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Langage et acquisition > acquisition de la morphologie flexionnelle > Flashcards

acquisition de la morphologie flexionnelle Flashcards

1
Q

définition du lexique

A

ensemble structuré des mots d’une langue donnée

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2
Q

lexique mental

A

ensemble des connaissances d’un individu qui inclut tous les mots compris et produits dans une langue, ainsi que le réseau organisé de liens sémantiques, syntaxiques, morphologiques et phonologique qui les relie

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3
Q

vocabulaire

A

ensembles des mots

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4
Q

vocabulaire passif

A

ensemble des mots compris

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Q

vocabulaire actif

A

ensemble des mots produits

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6
Q

qu’est ce qui précède l’autre? la compréhension ou la production?

A

la compréhension des mots précède leur production

5 mois d’avance

comprend 5x plus de mots qu’ils ne peut en produire

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7
Q

qu’est ce que suggère l’approche socio-pragmatique?

A

les enfants n’ont pas besoin de contraintes innées

ils sont guidés par leur compréhension de ce que leurs interlocuteurs veulent leur communiquer (indices sociaux)

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8
Q

indices sociaux des interlocuteurs

A

regard sur l’objet dont ils parlent
orientation du corps vers un objet
pointer un objet
utiliser des expressions faciales pour montrer si un objet leur plaît ou non

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9
Q

qu’est ce qui permet aux enfants de rendre compte des indices sociaux?

A

attention conjointe
intention communicative (nommer qlqch d’inconnu devant l’enfant)

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10
Q

dvlpt du vocabulaire au niveau scolaire

A

rythme exponentiel d’acquisition de nouveaux mots

mais différences interindividuelles importantes

accès au sens abstrait des mots, au sens figuré des mots

réorganisation des liens sémantiques

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11
Q

quelles sont les sources d’apprentissage de nouveaux mots?

A

capacité à lire et écrire (littératie) possède une relation bidirectionnel avec la qualité de langage orale

langage oral : émission éducative, apprentissage à l’école, vie quotidienne

compétences métalangagières : on réfléchit à la langue en tant qu’entité (grâce aux compétences morphologiques notamment)

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12
Q

quatres grandes stratégies d’acquisition de nouveaux mots

A

enseigment explicite
recours aux dictionnaires
abstraction contextuelle
connaissances des processus morphologiques (dérivation, composition)

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13
Q

abstraction contextuelle

A

on prend en considération tous les indices porteurs d’informations pertinentes et lier à l’info déjà connue

mot que nous connaissons pas mais le contexte permet de déduire de quoi il s’agit

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14
Q

définition de la morphologie

A

étude de la forme, de la structure interne des mots

analyse morphologique constitue en identification des parties de mots, des morphèmes

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15
Q

morphème

A

le plus petit constituant, porteur de sens

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16
Q

mot

A

morphème libre

pomme

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17
Q

morphème lié

A

pomm-ier

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18
Q

morphe (allomorphe)

A

réalisation concrète d’un morphème

acheter : achet, acht

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19
Q

radical

A

base

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20
Q

types de morphologie

A

morphologie flexionnelle
morphologie dérivationnelle

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21
Q

morphologie flexionnelle

A

variation de la forme des mots selon la propriété grammaticale (genre, nombre, personne, temps)

flexion plus régulière, plus productive, ne change pas la catégorie grammaticale, ne créent pas de nouveaux mots

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22
Q

morphologie dérivationnelle

A

s’intéresse à la formation de nouveaux mots

implique la dérivation et la composition

moins régulière, moins productive, change la catégorie grammaticale d’un mot

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23
Q

dérivation

A

nouveau mot est formé par l’ajout d’un affixe dérivationnelle à la base

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24
Q

composition

A

nouveau mot formé en combinant des mots autonomes

morphèmes libres (grand-père, grille-pain)

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25
Q

de quoi est-il question lors de la morphologie flexionnelle?

A

temps du verbe, mode, aspect, nombre, personne

genre et nombre du nom

rôle grammatical du nom (nominatif, accusatif, datif, génitif)

accord de l’adjectif (fém, pluriel)

sens grammatical

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26
Q

indices utilisés pour identifier la flexion

A

modulation du sens (ate = eat + passé)

réccurence sur classes de mot (classe de mots d’objets, ou de verbes)

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27
Q

difficulté liés à l’identification de la flexion

A

le sens grammatical est abstrait

rapport phonologique souvent éloigné (eat-ate, go-went)

plusieurs morphèmes de suite

irrégularité

allomorphe/homophones

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28
Q

homophones en français

A

prononciation est la même mais le sens est différent

enfant n’ont pas de problèmes avec les homophones

présence d’homophones facilite l’acqusition de la conjugaison

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29
Q

morphème porte-manteau

A

comporte plusieurs sens

parl-ons

ne semble pas poser un problème particulier à l’enfant

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30
Q

erreurs typiques

A

les premières productions : formes non fléchies, absence d’accord sujet-verbe, cas erroné

vers âge de 3 ans : erreurs de surgénéralisation/ sur-régularisation

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31
Q

plusieurs points à considérer quant à l’acquisition de la flexion

A

première apparition d’une forme ne veut pas dire qu’elle est acquise (formule toute faite, pas analysée)

utilisation systématique d’une forme

généralisation d’une forme à des mots nouveaux

32
Q

tâche d’élicitation

A

on demande aux enfants de produire certaines formes de mots inventés (pseudo-mots) ainsi que de mots réels

wug test

33
Q

résultat de la tâche d’élicitation

A

flexion du pluriel (noms) et du passé (verbe) est généralisé à des mots nouveaux = apprentissage de règles

34
Q

quels types de consonnes sont problématiques lorsqu’on les accorde aux pluriels

A

sibilante : car les enfants ont des problèmes avec l’allomorphe (iz)

dentale : car ont des problèmes avec la flexion du passé -ed

35
Q

sur-généralisation

A

emploi d’une règle générale dans les cas de la morphologie irrégulière (exceptions, formes lexicalisées)

apprentissage en U

36
Q

apprentissage en U

A

Au début, les enfants produisent la forme correcte, ensuite période où il produise la forme sur-généralisée et finissent par revenir à la forme correcte.

  1. utilisation sporadique de qlq formes irrégulières
  2. -ed sur verbes réguliers mais pas systématiquement
  3. -ed sur un plus grand nombre de verbes réguliers et aussi irréguliers
  4. distinction réguliers-irréguliers
37
Q

facteurs qui influencent la production des verbes en français

A

régularité de la conjugaison
fréquence du verbe en tant que tel et de son modèle de conjugaison

38
Q

La fréquence de son modèle de conjugaison

A

Le fait qu’un modèle de conjugaison soit partagé avec plusieurs verbes (1er groupe, 2e groupe). Ce type de fréquence joue un rôle important sur la productivité de certaines règles.

verbe être sa fréquence type est nulle car sa conjugaison n’est pas partagé par d’autres verbes mais haute fréquence d’occurence

39
Q

sur-régularisation

A

le fait de rendre régulier un phénomène morphologique irrégulier comme la conjugaison d’un verbe

40
Q

pourquoi un apprentissage en U?

A
  1. on découvre une règle morphologique
  2. flexion régulière est ajoutée systématiquement quand le nombre de verbes réguliers connus dépasse le nombre de verbes irréguliers
  3. quand une forme n’est pas retrouvée en mémoire, règle pr défaut s’applique

–> sur-généralisation/sur-régularisation

41
Q

deux modèles de traitement de la morphologie

A

système unique

ou

double système

42
Q

système unique

A

le même traitement pour les formes régulières et irrégulières : stockage des formes dans la mémoire associative

liens d’association entre les mots, connexions lexicales

43
Q

double système

A

traitement n’est pas le même : règles pour les formes régulières et stockage des formes irrégulières

règles stockées indépendamment : mémoire procédurale
lexique (exception) : mémoire associative

44
Q

erreur d’acquisition du passé en anglais

A

parfois les enfants suivent les deux chemins:
1. forme irrégulière
2. puis on y ajoute -ed

ou utilisent le modèle des verbes réguliers pour des verbes irréguliers

45
Q

en quel faveur sont les arguments psycholinguistiques et neurolinguistiques?

A

double système où l’enfant apprend des règles et risquent de l’appliquer sur des formes irrégulières

46
Q

est-ce que la surgénéralisation bloque complètement la production de formes irrégulières?

A

non car coexistence des formes irrégulières et surgénéralisés dans le langage des enfants, donc on retrouve les deux formes, ce n’est pas bloqué

47
Q

modèle d’apprentissage variationnel

A

dans l’acquisition du langage, les formes conventionnelles coexistent avec les formes non conventionnelles

acquisition du langage = processus probabiliste qui dépend de la distribution statistiques des données dans l’input

48
Q

évolution de la grammaire dans le modèle d’apprentissage variationnel

A

au début : plusieurs grammaires possibles avec un degré différent de la probabilité

durant : probabilité des paramètres de la grammaire cible augmente tandis que celle de la grammaire non cible diminue par l’influence de l’input

49
Q

grammaire non cible

A

qui ne correspond pas à la grammaire de l’adulte. Plus probable que la grammaire cible.

50
Q

acquisition du passé en terme de probabilité

A

la probabilité d’application d’une règle change durant la période d’acquisition et varie entre 0 et 1

il est aussi important d’associer un verbe à la classe verbale appropriée

51
Q

si une règle spécifique, irrégulière a une probabilité inférieure à 1

A

une règle plus générale (avec -ed) s’applique donnant lieu à la surgénéralisation

52
Q

si une règle spécifique, irrégulière a une probabilité inférieure à 1

A

une règle plus générale (avec -ed) s’applique donnant lieu à la surgénéralisation

53
Q

si une règle spécifique atteint la probabilité de 1

A

elle bloque l’application d’une règle plus générale (avec -ed)

54
Q

qu’est ce qui expliquent les cas de surgénéralisation dans la langage adulte?

A

certaines règles n’atteignent jamais la probabilité maximale

55
Q

ordre d’acquisition de la flexion

A

tous les morphèmes ne sont pas acquis en même temps

développement morphologique dépend de la quantité et du contenu des données auxquelles l’enfant est exposé

1.-ing
2. pluriel des noms
3. possessif
4. déterminants
5. passé
6. 3sg de verbes
7. auxiliaire

pas juste la fréquence qui intervient

56
Q

l’ordre d’acquisition de quel morphèmes est déterminé par la fréquence

A

-ing.
-s (3sg)

57
Q

qu’est ce qui explique que l’ordre d’acquisition des formes du pluriel et du passé ne sont pas déterminé par la fréquence?

A

les deux règles morphologiques ont des exceptions mais il y a moins d’exception dans la formation du pluriel

c’est pour ca que les formes régulières du passé sont plus fréquentes que les formes du pluriel mais le passé est acquis plus tard que le pluriel

58
Q

la productivité d’une règle morphologique est calculable et dépend non seulement de la fréquence mais aussi de…

A

du nombre d’exceptions

on parle alors de principe de tolérance où le nombre d’exception ne doit pas dépasser un seuil, soit le seuil de productivité afin qu’une règle soit productive

59
Q

exemple du principe de tolérance

A

la productivité du -s du pluriel s’explique par le principe de tolérance de Yang : le nombre d’exceptions ne dépasse pas le seuil de productivité

60
Q

règle vs analogie

A

régularisation vs irrégularisation

dans le langage des enfants, des erreurs de régularisation sont nombreuses tandis que des erreurs d’irrégularisation sont rares

61
Q

erreur de régularisation

A

“il a ouvri”

extension d’une règle morphologique régulière, productive

62
Q

erreur d’irrégularisation

A

analogie

extension d’une règle irrégulière, non productive

“ils jousent”

pas le modèle de verbe régulier pour produire cette forme, il utilise la forme par analogie au verbe lire

63
Q

types de règles morphologiques

A

productives
régulières
transparentes phonologiquement
transparentes sémantiquement

64
Q

règles productives

A

par ex. celles liées à la conjugaison du premier groupe de verbes français en -er), d’autres moins productives (par exemple, les règles régissant la conjugaison du verbe être).

65
Q

certaines règles sont dites régulières

A

Certaines règles sont régulières (par exemple, les verbes des premier et deuxième groupes), d’autres exceptionnelles (les verbes tenir et venir).

66
Q

certaines règles sont transparentes phonologiquement

A

verbes du premier groupe

d’autres sont opaques (venir/viens)

67
Q

transparentes sémantiquement

A

conjugaison de n’importe quel verbe, d’autres sont opaques (réviser ne veut pas dire viser à nouveau)

68
Q

ordre d’acquisition des types de règles

A

productivité, régularité et la transparence vont souvent ensemble

elles sont acquises plus tôt

69
Q

types de sur-régularisation

A

tendance à sur-régulariser vers le 1er groupe (il a voulé, sorter, metter)

sur-régularisation vers d’autres groupes de verbe (tiendre, reviendre car analogie a peindre)

sur-régularisation paradigmatique/nivellement du paradigme (ils allent, sontaient)

70
Q

période de la morphologie flexionnelle

A

11 mois : enfants peuvent reconnaître certains morphèmes verbaux
14-24 mois : produisent les 1er morphèmes flexionnels
4 ans : essentiel acquis

mais se poursuit après l’entrée à l’école

71
Q

ordre d’acquisition des verbes

A

1;02 : premières formes verbales (pp, infinitif)
1;05-1,10 : premières formes conjuguées (présent,etc)
2 ans : imparfait
3 ans : maitrise bien a peu près tout, commence à employer subjonctif, comprenne le passé simple

72
Q

autres types d’erreur

A

infinitif au lieu du présent
présent au lieu de l’infinitif
3e singulier par défaut

73
Q

erreur à 6 ans

A

3 pluriel = 3 singulier

3e pluriel = erreur de radical

2e pluriel = régularisation

imparfait, subjonctif

74
Q

résistance à la correction

A

soulève une question de l’inefficacité de la rétroaction parentale

faut pas s’inquièter, découverte des règles morphologiques

75
Q

quand s’inquiéter?

A

à 2 1/2 : enfant ne produit aucune forme verbale
à 3 ans : enfant ne comprend pas la différence entre un temps passé/futur
à 6 ans : enfant ne peut pas produire le suffixe -eur et n’en comprend pas la significatif

Langage et acquisition (10 decks)

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