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Hyperaldostéronisme secondaire :

A

Hyperaldostéronisme secondaire :

  • = hypersécrétion d’aldostérone secondaire à une stimulation du système rénine-angiotensine
  • Etiologies :
    • Hypovolémie vraie :
      • Causes de déshydratation extra-cellulaire (DEC)
        • Pertes rénales : diurétiques / polyuro-polydipsie / levée d’obstacle
        • Pertes extra-rénales : digestives / cutanées / 3ème secteur
      • Syndrome hémorragique +/- choc hypovolémique
    • Hypovolémie efficace :
      • Médicaments : IEC / ARA2 / AINS / furosémide / spironolactone / BB
      • Etats oedémateux majeurs: ascite / syndrome néphrotique / OMI
      • Sténose artère rénale: HTA réno-vasculaire (cf supra)
      • !! Grossesse: Ne pas oublier hCG chez femme jeune
    • Hypercorticisme :
      • cf effet aldostérone-like du cortisol à forte dose
      • Syndrome de Cushing (ACTH dépendant ou non) / corticothérapie ++
  • Diagnostic différentiel avec hyperaldostéronisme primaire :
    • [Rénine]pl ↑ et non effondrée !! (cf aldostérone sous contrôle de la rénine)
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Hyperaldostéronisme :

A

Physiopathologie : conséquences de l’hyperaldostéronisme :

  • Réabsorption de Na+ et H2O = hypervolémie → HTA
  • Excrétion de K+ = hypokaliémie et kaliurèse inadaptée (↑ ou « anormalement normale »)
  • Excrétion de H+ = alcalose métabolique fréquente
  • !! Remarque :
    • Pas d’hypernatrémie ni d’oedème car phénomène d’échappement
    • = augmentation de la diurèse et natriurèse au niveau du Tube contourné proximal
  • Remarque: 2 mécanismes d’alcalose dans l’hyperaldostéronisme :
    • Aldostérone stimule l’excrétion de H+ → compensation par ↑ HCO3-
    • Hypokaliémie entretient l’alcalose par transfert intra-cellulaire de H+

Hyperaldostéronisme primaire :

  • = sécrétion primitive d’aldostérone par zone glomérulée de la corticosurrénale :
  • Etiologies :
    • Adénome surrénalien = adénome de Conn ++ (55% des cas)
    • Hyperplasie bilatérale des surrénales (!! Ne pas confondre avec hyperplasie congénitale)
    • Corticosurrénalome malin (rare)
  • Examen clinique :
  • HTA résistante à un traitement bien conduit (en général modérée)
  • Signes d’hypokaliémie = signes digestifs (vomissements) + musculaires (crampes)
    • !! Rechercher un hyperaldostéronisme secondaire : Insuffisance cardiaque / Syndrome néphrotique / ascite / médicament / Cushing
  • Examens complémentaires :
    • Pour orientation étiologique
      • Iono sanguin : hypokaliémie / natrémie = normale (!! ECG)
      • Iono urinaire: kaliurèse inadaptée (↑ ou N)
      • GDS : alcalose métabolique
  • Pour diagnostic positif :
    • = dosages hormonaux statiques: [aldostérone] et [rénine] plasmatiques
      • !! Conditions de prélèvement très stricts pour éliminer un hyperaldostéronisme secondaire /
        • Arrêt des traitements interférants avec le système rénine angiotensine (Béta-bloquants / IEC / diurétiques)
        • Correction hydro-électrolytique (supplémentation K+ pendant 1S)
        • Prélèvement à jeun / après 1h de décubitus puis 1h d’orthostatisme
      • Résultats attendus :
        • [aldostérone]plasmatique augmentée et [rénine]plasmatique effondrée
        • Rapport [aldostérone]plasmatique / [Rénine]plasmatique > 30
  • Pour diagnostic étiologique :
    • TDM des surrénales +++ :
      • Adénome de Conn = unilatéral ≠ hyperplasie = bilatérale
    • +/- Tests dynamiques :
      • 3 tests : orthostathisme (stim.) / test de charge sodée (inhib.) / test aux IEC
      • Adénome de Conn = non freinable / hyperplasie = Aldostérone freinable
    • Cathétérisme veineux sélectif :
      • Cathétérisme simultané des deux veines surrénales
      • Recherche preuve d’une sécrétion unilatérale d’aldostérone (l’intervention doit retirer une hypersécrétion et non un adénome qui pourrait être non sécrétant)
      • Diagnostic d’opérabilité si rapport Aldo/Cortisol 5 fois plus élevé du côté de l’adénome que du côté sain
      • Examen invasif seulement en centres spécialisés
      • Indications préférentielles :
        • Scanner douteux/ image
        • Patient jeune
        • HTA résistante
    • Recherche de cause génétique (indications non au programme, notamment HAP précoce, HAP +
    • ATCD familial d’HAP …)
  • Traitement :
    • Adénome de Conn = traitement chirurgical
      • = surrénalectomie unilatérale avec examen anapath + biopsie controlatérale
      • Après préparation : correction HTA et hypokaliémie par spironolactone
      • Couverture par hydrocortisone pour prévention de décompensation en insuffisance surénalienne aigüe (à savoir)
      • En post-opératoire: test au Synacthène®: dépister une ISL iatrogène +++
    • Hyperplasie bilatérale des surrénales = traitements médicamenteux :
      • Anti-aldostérone : spironolactone (Aldactone®) A VIE
    • !! Remarque : régime normosodé en cas d’hyperaldostéronisme primaire
      • cf natriurèse adaptée aux apports donc restriction inefficace +++
    • Surveillance: Pour les 2 : surveillance de la PA et de la kaliémie A VIE

Hyperaldostéronisme secondaire :

  • = hypersécrétion d’aldostérone secondaire à une stimulation du système rénine-angiotensine
  • Etiologies :
    • Hypovolémie vraie :
      • Causes de déshydratation extra-cellulaire (DEC)
        • Pertes rénales : diurétiques / polyuro-polydipsie / levée d’obstacle
        • Pertes extra-rénales : digestives / cutanées / 3ème secteur
      • Syndrome hémorragique +/- choc hypovolémique
    • Hypovolémie efficace :
      • Médicaments : IEC / ARA2 / AINS / furosémide / spironolactone / BB
      • Etats oedémateux majeurs: ascite / syndrome néphrotique / OMI
      • Sténose artère rénale: HTA réno-vasculaire (cf supra)
      • !! Grossesse: Ne pas oublier hCG chez femme jeune
    • Hypercorticisme :
      • cf effet aldostérone-like du cortisol à forte dose
      • Syndrome de Cushing (ACTH dépendant ou non) / corticothérapie ++
  • Diagnostic différentiel avec hyperaldostéronisme primaire :
    • [Rénine]pl ↑ et non effondrée !! (cf aldostérone sous contrôle de la rénine)
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Hypercorticisme = syndrome de Cushing (dans un contexte d’HTA) :

A

Physiopathologie :

  • Si hypercorticisme importante = effet « aldostérone like » → rétention hydrosodée et HTA
  • Inhibition du SRAA par hypervolémie d’où : [Rénine] ↓ et [AldoS] = ↓

Etiologies (5) :

  • Cause iatrogène (à savoir) :
    • La corticothérapie est l’étiologie la plus fréquente devant un Cushing +++
  • Syndrome de Cushing ACTH-dépendant = hypercorticisme secondaire
    • !! Présence d’une mélanodermie (puisque ACTH ↑)
    • Adénome corticotrope = maladie de Cushing (70%)
      • Micro-adénome dans 90% des cas (donc pas de syndrome tumoral)
      • Rétrocontrol sur ACTH : Se ↓ mais conservée = test fort à la Dexaméthasone positif
    • Syndrome paranéoplasique (10%) :
      • Sécrétion ectopique d’ACTH : Cancer broncho-pulmonaire à petites cellules et tumeur bronchique carcinoïde
      • Plus aucun rétrocontrôle: tests de freinage tous négatifs ! (faible et fort)
  • Syndrome de Cushing ACTH-indépendant = hypercorticisme primaire :
    • Adénome surrénalien (10%) :
      • Tumeur bénignes: encapsulée / de petite taille / sécrétion autonome de cortisol
      • !! Risque de transformation maligne : suivi régulier au long cours
    • Corticosurrénalome malin (10%) :
      • Tumeur maligne: de grande taille / !! mauvais pronostic : métastases
      • Associée à hyperaldostéronisme – hyperandrogénisme (signes de malignité)

Diagnostic :

  • Clinique = syndrome de Cushing :
    • Hypercatabolisme protidique :
      • Amyotrophie proximale / vergetures pourpres
      • Atrophie cutanée / fragilité capillaire (ecchymoses spontanées)
    • Redistribution facio-tronculaire du tissu adipeux :
      • Obésité androïde / comblement des creux sus-claviculaires
      • Visage rond / « bosse de bison » sur cou
    • Conséquences métaboliques :
      • HTA / ostéoporose +/- fractures / hypogonadisme
      • Troubles psychiatriques (humeur) / immunodépression
    • Remarque : mélanodermie si hypercorticisme central
      • Si étiologie haute seulement : cf POMC = MSH donc mélanine ↑
      • Absente en cas d’hypercorticisme périphérique +++
  • Examens complémentaires :
    • Orientation diagnostique : bilan non spécifique
      • NFS-P : polyglobulie / hyperleucocytose / thrombocytose
      • Ionogramme sanguin : hypokaliémie / alcalose (si malin ++) / pas d’hypernatrémie
      • Glycémie : intolérance au glucose voire diabète
      • Dyslipidémie de tout type
    • Pour diagnostic positif = bilan hormonal :
      • Dosages statiques : Système rénine angiotensine + cortisol
        • Cortisolurie des 24h / cortisolémie à 8h / cycle nycthéméral/ cortisol salivaire (certains centres) = tous ↑
        • [Rénine]pl et [AldoS]pl = ↓ (cf rétrocontrôle par hypervolémie)
      • Dosages dynamiques : freinage à la Dexaméthasone :
        • Test de freinage minute à la déxaméthasone
        • → absence de freinage quelle que soit l’étiologie du Cushing
  • Pour diagnostic étiologique :
    • 1. Dosage de l’ACTH :
      • Si [ACTH] = ↑ ou N: hypercorticisme ACTH-dépendant
      • Si [ACTH] = ↓ : hypercorticisme ACTH-indépendant (rétrocontrôle)
    • 2a. Si ACTH-dépendant = test de freinage fort à la Dexaméthasone
      • Si adénome corticotrope = freinage → IRM hypophysaire
      • Si paranéoplasique = pas de freinage → TDM thoraco-abdominal
    • 2b. Si ACTH-indépendant = imagerie des surrénales :
      • TDM des surrénales injectée +/- scintigraphie au iodo-cholestérol
      • Adénome : petite taille / bien limitée / non invasive / fixation à la scintigraphie
      • Corticosurrénalome : grande taille / mal limitée / invasive / non fixant
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Physiopathologie de Hypercorticisme = syndrome de Cushing (dans un contexte d’HTA) :

A

Physiopathologie :

  • Si hypercorticisme importante = effet « aldostérone like » → rétention hydrosodée et HTA
  • Inhibition du SRAA par hypervolémie d’où : [Rénine] ↓ et [AldoS] = ↓
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Q

Etiologie des Hypercorticismes = syndromes de Cushing (dans un contexte d’HTA) :

A

Etiologies (5) :

  • Cause iatrogène (à savoir) :
    • La corticothérapie est l’étiologie la plus fréquente devant un Cushing +++
  • Syndrome de Cushing ACTH-dépendant = hypercorticisme secondaire
    • !! Présence d’une mélanodermie (puisque ACTH ↑)
    • Adénome corticotrope = maladie de Cushing (70%)
      • Micro-adénome dans 90% des cas (donc pas de syndrome tumoral)
      • Rétrocontrol sur ACTH : Se ↓ mais conservée = test fort à la Dexaméthasone positif
    • Syndrome paranéoplasique (10%) :
      • Sécrétion ectopique d’ACTH : Cancer broncho-pulmonaire à petites cellules et tumeur bronchique carcinoïde
      • Plus aucun rétrocontrôle: tests de freinage tous négatifs ! (faible et fort)
  • Syndrome de Cushing ACTH-indépendant = hypercorticisme primaire :
    • Adénome surrénalien (10%) :
      • Tumeur bénignes: encapsulée / de petite taille / sécrétion autonome de cortisol
      • !! Risque de transformation maligne : suivi régulier au long cours
    • Corticosurrénalome malin (10%) :
      • Tumeur maligne: de grande taille / !! mauvais pronostic : métastases
      • Associée à hyperaldostéronisme – hyperandrogénisme (signes de malignité)
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Q

Diagnostic d’un Hypercorticisme = syndrome de Cushing (dans un contexte d’HTA) :

A

Diagnostic :

  • Clinique = syndrome de Cushing :
    • Hypercatabolisme protidique :
      • Amyotrophie proximale / vergetures pourpres
      • Atrophie cutanée / fragilité capillaire (ecchymoses spontanées)
    • Redistribution facio-tronculaire du tissu adipeux :
      • Obésité androïde / comblement des creux sus-claviculaires
      • Visage rond / « bosse de bison » sur cou
    • Conséquences métaboliques :
      • HTA / ostéoporose +/- fractures / hypogonadisme
      • Troubles psychiatriques (humeur) / immunodépression
    • Remarque : mélanodermie si hypercorticisme central
      • Si étiologie haute seulement : cf POMC = MSH donc mélanine ↑
      • Absente en cas d’hypercorticisme périphérique +++
  • Examens complémentaires :
    • Orientation diagnostique : bilan non spécifique
      • NFS-P : polyglobulie / hyperleucocytose / thrombocytose
      • Ionogramme sanguin : hypokaliémie / alcalose (si malin ++) / pas d’hypernatrémie
      • Glycémie : intolérance au glucose voire diabète
      • Dyslipidémie de tout type
    • Pour diagnostic positif = bilan hormonal :
      • Dosages statiques : Système rénine angiotensine + cortisol
        • Cortisolurie des 24h / cortisolémie à 8h / cycle nycthéméral/ cortisol salivaire (certains centres) = tous ↑
        • [Rénine]pl et [AldoS]pl = ↓ (cf rétrocontrôle par hypervolémie)
      • Dosages dynamiques : freinage à la Dexaméthasone :
        • Test de freinage minute à la déxaméthasone
        • → absence de freinage quelle que soit l’étiologie du Cushing
  • Pour diagnostic étiologique :
    • 1. Dosage de l’ACTH :
      • Si [ACTH] = ↑ ou N: hypercorticisme ACTH-dépendant
      • Si [ACTH] = ↓ : hypercorticisme ACTH-indépendant (rétrocontrôle)
    • 2a. Si ACTH-dépendant = test de freinage fort à la Dexaméthasone
      • Si adénome corticotrope = freinage → IRM hypophysaire
      • Si paranéoplasique = pas de freinage → TDM thoraco-abdominal
    • 2b. Si ACTH-indépendant = imagerie des surrénales :
      • TDM des surrénales injectée +/- scintigraphie au iodo-cholestérol
      • Adénome : petite taille / bien limitée / non invasive / fixation à la scintigraphie
      • Corticosurrénalome : grande taille / mal limitée / invasive / non fixant
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Hypercorticisme = syndrome de Cushing :

A

Physiopathologie :

  • Si hypercorticisme importante = effet « aldostérone like » → rétention hydrosodée et HTA
  • Inhibition du SRAA par hypervolémie d’où : [Rénine] ↓ et [AldoS] = ↓

Etiologies (5) :

  • Cause iatrogène (à savoir) :
    • La corticothérapie est l’étiologie la plus fréquente devant un Cushing +++
  • Syndrome de Cushing ACTH-dépendant = hypercorticisme secondaire
    • !! Présence d’une mélanodermie (puisque ACTH ↑)
    • Adénome corticotrope = maladie de Cushing (70%)
      • Micro-adénome dans 90% des cas (donc pas de syndrome tumoral)
      • Rétrocontrol sur ACTH : Se ↓ mais conservée = test fort à la Dexaméthasone positif
    • Syndrome paranéoplasique (10%) :
      • Sécrétion ectopique d’ACTH : Cancer broncho-pulmonaire à petites cellules et tumeur bronchique carcinoïde
      • Plus aucun rétrocontrôle: tests de freinage tous négatifs ! (faible et fort)
  • Syndrome de Cushing ACTH-indépendant = hypercorticisme primaire :
    • Adénome surrénalien (10%) :
      • Tumeur bénignes: encapsulée / de petite taille / sécrétion autonome de cortisol
      • !! Risque de transformation maligne : suivi régulier au long cours
    • Corticosurrénalome malin (10%) :
      • Tumeur maligne: de grande taille / !! mauvais pronostic : métastases
      • Associée à hyperaldostéronisme – hyperandrogénisme (signes de malignité)

Diagnostic :

  • Clinique = syndrome de Cushing :
    • Hypercatabolisme protidique :
      • Amyotrophie proximale / vergetures pourpres
      • Atrophie cutanée / fragilité capillaire (ecchymoses spontanées)
    • Redistribution facio-tronculaire du tissu adipeux :
      • Obésité androïde / comblement des creux sus-claviculaires
      • Visage rond / « bosse de bison » sur cou
    • Conséquences métaboliques :
      • HTA / ostéoporose +/- fractures / hypogonadisme
      • Troubles psychiatriques (humeur) / immunodépression
    • Remarque : mélanodermie si hypercorticisme central
      • Si étiologie haute seulement : cf POMC = MSH donc mélanine ↑
      • Absente en cas d’hypercorticisme périphérique +++
  • Examens complémentaires :
    • Orientation diagnostique : bilan non spécifique
      • NFS-P : polyglobulie / hyperleucocytose / thrombocytose
      • Ionogramme sanguin : hypokaliémie / alcalose (si malin ++) / pas d’hypernatrémie
      • Glycémie : intolérance au glucose voire diabète
      • Dyslipidémie de tout type
    • Pour diagnostic positif = bilan hormonal :
      • Dosages statiques : Système rénine angiotensine + cortisol
        • Cortisolurie des 24h / cortisolémie à 8h / cycle nycthéméral/ cortisol salivaire (certains centres) = tous ↑
        • [Rénine]pl et [AldoS]pl = ↓ (cf rétrocontrôle par hypervolémie)
      • Dosages dynamiques : freinage à la Dexaméthasone :
        • Test de freinage minute à la déxaméthasone
        • → absence de freinage quelle que soit l’étiologie du Cushing
  • Pour diagnostic étiologique :
    • 1. Dosage de l’ACTH :
      • Si [ACTH] = ↑ ou N: hypercorticisme ACTH-dépendant
      • Si [ACTH] = ↓ : hypercorticisme ACTH-indépendant (rétrocontrôle)
    • 2a. Si ACTH-dépendant = test de freinage fort à la Dexaméthasone
      • Si adénome corticotrope = freinage → IRM hypophysaire
      • Si paranéoplasique = pas de freinage → TDM thoraco-abdominal
    • 2b. Si ACTH-indépendant = imagerie des surrénales :
      • TDM des surrénales injectée +/- scintigraphie au iodo-cholestérol
      • Adénome : petite taille / bien limitée / non invasive / fixation à la scintigraphie
      • Corticosurrénalome : grande taille / mal limitée / invasive / non fixant
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Phéochromocytomes :

A

Définition :

  • Tumeur rare des cellules chromaffines (crêtes neurales) / bénignes dans 90% des cas
  • Localisation = médullo-surrénale dans 90% des cas / ectopiques parfois

Physiopathologie :

  • Sécrétion paroxystique de catécholamines (Adrénaline / Noradrénaline / Dopamine) :
  • Tachycardie et stimulation Système rénine angiotensine aldostérone (effet β1) / Vasoconstriction (α1) = HTA…
  • Stimulation glycogénolyse (α1) et inhibition insuline (α2) = hyperglycémie
  • La gravité est dans le risque de décompensation en HTA maligne
  • !! pendant intervention chirurgicale : mise en jeu du pronostic vital

Examen clinique :

  • HTA : paroxystique / résistante au traitement / crise hypertensive ++ (cf infra)
  • Triade de Ménard :
    • = céphalées pulsatiles + palpitations + sueurs abondantes
    • Spécifique mais très souvent absente : n’élimine pas le diagnostic ++
  • Remarque : le patient est pâle (pas rouge) pendant la triade (cf Ad = vasoC)

Examens complémentaires :

  • Pour le diagnostic positif :
    • Dosage des métanéphrines et normétanéphrines urinaires des 24h +++ :
    • Précautions : arrêt de tout traitement interférant avec catécholamines (α-bloquants et β-bloquants)
    • Recueil des 24h 3j de suite / Ne pas oublier créatininurie des 24h : indispensable !
    • En faveur du phéochromocytome si somme des deux > 700 μg/24h
  • Pour la localisation du phéochromocytome :
    • TDM thoraco-abdominale avec coupes sur surrénales
      • Recherche un envahissement loco-régional (10% des phéo sont malins)
    • Scintigraphie corps entier au MIBG :
      • Pour recherche localisations ectopiques (cf 10% des phéo sont multiples)
  • IRM surrénalienne avec Gadolinium :
    • Masse surrénalienne avec hypersignal T2 + prise de contraste centripète
  • Bilan pour recherche de NEM 2a (à savoir) :
    • NEM2a = CMT (cf Hypercalcémie) + phéochromocytome
    • Bilan systématique = [calcitonine] + [PTH 1-84] + bilan phosphocalcique
    • Recherche de la mutation du gène RET après consentement éclairé
    • Enquête familiale + dépistage génétique +/- bilan NEM2 si mutation positive

Traitement :

  • Traitement chirurgical = exérèse du phéochromocytome (surrénalectomie)
  • Après préparation médicale = alpha-bloquants et béta-bloquants + réhydratation
  • Chirurgie très délicate car risque vital de poussées hypertensives +/- HTA maligne

Surveillance : dosage des métanéphrines urinaires à 1 semaine puis 1x/an A VIE

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Définiton d’un Phéochromocytome :

A

Définition :

  • Tumeur rare des cellules chromaffines (crêtes neurales) / bénignes dans 90% des cas
  • Localisation = médullo-surrénale dans 90% des cas / ectopiques parfois
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Q

Physiopathologie des Phéochromocytomes :

A

Physiopathologie :

  • Sécrétion paroxystique de catécholamines (Adrénaline / Noradrénaline / Dopamine) :
  • Tachycardie et stimulation Système rénine angiotensine aldostérone (effet β1) / Vasoconstriction (α1) = HTA…
  • Stimulation glycogénolyse (α1) et inhibition insuline (α2) = hyperglycémie
  • La gravité est dans le risque de décompensation en HTA maligne
  • !! pendant intervention chirurgicale : mise en jeu du pronostic vital
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Q

Examen clinique devant une suspicion de Phéochromocytome :

A

Examen clinique :

  • HTA : paroxystique / résistante au traitement / crise hypertensive ++ (cf infra)
  • Triade de Ménard :
    • = céphalées pulsatiles + palpitations + sueurs abondantes
    • Spécifique mais très souvent absente : n’élimine pas le diagnostic ++
  • Remarque : le patient est pâle (pas rouge) pendant la triade (cf Ad = vasoC)
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Q

Examens complémentaires devant une suspicion de Phéochromocytome :

A

Examens complémentaires :

  • Pour le diagnostic positif :
    • Dosage des métanéphrines et normétanéphrines urinaires des 24h +++ :
    • Précautions : arrêt de tout traitement interférant avec catécholamines (α-bloquants et β-bloquants)
    • Recueil des 24h 3j de suite / Ne pas oublier créatininurie des 24h : indispensable !
    • En faveur du phéochromocytome si somme des deux > 700 μg/24h
  • Pour la localisation du phéochromocytome :
    • TDM thoraco-abdominale avec coupes sur surrénales
      • Recherche un envahissement loco-régional (10% des phéo sont malins)
    • Scintigraphie corps entier au MIBG :
      • Pour recherche localisations ectopiques (cf 10% des phéo sont multiples)
  • IRM surrénalienne avec Gadolinium :
    • Masse surrénalienne avec hypersignal T2 + prise de contraste centripète
  • Bilan pour recherche de NEM 2a (à savoir) :
    • NEM2a = CMT (cf Hypercalcémie) + phéochromocytome
    • Bilan systématique = [calcitonine] + [PTH 1-84] + bilan phosphocalcique
    • Recherche de la mutation du gène RET après consentement éclairé
    • Enquête familiale + dépistage génétique +/- bilan NEM2 si mutation positive
17
Q

Traitement d’un Phéochromocytome :

A

Traitement :

  • Traitement chirurgical = exérèse du phéochromocytome (surrénalectomie)
  • Après préparation médicale = alpha-bloquants et béta-bloquants + réhydratation
  • Chirurgie très délicate car risque vital de poussées hypertensives +/- HTA maligne
18
Q

Surveillance d’un Phéochromocytome traité :

A

Surveillance : dosage des métanéphrines urinaires à 1 semaine puis 1x/an A VIE

19
Q

Phéochromocytomes :

A

Définition :

  • Tumeur rare des cellules chromaffines (crêtes neurales) / bénignes dans 90% des cas
  • Localisation = médullo-surrénale dans 90% des cas / ectopiques parfois

Physiopathologie :

  • Sécrétion paroxystique de catécholamines (Adrénaline / Noradrénaline / Dopamine) :
  • Tachycardie et stimulation Système rénine angiotensine aldostérone (effet β1) / Vasoconstriction (α1) = HTA…
  • Stimulation glycogénolyse (α1) et inhibition insuline (α2) = hyperglycémie
  • La gravité est dans le risque de décompensation en HTA maligne
  • !! pendant intervention chirurgicale : mise en jeu du pronostic vital

Examen clinique :

  • HTA : paroxystique / résistante au traitement / crise hypertensive ++ (cf infra)
  • Triade de Ménard :
    • = céphalées pulsatiles + palpitations + sueurs abondantes
    • Spécifique mais très souvent absente : n’élimine pas le diagnostic ++
  • Remarque : le patient est pâle (pas rouge) pendant la triade (cf Ad = vasoC)

Examens complémentaires :

  • Pour le diagnostic positif :
    • Dosage des métanéphrines et normétanéphrines urinaires des 24h +++ :
    • Précautions : arrêt de tout traitement interférant avec catécholamines (α-bloquants et β-bloquants)
    • Recueil des 24h 3j de suite / Ne pas oublier créatininurie des 24h : indispensable !
    • En faveur du phéochromocytome si somme des deux > 700 μg/24h
  • Pour la localisation du phéochromocytome :
    • TDM thoraco-abdominale avec coupes sur surrénales
      • Recherche un envahissement loco-régional (10% des phéo sont malins)
    • Scintigraphie corps entier au MIBG :
      • Pour recherche localisations ectopiques (cf 10% des phéo sont multiples)
  • IRM surrénalienne avec Gadolinium :
    • Masse surrénalienne avec hypersignal T2 + prise de contraste centripète
  • Bilan pour recherche de NEM 2a (à savoir) :
    • NEM2a = CMT (cf Hypercalcémie) + phéochromocytome
    • Bilan systématique = [calcitonine] + [PTH 1-84] + bilan phosphocalcique
    • Recherche de la mutation du gène RET après consentement éclairé
    • Enquête familiale + dépistage génétique +/- bilan NEM2 si mutation positive

Traitement :

  • Traitement chirurgical = exérèse du phéochromocytome (surrénalectomie)
  • Après préparation médicale = alpha-bloquants et béta-bloquants + réhydratation
  • Chirurgie très délicate car risque vital de poussées hypertensives +/- HTA maligne

Surveillance : dosage des métanéphrines urinaires à 1 semaine puis 1x/an A VIE

20
Q

Autres étiologies endocrinologiques d’HTA secondaire :

A
  • Acromégalie
  • Hyperthyroïdie
  • Hyperparathyroïdie ou autres hypercalcémies