développement syntaxique (8) Flashcards

1
Q

structure interne des phrases

A

mots peuvent être assemblés pour constituer des structures plus grandes que les mots

–> syntagme (groupe syntaxique)

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Q

de quoi sont composés les syntagmes?

A

d’éléments qui ont une catégorie syntaxique

lexicale :nom, verbe, adjectif
fonctionnelle : déterminant, auxiliaire, complétementeur

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3
Q

syntagmes ont aussi une catégorie

A

celle de la tête du syntagme

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4
Q

que veut dire ST

A

syntagme temporel

phrase

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Q

que veut dire SC

A

phrase subordonnée

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6
Q

avec quelle opération la construction des syntagmes s’effectue?

A

fusion

on prend deux éléments et en construit un syntagme branchement binaire

c’est une opération récursive

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7
Q

résultat de la fusion

A

structure hiérarchique

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8
Q

déplacement

A

une autre opération syntaxique que la fusion

le SD sujet se déplace dans une autre position syntaxique

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9
Q

que veut dire SD

A

groupe du nom

syntagme nominal

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10
Q

défis de l’acquisition de la syntaxe

A

input ne donne pas d’indices explicites concernant les opérations syntaxiques et la construction des syntagmes

données incluent des éléments nuls (sans prononciation)

un même mot peut avoir des catégories différentes

une même phrase peut avoir des structures différentes et donc des sens différents

il y a des phrases ayant un sens similaire mais des structures différentes

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11
Q

fonctionnalisme basé sur l’usage

A

modèle basé sur les mêmes principes que l’apprentissage lexical

les connaissances syntaxiques de l’enfant sont limitées : inventaire de schémas basés sur les mots spécifiques, qui deviennent graduellement généralisés de plus en plus abstraits

fréquence joue un rôle important

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12
Q

rôle de la fréquence dans l’acquisition de la syntaxe

A

fréquence type explique la productivité de certains schémas (verbes transitifs)

fréquence d’occurence explique pourquoi certaines structures sont renforcées (entrenched)

préemption statistique : données négatives indirectes

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13
Q

limites de la théorie basée sur l’usage

A

la plupart de recherches : étude de production

mais les études de compréhension montrent le caractère abstrait des connaissances des enfants (enfants regardent plus lgt lorsque l’objet est patient de l’action pour des verbes nouveaux)

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14
Q

compréhension précoce

A

enfants regardent plus longtemps sur l’écran avec une image qui correspond à l’énoncé

les enfants semblent faire appel à la structure syntaxique : l’enfant interprète la structure syntaxique de l’énoncé

si SN est complément du verbe, c’est le thème.

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15
Q

innéisme

A

étude de compréhension suggèrent que l’enfant possède les connaissances abstraites précoces

cette théorie répond mieux aux trois défis de l’acquisition de la syntaxe

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16
Q

trois défis de l’acquisition de la syntaxe

A

Problème de platon
boostrapping
surgénéralisation

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17
Q

résolution du problème de platon

A

problème : écart entre l’input et compétence langagière

la GU est acquise

certaines connaissances linguistiques abstraites sont codées au niveau génétique = innées

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18
Q

initialisation sémantique/bootstrapping

A

problème : les règles syntaxiques s’appliquent aux catégories syntaxiques (nom, verbe) et non aux mots spécifiques

exemple : la place de la négation par rapport aux verbes en français (enfant doit reconnaitre ce qu’est un verbe pour pouvoir utiliser la règle)

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19
Q

résolution du problème de bootstrapping

A

pinker suggère que l’enfant possède des connaissances innées de :
-catégories syntaxiques (nom, verbe) et rôle syntaxiques (sujet, objet, prédicat)
- rôles sémantiques (agent, patient, thème)
- règle de mise en relation qui permettent de lier les unes aux autres

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20
Q

à partir des connaissances syntaxiques que fait l’enfant?

A

met en rapport les rôles sémantiques et les rôles syntaxiques

la connexion entre les entités sémantiques et les catégories grammaticales correspondantes permettraient aux enfants d’identifier les marques morphosyntaxiques de leurs langues (personne, nombre, cas)

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21
Q

surgénéralisation

A

extension d’une règle syntaxique aux cas où elle ne devrait pas s’appliquer

ces erreurs sont éliminés par l’exposé aux données dans l’input et la fixation de paramètres se fait sous l’influence de l’input de façon graduelle

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22
Q

qu’est ce qui explique pourquoi les règles syntaxiques varient selon les langues?

A

la théorie des principes et paramètres

pour acquérir la grammaire d’une langue, il faut déterminer les valeurs correctes des paramètres (à partir de l’input)

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23
Q

paramètre le plus étudié

A

pro-drop; optionnalité du sujet pronominal = sujet nuls

en francais/anglais, le sujet pro est obligatoire

en italien/espagnol/russe, le pro est optionnel

24
Q

qu’est ce qui représente la valeur initiale du pro-drop?

A

omission du sujet chez les enfants

sa valeur change sous l’influence de l’input

25
Q

hypothèses des sujets nuls

A

1: grammaire de l’italien, par défaut, les enfants prennent pour acquis que la langue permet l’absence du sujet

26
Q

quand est-ce qu’apparaissent les formes verbales?

A

environ 20 mois

les verbes conjugées sont utilisés dans une phrase
toute phrase a une représentation syntaxique

donc on peut conclure que la ST et le SV font partie des connaissances syntaxiques des enfants à cet âge

27
Q

déplacement du V à T

A

paramètre

connaissance précoce des catégories (V et T) est révélée par l’emplacement correct des formes conjuguées et non conjuguées

les enfants peuvent faire cette distinction

28
Q

Y-a-t-il un stade précoce en francais L1 au cours duquel le verbe fluctue entre l’antéposition et la postposition?

A

non, ceci nous amène à conclure que:
- l’ordre des mots est établi très tôt
- il y a deux catégories fonctionnelles qui peuvent accueillir le verbe (temps et négation)
- le verbe se déplace de sa position de base vers ces deux catégories

29
Q

que montrent les études en francais de la position du verbe par rapport à la négation?

A

que les enfants découvrent assez tôt:
-que le verbe conjugué simple se trouve avant la négation
-que le verbe à l’infinitif et le participe passé se trouvent après la négation

DONC, les enfants possèdent la connaissance de distinction entre verbe conjugué ou infinitif

le paramètre est fixée à la valeur appropriée : déplacer les verbes conjuguées de V à T

30
Q

deuxième preuve de la présence de catégories fonctionnelles dans la grammaire

A

présence de pronoms clitiques sujets( nominatifs ) : je, tu, ils

ils ont besoin de s’attacher à un verbe conjugé dans T

premières apparence : vers 2 ans

se retrouvent majoritairement dans les phrases contenant des verbes conjugués

31
Q

à quel âge des enfants peuvent distinguer des phrases grammaticales des phrases agrammaticales concernant des mots fonctionnels ?

A

16 mois

32
Q

à quel âge les enfants sont sensibles aux relations entre les mots fonctionnels?

A

18 mois

33
Q

à quel âge se manifeste la complexité syntaxique?

A

3 ans

34
Q

facteurs de la complexité syntaxique

A

1) complexité de computation de la phrase simple
2) complexité de la phrase complexe (contenant 2 ou plus propositions)

35
Q

complexité de computation de la phrase simple

A

certains éléments de la phrase (syntagmes ou têtes) se déplacent
enfants doivent savoir quels éléments se déplacent
ils doivent aussi savoir à quelles positions les déplacer

36
Q

quels sont les constituants obligatoires dans la phrase

A

syntagme nominal et syntagme verbal

37
Q

phrase de base est :

A

déclarative, positive, active, neutre et personnelle

38
Q

exemple de phrase empathique

A

c’est le chocolat que les enfants aiment

39
Q

phrase interrogative totale

A

inversion du pronom sujet et du verbe
reprise du sujet par un pronom
ajout de “est-ce que”

40
Q

phrase interrogative partielle

A

portant sur un élément de la P

présence d’un mot interrogatif (mot Qu-, + inversion ou reprise du sujet par un pronom)

présence d’un mot interrogatif + est-ce qui/que

41
Q

phrase positive -> phrase négative

A

ajout de marqueurs de négation

ne + adverbe

ne + déterminant

ne + pronom

42
Q

phrase active –> phrase passive

A

transformation en 3 étapes:
- déplacement du sujet en position de complément
-déplacement du CD du verbe en position sujet
-verbe à la forme passive (auxiliaire être+ participe passé)

jusqu’à 6 ans, les enfants ont de la difficulté à les comprendre seulement si l’action est réversible

43
Q

phrases coordonnées

A

deux structures du même niveau
J’ai acheté un livre et je suis allée au cinéma

44
Q

phrases enchâssées

A

jouent un rôle secondaire

subordonnées complétives (je sais qu’il arrive)

subordonnées relatives (j’ai acheté le chat que je voulais)

subordonnées circonstancielles

45
Q

subordination

A

joindre deux phrases par l’enchâssement de l’une dans l’autre

phrase enchâssée est une phrase subordonnée

généralement introduite par un subordonnant (complementeur)

46
Q

phrase subordonnée complétive

A

a une fonction dans la phrase qu’il inclut

la Psub est CD du verbe dans la phrase Je constate que Pierre est paresseux.

subordonnant est une conjonction de subordinnation qui n’a pas de fonction grammaticale. Il ne sert qu’à introduire la Psub.

47
Q

les différentes fonctions de la subordonnée complétive

A

CD du verbe
CI du verbe
complément de l’adjectif
complément du nom
sujet

48
Q

subordonnée relative

A

fonction : complément du nom
nom est l’antécédent du pronom relatif
subordonnant : pronom relatif qui introduit la subordonnée relative et implique une fonction

49
Q

acquisition des question

A

ordre de mots plus complexe avec la question objet

50
Q

question à longue distance

A

dire déchiré quand = impossible (effet d’intervention de comment

contrainte linguistique dans toutes langues étudiées = semble universelle

51
Q

inversion en anglais

A

au début : sans auxiliaire, mouvement de T à C inaccessible
à un certain moment, les auxiliaires apparaissent

52
Q

type d’erreur en inversion

A

redoublement d’auxiliaire
redoublement de temps
–> habituellement avec l’auxilaire do (verbes lexicaux sont jamais inversés)

enfants choississent l’inversion mais reviennent à la version sans inversion

problème de performance plutôt que compétence

phrase avec le sujet plus long sont plus difficile à traiter

complexité du sujet a une influence sur les résultats

53
Q

problème de l’input riche

A

les enfants ne maitrisent pas bien les phrases qui sont largement présentés dans l’input

émergence tardive des passives est un résultat d’un processus maturationnel

jusqu’à 4-5 ans, les enfants n’analysent pas les phrases passives comme celles avec le déplacement du syntagme nominal objet dans la position de sujet

54
Q

trois facteurs pour classer les phrases relatives

A

la position de la relative dans la phrase
le rôle du nom dans la principale dont dépend la proposition relative
le rôle sujet/objet du pronom relatif (subordonnant)

55
Q

ordre d’acquisition des relatives

A

3 ans et demi : relative sujet en position objet
5 ans : relative sujet en position sujet
8 ans : relative objet en position objet
9ans et demi : relative objet en position sujet

56
Q

pourquoi le type des relatives objets en position sujet est difficile à apprendre?

A

homonymie du pronom relatif “que” avec la conjonction “que”

pronom “que” remplace l’objet qui est placé avant le verbe