Eau Flashcards
Types de pathogènes possibles de gastro-entérites
Viral
Bactérien
Amibien/Parasitaire
Investigations de gastro-entérite a/n de la santé publique
- Culture de selles
- Courbe épidémique
- Déclaration des symptômes
- Vérifier les aliments
C’est quoi une courbe épidémique?
Courbe temps-lieu-personne
Selon la forme de la courbe, on a une idée de la transmission de la maladie
Mesures de prévention qu’on peut recommander pour gastro-entérites
- Ébulition de l’eau pendant 1 min
- Hygiène des mains, hygiène pour manipulation des aliments
- Enquête de manipulation des aliments
Quels microorganisme causant une GE sont résistants à la chloration de l’eau?
Protozoaires sont résistants à la chloration
Combien de personnes dans le monde n’ont pas accès à de l’eau sûre ou potable à domicile?
2,1 milliards de personnes
Date d’arrivée des systèmes de traitement modernes d’eau
19e siècle
Nommer les épidémies d’origine hydrique
- Choléra à Paris : 18 500 dcd (1832)
- Typhoïde à Montréal : 1000 personnes atteintes (1910)
Définition d’une maladie d’origine hydrique
Maladie de nature infectieuses ou origine physico-chimique causée ou présumées causées par l’ingestion/contact d’eau ou inhalation de vapeurs/gouttelettes d’eau
Agents infectieux principaux en cause d’éclosions liées à l’eau : bactéries
- Campylobacter
- E. coli
- Salmonella
- Shigella
- Yersinia
- Legionella
- Pseudomonas aeruginosa
Se trouvent dans les eaux de surface, eaux souterraines, et autres
Facilement détruites par chloration et ébullition
Peu persistantes et sensibles à désinfection
Agents infectieux principaux en cause d’éclosions liées à l’eau : virus (facilité à analyser dans l’eau, conditions pour multiplication, résistance à chloration, meilleure méthode de destruction)
- Poliovirus
- Rotavirus
- Adenovirus
Particulièrement infectieux
Ne peuvent croître (sans hôte humain/animal) et sont résistants dans l’environnement sous certaines conditions
Difficile à analyser dans l’eau
Plus résistants à la chloration que les bactéries mais moins que parasites
Facilement détruits par ébullition
Agents infectieux principaux en cause d’éclosions liées à l’eau : parasites (lieu de multiplication, détection facile? méthode d’élimination, résistance, sensibilités)
- Cryptosporidium parvum
- Giardia lamblia
Se transforment et se multiplient dans l’instestin des humains et animaux
Difficiles à détecter dans l’eau
Éliminés par filtration et ébulition
Très persistants dans l’environnement, très résistants à chloration
Sensibles au traitement par UV et ozonation
Nommer et décrire les types d’E. coli
E. coli entéro-toxique (ECET) : produit des entéro-toxines
- Surtout chez enfants dans les pays en développement;
- Cause importante de diarrhée liée au voyage
E. coli entéro-pathogène (ECEP) :
- Surtout chez jeunes enfants dans les pays en développement;
E. coli entéro-invasif (ECEI) : envahit les entérocytes
- Endémique dans les pays en développement
E. coli entéro-hémorrhagique (ECEH)
C’est quoi l’ECEH
Escherichia coli entéro hémorragique
ECEH :
- Agent
- Réservoirs
- Transmission
- Clinique
- Complications
- Nombre de cas en 2013 au Canada
- Agent : E. coli productrice de vérotoxine, notamment O157:H7
- Réservoirs : humains et mammifères (bovins surtout)
- Transmission : fécal-orale
- Clinique : Diarrhée aigue, +/- sanguinolente, crampes souvent sévères
- Complications : SHU
- Épidémiologie : 639 cas en 2013 au Canada
Campylobacter sp :
- Agent
- Réservoirs
- Transmission
- Clinique
- Complications
- Nombre de cas en 2013 au Canada
- Agent : bacille Gram -
- Réservoirs : humains et animaux (bovins, volaille, porcs, etc.)
- Transmission : fécale-orale
– Zoonotique
– Véhicules (eau/aliments) contaminés; souvent associé au poulet - Clinique : gastroentérite; associé au syndrome Guillain-Barré et à l’arthrite réactionnelle
- Épidémiologie : 9478 cas en 2013 au Canada
Une des bactérie en cause de l’épidémie à Walkerton (n=116)
Aucun cas de Guillain-Barré rapporté dans la cohorte du Walkerton Health Study
Salmonella sp :
- Agent
- Réservoirs
- Transmission
- Clinique
- Complications
- Nombre de cas en 2013 au Canada
- Agent : Salmonella enterica sous-espèces enterica
- Réservoirs : Humain et animaux (bovins, volaille, reptiles)
- Transmission : fécale-orale
– Zoonotique
– Véhicules (eau/aliments) contaminés; souvent associé au poulet, œufs, produits
laitiers - Clinique : gastroentérite; atteinte extra-intestinale possible
- Épidémiologie : 6596 cas en 2013 au Canada
Légionelle
- Nombre d’espèces connues
- Sérogroupe responsable de la majorité des cas au Québec
- Conditions favorables à son développement
- Réservoirs
- 58 (20 associées aux humains)
- Sérogroupe 1
- Développe à des temp entre 25-55 degrés, optimale entre 32-45
- Eau
Légionellose : présentation clinique
2 formes cliniques :
- Maladie du légionnaire : infection pulmonaire souvent graves (pneumonie)
- Fièvre de Pontiac (forme d’allure grippal, affecte oropharynx)
Giarda :
- Nombres d’espères
- Réservoirs
- Transmission
- Clinique
- Nombre de cas par années Montréal
- 6 espèces connues (Humains = giadria lamblia)
- Humains et animaux (bovins surtout)
- Fécale-orale (surtout personne-personne)
- Infx asymptomatiques, mais 25% giardiase (N, anorexie, dlr abdo, diarrhée soudaine/explosive aqueuse)
- 200 millions cas/années
Cryptosporidium
- Espèces
- Réservoirs
- Résistants?
- Transmission
- Clinique
- 20 espèces reconnues (humains = C. parvum et C hominis)
- Humains et animaux (bovins surtout)
- Oocystes résistants : survie 18 mois dans eau 4 degrés
- Fécale-orale
- Clinique :
– Infections asx
– ~ 70% cryptoporidiose (C/N/V/D non sanglantes)
– + graves si immunosup
Est-ce que le cryptosporidium est présent dans :
- Eau de ruissellement printanier
- Eau souterraine
- Eau traitée
- Eau de ruissellement printanier : concentrations +++ ad 10 000
- Eau souterraine : peu connue au Canada, mais ailleurs en faible [C]
- Eau traitée : absence ou faible
Décrire l’éclosion à Milwaukee
1993 : éclosion de cryptosporidiose à Milwaukee Wisconsin
- 50 décès (surtout les immunosup)
- 4 400 hospit
- 400 000 cas
Durée de la maladie à VHA
< 2 mois
Ne se chronicise pas
Incubation VHE
15-63 jours
Norovirus
- Type d’agent
- Transmission
- Dose infectant faible ou élevée?
- Incubation
- Clinique
- Épidémio
- Virus ARN de la famille des Calciviridae
- Fécale-orale (et vomissures) TRÈS contagieux
- Faible
- 24-48h
- Gastroentérite (N/D) courte et résolutive
- Pic hivernal, éclosions souvent en milieux clos
MADO parmis les affections reliées à l’eau
- GE à Y. enterolocolitica
- Campylobacter
- ECEH
- Infections invasive à E. coli (inclus les SHU)
- Salmonellose
- Shigellose
- Choléra
- Fièvre typhoïde
- Légionellose
- Giardiase
- Cryptosporidiose
- VHA et VHE
- Toxi-infection alimentaire et hydrique
- GE épidémique d’origine indéterminée
GE = gastroentérite
Systèmes de surveillance Nationale des maladies infectieuses liées aux aliments/eau
-
FoodNet Canada
– 3 sites sentinelles -
PNSME (Programme national de surveillance des maladies entériques)
– Pour cas de maladies entériques confirmés en labo au Canada
Fréquence et incidence de GAI au Canada
GAI = Gastroentérites aiguës infectieuses
Fréquence = 20,5 millions/année
Incidence = 0.6 cas/personne par année
Facteurs associés aux gastro d’origine hydriques
- Plus petits systèmes (desservant < 10 000 personnes)
- Traitement inaquéquant (désinfection seule)
- Eaux souterraines non traités
Quelles sources d’eau sont plus à risque de contamination microbiologique?
Eaux de surface sont plus à risque que les souterraines
Quel est l’approche à barrière multiple? But?
Système intégré de procédures, processus et outils qui ensemble empêchent ou réduisent la contaminsation de l’eau potable
But : réduire le risque de contamination et augmenter l’efficacité des mesures préventives
Décrire la contamination à Walkerton
Mai 2000
12 mai = contamination d’un puit principal suite à des pluies abondantes
13-15 mai = CTRL quotidien du chlore résiduel PAS FAIT
Agent en cause = E coli isolé dans les selles d’un patient
Avis d’ébullition émis par la SP
Règlement sur la qualité de l’eau potable au Québec : date, utilité
- En vigueur depuis 2001
- Plusieurs mises à jour et révisons des normes depuis
- Prescrit des normes et des exigences pour le traitement et le contrôle de la qualité de l’eau
Critères pour surveillance de la qualité de l’eau selon le nombre de personnes desservis par le réseau d’eau
- Réseaux de 21 personnes et + : réglement sur la qualité de l’eau potable
- Réseau de < 21 personnes : ctrl de qualité non obligatoire, selon le responsable du système de distribution
Nommer les 6 éléments radioactifs pouvant se trouver dans l’eau
Césium
Iode
Plomb
Radium
Stronium
Tritium
Exigences de contrôle de qualité de l’eau
Réseaux > 20 personnes : ctrl périodiques de :
- Bactérie
- Physico-chimique
- Désinfection (chlore résiduel, turbidité)
- Contrôle de l’eau brute
Exigences de fréquence de contrôle / année selon les substances
- Organiques et inorganiques = 1x/année
- Organiques (sauf THM) contrôle seulement si réseau pour > 5000 personnes
- Paramètre microbio : selon la population desservie
THM = trihalométhanes
Rôle et responsabilité de :
- Exploitants
- MDDELCC
- Santé publique
- Exploitants : fournir une eau potable de qualité
- MDDELCC : suivi réglementaire et délivrance des autorisations aux installations d’approvisionnement
- Santé ublique : évaluer le risque pour la santé si dépassement des normes
MDDELCC : Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Quel est le réglement régissant la qualité de l’eau potable pour les entreprises (non touristiques et non desservies par un réseau d’aqueduc)?
Le Règlement sur la santé et la sécurité du travail de la CNESST
C’est quoi le RPEP? Objectifs? Moyens?
Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection
- Objectif : favoriser la protection des sources d’eau pour consommation humaine
- Moyens :
– Normes d’aménagement pour les installations de prélèvement d’eau
– Distances minimales à respecter devant séparer les installations de prélèvement d’eau souterraine des sources de contamination (ex. élevage d’animaux qui serait une source microbio)
– Dispositions encadrant les activités d’exploration et exploitation pétrolières et gazières
Effets sur la santé de l’exposition à des faibles concentrations de plomb?
- Effets neuro : baisse QI, trouble comportementaux
- Effets cardiovasc : HTA, mortalité (AVC, IM)
- Effets rénaux : diminution fonction
- Effets cancérigènes : IARC 2A (probable), évidence limitée chez humains pour cerveau, poum, rein, estomac
Principale sources d’exposition au plomb dans environnment chez population générale?
Aliments
Sources de plomb dans l’eau potable
- Entrées de service
- Soudures en plomb
- Robinetteries et les accessoires de plomberie
Populations vulnérables aux effets du plomb. Pourquoi?
- Enfants, surtout < 6 ans : absorption GI sup et excrétion rénale moins efficace
- Grossesse et foetus : plomb stocké dans les os et se mobilise dans la circulation
Facteurs pouvant augmenter la concentration de plomb dans l’eau potable
- Paramètres psycho-chimiques : acidité, temp plus chaudes favorisent dissolution du plomb dans l’eau
- Âge + récente de la tuyauterie
- Temps de contact avec les tuyaux
- Corrosion mécanique
Nitrates et nitrites : source, apport principal
- Présence dans l’eau causée par activités humaines (utilisation de fumier, installation septique déficiente) et processus naturels (décomposition de matière organique)
- Apport principal : surtouts légumes tels betteraves, celeri, épinards
Nitrates et nitrites : norme imposée en termes de concentration
10 mg/L
Arsenic : où se trouve-t-il naturellement? Surtout quel pays?
- Présence naturelle dans l’eau et par contamination athropique de dépôts atmosphériques dans l’eau provenant des activités industrielles agricoles
- Surtout Bangladesh
Benzène : source
- Présence dans l’eau due aux déversements de produits chimiques ou pétroliers
- Principales sources
– Air ambiant (54%)
– Automobiles (29%)
– Produits domestiques (17%)
– Eau et aliments (2%)
Benzène : norme imposée en terme de limite de concentration
0,5 ug/L VS recommandation canadienne de 5 ug/L
Benzène : traitement de l’eau
Pour l’enlever de l’eau potable
Absorption sur charbon actif en grains = très efficace
Trichloroéthylène : source
Utilisation industrielle importante (dégraissage des métaux, solvants)
Pas présent naturellement dans l’environnement
Trichloroéthylène : norme imposée en terme de limite de concentration
5 ug/L