Complications du diabète (Item 245) Flashcards

1
Q

Quels sont les 2 grands types de complications du diabète ?

A

Microangiopathiques : rein, œil, nerf

Macroangiopathiques <=> athérosclérose accélérée

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2
Q

Quel est le risque relatif d’AOMI, coronaropathie, AVC ischémique ?

A

AOMI RR= 6-10

Coronaropathie : RR= 2-4

AVC ischémique : RR= 2

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3
Q

Quelle est la force motrice des complications dans le diabète ?

De quel transporteur dépend la captation du glucose par les C ?

Quel élément délétère est en prod en conséquence de cette hyperglycémie ?

Quels autres $ participent à l’agression tissulaire ?

A
  • Hyperglycémie
  • GLUT 1 non régulée par l’insuline (C endothéliales, musculaires lisses, péricytes et C apparentées)
  • espèces oxygénées réactives (par débordement des voies habituellement mineures de la glycolyse)

D’autres $ participent à l’agression tissulaire et endothéliale :

  • Infl
  • Activation SRA
  • Voies pro-fibrosantes
  • Voies induites par l’hypoxie

Tandis que les $ de protection qui rendus moins efficaces par le diabète incluent :

  • Anti-oxydants
  • Anti-infl
  • C progénitrices vasculaires
  • Angiogenèse, artériogenèse
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4
Q

Quelle sont les conséquences au niveau tissulaire ?

A

Soit communes : épaississement des mb basales, troubles perméabilité vasculaire

Soit spécifiques : plutôt prolifération vasc (rétine) ou perte progressive et fibrose (rein)

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5
Q

Rétinopathie Diabétique

Est-elle présente au début du DT 1 ?

A
  • Jamais++, sa présence dans le DT2 témoigne du retard de PEC
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6
Q

Epidémiologie :

Quel % de DT touché en france ?

Cb sont touchés après 30ans d’évolution ?

Est-elle +freq dans l’1 des 2 DT ?

Quelle est la 1ère cause de cécité ascquise en france chez <50 ans ?

A

30% des diabétiques porteurs d’une rétinopathie

>90% après 30 ans de diabète

Aussi freq sur DT1 que DT2

Diabète reste la 1ère cause de cécité acquise en France chez <50 ans +++

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7
Q

Physiopathologie de la rétinopathie :

Quelles sont les 3 lésions histo ? quelle est la 1ère visible ?

Quels sont 3 des mécanismes physiopath ?

Quelles sont les 2 anomalies vasculaires typiques ? (zone préférentielle ?)

A
  • *- Epaississement mb basale** (par glycation des ptn)
  • Perte péricytes (1ère visible)
  • Perte C endoth des capillaires rétiniens => obstruction capillaire, microanévrisme sur capillaires voisin

3 des mécanismes physiopath :

  • accumulation intraCaire de sorbitol, OH toxique pour la C
  • Epaississement mb basale + diminution diffusion O2
  • Hypoxie relative (stress oxydatif, activation SRA, inl) => sécrétion VEGF

2 anomalies vasculaires typiques:
1/ Occlusion des capillaires rétiniens => ischémie/VEGF++ => néovaisseaux
* Phénomènes occlusifs : ++rétine périphérique
* Si occlusion capillaire étendue => prolifération réactionnelle de néovx => RD proliférante et 3 complications de ces néovx menacent immédiatement le pronostic visuel : hémorragie intravitréenne + DR + hypertonie oculaire
2/ Altérations perméabilité capillaires => œdème (dangereux si niv macula) * Phénomènes oedémateux : ++région centrale = macula
* Exsudats profonds (ou «exsudats secs ») sont IIR à la précipitation de lipoptn plasmatiques dans l’épaisseur de la rétine

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8
Q

Dépiste-t-on la rétinopathie diabétique ?

Si abs au diag : quelle surveillance ?

DT1 : après cb d’année d’évolution apparaît le DT ? est-il utile de le dépister chez l’enfant <10ans ?

Quel est le rythme de contrôle d’un DT ancien et mal équilibré avec RD existante ?

Si grossesse : quand contrôle-t-on le FO si programmée ? si non programmée ? Quel suivi si RD existante ? non existante ?

A
  • Oui : systématiquement +++

Si abs au diag : surveillance ophtalmologique 1x/an ou 1x/2an (Photos standardisées au rétinographe)

DT1 :

  • RD svt pas avant 7 ans d’évolution du diabète
  • FO à la découverte du diabète, puis 1x/an ou à partir de la 5ème année de diabète
  • Enfants : 1er examen ophtalmologique non nécessaire avant 10 ans

DT ancien et mal équilibré avec RD existante => contrôle ophtalmologique /3 à 6 mois nécessaire

Grossesse :

  • FO nécessaire avant si elle est programmée, sinon en début de grossesse
  • En l’absence de RD : surveillance /3mois
  • En présence d’un RD : surveillance 1x/mois
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9
Q

Quels sont les 2 ppaux FR du diabète pour la RD ?

Quels sont les FR de RD : modifiables ? non modifiables ? situations à risque (=facteurs déclenchants) ?

A
  • Durée + intensité hyperglycémie

Facteurs modifiables

  • Contrôle glycémique +++
  • Pression artérielle ++
  • Tabac
  • Dyslipidémie
  • Protéinurie

Facteurs non modifiables

  • Durée de diabète +++
  • Age
  • Prédisposition génétique

Situations à risque

  • Puberté
  • Grossesse
  • Amélioration rapide des glycémies après longue période de mauvais contrôle
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10
Q

2 circonstances de découverte de la RD ?

A
  • Dépistage
  • BAV svt tardive déclenchée par complications de la RD
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11
Q

Quelle sont les étiologies de BAV dans le diabète ? (4)

A
  • Maculopathie diabétique (œdème maculaire, exsudats lipidiques) : BAV lente, ≠ des causes ci-dessous
  • Hémorragie intravitréenne
  • Décollement de rétine par traction
  • Glaucome néovasculaire
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12
Q

Quelles sont les signes au FO de la RD ? (2)

Quels signes définissent la RD pré-proliférante ? (5))

A

Signes de la RD:
- Microanévrismes rétiniens : 1ers signes++
* Lésions punctiformes rouges de petite taille, ++ au pôle post
* Peuvent s’occlure => ischémie
*↑° du nombre : bon indice de progression de la RD
- Hémorragies rétiniennes punctiformes : liées à la rupture des microanévrismes

Signes définissant la RD pré-proliférante :
- Nodules cotonneux :
* Petites zones blanches = infarctus localisé de rétine
* Siègent pôle post du FO++
- Hémorragies intrarétiniennes «en taches» = occlusion capillaire récente en périph rétinienne
- Hémorragies en flammèches rétinopathie hypertensive associée
- Dilatations veineuses irrégulières «en chapelet» ou de boucles veineuses
- Anomalies microvasculaires intrarétiniennes

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13
Q

Que suspecte-t-on si nodules cotonneux préipapillaire ?

Qu’est ce que les anomalies microvasculaires intra-rétiniennes

A
  • Localisation péripapillaire => suspecter poussées d’HTA associées
  • = capillaires dilatés et télangiectasiques (proliférant), établissant ponts entre artérioles/veinules dvpées autour des territoires d’occlusion capillaire
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14
Q

Quelle lésion définit la RD proliférante ?

A
  • Néovaisseaux prérétiniens et prépapillaires
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15
Q

Signes évocateurs de l’hyperperméabilité capillaire au niveau de la macula ? (3)

A
  • *- Œdème maculaire
  • Œdème maculaire cystoïde
  • Exsudats**
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16
Q

Quel examen est essentiel au diag d’oedème maculaire ?

La maculopathie et la rétinopathie peuvent-elles co-exister ?

A
  • l’OCT
  • Oui
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17
Q

L’angiographie à la fluorescéine est-elle systématique ?

Quel examen util si hémorragie du vitré massive empêche de visualiser la rétine au FO ?

A
  • Non
  • Echographie mode B
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18
Q

Quelles sont les 3 stades de RD non proliférante ?

Comment les reconnait-on ?

Quelle est la place du ttt par laser dans chacune d’elle ?

Quel est le rythme de surveillance pour chacun d’elle ?

A

RD non proliférante minime :

  • qq microanévrismes ou hémorragies punctiformes
  • Rythme de surveillance : 1-2 ans selon HbA1c et TA
  • Ttt par Laser : non

RD non proliférante modérée :

  • par exclusion si ni RDNP minime ni RDNP sévère
  • Rythme de surveillance : 1x/an
  • Ttt par Laser : non

RD non proliférante sévère/préproliférante : règle du « 4, 2, 1 » =

  • Hémorragies rétiniennes (/microanévrisme?) dans les 4 quadrants et/ou
  • Dilatations veineuses dans 2 quadrants et/ou
  • AMIR dans 1 quadrant
  • Rythme de surveillance : 1x/3-4mois
  • Ttt par Laser : oui possible
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19
Q

Quels sont les 4 stades de la RD proliférante ?

A
  • RD proliférante minime
  • RD proliférante modérée
  • RD proliférante sévère
  • RD proliférante compliquée :
    * Hémorragie intravitréenne
    * Décollement de rétine tractionnel
    * Glaucome néovasculaire
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20
Q

A quel stade de la RD peut-on retrouver un oedème maculaire ?

Quels sont les stades de la maculopathie ?

A
  • A tous les stades

Œdème maculaire minime : exsudat
Modéré : œdème maculaire cystoïde
Sévère : maculopathie ischémique

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21
Q

Evolution :

La BAV est-il un signe fonctionnel tardif ou précoce ?

Quelles sont les situations à risque d’évolution rapide ++ ? (6)

A
  • Tardif : brutal par complication RD proliférante ou progressie par oedème maculaire

Situations à risque d’évolution rapide

  • Adolescence, puberté
  • Grossesse
  • Intensification de l’insuline
  • Chirurgie de la cataracte
  • Poussée hypertensive
  • Dégradation fct° rénale
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22
Q

Si RD impte : quelle précaution avant intensification inluine ?

Que faut-il contrôler après instauration d’un ttt insuline ? avec quel délai ?

A

Si rétinopathie impte : ttt préalable d’une zone ischémique avant intensification insuline

Examen ophtalmologique à 3 mois est essentiel pour dépister l’aggravation possible

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23
Q

En quoi consiste le ttt médical de la rétinopathie diabétique ,

A
  • Équilibre glycémique et tensionnel : primordial ++

( N’existe pas à ce jour de ttt susceptible d’améliorer ou ralentir l’évolution de la RD)

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24
Q

Quels peuvent être le ttt de la RD proliférante ? (3)

A
  • Photocoagulation au laser
  • Injections intravitréennes d’anti-VEGF
  • Traitement chirurgical (vitrectomie)
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25
Q

Photocoagulation au laser :

Mode de fonctionnement ?

Quelle anesthésie ? en ambulatoire ou pas ?

Indications ? (2)

A
  • Destruction étendue des territoires d’ischémie rétinienne : détruit photoR fortement consommateurs en O2 => supprime une partie du stimulus lié à l’hypoxie
  • En ambulatoire sous anesth de contact, en pls séances

Indications :
- Tous les cas de RD proliférante
- Certains cas de RDNP sévère, en prévention chez sujets à haut risque de passage en rétinopathie proliférante :
* Grossesse
* Normalisation rapide de la glycémie
* Chirurgie de la cataracte

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26
Q

Injections intravitréenne :

2 mlc ?

Indication ? (2) a-t-il l’AMM dans la RD proliférante ?

A
  • Bévacizumab ou ranibizumab

Indications :

  • Ttt du glaucome néovasculaire++
  • Préparer la chirurgie : vitrectomie avec laser per-op
  • Pas d’AMM dans ttt de la RD proliférante
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27
Q

Quelles sont les indications du ttt chirurgical (vitrectomie) de la rétinopathie ? (2)

A
  • RD proliférante compliquée d’hémorragie intravitréenne persistante
  • Décollement de rétine tractionnel
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28
Q

Quels sont les ttt possibles de l’oedème maculaire ? (4)

A
  • Equilibre tensionnel
  • Photocaoagulation laser
  • inj anti-VEGF
  • inj dexaméthasone
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29
Q

Photocoagulation au laser :

L’application est-elle panrétienne ?

Cb de séance ?

Indications ?

A
  • Limiter les zones traitées+++
  • 1 seule séance, 2 maximum (≠ photocoagulation panrétinienne)
  • Indications : œdème maculaire modéré ou sévère
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30
Q

Inj anti-VEGF :

Quelle indication ?

A

Anti-VEGF :

  • Effet transitoire nécessitant répétition des inj
  • Indications : œdème maculaire sévère atteignant la région centrale et associé à BAV

inj dexaméthasone :
Pas d’‘AMM

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31
Q

Remarque :

Quels troubles sont freq quand la glycémie varie de façon importante ?

y a-t-il une urgence une maculopathie diabétique ?

A
  • Troubles de la réfraction
  • jamais
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32
Q

Surveillance et suivi:

Si abs TD, pas d’insuline, HA&c et HTA équilibré ?

Si DT/TA mal contrôlé/RD minime ?

Si RD non proliférante modére à sévère ?

Si femme enceinte ?

Surveillance renforcée dans quelles situations ?

A
  • Si abs de RD, chez DT non insulino-traités, équilibrés pour l’HbA1c et TA : intervalle de 2 ans suffit après 1 FO de référence
  • Si diabète et/ou TA mal contrôlés /RD non proliférante minime : surveillance 1x/an du FO + photographies
  • Si RD non proliférante modérée à sévère : surveillance du FO + photographies /4 -6M
  • Si femme enceinte diabétique (hors diabète gestationnel) : dépistage avant grossesse, puis /3M et en post-partum

Situations avec surveillance renforcée :

  • Puberté/adolescence : entre 16-20ans++
  • Equilibration trop rapide de la glycémie (pompe à insuline ou inj multiples d’insuline pour DT1 ou mise sous insuline pour DT2)
  • Si chirurgie de la cataracte : risque de progression de la RD durant l’année post-op
  • Si oedème maculaire : /4 mois
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33
Q

Quelles sont les autres complications oculaires du DT ?

A

- Cataracte : +freq et +précoce chez diabétiques (+++)

- Glaucome néovasculaire : complication redoutable de la rétinopathie proliférante (pas le glaucome chro)

- Paralysies oculomotrices :
* Atteintes nf oculomoteurs III, IV ou VI, régressent svt spontanément en qq M
* Manifestation de mononeuropathie diabétique

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34
Q

Néphropathie diabétique

Est ce une atteinte glomérulaire ou interstitielle ?

Comment évolue le DFG dans un premier temps ? puis quelle évolution ?

A
  • glomérulaire ++
  • Hglycémie => précocement vasodilatation rénale => hyperfiltration => dilatation des glomérules : reins diabétiques sont gros
  • Puis en pls années : épaississement MBG + prolif des C mésangiales + expansion matricielle, les glomérules se sclérosent=> filtration glomérulaire ↓
  • Rq: pour des raisons surtout génétiques tous diabétiques ne sont pas concernés par cette évolution péjorative : 30% DT1 sont exposés à cette menace, à exposition comparable à l’hyperglycémie chro*
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35
Q

Quel FR représente la microabluminurie dans le DT 2 ?

La néphropathie dans le DT2 suit la même évolution que DT 1 mais le tableau est +mixte, pourquoi ?

A
  • FRCV + FR de néphropathie
  • Car atteintes vasculaires rénales +marquée => tableau mixte associant néphropathie vasculaire et diabétique (néphropathie mixte)
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36
Q

Quell est la 1ère cause d’IRénale terminale en europe ?

Tous les diabétiques sont-ils concernés par la néphropathie ?

A
  • Néprhropathie diabétique
  • non pour des raisons essentiellement génétique

Rq :
Associé à la néphropathie :
- Risque cardiovasculaire ×10 DT1 et ×3-4 DT2
- Décès en IRénale terminale : 25-30% DT1, 5% DT2

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37
Q

Comment dépiste-t-on la néphropathie diabétique ?( (3°

A
  • Tension artérielle ++
  • IRénale (créat, DFG)
  • Micro et/ou macroalbuminurie
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38
Q

Microalbuminurie:

Quels moyens pour la dépister ? (2)

Que marque-t-elle dans le DT1 ? dans le DT2 ?

Quel rythme de dépistage dans DT1 ? DT2 ? si (+) ?

Quelles conditions favorisent les FP ?

A

Moyens de dépistage :

  • Mesure rapport albU/créatU = 2,5 mg/mmol (ou 30 mg/g) => risque très ↑ de microalbU (> 30 mg/j) => albuminurie sur 24h qui doit être confirmé sur 2 prélèvements
  • Bandelette urinaire
  • DT1 : microalbuminurie prédit la progression → néphropathie diabétique
  • DT2 : microalbuminurie = le +impt facteur prédictif de mortalité cardio-vasculaire

Rythme du dépistage

  • DT2 : au diag puis 1/an
  • DT1 : 1/an à partir de la 5ème année
  • Si (+) : vérifier à 6M que la microalbuminurie ou ptnU régresse ou se stabilise

Conditions favorisant les FP

  • Orthostatisme prolongé
  • Tabagisme
  • Activité physique intense
  • Fièvre
  • Variation marquée de la pression artérielle
  • Hyperglycémie marquée
  • Poussée d’IC
  • Infection urinaire (faire BU++)
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39
Q

Quels sont les seuils définissant les anomalies de l’excrétion urinaire d’albumine ?

A
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40
Q

Quels sont les signes cliniques de la néphropathie ?

A
  • HTA et oedème : tardifs

DT1 :

  • Après 5 ans d’évolution
  • Succession microalbuminurie, ptnU (sd néphrotique 10%) et HTA, puis IRénale
  • *- Abs habituelle d’hématurie**
  • Reins de tailles N ou légèrement lors de l’IRC terminale

DT 2 :

  • Au diag
  • Idem sauf que HTA précède la néphropathie
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41
Q

Quels signes associés faut-il rechercher dans ce contexte de DT ?

Que faut-il suspecter si HTA résistante ou dégradation fct° rénale ?

A
  • Rétinopathie diabétique (cste si DT1, 75 si DT2)
  • Macroangiopathie
  • Neuropathie, gastroparésie..
  • Sténose artères rénales
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42
Q

Dans quelles situations fait-on un diag clinique de la néphropathie diabétique ? (2)

Quelles sont les indications de la biopsies rénales diag ? (6)

A

Diag de néphropathie diabétique clinique si :

  • Rétinopathie affirmant l’exposition prolongée à l’hyperglycémie
  • Excrétion urinaire d’albumine ↑ée de façon répétée progressivement croissante

Indications : si diag de glomérulopathie diabétique isolée est peu plausible :

  • Diabète récent (< 5-10 ans après diag) chez DT1
  • Hématurie ou HTA sévère (rechercher pathologie rénovasculaire)
  • ptnU non sélective ou œdèmes impt à stade précoce
  • ptnU ou IRénale rapidement progressives
  • Abs de rétinopathie
  • Présence de signes extra-rénaux non liés au diabète (cutanés, pulmonaires, etc…) pouvant évoquer une autre cause : évoquant une autre cause : lupus, sarcoïdose, etc…
  • Rq:
  • Diag de néphropathie diabétique (stricto sensu) à partir du stade de macroalbuminurie
  • Avant = néphropathie incipiens ou silencieuse*
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43
Q

Quels sont les stades de la néphropathie diabétique et leurs caractéristiques ? (5, albU, TA, DFG, histo)

A
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44
Q

Sur quoi repose le diag de néphropathie incipiens ? (4)

A
  • Microalbuminurie entre 30-300 mg/24h à pls reprises
  • En l’abs d’un déséquilibre aigu du diabète
  • HTA normale (si > 160/95 => HTA idiopathique avec néphroangiosclérose)
  • +svt rétinopathie sévère
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45
Q

Quelles peuvent être les complications de la néphropathie diabétique ? (2++, au stade préterminale: 3)

A

- Sténose de l’art rénale
- Hyperkaliémie

- Exacerber les sympt urémiques ou y être similaires au stade préterminale :
* Nausées et vomissements aggravent ou simulent la neuropathie diabétique végétative avec anomalies de vidange gastrique liées à la gastroparésie
* Neuropathie diabétique périph simule la neuropathie urémique : sympt neuropathiques douloureux et hyperesthésiques sont +volontiers attribuables au DT de longue durée qu’à l’urémie
* Neuropathie végétative diabétique => survenue freq d’une HTO exacerbée par certains ttt

46
Q

Quel est le mécanisme de l’hyperkaliémie dans la néphropathie diabétique ?

Par quel ttt est-elle favorisée ?

Quelle prévention ?

A
  • IIR à l’hypoaldostéronisme-hyporéninénisme
  • Favorisée par : IEC ou sartans
  • surveillance régulière adaptée (/!\ à la déshydratation), mesures diététiques
47
Q

Traitement :

Quels sont les différents axes de traitement ? (3)

A
  • Contrôle glycémique
  • Contrôle tensionnel chez DT1 ou 2
  • PEC de tous les FRVV associés
48
Q

Contrôle glycémique :

Quels sont les objectifs glycémiques selon le stade de l’IRénale ? (3)

A

Objectif métabolique

  • Si DT non compliqué au début de son évolution : HbA1c < 6,5 %
  • Si MRC stade 3 : < 7 %
  • Si MRC stade 4 ou 5 : seulement < 8 %
49
Q

Contrôle tensionnel :

Quand sont indiqués les IEC ?

Le double blocage IEC + ARAII est-il indiqué ?

Quelle précaution avant ttt par IEC ? (2)

Quels sont les objectifs tensionnels ?

Quels moyens médicamenteux ?

A
  • IEC indiqués dès que l’albuminurie ≥ 30 mg/24h
  • non recommandé++

Précautions sur la prescription d’IEC ou d’ARA2 :

  • Recherche sténose de l’artère rénale chez DT2
  • Surveillance bio régulière et rapprochée : K+ et créat

Cible tensionnelle optimale :

  • < 130/80 mmHg dès que l’albuminurie ≥ 30mg/24h (néphro)
  • <140/85 mm Hg (endoc)
    • ° ptnU au moins <0,5g/j (chez les « macroprotéinuriques » : ptnU > 0,5g/j)
  • Vérifier à 6M

Obtention d’un tel niv tensionnel nécessite des associations :

  • 2, 3 voire 4 anti-hypertenseurs
  • *- Diurétique thiazidique** préférentiellement ++ car potentialise l’effet anti hypertenseur et anti-protéinurique des IEC/ARA2
  • *- Inhibiteur calcique** svt également
  • restriciton sodée 6g/j
50
Q

PEC des FRCV :

Quelles sont-elles ? (3)

A

- ↕ tabac impératif (svt négligé) :
- Statine
* Chez DT avec micro-ou macroalbuminurie, elles sont svt indiquées (HAS 2014)
* Hypolipémiants (statines) et aspirine (75 mg/j) justifié (incidence ↑ des complications cardio-vasculaires dans ce groupe de patients)
- Apport = 0,8 g ptn/kg /j semble souhaitable

51
Q

Quelles précautions doivent-être prises avec l’évolution de l’IRénale ? (stade 3, stade4 : quelles AMM?)

Comment évolue la freq des hypoglycémies avec la majoration de l’IRénale ?

L’HbA1c est-elle aussi fiable si IRC ?

Penser à PEC les autres conséquences de l’IRénale ? (2)

A
  • Adapation posologique +++
    * Stade 3 : /!\ metformine ++ (1/2 odose)
    * Stade 4 :

Insuline
Répaglinide
→ 25ml/min/1,73 m² : inhibiteurs des alphaglucosidases
< 25 ml/min/1,73 m² : inhibiteurs de la DPP-4 à poso adaptée

  • Hypoglycémies +freq si stade 3B ou +sévère
  • non : HbA1c svt perturbée si IRC : faussement ↑ si acidose, faussement ↓ si hémolyse, carence martiale

Aussi PEC :

  • Anomalies phosphocalciques
  • Anémie arégénérative
52
Q

Quelle préparation pour la suppléance rénale faut-il anticiper ?

A
  • Vaccination VHB
  • Fistule
53
Q

Pour tous les satdes d’IRénale, que faut-il conseiller ? (2)

Quand doit-on avoir recours à un avis spé ? (3)

A
  • Eviter AINS
  • Limiter utilisation des inj de PdC iodés

Avis spécialisés si :

  • Doute diag sur l’origine diabétique de l’atteinte rénale
  • DFG < 45 ml/min/1,73 m²
  • Indispensable si apparition brutale ptnU chez patient qui indemne jusque-là (HAS 2013)
54
Q

Quelle autre complication rénale dans le diabète ? (1)

Dépistage ?

A
  • Infection urinaire :
    * Pyélonéphrite
    +/- Nécrose papillaire
    +/- Pyélonéphrite emphysémateuse (exceptionnelle)
    => aggravation néphropathie glomérulaire

Dépistage : BU 1x/an

55
Q

Neuropathie diabétique

Quels sont les 2 types de neuropathie ?

De quelles atteintes la neuropathie est-elle la conséquence ?

A
  • Neuropathie périphérique sensitivo-motrice
  • Neuropathie autonome
  • Atteinte métabolique
  • Atteinte vasculaire
56
Q

La neuropathie autonome est-elle une complication précoce ou tardive ?

La neuropathie périphérique est-elle précoce ou tardive ?

Quels sont les facteurs favorisant la neuropathie périphérique ?

A
  • Tarvide
  • Précoce dans DT2

Facteurs favorisants :

  • Grande taille (sans doute en raison de la plus grande longueur des fibres)
  • Tabagisme
  • Age (la fréquence est très grande au-delà de 65 ans)
  • Artériopathie des MI
  • Carences nutritionnelles, vitaminiques
  • OH
  • IRénale
57
Q

Comment se dépiste la neuropathie périphérique ?

Comment se dépiste la neuropathie autonome ?

A

Neuropathie périphérique sensorimotrice :

  • Uniquement l’ExCl et l’interrogatoire
  • Pas de place pour l’EMG sauf si atypie

Neuropathie autonome :
- l’ExCl et l’interrogatoire et doit être confirmé par des examens comp

Rq: d’autres atteintes neuro sont possibles dans DT mais sont +rare

58
Q

Sur le plan clinique :

Quelles fibres sont touchées en 1er ? quelle conséquence sur la clinique ?

Quelle symptomatologie si atteinte des fibres les +petites ?

Quelle symptomatologie si atteinte des fivre les +grosses ?

L’EMG est-il utile au diag ? Elimine-t-il le diag si normal ? (pourquoi ?)

A

Fibres les +longues sont altérées les 1ère => sympt ascendant avec le temps :

  • « en chaussettes » au début
  • bcp +tardivement au niv des MS « en gants »
  • Exceptionnellement : dlr abdo « en bandes » possibles : de diag difficile et peuvent faussement orienter vers un abdomen chir

Atteinte fibres les +petites : => sensation thermique, algique et du toucher fin (tact épicritique) : sensation douloureuse (impression de pieds glacés ou brûlants, décharges éléctriques …) → interrogatoire

Atteinte fibres les +grosses: => sensations de position des articulations (proprioception), sensibilité vibratoire, sensibilité à la p° explorée par le monofilament, et +/- force motrice → ExCl

  • EMG +svt inutile (il peut être utiliser si doute diag)
  • N’élimine pas diag si normal car n’explore que les grosses fibres => peut être normal alors qu’il existe une authentique neuropathie des petites fibres
59
Q

Quelle sont les différentes formes cliniques possibles de la neuropathie périphérique DT ?

A
  • Polynévrite symétrique distale : la +freq (+++)
  • Polynévrite asymétrique proximale ou amyotrophie diabétique
  • Polyradiculopathie thoracique
  • Mononévrite
  • Multinévrite
60
Q

Polynévrite symétrique distale :

Quelle évolution ? régresse-t-elle avec l’équilibre glycémique ?

Quels sont les signes cliniques ? (5)

A

- Chronique et progressive, régression rare, même après normalisation glycémique prolongée

Signes cliniques typiques :
- Hypoesthésie à la p° / tact / thermique / proprioceptive
* Totalement ignorée du patient
* Se recherche à l’ExCl des pieds et des jambes++
- +/- paresthésies distales : initialement orteils et plantes des pieds puis +proximales : fourmillements, sensation de cuisson, peau cartonnée, dlr « électriques », de crampe
- +/- dlr (→EVA :8-9), sensation d’ « arc électrique », sensation d’écrasement, de brûlure : peuvent cohabiter avec ExCl normal mais doivent évoquer neuropathie douloureuse des petites fibres : diag confirmé par questionnaire DN4
- Réflexes achilléens abolis et +tardivement rotuliens
- Déformations voûte plantaire tardive qui se creuse => orteils en griffes, maintien de positions vicieuses, points d’appui anormaux
- Microfractures passant inaperçues et qui non traitées => effondrement de la voûte plantaire avec une disclocation des os du tarse = pied “ cubique ” de Charcot

61
Q

Autres formes +rare de la polynévrite symétrique distale ? (3)

A

Autres formes sont +rares (5-15 %) :

  • Début brutal, faisant suspecter pathologie ischémique
  • Parfois comp° radiculaire ou tronculaire d’un nerf « fragilisé par diabète »
  • = mononeuropathies qui => signes moteurs déficitaires, dlr évocatrices par exacerbation nocturne
62
Q

Polynévrite asymétrique proximale ou amyotrophie diabétique

Présentation caractéristique ?

Polyradiculopathie thoracique

Présentation clinique ?

Mononévrite :

Quels nerfs atteints en théorie ? quel nf +svt touchés en pratique ?

Multinévrite :

A

Polynévrite asymétrique proximale ou amyotrophie diabétique

  • Radiculopathie touchant L2, L3 +/- L4, avec cruralgie
  • Avec : fatigabilité et amyotrophie douloureuse proximale, stable pdt des mois

Polyradiculopathie thoracique
- Dlr abdo correspondant à 1 ou pls niv entre D4 et D12 faisant longtemps errer le diag vers étiologie gastro-intestinale, hépatique, etc…

Mononévrite
- Aucun nerf n’est théoriquement épargné
- Mais situations svt rencontrées sont :
* Paralysies nerfs crâniens : VI++, voire III, IV ou VII, d’un côté
* MS moins svt touchés : svt neuropathie compressive => sd du canal carpien
* MI peuvent être touchés

Multinévrites:
- Pls nerfs et svt 1 seul côté

63
Q

Quelles peuvent être les expressions cliniques de la neuropathie autonome diabétique ? (6)

D’apparition précoce ou tardive ?

Quelle évolution après normalisation glycémique ?

A
  • Neuropathie autonome cardiovasculaire
  • Neuropathie autonome vasomotrice
  • Troubles de la sudation
  • Neuropathie digestive gastro-intestinale
  • Neuropathie vésicale
  • Dysfonction érectile
  • Apparition tardive : complication d’un diabète ancien et mal équilibré
  • Régression rare, même après normalisation glycémique prolongée
64
Q

Neuropathie autonome cardiovasculaire

Quelles manifestations cliniques ?

Quel signe ECG ?

A

Manifestations :

  • Tachycardie sinusale quasi permanente : 110/min, varie que très peu pdt l’effort, participe à l’intolérance à l’effort
  • Rarement : bradycardie permanente
  • Allongement QT à l’ECG : participant peut-être au sur-risque, et à la mort subite
  • Rq: Peut-être la cause de l’abs de dlr angineuse lors d’un IDM*
65
Q

Neuropathie autonome vasomotrice :

Quelles manifestations ? (2)

A

Manifestations
- Hypotension orthostatique, sans accélération du pouls
* Survient dès les 1ères minutes d’orthostatisme
* Peut aussi être iatrogène, svt polymédicamentés
- Trouble de la microcirculation périphérique, sous dépendance nerveuse
*Hyperémie, rougeur, œdème

Rq: On qualifie la neuropathie diabétique évoluée d’“ auto-sympathectomie ”

66
Q

Trouble de la sudation :

Quelle atteinte clinique aux MI ? quelles conséquences ? (6)

Quelle atteinte possible à la partie sup du corps ?

A

Sudation altérée niv des MI: anhidrose => sécheresse cutanée qui va favoriser :

  • *- Hyperkératose**, les cors et plaies
  • prurit, avec lésions de grattage facilement impétiginisées, perte pilosité

Partie sup du corps : hyperhidrose
- +/- hypersudation

67
Q

Neuropathie digestive gastro-intestinale

Manifestations cliniques ? (5)

A
  • *Dysphagie**
  • *Gastroparésie** freq :
  • *- Satiété rapide**, pesanteur abdo, régurgitations ou vomissements alimentaires
  • Svt peu symptomatique
  • Soupçonnée sur hypoglycémies paradoxales en postprandial
  • *Diarrhée :** allure banale ou motrice, mais tjrs d’évolution capricieuse
  • Rare dans DT2, +freq dans DT1
  • Tjrs longue durée de diabète et d’autres complications neuro autonomes
  • Diag d’élimination
  • *Constipation**, alternant ou non avec diarrhée
  • Cependant : durée phase diarrhéique sur pls semaines ou mois, et diffère donc du rythme +rapide de l’alternance diarrhée/constipation du constipé chronique
  • Explo = au sujet non diabétique
  • Diag d’élimination (tumeur colique ++)
  • *Incontinence fécale** (rare) : liée aux troubles du transit et ↓ tonus sphinctérien
  • Peut être déclenchée par hypoglycémie
68
Q

Que faut-il éliminer comme pathologies avant de conclure à une diarrhée liée à la disautonomie ?

A
  • Maladie cœliaque+++ : associée au DT1 à 7%, avec malabsorption, abs dans la neuropathie digestive
  • *- Pullulation microbienne**
  • Autres causes de diarrhée chro
  • Pancréatite chro
69
Q

Neuroapthie vésicale :

Quelle expression clinique ? (2)

Va favoriser quelles pathologies ? (3)

Quel risque ?

A
  • => défaut de perception de la plénitude vésicale et hypoactivité du détrusor

Résidu postmictionnel permanent va favoriser

  • Incontinence urinaire
  • Rétention aiguë d’urines
  • Infections urinaires

Risque : retentissement sur haut appareil et fct° rénale

Rq : => Importance de l’évaluation clinique et écho de la prostate, du bilan urodynamique et de l’écho vésicale post-mictionnelle (quantifier résidu, anormal si >100 mL)

70
Q

Dysfct° érectile :

Quels sont les troubles ? (2)

Quelles causes ? (multifactorielles)

Pour quoi la recherche-t-on systématiquement à l’interrogatoire ?

Quels diag différentiels à envisager ?

Quel ttt ?

A

=> difficulté à initier l’érection, la maintenir, + anéjaculation ou éjaculation rétrograde

Svt multifactorielle :

  • Participation psychogène constante
  • Rares sd de Leriche avec artériopathie sténosante aorto-iliaque possible
  • Rôle de la fibrose des corps caverneux
  • Forte composante de neuropathie (plexus pelvien)
  • Car ca peut-être une des 1ère manifestation de la neuropathie autonome
  • Diag ≠el est à envisager : examen génital, testostéronémie, prolactinémie
  • inj intracaverneuses d’inducteurs de l’érection
71
Q
A
72
Q

Quel test standardisé global permet à l’ExCl l’évaluation de la sensibilité ?

Détecte-t-il toutes les neuropathies ? evalue seulement quel type de fibre ?

A
  • Test global simple et standardisé validé = monofilament
  • Non : laisse passer 30% des neuropathies périphériques
  • Evalue l’atteinte des grosses fibres

Rq: Il faut aussi tester : Test de la sensibilité épicritique (pique-touche, sans blesser les pieds, etc.), thermoalgique, vibratoire (diapason), proprioceptive

73
Q

Quels examens paracliniques permettent l’évaluation cardiaque ?

A
  • ECG 1/an minimum++
  • Tests permettant de rechercher une dénervation cardiaque parasympathique :
    * Variations de la FC lors de la respiration profonde :
    * Épreuve de Valsalva
    * Passage de la position couchée à la position debout :
  • Etude de la variation du rythme cardiaque au cours de manœuvre (ex : effort, ou certains tests dans la neuropathie autonome cardiaque)
74
Q

Variation de la FC lors de la respiration profonde : (test le +Se)

Modalités ?

Normes ?

Dans quelles situations n’est-elle pas interprétable ? (2)

A
  • Repos pdt 15min, puis enregistrement d’une dérivation de l’ECG lors de la respiration profonde (6 expirations et 6 inspirations en 1 minute)

≠ entre FC inspiratoire max et FC expiratoire minimale :

  • Normalement >15
  • Considérée anormale si <10

Non interprétable si : pathologie broncho-respiratoire, > 60 ans

75
Q

Epreuve de Valsalva :

Modalités de réalisation ?

Normes ?

Quand est-elle CI ?

A

Modalités : après 1 inspiration profonde, expiration forcée à glotte fermée pdt 15 secondes

  • On mesure le rapport entre l’espace RR le +long après l’épreuve (bradycardie réflexe) et l’espace RR le +court en fin d’épreuve (tachycardie) :
    * Normalement > 1,20
    * Anormal si <1,20

- CI si rétinopathie proliférante car induit une poussée hypertensive qui pourrait => hémorragie rétinienne

76
Q

Passage de la position couchée à la position debout :

Modalités ?

Normes ?

A

Modalités : 1 dérivation de l’ECG enregistrée, malade couché puis malade debout pdt 1 minute

  • Mesure rapport de l’espace RR le +long vers la 20ème seconde (ou le 30ème battement) après le lever (bradycardie réflexe) sur l’espace RR le +court à la 10ème seconde (ou 15ème battement) après le lever (tachycardie initiale) :
    * Normalement > 1,03
    * Anormal si < 1
77
Q

Quelle évaluation paraclinique de la neuropathie sensitivo-motrice ? (1)

Quelle indication ?

Quelles sont les anomalies typiques ? (2)

A
  • EMG
  • Seulement si : atypie, indication relevant du spécialiste (asymétrie…)
    * En effet, après 10-15 ans : EMG anormal chez tout diabétique => valeur diag médiocre
    * Inversement : peut-être normal si atteinte isolée des petites fibres(neuropathie douloureuse++)

Anomalies typiques :

  • Axonopathie distale démyélinisante
  • VCN (vitesse de conduction nerveuse) et amplitude des PA des nerfs sensitifs, puis moteurs, sont réduites
78
Q

Quels examens paraclinique pour l’évaluation digestive ? (2)

A
  • FOGD :gastroparésie, parfois évidente par la persistance du bol alimentaire ou d’un lac muqueux de grande abondance ou bézoard
  • Scinti d’un bol alimentaire marqué :gastroparésie => transit ralenti (images itératives montrant une stagnation du marqueur radioactif dans la poche gastrique)
79
Q

Quels examens paracliniques pour l’évaluation vésicale ?

A
  • Echographie : mesure du résidu vésical postmictionnel
  • Bilan urodynamique : dans la neuropathie vésicale
80
Q

Quels peuvent être les diag différentiels de la neuropathie chro sensitive ? (7tiroirs, 15etiologies)

A

Neuropathies métaboliques

  • Insuffisance rénale
  • Amylose
  • Hypothyroïdie

Neuropathies toxiques

  • Alcool, tabac
  • Iatrogène : vincristine, cisplatine, isoniazide

Neuropathies paranéoplasiques

  • Cancers bronchiques
  • Carcinome gastrique
  • Lymphome

Neuropathies carentielles

  • Thiamine
  • Pyridoxine
  • Vit B6 ou B12

Neuropathies inflammatoires

  • Sd de Guillain-Barré
  • Polynévrite chro infl démyélinisante idiopathique

Neuropathies infectieuses

  • Lèpre
  • Maladie de Lyme

Autres neuropathies

Maladie de Charcot-Marie-Tooth

PAN (péri-artérite noueuse)

81
Q

Traitement :

Quels facteurs favorisants faut-il éviter ? (5)

Comment stabiliser la neuropathie une fois installée ? (2)

Quel ttt symptomatique des dlrs ? (5)

A

Eviter les autres facteurs favorisants:

  • OH
  • Tabac
  • IRénale
  • Carences en vit du groupe B
  • EI de certains ttt

Une fois neuropathie installée, on ne peut guère plus que la stabiliser, par :

  • Equilibre glycémique
  • Prévention des complications de la neuropathie : mal perforant plantaire (+++)

Ttt symptomatique si neuropathie douloureuse :
- Antalgiques
* Antalgiques banals
* Certains antiépileptiques : gabapentine [Neurontin], prégabaline [Lyrica]
* Certains antidépresseurs: tricycliques, fluoxétine, paroxétine, duloxétine [Cymbalta]
* Phénothiazines
- Hydratation des tissus cutanés (crème, pommade)

82
Q

Macroangiopathie

Physiopathologie :

A
  • Processus de l’athérosclérose potentialisés par l’hyperglycémie qui => souffrance endothéliale liée à l’afflux de substrats glucidiques dans la C et au stress oxydant généré
    => macroangiopathie précoce, freq et sévère dans le diabète
83
Q

Epidémiologie :

Quelle est le sur-risque : coronarien ? AVC ? AOMI ?

Quel taux de mortalité par cause CV ?

A

Sur-risque varie selon le lit artériel :

  • Risque coronarien : x2-4
  • Risque d’AVC ischémique : x1,5 à 2
  • Risque d’AOMI : x5-10
  • 3/4 d’entre eux mourront d’une cause cardiovasculaire, 50% d’un IDM
84
Q

De quels FR dépend l’estimation du risque CV globale permettant le calcul de l’objectif du LDLc ? (7) (établit par l’étude UKPDS)

Peut-on utiliser le calcul de FRCV globale SCORE ?

Quels sont les autres FR à prendre en compte mais qui ne rentre pas dans le calcul de l’objectif du LDLc ? (4)

A

Eléments d’estimation du risque CV global, permettant de calculer l’objectif du LDLc:
- Age : > 50 ans chez l’homme et > 60 ans chez la femme
- Durée diabète : >10 ans ou rétinopathie
- ATCD familiaux d’accident cardiovasculaire précoce :
* IDM ou mort subite <55 ans chez père ou parent du 1er d° de sexe masculin
* IDM ou mort subite <65 ans chez mère ou parent du 1er d° de sexe féminin
- ATCD familiaux d’AVC constitué précoce < 45 ans
- Tabac : actuel ou ↕ depuis < 3 ans
- HTA permanente : traitée ou non
- Taux de HDLc < 0,4 g/L qq soit le sexe
- Microalbuminurie > 30 mg/24 h
- Rq: [c]° de HDL > 0,6 g/L retire 1 FR

SCORE : oui mais il faut multiplier par 2 ou 4 car ne prend pas en compte le diabète

Autres facteurs à prendre en compte

  • Obésité abdominale : périmètre abdo > 102 cm chez l’homme, et 88 cm chez la femme ou IMC > 30kg/m²
  • Sédentarité : abs d’activité physique régulière : soit 30 minutes, 3x/semaine
  • Conso excessive d’OH : >3 verres de vin/j chez l’homme, et 2 verres/j chez la femme
  • Aspects psychosociaux : activité pro, pb psychologiques, psychosociaux, troubles de l’alimentation, dynamique familiale, facilité d’adaptation, éducation, emploi
85
Q

Coronaropathie :

Quel examen annuel systématique ?

Chez quels DT va-t-on dépister un IDM silencieux ?

Comment dépiste-t-on l’IDM silencieux ?

A
  • ECG de repos annuel systématique

Dépistage IDM silencieux si :
- Infarctus classiquement douloureux
- Symptômes atypiques :
* Troubles digestifs et parfois dlr épigastriques
* Asthénie en particulier à l’effort
* TdR cardiaque, embolie
* Parfois simple déséquilibre inexpliqué du diabète
* ↓ TA
- Anomalies ECG
- DT1 ou 2 avec microangiopathie sévère, dont : glomérulopathie avec ptnU > 1 g/L
- DT ayant déjà une atteinte vasculaire (macroangiopathie souffle fémoral => recherche atteinte coronarienne ou carotidienne

Recherche IDM silencieux par :

  • Epreuve d’effort, si effort d’intensité élevée → FMC théorique possible
  • Sinon : épreuve d’effort couplée à la scintigraphie myocardique
86
Q

Atteinte carotidienne :

Quelle ExCl systématique ?

Quel examen paraclinique si anomalie ?

Quel examen paraclinique si AIT à l’interrogatoire ?

A
  • Auscultation des carotides systématique
  • Si anomalie auscultatoire : angio-IRM

- Si symptomatologie évocatrice d’AIT à l’interrogatoire : écho doppler
* Pour certains : systématique /2-3 ans si risque cardiovasculaire ↑é
* Dans ce cas : mesure de l’épaisseur intima-média apporte un éclairage valide sur l’état des autres art périphériques (art coronaires++)

87
Q

AOMI :

Que recherche-t-on comme signes fonctionnels/physiques ?

Quels examens complémentaires ? (2)

Quelle indication peut justifier la réalisation d’une angio-IRM ou artériographie ?

A

Signes fonctionnels/physiques

  • Inspection soigneuse des pieds (cherche plaies)
  • Recherche des pouls, auscultation des trajets artériels systématique
  • Recherche d’une symptomatologie de claudication

Examens complémentaires :
- Mesure de IPS cheville/bras : chez patient en décubitus parfait
* > 0,9 rassurante
* < 0,7 oriente → artériopathie, intermédiaire de l’artériopathie probable
* > 1,3 évoquent rigidité artérielle excessive aux MI (médiacalcose) et ne permettent pas de conclure sur la présence ou non de sténoses
- Echographie doppler des art des MI (à partir de l’aorte abdo)

  • Angio-IRM ou artériographie ne seront demandées que si revascularisation envisagée

= examen pré-thérapeutique et non seulement diag

88
Q

Quelle est la spécificité clinique de l’AOMI chez le diabétique ?

Répartition de ces topographies ? (1/3, 1/3, 1/3)

La présence d’un poul pédieux élimine-t-elle l’artérite sévère ?

La gangrène est-elle liée à une microangiopathie ou macroangiopathie ?

A
  • Association freq à neuropathie => ischémie indolore

Caractérisée par sa topographie :

  • 1/3 : proximale, bien corrélée aux FR classiques
  • /3 : distale, en dessous genou, bien corrélée à l’équilibre glycémique et à la durée DT
  • 1/3 : globale, proximale et distale
  • non : et sa présence permet des pontages distaux
  • Tjrs macroangiopathie <=> atteinte art musculaires => revascularisation chaque fois que possible
89
Q

Traitement :

Prévention IR et IIR +++

Particularités de la stratégie de revascularisation chez le DT ? (2)

Quels objectifs glycémique chez le sujet jeune ? sujet +âgé ? faut-il alléger le contrôle glycémique en phase aiguë (SCA, AVC) ?

Quels objectifs lipidiques ? quelle PEC pour les atteindre ? (4)

A
  • Particularités de la stratégie de revascularisation chez le DT :
  • stents actifs
  • Si atteinte tritronculaire : pontage++ (plus qu’angioplatie)*

Objectifs glycémiques :

  • Sujet jeune : <6,5%
  • Sujet +âgé : <7%

Objectifs de [c]° du LDL-cholestérol :
- DT sans FRCV additionnels et pas de néphropathie : LDLc < 1.3 g/l
- DT et risque CV élevé ou néphropathie avérée : LDLc < 1,0 g/l
PEC pour les atteindre :
- Intensifier ttt diabète
- Régime restreint en graisses d’origine animale
- Proscrire l’alcool
- Si nécessaire : hypolipidémiant

90
Q

Quels objectifs TA ?

Quand l’aspirine faible dose (75-100mg) est-elle indiquée ?

Quel est l’objectif du contrôle du poids : IMC ? tour de taille ?

A

Objectif tensionnel, y compris chez patients avec maladies rénales :

  • TAs : entre 130-139 mmHg
  • TAd <90 mm Hg

↓ doses d’aspirine : 75-150mg recommandée chez diabétique à risque CV élevé : (ANSM 2012)

  • Microalbuminurie confirmée/protéinurie
  • Maladie coronaire silencieuse documentée
  • Au moins 2 FR (cf supra)
  • RCV >5% à 10ans

Contrôle du poids :

  • IMC < 25 kg/m²
  • Tour de taille optimal < 94 cm (homme), et < 80 cm (femme)
  • RHD systématique
91
Q

Quelle sont les 2 niveaux de PEC manquants ?

A
  • Sevrage tabac
  • Activité physique
92
Q

Pied diabétique

Qu’est ce qui fait le terrain du pied diabétique ? (2)

Quel facteur aggravant possible ?

Quelle est l’origine de la plaie ?

A

- Neuropathie et artériopathie sont le terrain des plaies podologiques, seules ou en combinaison : du mal perforant plantaire (neuropathie pure) → plaie ischémique d’orteil ou de membre (artériopathie pure)

  • Infection

Origine de la plaie : quasi tjrs mécanique

93
Q

Epidémiologie :

Quel % de diabétique risque l’amputation d’au moins 1 orteil dans sa vie ?

Quel % d’amputation sont évitables ?

En quoi consiste la prévention de l’amputation ?

A
  • 1DT/10 risque au moins 1 amputation d’orteil

- 50% pourrait être évitée

  • L’amputation complique tjrs une plaie du pied => éviction des plaies = prévention amputation
94
Q

Quels sont les patients à risque de plaie chronique = à risque podologique ? (4)

Quelle est la classification internationale du risque de plaie podologique ? (4)

A

Patients à risque de plaie chro, dits « à risque podologique » :

  • Diabétiques artéritiques : pouls abolis ou faibles
  • Diabétiques ayant neuropathie compliquée d’un trouble de la statique du pied
  • Diabétiques avec troubles de la sensibilité algique, vibratoire, thermique et profonde
  • Diabétique ayant des ATCD d’ulcération au niv des pieds

Classification internationale du risque de plaie podologique indique les grades suivants :

  • Grade 0 : abs de neuropathie sensitive et d’artériopathie
  • Grade 1 : présence d’une neuropathie sensitive isolée
  • Grade 2 : association neuropathie à l’artériopathie ou aux déformations des pieds
  • Grade 3 : antécédents d’ulcération ou d’amputation

Rq: à chaque grade correpondent des mesures de prévention

95
Q

Quelles sont les 4 formes cliniques du pied diabétique ?

A
  • Mal perforant plantaire ou MPP ou plaie neuropathique
  • Ischémie ou nécrose
  • Lésions complexes
  • Dermo-hypodermite necrosante
96
Q

Mal perforant plantaire ou MPP ou plaie neuropathique

Quels sont les 7 points d’appuid du pied normal ?

Quel est la physiopathologie du MPP ?

Le MPP peut-on se révéler par quelles manifestations ? (2)

A

7 points d’appui du pied normal :

  • 5 têtes des métatarsiens
  • Styloïde du 5ème métatarsien au bord externe du pied
  • Talon

Physiopath :

  • Neuropathie => hypoesthésie et favorise déformations ostéoarticulaires
  • Déformation => p° permanente excessive => dvpmt des durillons par hyperkératose (favorisée par sécheresse cut) = lit des maux perforants plantaires car ils creusent la plaie
  • Abs de douleur => 2ème étape : à chaque pas le durillon s’appuie dans les tissus mous sous-jacents => dilacération des tissus mous et formation de collections stériles sous la corne
  • Fissuration du durillon => porte d’entrée pour germes cutanés → collection
  • Peut évoluer → dermo-hypodermite
  • Après au moins 3 semaines d’évolution → ostéite

Le mal perforant peut donc se révéler par:

  • Pus s’extériorisant par une fissure du durillon, tachant la chaussette
  • Infection +marquée : cellulite avec fonte purulente localisée des tissus adipeux et musculaires (révélation bruyante)
97
Q

Ischémie ou nécrose:

Quelle est la physiopathologie de ces lésions ?

Quelle est l’urgence thérapeutique ?

A

Physiopathologie :
- Oblitération ou sténose des art de moyen à petit calibre => moindre petite plaie => besoins pour lutter contre micro-infection locale et pour cicatriser sont multipliés par 10-20=> déséquilibre de la situation=> petite zone en ischémie relative, qui va noircir => processus engagé et peut aller très vite (qq heures à qq jours) : le manque d’oxygène se répète → l’orteil entier, l’avant-pied ou le pied entier soit noir

  • Urgence = revascularisation
98
Q

Lésions complexes :

Quelles mécanismes co-existent ? (2)

A
  • Co-existence neuropathie et artériopathie

Urgence = revascularisation
Infection nécessite ATB

99
Q

Dermo-hypodermite nécrosante :

Est-elle freq ?

Quel tableau clinique au 1er plan ?

Quelle ttt en urgence ? (2)

Cas particulier de la gangrène gazeuse : quel germe le +freq ? quelle caractéristique clinique ? quel ttt ? (2)

A

- Très rares cas

  • Tableau septique au 1er plan : teint gris, HD altérée, odeur de la plaie fétide

Ttt : débrider plaie en urgence au bloc + ATB

Cas particulier exceptionnel = gangrène gazeuse :

  • Germe responsable : svt Clostridium perfringens
  • Présence de gaz dans les chairs => crépitations à la palpation et clartés à la radio standard (taches de 1mm environ) dans les parties molles
  • Ttt : amputation nécessaire dans les heures qui suivent + réa avec ATB IV par pénicilline
100
Q

A quelles questions doit répondre l’ExCl et l’interrogatoire ? (3)

A

1/ Terrain : neuropathie et/ou artériopathie:

  • Neuropathique : ATCD podologiques, sensibilité ↓ du pied controlat’, hyperkératose, déformations), en regard d’un point d’appui très sollicité, d’un durillon, neuropathique
  • Artériopathique : FR et ATCD CV, pouls distaux abolis, souffles vasculaires

2/ Présence d’une complication : infection, ischémie

  • Infecction : couleur de la plaie, l’odeur, signes locaux de diffusion (lymphangite, œdème, fusée plantaire, érysipèle), signes généraux => diag clinique
  • symptomatologie d’ischémie : peau froide, fine, dépilée, avec aspect de livedo, parfois plutôt pourpre, douleur

3/ Sévérité : urgence vitale (gangrène, tableau de septicémie) ou non

101
Q

Quel examen d’imagerie systématique ?

Quels examens biologiques si suspicion d’infection ?

A
  • Radio des pieds, centrée sur zone atteinte, bilat’ pour comparaison : recherche ostéite
  • Seulement si infection clinique : NFS, iono, créat, CRP, HC s’il y a lieu
  • Si la clinique le justifie, surveillance : Pouls, TA, T°/8 h, diurèse, glycémie/h, initialement
102
Q

Quels sont les différents axes du ttt d’un pied diabétique ? (10)

A

1/ Mise en décharge : suppression totale de l’appui sur la plaie systématique

  • Si ttt en ambulatoire : ordonnance de « chaussure de décharge » + ↕travail
  • Plâtres de décharge : /!\ jamais si participation artériopathique

2/ Détersion de l’hyperkératose par une IDE à dom

3/ Revascularisation

  • Nécessaire par angioplastie ou pontage pour les plaies à participation artériopathique
  • Nécessité de préserver le capital veineux (saphène) pour les pontages

4/ Si infection clinique uniquement :
- Parage + drainage plaie si nécessaire
- Prélèvement en profondeur : écouvillon et cathéter souple utilisé pour les prélèvements sanguins, pour aspirer sérosité/pus en profondeur
- Rechercher contact osseux avec stylet à pointe mousse
- ATB indiquée en urgence si signes généraux ou d’infection locale :
* Doit couvrir cocci Gram + et anaérobies => Amoxicilline-acide clav (VO ou IV, selon la situation)+ 1ère dose d’aminoside rapidement administrée si signes systémiques
* Plaie ancienne, on doit couvrir : BGN courants (Proteus mirabilis)
* Patients fréquentant l’hôpital peuvent avoir SAMR
* Patients IDpé (greffe rénale) avec infection sévère doivent avoir ATB initiale à large spectre
- Ttt de l’infection des tissus mous = 15 jours
- Adaptation après antibiogramme

5/ Anticoagulation à dose préventive uniquement si hospitalisation et alitement

6/ Ttt antalgique

7/ Réhydratation fct° de l’état HD

8/ Protocole de N° de la glycémie par insulinoT au PSE (par ex) si DT déséquilibré

9/ Matelas anti-escarre ou coussin relève-jambe si participation ischémique

10/ MAJ vaccination antitétanique (/!\ pour ECN …)

103
Q

Ostéite :

Est-elle une urgence médicale ?

Comment se fait le diag ?

Quels examens si doute diag ?

Quel est le ttt ?

A

Diag repose le +svt sur: radio standard : savoir répéter car si signes retardés

Si doute : examens plus complexes (voir encadré) ou biopsie osseuse passant en peau saine, effectuée après 15 jours d’arrêt des ATB

Ttt :

  • Résection chir de l’articulation infectée ou
  • ATB : 6-12 semaines avec suppression totale de l’appui
104
Q

Quels conseils pour le patient grade 0 ?

Quels conseils pour le patient grade 1,2 ou 3 ? (quel freq de fréquentation chez le podologue si grade 2, si grade 3 ?)

A

Patient diabétique sans risque : grade 0

  • Avec un bon équilibre glycémique
  • Avec PEC des FRCV, en particulier l’arrêt de l’intoxication tabagique

Patient à risque, dit de grade 1, 2 ou 3 :
- Eviter les situations qui mettent le pied en danger :

* Ne pas marcher pieds nus (ex : plage)
* Ne pas couper les ongles, mais les limer
* Ne pas enlever les cors ou les callosités avec des instruments tranchants, mais poncer
* Ne pas utiliser de substances corrosives telles que des coricides
* Ne pas utiliser de bouillotte ou coussin électrique pour se réchauffer les pieds

Favoriser les méthodes qui protègent le pied :

  • Inspecter pieds chaque jour, avec miroir si nécessaire
    - Vérifier en passant la main, ou en les secouant : l’abs de CE dans les chaussures avant de les enfiler, surtout si patient à risque de pied diabétique
    - Laver pieds chaque jour à l’eau tempérée et sécher soigneusement, surtout entre orteils
    - Hydrater pieds quotidiennement si sécheresse de la peau (crème hydratante
  • Recourir régulièrement à des soins de pédicurie auprès d’un professionnel ayant l’habitude de suivre les patients diabétiques
    * Si risque podologique grade 2 : 4 consultations/an PEC par CPAM
    * Si risque grade 3 : 6 consultations/an
    * Ordonnance remise avec indications : niv de risque et nombre de consultations
  • Porter des chaussures adaptées en cuir, larges, avec des semelles souples, sans brides ou lanières, sans coutures intérieures, et fermées ; le fait que la chaussure soit confortable n’est pas une garantie de qualité
    - Changer de paire de chaussures dans la journée
  • Ne porter les nouvelles chaussures que durant 1h les 1ers jours et inspecter les éventuels points de frottement
  • Porter des chaussettes de coton, laine, de soie, si possible ; les changer tous les jours
  • Eviter les élastiques qui serrent le mollet
105
Q

Autes complications

Capsulite rétractile :

RR chez le DT ?

Clinique ?

Traitement ?

Evolution ?

A
  • 4x +freq chez diabétiques (1/4 des patients ayant une capsulite sont diabétiques)
  • Clinique : dlr diffuses des épaules et limitation des mvt actifs et passifs de l’épaule

Traitement : antalgiques, cortico locaux (pouvant déséquilibrer le diabète), physiothérapie

Evolution :

  • Guérison habituelle mais peut prendre > 6 mois
  • Peut récidiver sur l’autre épaule
106
Q

Maladie de Dupuytren:

Correspond à quelle atteinte clinique ?

A
  • = sclérose rétractile de l’aponévrose palmaire moyenne
  • *-** 25% des patients ayant une maladie de Dupuytren sont diabétiques
107
Q

Cheiroarthropathie:

A quoi est-elle liée ?

Quelle expression clinique ?

A
  • Manifestation de la glycation du collagène => fct° de la durée et de l’importance de l’hyperglycémie chro

Clinique

  • *- Raideur** des doigts, peau épaissie, **cireuse
  • Arthropathie** : impossibilité d’accoler les 2annulaires l’un sur l’autre (signe de la prière)
108
Q

Arthrose :

FR communs avec le DR ? (2)

A

FR commun : âge et surpoids

Chez l’obèse : +grande freq des arthroses digitales => facteurs autres que méca sont en jeu

109
Q

Diabète et dents :

Quelle est la physiopathologie de la maladie parodontale chez le DT ?

A

Physiopathologie :

  • Gencive entoure le collet de la dent forme un sillon profond= sillon gingival → bactéries, cellules et salive s’y accumulent
  • Sans freq nettoyage : bactéries => formation plaque dentaire=> prod toxines => tartre
  • Accumulation de ces facteurs => désolidarisation gencive/dent, le sillon gingival se creuse avec formation de poches parodontales
  • Puis désagrégation de l’os voisin, et déchaussage des dents
  • Matrice extraCaire (collagène++) est altérée dans l’hyperglycémie chro => pptés mécaniques sont **modifiées
  • Vascularisationgencivealtérée** comme dans tous les tissus
  • Infections et abcès dentaires : d’autant que le diabète est déséquilibr
110
Q

Quels sont les signes cliniques de cette pathologie ?

Comment se fait la PEC de cette pathologie dentaire ? à quelle freq faut-il voir le dentiste ?

A

Signes cliniques :

  • Dents branlantes
  • Saignements gingivaux au brossage ou à la mastication
  • Contrôle du diabète
  • Hygiène buccale : brossage pluriquotidien, utilisation fil dentaire, prod de rinçage dentaire réduisant la plaque dentaire
  • Soins dentaires de prévention IR : lutte contre plaque, tartre, caries => consult dentiste /6M
  • Soins dentaires de prévention IIR : PEC des poches parodontales
111
Q
A