Anomalies du cycle menstruel : aménorrhée (Item 40) Flashcards

1
Q

Quelles sont les 2 types d’aménorrhée que l’on distingue ? quelles sont leur définition respective ?

Quelles sont les 3 situations physiologiques où il y a une abs de règle ?

A partir de cb de temps d’interruption du cycle mène-t-on une enquête étiologique ?

Une simple irrégularité menstruelle (oligo-spanioménorrhée) doit-elle mener à une enquête étiologique ?

Impubérisme et amnorrhée primaire sont-ils superposables ?

Aménorrhée et anovulation sont-ils superposables ?

A
  • Aménorrhée primaire : abs cycle menstruel chez fille >16 ans, avec ou sans dvpmt pubertaire
  • Aménorrhée secondaire : Interruption du cycle>3M chez une femme préalablement réglée
  • Abs de règles physiologique pdt : grossesse, lactation et ménopause
  • Toute interruption du cycle menstruel >1mois, même après ↕ contraception orale, est anormale => enquête étiologique
  • Irrégularités menstruelles (oligo-spanioménorrhée) : valeur sémiologique similaire et enquête étiologique identique
  • Non : aménorrhée IR peut s’accompagner ou non d’un impubérisme (impubérisme <=> jamais eu de sécrétion oestrogénique)
  • Non : femme peut avoir des cycles ovulatoires sans règles (ex : si abs d’utérus) ou avoir des cycles anovulatoires avec des règles
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2
Q

Les étiologies des aménorrhée IR et IIR se recoupent mais lesquelles sont +freq pour l’une et pour l’autre ?

Quels sont les 2 grands groupes d’étiologies pour la démarche diag étiologique ?

A

Aménorrhée IR : étiologies génétiques de probabilité + impte
- Causes de retard pubertaire quand sésamoïde n’est pas présent à la radio (

Aménorrhée IIR :
- Etiologies svt acquises, cependant des étiologies génétiques possibles surtout si l’aménorrhée a été précédée d’irrégularités menstruelles depuis la puberté, parfois malencontreusement masquées par ttt estroprogestatif administré « pour régulariser les règles »

  • Atteinte axe hypothalamo-hypophyso-ovarien :
    * Centrale
    * Périphérique
    -Anomalie anatomique tractus utérin :
    * Congénital
    * Acquise
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3
Q

Quelle est la 1ère étiologie à écarter si la patiente est en âge de procréer ?+++

Sur quoi doit s’attarder l’Excl ? (2)

Quelle est la démarche diag en l’abs de dvpmt pubertaire ?

Quelle est la démarche diag si dvpmt pubertaire ?

A

Grossesse : interrogatoire + hCG

ExCl général et gynéco
- Dvpmt pubertaire complètement abs ou quasi “normal” :
* Dvpmt mammaire fct° de la sécrétion ovarienne d’estradiol elle-même déterminée par la profondeur de l’atteinte ovarienne
* d° de pilosité pubienne cherche anomalies anatomiques

Si abs de dvpmt pubertaire :
- Tjrs taux d’estradiol très ↓ voire indétectable
- => dosage plasmatique des gonadotrophines hypophysaires (FSH/LH)
* Si gonadotrophines ↓ : déficit gonadotrope
1/ Eliminer : tumeur hypothalamo-hypophysaire et dénutrition
2/ rechercher anosmie et signes évoquant sd de Kallmann
* Si gonadotrophines ↑ : insuffisance ovarienne primitive (prématurée)
1/ Echographie pelvienne ou IRM pelvienne qui précisera : présence, taille et position des gonades, existence (avec la taille pré ou post-pubère) ou non d’un utérus

Si dvpmt pubertaire

  • Après avoir vérifié : abs de grossesse et d’une agénésie utérine
  • Démarche diag similaire à celle d’une aménorrhée IIR
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4
Q

Atteinte centrale de l’axe H-H-O :

Rappeler le profil hormonal des hormones sexuelles et gonadotrophines ?

Quelles en sont les causes génétiques ? (3)

Quelle PEC particulière nécessite ces causes génétiques ?

Un dvpmt pubertaire dans ces causes génétiques peut-il être observé ?

A

Profil hormonal : E2etFSH/LH↓ ou N (comparable début phase folliculaire), androgènes normaux, PRL normale ou ↑ée

Causes génétiques :

  • Sd de Kallmann
  • Mutations du récepteur de la GnRH
  • Déficits gonadotropes par atteinte génétique des gonadotrophines : déficits en FSH (grossesse via FSH exogène), mutations de LH
  • Enquête et conseil génétique rigoureux nécessaire car formes autosomiques dominantes pouvant être transmises sont freq
  • Oui : <30 % : abs complète, mais l’aménorrhée IR est elle quasi-constante
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5
Q

Sd de Kallmann :

Physiopathologie ?

Quelles caractéristiques cliniques ? (2)

Quelle imagerie ?

A
  • L’aménorrhée IR résulte d’une anomalie de la migration des neurones à GnRH de la placode olfactive → noyau arqué pdt vie embryonnaire, qui ne sont pas en position anatomique

Clinique :

  • impubérisme
  • anosmie/hyposmie

IRM : bulbes olfactifs abs ou hypoplasiques.

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6
Q

Comment segmente-t-on les causes acquises d’hypognoadismes centrale ?

A

On différencie :

  • Aménorrhées d’origine hypothalamique avec prolactine normale (AH)
  • Aménorrhée hypothalamo-hypophysaire IIR à une hyperprolactinémie +++
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7
Q

Aménorrhées d’origine hypothalamique avec prolactine normale (AH)

Que faut-il d’abord écarter dans ce cadre ?

Quelles en sont les 3 catégories d’étiologies ?

A
  • Ecarter SOPK ++ : aisé dans les formes typiques de SOPK avec surpoids mais +difficile chez patientes minces ou maigres où le profil hormonal du SOPK peut être “masqué”
  • Atteintes organiques de l’hypothalamus
  • Atteinte hypothlamique fonctionnelles
  • Atteinte hypophysaire
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8
Q

Atteinte organiques hypotahalamique :

Quelles sont les étiologies ?

Quel bilan endocrinien systématique dans ce contexte ?

A
  • Processus tumoral ou infiltratif de la région hypothalamo-hypophysaire => IRM +++ systématique
    * Tumeurs en cause (+++) : macroadénomes hypophysaires et crâniopharyngiomes, astrocytome hypothalamique, gliome du chiasma optique, méningo-encéphalite, panhypopituitarisme, séquelle de toxoplasmose congénitale
    * Processus infiltratifs hypothalamo-hypophysaires, svt invisibles ou peu visibles au TDM sont diag par IRM avec inj de gado++ : sarcoïdose, infundibulo-hypophysites, histiocytose
  • Radiothérapie encéphalique ou base du crâne => atteinte hypothalamique
  • Séquelles neuroméningées

Insuffisance gonadotrope +/- associée à :

  • *- Hprolactinémie de déconnexion** et/ou
  • Insuffisance antéhypophysaire +++ : recherchée systématiquement
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9
Q

Aménorrhées hypothalamiques fonctionnelles (AHF) (+++) (cause la +freq)

A quoi est lié l’aménorrhée ? est réversible ?

Bilan hormonal freq ?

Quel test confirme et grade la sévérité du trouble ?

A quels troubles cette forme est-elle svt associée ? (2)

Quelles sont les étiologies ? (3,1,1)

A
  • Trouble de la pulsatilité du GnRH, +svt réversible
  • Biologie : FSH/LH normaux ou peu abaissés, PRL et androgènes normaux, carence oestrogénique variable

Test au GnRH variable :

  • Formes peu profondes : normal, réponse LH > FSH
  • Formes +sévères : rép de type prépubertaire, FSH > LH
  • Formes grave : réponse (-)

Svt associées à :

  • Perturbations des paramètres reflétant l’état nutritionnel
  • Troubles du comportement alimentaire

Etiologies :
- Défaut calorique :
* Pertes de poids imptes, ex : anorexie mentale
* Aménorrhées des athlètes «de haut niveau» : apports nutritionnels insuffisants p/r à leur dépense énergétique
* Maladie chro : ex : maladie coeliaque
- Post-pilule : diag d’élimination
- Psychogènes : bilan hormonal N, ttt = psychoT, si persistance : ttt hormonal substitutif pour éviter ostéoporose et inducteurs ovulation si désir grossesse

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10
Q

Aménorrhées par déficits gonadotropes d’origine hypophysaire:

Quelles sont les 3 étiologies ?

A
  • Processus tumoral et infiltratif : acromégalie, adénome hypophysaire non sécrétant
  • Sd de Sheehan (très rare)
  • Hypophysites lymphocytaires (++)
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11
Q

Sd de Sheehan (très rare) :

Définition ?

Quels caractéristiques cliniques ?

Quel bilan endocrinien ?

Quel ttt ?

A

= nécrose hypophysaire du lobe antérieur du post-partum à la suite d’un accouchement hémorragique avec collapsus vasculaire => insuffisance antéhypophysaire globale

Tableau clinique :

  • *- Aménorrhée** du post-partum +
  • *- Abs** de montée laiteuse par déficits gonadotrope et lactotrope (patiente présente une insuffisance antéhypophysaire globale
  • *- Abs** de retour de couches
  • Puis AEG avec asthénie, frilosité, crampes musculaires et anomalies pilosité

Bilan endocrinien confirme l’atteinte des ≠ sécrétions de l’antéhypophyse :

  • TSH ↓
  • FSH/LH ↓avec réponse faible ou nulle au test à la GnRH
  • Prolactine ↓
  • ACTH ↓
  • Cortisol plasmatique ↓ aux ≠ heures de prélèvement

Ttt = hormonothérapie substitutive associant oestroprogestatifs, hydrocortisone et extraits thyroïdiens

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12
Q

Hypophysites lymphocytaires (++) :

Présente surtout dans quel contexte ?

Physiopathologie ?

Quel élément ppal la distingue du sd de Sheehan ?

Quelle imagerie ?

Quel marqueur biologique recherche-t-on ?

A
  • Post-partum

Physiopath : atteinte auto-immune de l’hypophyse

Tableau clinique
- Abs de montée laiteuse + aménorrhée du post-partum (idem sd Sheehan) MAIS manque la notion étiologique d’accouchement hémorragique+++

  • IRM hypophysaire => suspicion diag
    * Grosse hypophyse en hypersignal spontané, +/- d’allure pseudotumorale
    * ou inversement, selle turcique vide

Bio : auto-Ac anti-hypophyse (+)

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13
Q

Aménorrhée hypothalamo-hypophysaire IIR à une hyperprolactinémie +++ :

La galactorhée est-elle systématique ?

Quelles sont les étiologies de l’hyperprolactinémie ?

Quelles autres étiologies peuvent => aménorrhée avec hyperPRL sans atteinte central ?

A
  • Non

Etiologies :
- Ttt hyperprolactinémiants : ttt antidopaminergiques, ex : anti nauséeux, neuroleptiques ; antidépresseurs ; macroprogestatifs (=> aménorrhée par atrophie de l’endomètre) ; dérivés des phénothiazines (LargactilR) fortes doses, sulpiride (DogmatilR), a-méthyldopa, cimétidine)

Clinique : abs de sd tumoral
° PRL modérée
IRM de antéhypophyse normale

  • Tumeurs de la région hypothalamo-hypophysaire :
    * Adénomes à prolactine +++ (mais Hprolactinémie n’est pas synonyme d’adénome à prolactine +++ pour autant

Clinique : sd tumoral
° taux PRL importante > 100ng/ml
IRM de l’antéhypophyse => diag de :
- Microadénome(< 10mm) : ttt médical
- Macroadénome
(>10mm) : tttchirurgical

Idiopathique : surveillance neuroradiologique s’impose pour dépister des microadénomes à expression radiologique tardive

Autres étiologiques d’aménorrhée avec Hprolactinémie, mais non centrale :

  • Hypothyroïdie
  • SOPK
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14
Q

Atteinte périphérique de l’axe H-H-O:

Quelles caractéristiques biologiques d’une anovulation chronique non hypothalamique ?

A

Caractéristiques biologiques :

  • Abs pic cyclique de LH et sécrétion de progestérone
  • Sécrétion d’estradiol persiste mais non cyclique, contrairement à une femme normale

Rq: Anomalies du cycle menstruel (aménorrhée, spanioménorrhée (cf item 34) : ces troubles peuvent alterner chez une même patiente) découlent directement de l’abs de transformation cyclique de l’endomètre hyperplasique en endomètre sécrétoire, apte à la nidation

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15
Q

Quelles sont les 2 étiologies d’une anovulation chronique avec signe d’hyperandrogénie ?

A
  • SOPK
  • Tumeur ovarienne ou résistance à l’insuline
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16
Q

SOPK :

Quel % de femme en âge de procréer ?

Quelle physiopathologie ?

Quelles caractéristiques cliniques depuis la puberté ? (3)

Sur quels critères établit-on le diag ? (3)

A
  • Freq : ± 5 % femmes en âge de procréer => cause majeure d’anovulation

Physiopath :

  • Hypersécrétion basale d’androgènes dans les C thécales :
  • Excès d’androgènes sur l’axe hypothalamohypophysaire => altération du rétrocontrôle (-) => hypertonie de la LH (donc déséquilibre entre l’hypersécrétion de LH et la sécrétion de FSH)

Caractéristique si associe depuis la puberté

  • Irrégularités menstruelles suivies d’aménorrhée avec acné et hirsutisme
  • Surpoids 50 % / Abs de surpoids 50%
  • Rarement acanthosis nigricans : témoigne d’une résistance à l’insuline

Critères de Rotterdam (2002), sont en faveur d’un SOPK les éléments suivants (+++) :

2 éléments/3 sont suffisants pour établir le diag +++
1/ Handrogénie clinique : séborrhée, acné (cf item 109), hirsutisme ou Handrogénie bio :
- Testo circulante ↑>0,6ng/mL, δ-4-androstènedione >3 ng/mL) ou N
- E2 comme dans un début de phase folliculaire (ex: E2 entre 30 et 70 pg/ml = valeurs seulement indicatives), LH normale ou ↑, FSH ↓ ou N
2/ oligo-anovulation (oligo-aménorrhée < 8 cycles menstruels/an)
3/ hypertrophie ovarienne à l’échographie (vol >10mL), multifolliculaires (classiquement, seuil : >12 follicules/ovaire; ramené à 19 avec l’utilisation d’échographies modernes sur au moins 1 des 2 ovaires)

17
Q

Quel risque est majoré en présence d’acanthosis nigricans ?

Quelles autres causes d’hyperandrogénie faut-il exclure avant de conclure à un SOPK ?

A
  • Risque diabète gestationnel et DT2

Il faut exclure (+++) d’autres causes +rares d’hyperandrogénie :

  • Bloc en 21 hydroxylase modéré dit “non classique” ou “à révélation tardive”
  • Tumeur de l’ovaire ou surrénalienne sécrétant des androgènes (cf infra)
  • Sd de Cushing
  • Exclusion des anovulations IIR à une hyperprolactinémie => dosage prolactine systématique avant d’envisager diag de SOPK, mais /!\ aux fausses hyperprolactinémies par macroprolactines (agrégats ou Big ou Big-Big) circulantes ++++
18
Q

Quelles peuvent être les 2 difficultés diagnostiques d’un SOPK ?

A
  • Formes atténuées de SOPK avec atteinte partielle de l’axe gonadotrope
  • Macroprolactinémie qui peut faire porter à tort le diag d’hyperprolactinémie chez une patiente en aménorrhée en réalité atteinte d’un SOPK
19
Q

Quelle particularité cinique de la forme atténuée du SOPK ?

Comment facilite-t-on le diag différnentiel entre une forme atténuée du SOPK et une atteinte hypothalamique partielle ?

A
  • Se limite à une anovulation chro sans Handrogénie clinique ni bio => diag +difficile, svt fait sur : aspect ovaires en écho : Htrophié et multifolliculaire

Administration pulsatile de GnRH :

  • *- Formes dissociées de SOPK =>** ↑° excessive taille des ovaires avec dvpmt multifolliculaire mais sans ovulation
  • *- Atteinte hypothalamique** : dvpmt monofolliculaire et suivi d’une ovulation
20
Q

Aménorrhées d’origine tumorale ovarienne ou par résistance à l’insuline

Clinique fres d’une origine tumorale ? (2)

Pour quel seuil de testostérone réalise-t-on une imagerie ovarienne/surrénale systématique ?

Si les images sont normales, quel diag évoqué ?

A

Si origine tumorale, clinique :

  • *- Hirsutisme**
  • Signes de virilisation impts, d’apparition récente : Htrophie clitoridienne et des masses musculaires alopécie androgénétique
  • Si [c]° plasmatique testo >1,5 ng/mL (normes femme jeune : 0,2-0,6ng/mL) => imagerie ovarienne/surrénale systématique pour détecter tumeur
  • Si images normales : recherche hyperthécose
21
Q

Quels sont les arguments cliniques en faveur d’une hypertéchose ? (3)

Sur quoi se fait le diag différentiel entre une hyperthécose/HAIRAN et une tumeur ovarienne occulte ?

A

En faveur de l’hypertéchose sont :

  • *- Obésité morbide androïde
  • Acanthosis nigricans** (dans le cadre d’un sd HAIRAN: acronyme d’origine anglophone: HyperAndrogenism/InsulinoResistance/ AcanthosisNigricans.)
  • Stigmates d’une insulino-résistance (insulinémie à jeun ↑) voire Hglycémie

Classiquement diag ≠el Hthécose/HAIRAN et tumeur ovarienne occulte fait sur :

  • Cathétérisme simultané des veines ovariennes et périphériques
  • Si taux de testostérone dans les 2 veines ovariennes le diag d’hypertéchose/HAIRAN était retenu
  • Si sécrétion unilatérale : plaidait en faveur d’une tumeur ovarienne
  • Tech invasive tend à être abandonnée
22
Q

Quelle est le point commun aux insuffisances ovariennes primitives (IOP) ?

Quelles différences dans l’expression clinique en fct° de la précocité de sa survenue ?

Quels dosages hormonaux confirment le diag ?

A
  • Epuisement prématuré du capital ovarien <40 ans

Si épuisement du capital folliculaire se complète avant l’âge de la puberté => :
- Abs complète de dvpmt mammaire avec aménorrhée IR
Si disparition follicules pdt ou après puberté :
- Dvpmt variable des seins avec une aménorrhée IR, primo-IIR ou IIR
- Signes d’hypo-oestrogénie clinique
* Avec ou sans bouffées de chaleur (50%)
* Dyspareunie par sécheresse vaginale (cf item 56)

Dosages hormonaux :

  • ° [c]° gonadotrophines (FSH++>>LH / FSH>), taux d’estradiol svt ↓ mais pouvant fluctuer voire ↑ avant l’épuisement complet du capital folliculaire
  • FSH > 40Ul/I sur 2 dosages à 1 mois d’intervalle confirme diag
23
Q

Quelles sont les étiologies d’IOP ? (8)

A

Iatrogène :

  • Atteinte chirurgicale
  • ChimioT ou radioT

Devant toute IOP non expliquée par ces étiologies, rechercher
- Anomalie caryotype :
* Sd Turner (Caryotype+++ : soit monosomie 45,X, soit mosaïcisme 45,X/46,XX) = dysgénésies gonadiques congénitales avec malfo associées (rénale et cardiaque)
* Dysgénésies gonadiques congénitales sans malformations associées
* Anomalie gène FMR1
=>sd de l’X fragile
* Autres anomalies caryotypiques associées à IOP
- Atteinte auto-immune
: ovarite auto-immune lymphoplasmocytaire ±associée à d’autres maladies auto-immunes telles que la thyroïdite d’Hashimoto, le diabète auto-immun…
- Idiopathique

24
Q

Quelles sont les ature endocrinopathies qui peuvent être responsables d’une aménorrhée ? (5)

A
  • Hypercortisolisme ou sd de Cushing (cf item 242)
  • Corticothérapies au long cours :
  • Hyperandrogénies surrénaliennes d’origine tumorale : SDHEA fortement ↑é
    * Sécrétion directe isolée de testostérone par tumeur ou
    * Sécrétion pathologique majeure de δ4-androstènedione ou de DHEA/SDHEA = précurseurs androgéniques de la surrénale convertis en testostérone
    * TDM => diag
  • Déficit en 21-hydroxylase de la surrénale = hyperplasie congénitale des surrénales :
    => progestatifs sécrétés en excès => déficit gonadotrope et atrophie endométriale => aménorrhée
    * Confimration diag :
  • Stimulation par ACTH (test Synacthène ordinaire) : ↑° >10 ng/mL de la 17OHP affirme diag
  • Au plan génétique par séquençage du gène codant pour la 21-hydroxylase (CYP21A2) : essentiel pour conseil génétique de cette maladie
  • Dysthyroïdies : disparait avec ttt dysthyroïdies
25
Q

Quelles sont les ppales étiologies d’aménorrhées par anormalie utérine : congénitale ?

A

Congénitale :
- Imperforation hyménéale
* Jeune fille avec dvpmt pubertaire normal + aménorhée IR + dlr pelviennes cycliques
* Courbe ménothermique biphasique
* hématométrie, hématocolpos
* Confirmées par : examen gynéoc + écho pelvienne
- Malformations vaginales :
* Aplasie vaginale
* Cloison transversale du vagin
* Aménorrhée IR
* Dlr pelviennes cycliques
* Courbe ménothermique biphasique
* Dvpmt pubertaire normal
- Agénésie/aplasie de l’utérus :
* Sd de Mayer-Rokitanski-Küster-Hauser :

= aplasie utéro-vaginale avec ovaires normaux +/- malfo rénales (rein ectopique, agénésie rénale unilatérale), osseuses (rachidiennes++), et +rarement face et coeur
Aménorrhée IR
Dvpmt pubertaire normale

Abs de dlr pelvienne cyclique
Echo pelvienne/IRM pelvienne=
Caryotype normal (46,XX)

26
Q

En l’absence d’ambiguité sexuelle avec de quoi faut-il un agénésie mullérienne ?

A
  • la distinguer :
    * d’une anomalie sévère de la biosynthèse des androgènes et/ou réceptivité aux androgènes (sd du testicule féminisant = sd d’insensibilité aux androgènes)
27
Q

Anomalies sévères de la biosynthèse des androgènes et réceptivité aux androgènes :

Quelle clinique commune ?

Quelle distinction sur la biologie ?

Dans les 2 cas comment est le caryotype ?

Quelle est la physiopahtologie du testicule féminisant ? ou se trouve les gonades ?

A

Clinique commune :
- Aménorrhée IR
- Morphotype féminin
avec :
* Dvpmt normal des glandes mammaires
* Pilosité axillaire et pubienne rare
* Vulve normale
* Vagin perméable mais borgne, abs d’utérus

Biologie distincte
- sd du testicule féminisant = sd d’insensibilité aux androgènes :
* [c]° masculines adultes si insensibilité aux androgènes (AIS) : Hormone antimullérienne (AMH) et testostérone : ↑
- Anomalie de la biosynthèse : Mesure précurseurs
* Androstènedione↑ et testo ↓ (par déficit en 17β – hydroxystéroïde déshydrogénase dans la prod de testo)

Dans les 2 cas, si mesures anormales => caryotype montrera 46,XY => analyses moléculaires

Physiopath du testicule féminisant :

  • Gonades = testicules sécrétant testostérone sans possibilité de masculinisation par déficit en récepteurs aux androgènes
  • Gonades soit en position intra-abdo, soit dans le canal inguinal (2 petites masses à la base des grandes lèvres)
28
Q

Quelles sont les ppales étioloige d’aménorrhée d’origine utérie acquises ?

A

- Gestes traumatiques :
* Sténose cicatricielle du col utérin
* Synéchies utérines
- Tuberculose utérine

29
Q

Aménorrhée secondaire

A