Diabète type 1 et 2 Flashcards
Quelles sont les caractéristiques du DT1 et 2 ?

Quelles sont les définitions de :
- Glycémie à jeun N ?
- Hglycémie modérée à jeun ?
- Diabète sucré si ?
L’Hyglycémie modérée à jeun représente-t-elle un FR ?
- Glycémie à jeun N : < 1,10 g/L
- Hglycémie modérée à jeun si glycémie entre : 1,10-1,26 g/L = seuil d’↑° du risque vasc (situation FR de diabète et patho CV)
- Diabète sucré si :
- *Glycémie à jeun > 1,26 g/L** à 2 reprises (car seuil d’apparition de la microangiopathie diabétique (rétinopathie) dans de grandes cohortes) OU
- *Glycémie aléatoire > 2 g/L** et signes cliniques d’hyperglycémie
- Oui : FR de diabète + FRCV
Quelles sont les différentes étiologies des DT 1 et 2 ?
Diabète de type 1:
- DT1 auto-immun : classique et type 1 lent (LADA)
- DT1 idiopathique (ou Diabète cétosique du sujet d’origine africaine)

Quelles est la prévalence du DT1 ? soit quel % des DT ?
Quelle est l’incidence du DT 1 ? +impte au nord ou au sud ?
Commen évolue l’incidence ?
Age de survenue le +freq ?
Sex-ratio ?
Prévalence: 200 000, soit 10-15% des DT
Incidence : 7,8/1000 000/an, +impte au nord
↑° de l’incidence : + 4 %/an (suggére implication de facteurs environnementaux)
Age de survenue : <35ans
Sex-ratio = 1
Quelle est la physiopathologie du DT1 ?
DT1= carence absolue en insuline par destruction des C Bêta pancréatiques
Mécanisme le +plausible = réaction auto-immune spé d’organe à médiation Caire
Quelles sont les 3 situations où le DT1 n’est pas insulinodépendants ?
pré-DT1
DT1 lent (LADA)
Phase de rémission du DT1
Quels sont les 2 sous-types de DT1 ?
DT1 auto-immun
DT1 idiopathique: abs d’auto-Ac, cadre nosologique mal défini :
- DT cétosique du sujet noir d’afrique subsaharienne
- DT suraigue japonais
- Rq: pour ceux-là il faut chercher causes génétiques rares et/ou envisager recours à des spé*
A quel groupe appartient les gènes de prédisposition génétique ?
La prédisposition génétique du DT1 est -elle monogénique ou oligogénique ?
Au CMH (mais typage HLA rarement utile, relève du spé) :même si 85% sans ATCD fam de DT1
Oligogénique : d’autres gènes sont impliqués (aucune utilité en clinique)
NB : existe des gènes protecteurs (HLA– DR2, DQB1*0602)
Quels éléments suggèrent l’existence de facteur enivronnementaux ? (2)
Quels sont les 5 facteurs environnementaux que l’on peut citer ?
- 50% des paires de jumeaux sont non concordantes pour DT1
- Incidence du DT1 : ↑ à une vitesse +rapide qu’une patho causée par sélection génique
5 facterus environnementaux :
- Nombreux virus incriminés : entérovirus (coxsackies, CMV, rubéole, oreillons), sans preuve formelle
- Qq substances alimentaires (introduction trop précoce des ptn du lait de vache) ou toxiques sont suspectées, mais pas de preuve directe de leur implication
- Microbiote intestinal
- Théorie hygiéniste : environnement trop propre empêche un dvpmt normal du $ immunitaire => favorise l’émergence de l’atopie et des maladies auto-immunes, dont le diabète
- Dvpmt de l’obésité : sur-demande imposée aux C Bêta par l’insulino-résistance périphérique => accélération des mécanismes de destruction Caire
Rq: Pas confondre : facteurs environnementaux et précipitants du diag : grippe, stress, etc…
Quels sont les différents auto-Ac retrouvés dans le DT1 ? (5)
Dans quel % de DT1 est-il retrouvé au moins 1 Ac au diag ?
Ac anti-îlots (ICA) (pour Islet Cell Antibody= Ac anti-ilôt)
Ac anti-GAD (décarboxylase de l’acide glutamique) : à tout âge et persistent pdt toute la durée de l’évolution
Ac anti-IA2 (islet antigen number 2, apparenté à une tyrosine phosphatase)
Ac anti-insuline : surtout observés chez <15 ans
Ac anti Zn-T8 = transporteur qui contrôle les mvt du zinc, cation dont on connaît par ailleurs l’activité sur la stabilisation de la mlc d’insuline, 60-80 % des cas de DT1, contre 2 % chez les contrôles et 3 % dans DT2
Au moins 1 des Ac est détectable à 97% au diag
- Rq : Tous ces auto-Ac semblent être des témoins de la rep immune plutôt que les agents responsables de la destruction des C Bêta
- Mécanismes Caire** sont vraisemblablement prédominants
A quelle fréquence sont associées d’autres maladies auto-immunes ? d’autres Ac sp d’organes ?
Quelles sont les principales maladies auto-immunes sp d’organe associées au DT1 ? (5)
- Maladies auto-immunes associées : 10-15%
- Ac sp d’organes associés : 30%
=> DT1 appartient au sd polyendocriniens auto-immuns (PEA-2 principalement)
Maladies auto-immunes sp d’organe associées au DT1 sont essentiellement :
- Thyroïdopathies : Basedow et thyroïdite
- Maladie d’Addison (insuffisance surrénalienne chronique IR)
- Atrophie gastrique de Biermer
- Maladie cœliaque
- Vitiligo
Rq: Ces maladies peuvent être précédées d’une réaction humorale isolée
Devant la fréquence de ses associations avec d’autres patho auto-immune :
De quoi informe-t-on le patient ?
Le dépistage systématique par quel marqueurs peut être envisager pour quelles patho ?
Quelle attitude si biomarqueurs (+) ?
- Informer patients des risques qu’ils ont de dvper ces affections en leur décrivant qq signes d’alerte (ex : hypoglycémies récidivantes et fatigue pour la maladie d’Addison)
Dépistage systématique de biomarqueurs :
- *Ac anti thyropéroxydase** et/ou TSH : thyroïdite auto-immune
- *Ac anti surrénale** (ou Ac anti 21-hydroxylase) : maladie d’Addison
- *Ac anti transglutaminase** +/- endomysium : maladie cœliaque
- *Ac anti-paroi gastrique** +/- anti-facteur intrinsèque et/ou gastrinémie à jeun : Biermer
Si Ac (+) : surveillance annuelle des marqueurs hormonaux correspondants s’impose (TSH, ACTH/cortisol, gastrinémie…) => diag précoce de ces affections
Présentation habituelle :
Quel est le sd cardinal du DT1 ? (3)
Quel mode d’apparition du DT1 ?
Quels signes ophtalmo possible ? Particulièrement à quel moment ?
Quels signes à l’ExCl ? (3)
Quelles anomalies biologiques ? (3)
Sd cardinal : polyuro-polydypsie, amaigrissement, polyphagie
Habituellement : début rapide ou explosif (qq semaines) : «coup de tonnerre dans un ciel calme »
- Troubles visuels transitoires : anomalies de la réfraction
- Surtout dans les jours qui suivent la normalisation glycémique après introduction de l’insuline+++
ExCl : pauvre
- Fonte musculaire (quadriceps)
- Exceptionnelle hépatoM (sd de Mauriac)
- Signes d’acidose : dyspnée de Kusmaul, odeur acétonique de l’haleine
Biologie :
- Glycémie veineuse (svt franchement ↑) : cf normes supra => confirmation diag
- Glycosurie massive, cétonurie (+++)
- Acidocétose inaugurale possible
Quelles peuvent être les autres entrées dans le DT1 ?
La maigreur est-elle tjrs présente ?
Autres modes d’entrée dans la maladie :
- Hglycémie de découverte fortuite
- Diabète gestationnel
- Bilan familial…
- Maigreur peut être abs : ↑° de l’obésité dans les sociétés industrialisées
Comment affirme-t-on le diagnostique de DT1 ? (2)
Diag clinique si : Hglycémie associée à la triade classique :
- Maigreur ou amaigrissement
- Cétose
- Age < 35 ans
Si 1 critère manque :
- S’aider des paramètres immunogénétiques, auto-Ac (+++)
Quelle conduite si marqueurs immunologiques (-) ? (5)
Eliminer autres formes DT pouvant ressembler au type 1 :
- Maturity onset diabetes of the young (MODY)
* arbre généalogique suggérant hérédité de type dominant MODY 1 et 3 peuvent simuler DT1
- DT IIR à une mutation (gènes SUR 1 ou KIR 6-2, gène de la glucokinase (forme homozygote), gène de l’insuline)
* Envisagés si histoire familiale/perso de DT néonatal transitoire ou définitif
- Certains DT monogéniques si « associations illégitimes »
* Si atrophie optique, surdité et /ou de diabète insipide apparu < 20 ans : sd de Wolfram (ou DIDMOAD, Diabetes insipidus, Diabetes mellitus, optic atrophy, deafness)
* Si surdité neurosensorielle, dystrophie maculaire dite « poivre et sel » et/ou cardiomyopathie avec transmission matrilinéaire : DT mitochondriaux
* Cette analyse clinique fine permet de justifier et d’orienter la demande de confirmation par le diag moléculaire de l’anomalie génétique envisagée
- Age moyen : DT IIR pancréatiques
* KC du pancréas ou pancréatite chro, OH : TDM++ (plutôt qu’écho externe) ou
* Hémochromatose au contexte évocateur
- Iatrogénie par ttt => DT : neuroleptiques atypiques, inhibiteurs de la calcineurine (cyclosporine A, tacrolimus), corticoïdes
Comment nomme-t-on les 10% de DT1 qui évolue apparemment comme un DT2 ?
Quelle différence biologique avec le type 2 ?
InsulinoT est-elle nécessaire ?
DT 1 lent ou LADA (Latent Autoimmune Diabetes in the Adult)
- Mais Ac (+) (anti-GAD ++)
- Insulinothérapie nécessaire : en 2 -10 ans
Diabète révélé par acidocétose :
+ freq dans quel tranche d’âge ?
- chez l’enfant
- Ne devrait plus se voir
Quels sont les 2 cas ou le DT1 peut être non insulinodépendant ?
- Diag préclinique
- “rémission” ou “lune de miel” du DT1 : dure qq mois, après introduction insuline qui peut être transitoirement arrêtée. Ce n’est pas une guérison
Que peut-on proposer pour un diag pré-clinique ? (3)
Cette démarche de dépistage se fait-elle en pratique clinique ? pourquoi ?
- Dosage des Ac : anti-ICA, anti-GAD, anti-IA2, anti ZN-T8 et anti-insuline permet de quantifier le risque présenté par ces pop encore indemnes
Ex : 3 auto-Ac (+) => risque proche 100% de dvper un DT dans les 5 ans (++)
- Analyse des groupes HLA : moindre intérêt du fait de la freq des Ag de susceptibilité dans la pop générale
- L’identification de gènes protecteurs : aurait +d’intérêt pour le calcul du risque
- Non : réservée centres de recherche car aucune immunomodulation préventive ne s’est avérée efficace pour empêcher l’apparition du DT
Diabète cétosique du sujet noir d’origine africaine :
Présente-t-il des Ac ?pouruoqi le rapproche-t-on du DT1 ?
Quel % est insulinodépendant ?
Comment évolue les épisodes de cétose ?
Origine ?
- Abs des Ac du DT1
- Rapproché du DT1 par l’existence d’une cétose
- Après N° glycémie : ↕ insuline dans 50% des ca
- Episodes de cétose peuvent se répéter, entrecoupés de phases de rémission
Mécanisme de ce diabète
Méconnu
Origine virale a été avancée
Quelles sont les 3 grandes phases d’évolution du DT1 ?
Quel % de destruction du parenchyme faut-il pour une expression clinique ?
- Phase préclinique : mécanismes immuns détruisent C Bêta
- Diag clinique <=> destruction > 85 % de la masse des C bêta
- Phase clinique séquellaire : qq C restantes appelées à disparaître +/- complètement
Quels sont les freins à une bonne PEC du diabète ?
- Absence d’acceptation et blocage à un autre stade : sidération, marchandage, déni, dépression (=> soutien empathique)
- Peur des hypoglycémies (surtout nocturnes) (++)
- Peur de prendre du poids
- Refus des contraintes (autosurveillance, régime, injection), surtout pdt l’adolescence
- Schémas d’insuline inadaptés à la physiologie ou aux MDV
- Erreurs techniques :
* Inj trop profondes ou trop superficiell
* Tjrs au même endroit et => lipodystrophies (lipo-Htrophies++) - Maladie surajoutée méconnue (infection, candidose génitale)
Comment se caractérise le diabète “instable” ? (2)
Quelle cause fréquente ?
Quelles autres causes de diabète instable faut-il éliminer ? (3)
Caractérisé par :
- Episodes itératifs de céto-acidoses et/ou d’hypoglycémies sévères
-
Facteurs psy au 1er plan :
* Manipulation de l’insulinothérapie
* Sous-insulinisation volontaire pour contrôler le poids
* Troubles du comportement alimentaire
* Oublis répétés des inj, grande labilité émotionnelle
Autres causes d’instabilité :
- Gastroparésie
- Déficit $ contra-insuliniques : insuffisances endocriniennes (ISurrénale/hypophysaire++)
- +rarement : Ac anti-insuline bloquants à un titre ↑




