étapes du développement syntaxique (7) Flashcards
qu’est ce que la syntaxe?
étude de la structure de la phrase
syntaxe s’intéresse aux règles :
- ordre des mots
- relations entre les différents éléments de la phrase
organisation interne entre les groupes de mots
hiérarchie
peut être représentée en forme arborescente
niveau d’analyse syntaxique
groupe de mots (syntagme) contient minimalement un noyau (tête) qui peut contenir des expansions
noyau
élément central qui détermine les caractéristiques du groupe
expansion
unités accompagnant le noyau au sein du groupe
catégorie grammaticale
tout mot fait partie d’une classe de mots
catégories lexicales et catégories fonctionnelles
catégories lexicales
nom
verbe
adjectif
adverbe
mots de classes ouvertes, on peut ajouter des noms à cette catégorie assez facilement, néologisme, emprunt de d’autres langues
catégories fonctionnelles
mots de classe fermés, on peut difficilement rajouter d’autres pronoms, ne forment pas de groupe à l’intérieur de la phrase
préposition
déterminant
pronom
conjonction
catégorie syntaxique
certaines classes de mots servent à former des groupes de mots
GN
GV
Gadj
Gadv
Gprép
fonction grammaticale
tout groupe de mot occupe une fonction grammaticale, donc un rôle qu’il joue dans la structure où il est employé
se définit toujours en termes relationnels (sujet, prédict, complément de et modificateur de )
arbre syntaxique
réseau de relations de dépendance
représentation arborescentes permettent de visualiser la structure de la phrase, de voir les relations de dépendance entre les mots
binaire et hiérarchique
binaire
on combine deux éléments à chaque étape de la dérivation
hiérarchique
chaque niveau de la structure correspond à une étape de la dérivation
noeuds dans un arbre syntaxique
point de rencontre des branches
noeud-mère : noeud dominant
noeuds-fille : noeuds sous un noeud-mère
noeuds-soeurs : noeuds dominés par le même noeud mère
début : étapes du développement syntaxique
étape à un mot
énoncés à deux mots
langage télégraphique
vers 30 mois
étape à un mot
12-18 mois
mots individuels produits
ils associent des sons au sens
holophrase (même sens qu’une phrase entière dans le langage des adultes)
énoncés à 2 mots
18-24 mois
courtes phrases de deux mots produites qui peuvent exprimer plusieurs choses
peu de déterminants, auxiliaires, pronoms sujets, prépositions donc que des mots de contenu/classe ouverte
plusieurs types de relations sémantiques
langage télégraphique
phrases plus longues que deux mots : les mots de classe fermée sont omis
à 2 ans
absence de flexion
absence de mots grammaticaux/catégories fonctionnelles (auxiliaire, déterminant, préposition)
vers 30 mois
explosion syntaxique permettant l’émergence de phrases complexes
allongement des phrases
usage plus systématique de structures transitives (verbe+COD)
émergence de certaines phrases complexes
deux points de vue sur la connaissance des catégories syntaxiques lors de l’étape à un mot
-pas présentes lors de l’étape à un mot (faut pas attribuer aux enfants des connaissances abstraites pour lesquelles il n’y a pas de preuves dans les données)
-hypothèse de continuité
hypothèse de continuité
les enfants dès le début ont accès à la connaissance abstraite des constructions syntaxiques incluant les catégories syntaxiques (boostrapping sémantique)
car peu probable que les enfants aient un système linguistique sans des catégories syntaxiques et ensuite passent à un système qui les inclut
preuve que dans le stade à un mot, l’enfant manquait de connaissances syntaxique
les enfants font des erreurs en répondant aux questions
16 mois : Whats that? There
argument contre le premier pt de vue concernant la connaissance syntaxique à l’étape à un mot
les enfants savent/reconnaissent que la combinaison is + V-ing est grammaticale tandis que can + V-ing ne l’est pas
possèdent donc une connaissance de constructions avec -ing bien avant qu’ils commencent à les utiliser
types de relation sémantique exprimées lors d’étape à deux mots
existence
disparation
récurrence
propriété
possession
bénéfice
action object
localisation
étape à deux mots : questions?
est-ce que les enfants utilisent la syntaxe (la connaissance des structures syntaxiques) à ce stade ou seulement la sémantique?
si la syntaxe est présente, est-ce que la grammaire de l’enfant est similaire à celle de l’adulte?
réponse aux questions de l’étape à deux mots
1) grammaire pivot
2) les enfants ont accès aux notions syntaxique dès le début (hypothèse de continuité)
grammaire pivot
enfant distinguent deux classes de mots
1) classes fermées = mots pivot
2) classes ouvertes
classes fermées
peu nombreux
haute fréquence
qui se trouvent dans une position fixe, initiale ou finale
préposition, pronoms, certains verbe et adjectifs, expression relationnelles
P1 vs P2
P1 = éléments qui se trouvent au début de la phrase (sentence initial)
P2 = éléments qui se trouvent à la fin de la phrase (sentence-final)
classes ouvertes
mots à contenu qui s’utilisent dans les positions différentes (non fixes) et peuvent se trouver tous seuls dans un énoncé à un mot
formation des énoncés à 2 mots
Les énoncés à 2 mots sont constitués de la juxtaposition de deux mots de classe ouverte ou d’un mot de la classe fermée et d’un mot de la classe ouverte
pas d’hiérarchie, juste une structure linéaire
problèmes liés à la grammaire pivot
certains enfants n’ont pas de production de type pivot
enfant produisent bcp de phrases qui ne ressemblent pas aux types de phrases décrites par la grammaire pivot
certains mot pivot sont utilisés seul, d’autres avec d’autres mots, et certains sont utilisés dans les positions différentes soit au début ou à la fin d’un énoncé
hypothèse de continuité (étape à deux mots)
Il n’y a pas de passage d’une grammaire « non-syntaxique » (par ex. « pivot ») à une grammaire « syntaxique »
Les enfants ont accès aux notions syntaxiques dès le début
faible vs forte
hypothèse de continuité forte
toutes les catégories sont présentes : les structures syntaxiques dans le langage des enfants sont les mêmes que chez les adultes
hypothèse de continuité faible
les catégories manquante telles que V ou P sont incluses dans la structure syntaxique parce qu’on trouve des preuves de cela
mais on n’inclue pas de catégories dont la présence n’est pas prouvée : Dét, aux
résumé des énoncés à deux mots
diverses relations sémantiques exprimées (agent + action, action + objet)
association de deux mots est universelle
combinaison de deux mots constituent apparemment des noyaux de futures phrases
association de deux mots est universelle
La même stade chez des enfants locuteurs de langues différentes
Dans toutes les langues étudiées, les expression de deux mots expriment les mêmes notions (par ex. désir, possession, localisation…)
Deux catégories de mots peuvent être distinguées: mots de contenu vs. mots « fonctions »
a quoi ressemble le langage télégraphique?
au style des télégrammes
par la suite, les énoncés s’allongent et les mots-fonctions ainsi que les morphèmes grammaticaux y sont graduellement intégrés
vers 3 ans
la complexification évolue et l’enfant commence à intégrer des phrases comportant:
- des dislocations (la poupée, elle est brisée)
-des phrases complexes (coordonnées, subordonnées (complétive, relative)
LMÉ
longueur moyenne des énoncés (MLU)
MLU = mesure utilisée pour étudier le développement syntaxique chez les enfants, longueur moyenne en morphèmes
um/oh ne sont pas comptés dans les remplisseurs
6 stades du développement syntaxique
I : énoncé à 1 mot. noms et verbes non fléchis (18 mois)
II : énoncé à 2 mots (24mois)
III : énoncé à 3 mots. Émergence de la phrase simple. (30 mois)
IV : phrase à 4 mots (36 mois)
V : début d’utilisation des connecteurs et et parce que
VI : apparition de phrases complexes (subordination et coordination)
comment calcule-t-on la LME
nombre de morphèmes / le nombre de phrases
mots composés, noms, réduplications, diminutifs, éléments contractés sont comptés comme un élément
théories de l’acquisition de la syntaxe
théorie lexicale
apprentissage statistique
apprentissage basé sur l’utilisation
innéisme
théorie lexicale
même processus que l’acquisition des mots (abstraction graduelle à partir de formules associées aux mots)
apprend les relations en combinant des mots (action+objet)
apprentissage statistique
enfant sensible aux distributions statistiques des mots
enfants utilisent les données statistiques dans l’input pour produire les premiers énoncés
premières combinaison de 2 mots : souvent ordre fixe
apprentissage basé sur l’utilisation
fonctionnalisme de Tomasello
enfant met en relation des fonctions communicatives et des formes linguistiques nécessaires pour exprimer ces fonctions
pour apprendre une phrase de sa langue, l’enfant doit d’abord comprendre la fonction de la phrase
innéisme
contraintes syntaxiques innées
P&P (principes et paramètres)
les enfants sont sensibles aux groupes linguistiques démontré par la tâche d’imitation
les enfants n’imitent que ce que leur grammaire leur permet de produire et la répétition est une reconstruction pas une imitation
arguments contre la théorie lexicale
créativité des enfants : more car, more read
caractére abstrait de leurs connaissances : verbe + patient dès 2 ans
études de compréhension
14 mois : enfants comprennent les constituants de base des phrases simples
17 mois : interprètent l’ordre des mots
24 mois : comprennent les implications des verbes transitifs
enfant ont donc accès aux connaissance de structure syntaxique même s’ils ne produisent pas de phrase encore
la question se pose : est-ce d’ordre sémantique (agent-action-patient) ou syntaxique (S-V-O)
théorie alternative à la théorie générativiste de l’acquisition du langage (usage-based-learning)
théorie de Tomasello (fonctionnaliste)
arguments :
- créativité de jeunes enfants est sur-estimée (capacité de produire de nouveaux énoncés est limité)
-catégorie abstraite comme la transivité de verbes ne sont pas acquis par les enfants de jeune âge
- verbes se comportement comme des unités lexicales individuelles (spécifiques) et doit être acquis item-by-item
hypothèse des ilots verbaux
étude du langage de jeunes enfants permet à Tomasello de formuler l’hypothèse des ilots verbaux
langage des jeunes enfants est organisé et structuré autour des verbes bien précis
compétence de l’enfant de 2 ans ne comprend que des structures grammaticales particulières, spécifiques
les catégories syntagmatiques que les enfants utilisent ne sont pas des catégories abstraites comme sujet/objet/agent mais plus spécifiques/concrets
exemple d’ilot verbaux
on parle de verbes et les mots qui sont liés à ce verbe
sitter pour sit
D’après Tomasello, continuité de structure ou de processus?
de processus
compétences sociales innées
capacité innées d’analyse distributionnelles et de créations de catégories (action = V, objets = N)
capacité innées d’analogie, de généralisation (repérer régularités) et de construction de schémas ( V+ objet = transivité)
compétences sociales innées
décodage d’intentions et apprentissage culturel (incluant l’imitation)
limite : apprentissage imitatif est productif mais de façon limitée. Il permet de produire de nouveaux énoncés mais ne permet pas par lui-même de faire des abstractions
comment est-ce que l’enfant arrive à des combinaison de classe de mots (tomasello)
pas de mots isolés mais à partir d’ensemble dotés d’une signification
énoncé est d’abord appris comme tout et puis utilisé comme un schéma pour produire d’autres énoncés de même structure
appariement de structures (Tomasello)
les verbes give, tell, show ont le sens transférer et ils apparaissent tous dans la construction : NP + V + NP + NP
lien s’établi entre le verbe spécifique et la construction abstraite qui peut s’étendre par ANALOGIE aux autres verbes
combinaison de structure (Tomasello)
créative
les enfants combinent non seulement des mots/catégories isolées, mais ils combinent aussi des constructions de forme différentes ainsi que de niveau différent d’abstraction
par la combinaison, on explique l’acquisition des phrases plus complexes
construction dans la théorie de Tomasello
jusqu’à 3 ans, enfants emploie certains verbes dans les constructions, par ex transitive ou intransitives, sans généralisation
on parle de construction abstraite remplissant certaines fonctions dans le contexte appropriés, bien précis
–> grammaire émergente
différence entre grammaire émergente et grammaire innée
Selon Tomasello, pas de connaissance dès le début, ni de grammaire universelle, on construit des phrases plus complexes à partir des mots plus simples.
rôle de la fréquence dans les constructions
La fréquence de type explique la productivité des constructions (schémas)
entrenchment : certaines formes linguistique ont une fréquence d’occurence très élévée
préemption statistique
entrenchment
représentation mentale de ces structures est facile d’accès
protège les enfants de la production des énoncés erronés
préemption statistique
certaines formes linguistiques ont l’usage restreint dans l’input; les enfants sont capables d’utiliser cette information pour ne pas produire ces formes ou structures dans le contexte non
limites de la théorie de Tomasello
comment passer des constructions combinatoires simples aux complexes?
comment l’enfant détermine-t-il que objet = N, action = V, etc. ?
Comment contraindre le processus de généralisation?
aucune explication du processus d’acquisition des règles de la grammaire
grammaire universelle
dans l’innéisme, l’enfant aurait une connaissance innée de la GU
GU spécifique les principes et les paramètres. Font partie de l’équipement génétique de l’enfant
principes
propriétés invariantes communes à toutes les langues (les universaux)
paramètres
réfèrent aux variations assez limitées des principes à travers les langues
hypothèse de continuité
continuité entre la grammaire de l’enfant et celle de l’adulte (innéisme)
hypothèse de continuité faible (innéisme)
autorise des étapes dans la fixation des paramètres
selon l’hypothèse de la maturation, les principes de la GU émergent successivement suivant un ordre biologique spécifié
hypothèse de continuité version forte
le paramètre est fixé instantanément et ne peut pas être changé.
des erreurs de performance sont liées au traitement extérieur à la grammaire
étude innéiste
les enfants ont des connaissances innées des contraintes syntaxiques
ils sont sensibles aux ordre de mots ; 99% des enfants plaçaient correctement le verbe par rapport à la négation
apprentissage de la syntaxe peut difficilement s’expliquer par:
apprentissage lexical
apprentissage statistique
analogie/généralisation
les enfants connaissance certaines contraintes de manière innée