Diabète Flashcards

1
Q

Quel est le métabolisme normal de l’insuline?

A
  • Insuline est produite par les cellules bêta des îlots de Langerhans dans le pancréas. Normalement, l’insuline est sécrétée de façon continue dans la circulation sanguine selon un mode de pulsatile (débit de base), avec une augmentation de la sécrétion (bolus) au moment de l’ingestion de la nourriture.
  • Anabolisantes : Permet mettre en réserve glucose par le foie sous forme de glycogénèse, augmente synthèse protéines (favorise masse musculaire).
  • Dans les 2h suivants un repas, les concentrations sanguines d’insuline augmentent rapidement et atteignent leur maximum après environ 1h.
  • Après les repas, les concentrations d’insuline diminuent rapidement pour atteindre les valeurs préprandiales à mesure que l’absorption des glucides diminue dans le tube digestif. Après l’absorption des glucides et pendant la nuit, les concentrations d’insuline sont faibles et relativement constantes avec une légère hausse à l’aube.
  • La libération d’insuline abaisse la glycémie et favorise un taux de glucose normal et stable se situant entre 3,5 et 6 mmol. Chez l’adulte, la qté moyenne d’insuline sécrétée quotidiennement est environ 40-50 unités.
  • Les effets de l’insuline sont contrebalancés par d’autres hormones (glucagon, épinéphrine (adrénaline), hormone de croissance et cortisol) = hormones de contre-régulation. Ces hormones augmentent la glycémie en stimulant production de glucose et sa libération par le foie, et en diminuant le transport du glucose dans les cellules. Insuline + ces hormones = assurent une libération soutenue mais régulée du glucose afin de fournir l’énergie nécessaire au moment de l’ingestion. De nourriture ou pendant période de jeûne.
  • La proinsuline, précurseur de l’insuline, est synthétisé dans les cellules bêta du pancréas. Elle est ensuite dissociée par action enzymatique pour former l’insuline et le peptide C.
  • L’insuline est une hormone anabolique (hormones de stockage). La baisse du taux d’insuline durant la nuit entraine la libération des réserves de glucose dans le foie, de protéines dans les muscles et des gras dans le tissu adipeux.
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2
Q

Quels sont les facteurs contributifs au diabète?

A
  • Facteurs génétiques, auto-immuns et environnementaux.
  • Avant tout un trouble du métabolisme glucidique lié à un défaut ou à une insuffisance de sécrétion d’insuline, à une utilisation incorrecte d’insuline disponible, ou aux deux.
  • Autres types de Db lié aux défauts génétiques de la fonction des cellules bêta, les défauts génétiques l’action de l’insuline, les maladies du pancréas, les endocrinopathies, les infections et les diabètes d’origine médicamenteuses ou chimiques.
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3
Q

Quels sont les facteurs de risque du diabète de type 1?

A

Apparait à l’ Enfance: Maladie auto-immune; lymphocytes T attaquent et détruisent cellules bêta du pancréas.
Prédisposition génétique
exposition à virus/toxines.

  • Maladie auto-immune dans laquelle les lymphocytes T attaquent et détruisent les cellules bêta du pancréas, qui sont la principale source d’insuline. Aussi, des autoanticorps dirigés contre les cellules des îlots de Langerhans entrainent une réduction de 80 à 90% de la fonction normale des cellules bêta avant même que l’hyperglycémie et d’autres manifestations ne fassent leur apparition.
  • Une prédisposition génétique et l’exposition à un virus sont des facteurs pouvant contribuer à la pathogénèse du type 1 auto-immun.
  • Le diabète idiopathique est une forme de diabète de type 1, qui tout en étant pas lié à l’auto-immunité, comporte un caractère fortement héréditaire. Se manifeste chez un petit nombre de personnes atteinte de type 1, surtout chez les personnes africaines et asiatiques.
  • La prédisposition génétique au diabète de type 1 est liée aux antigènes du système HLA. Si contracte une infection virale = les cellules bêta pancréatiques sont détruites directement ou par un processus auto-immun. Les gènes HLA associés à un risque accru de diabète de type 1 incluent les gènes HLA-DR3 et HLA-DR4.
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4
Q

Quelle est la physiopathologie du diabète de type 1?

A

10%. Insuline endogène inexistante. Auto-immun. Apparition soudaine, manifestations, possibilité évolution pls années.

  • Longue période pré diagnostique. Les anticorps anti-îlots responsables de la destruction des cellules bêta sont présents pendant des mois (années) avant l’apparition des Sx.
  • Les manifestations surviennent lorsque le pancréas ne parvient plus à produire des qté suffisantes d’insuline pour normaliser la glycémie. Alors les Sx apparaissent rapidement et le pt doit se rendre à l’urgence en raison d’une acidocétose imminente ou déclarée.
  • Le pt présente alors les 4 P du diabète : 1) perte de poids récente et soudaine 2) polydipsie (soif excessive) 3) polyurie (mictions fréquentes) et 4) polyphagie (faim excessive).
  • Pour leur survie, ils ont besoin d’un apport d’insuline de source externe.
  • Le Dx peut être suivi d’une période de rémission peu après le début du Tx. Durant cette phase, le pt a besoin de peu d’insuline pour maitriser la glycémie, car les cellules bêta produisent suffisamment d’insuline. Avec la destruction croissante des cellules bêta, le besoin augmente. Elle dure de 3 à 12 mois).
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5
Q

Quelles sont les manifestations du diabète de type 1?

A

Perte de poids récente/soudaine, polydipsie, polyurie, polyphagie (4P), fatigue.

  • Symptômes initialement aigus et apparait généralement de façon soudaine. Sx classique sont polyurie, polydipsie, polyphagie et la perte de poids.
  • L’effet osmotique du glucose produit les manifestations de polydipsie et de polyurie.
  • La polyphagie = conséquence d’une dénutrition cellulaire lorsque l’insulinodéficience prévient l’utilisation du glucose comme source d’énergie.
  • Une perte de poids peut survenir si l’organisme ne peut se procurer le glucose nécessaire et s’il doit puiser dans d’autres sources d’énergie comme les graisses et les protéines.
  • Une faiblesse et une fatigue peuvent se manifester si le glucose ne peut être absorbé par les cellules.
  • L’acidocétose (complication diabète type 1 non traité) s’accompagne de d’autres manifestations.
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6
Q

Quels sont les facteurs de risque du diabète de type 2 ? (7)

A

Âge (40 ans+⚡️, sédentarité⚡️, Obésité⚡️,adiposité abdo &viscérale,Mutation/Prédisposition génétique, manque activité physique, Alimentation

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7
Q

Quelle est la physiopathologie du diabète de type 2?

A

90%
Production insuline insuffisante, Excessive début, Apparition graduelle, Sx insidieux,parfois non reconnaissables pendant des années .

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8
Q

Quelle est la physiopathologie du diabète de type 2; 4 anomalies métaboliques contribuant au diabète de type 2?

A
  1. Résistante à insuline, dans métabolisme glucose & lipides –> insensibilisation tissus à insuline = Hyperglycémie = ↑ sécrétion insuline.
  2. ↓ capacité à produire insuline, par épuisement cellules bêta causé par surproduction compensatoire insuline ou perte masse fonctionnelle.
  3. Production inappropriée glucose par foie de façon désordonnée & non en fonction de glycémie. (cellules pas sucre)
  4. Altération production hormones &cytokines par tissu adipeux. Adipokines débalancés = insulinorésistance.
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9
Q

Qu’est-ce que le prédiabète?

A

Glycémie ↑ mais pas assez pour critères. AGJ ou IG
AGJ: anomalie glycémie à jeuné Entre 6,1 mmol/L et 6,9 mmol/L.

IG: intolérance au glucose. Provoquée PO après 2h entre 7,8 mmol/L et 11 mmol/L.

  • Durant la phase prédiabète, le taux de glycémie est élevé, mais sans être suffisamment haut pour répondre aux critères de diabète. Ces personnes présentent une anomalie de la glycémie à jeun (AGJ) ou une intolérance au glucose (IG). L’AGJ se caractérise par une glycémie à jeun comprise entre 6,1 mmol/L et 6,9 mmol/L. Dans l’IG, les résultats du test d’hyperglycémie provoquée PO après 2h se situent entre 7,8 mmol/L et 11 mmol/L. Des taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) compris entre 6,0 et 6,4% = à risque de diabète. La plupart des prédiabétique risquent d’évoluer vers un diabète de type 2. Les personnes présentant un syndrome métabolique sont prédisposés au diabète de type 2 (facteurs qui favorisent l’apparition de maladies cardiovasculaires et du diabète de type2) .
  • Des lésions permanentes (cardiaques et vasculaires) peuvent déjà se produire durant le prédiabète, mais souvent asymptomatique. Les prédiabétiques devraient mesurer régulièrement leur glycémie et surveiller les Sx de diabète (fatigue, infection à répétition).
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10
Q

Qu’est-ce que le syndrome métabolique?

A

Diabète est composante = cercle vicieux. Obésité –> insulinorésistance –> pancréas ↑ = hyperinsulinémie

  • Plupart des personnes atteintes du syndrome métabolique sont en surpoids ou obèses. Obésité entraine insulinorésistance = principal facteur de risque au syndrome.
  • L’insulinorésistance est la diminution de la capacité des cellules du corps de réagir à l’action de l’insuline. Pour compenser, le pancréas sécrète plus d’insuline = hyperinsulinémie.
  • Les autres caractéristiques du syndrome sont HTA, risque accru de caillots et des taux de cholestérol anormaux. La génétique, l’environnement, sédentarité, alimentation riche en gras saturé et sodium, faible en fruits et légumes = joue un rôle dans l’apparition du syndrome. Amérindiens et Asiatiques risquent plus que les autres.
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11
Q

Quelles sont les manifestations du diabète de type 2?

A

Non spécifique; fatigue, infection à répétition, vaginales à levures ou candida récidivantes, ↓ cicatrisation, troubles visuels.

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12
Q

Quels sont les autres causes du diabète?

A

Diabète gestationnel: Durant grossesse. Facteurs: 35 ans et +, bébé poids élevé, obésité, ATCD, dx polykystose ovarienne.
Autres: Trouble médical, tx affection provoquant trouble glycémie, lésions cellules pancréatiques, nutrition parentérale, rx (cortico, thiazides, phénytoïnes, antipsychotiques 2e génération).

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13
Q

Quels sont les signes de l’hypoglycémie? (17)

A

Glycémie < 3,9, peau moite/froide, engourdissement doigts, orteils & contour bouche, battements cardiaques rapides, △ émotifs, céphalées, nervosité, tremblements, diaphorèse ⚡️, évanouissements, étourdissements, démarche instable, trouble élocution⚡️, faim impérieuse, △ vision, convulsions épileptiques, coma.

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14
Q

Quels sont les causes de l’hypoglycémie? 7

A

Consommation alcool sans nourriture, portions insuffisantes (retardé, omis, inadéquat), doses excessives. insuline/antihyperglycémiants, trop exercices sans compensation, prise insuline/antihyperglycémiants ou aliments au mauvais moment journée, perte de poids sans modif rx, prise bêtabloquant (masque hypo)

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15
Q

Quels sont les signes de l’hyperglycémie? 10

A

Glycémie ↑, Polyurie, ↑ appétit suivie manque appétit, fatigue, vision floue, céphalées, glycosurie, N/V, crampes abdominales, évolution vers acidocétose diab ou syndrome hyperglycémique hyperosmolaire.

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16
Q

Quelles sont les causes de l’hyperglycémie? (7)

A

Maladie, infection, corticostéroïdes, portions excessives, doses insuffisantes insuline/antihyperglycémiants ou absence rx, sédentarité, stress émotionnel/physique, ↓ taux absorption insuline.

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17
Q

Qu’est-ce que l’état de non-perception hypoglycémique?

A

N’éprouve pas manifestations d’alarme de l’hypoglycémie ad point critique.

État dans lequel une personne n’éprouve pas les signes et symptômes d’alarme de l’hypoglycémie, ad ce que la glycémie atteigne un point critique. Elle peut alors devenir incohérente et irritable, ou s’évanouir. Ce phénomène est souvent associé à la neuropathie autonome diabétique qui interfère avec la sécrétion d’hormones de contre-régulation qui produisent ces symptômes. Les personnes âgées et celles qui prennent des bêtabloquants adrénergiques sont à risque. Il n’est pas sécuritaire, chez ceux qui présente des facteurs de risque, de viser une maitrise rigoureuse de la glycémie, car un effet secondaire du tx intensif est l’hypoglycémie. Il faut viser une glycémie légèrement plus élevée que chez celles qui sont capables de déceler apparition d’hypoglycémie et d’y remédier.

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18
Q

Quels sont les critères servant à diagnostiquer le diabète ainsi que la mesure de l’hémoglobine glyquée (dosage de l’hémoglobine A1c) pour surveiller les taux glycémiques ?

A
    1. La glycémie a jeun
    1. La glycémie aléatoire
    1. La glycémie 2h après l’ingestion de 75g de glucose
    1. La mesure de l’hémoglobine glyquée (HbA1c)

Glycémie à jeun ≥ à 7 mmol/L. Hyperglycémie provoquée PO ≥ à 11,1 mmol/L 2h post charge orale de 75g de glucose. Glycémie aléatoire ≥ à 11,1 mmol/L + Sx d’hyperglycémie ou crise.
Hémoglobine glyquée⚡️ : Qté glucose fixé sur Hb. À mesurer q.3mois. Si objectifs atteints q.6 mois. Taux ≤ à 7%. Si >7% = Db

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19
Q

Quels sont les valeurs cibles de la glycémie chez l’adulte non diabétique ?

A

Entre 4,0 à 6 a.c. Entre 5 à 8 2h post repas.

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20
Q

Quels sont les valeurs cibles de la glycémie chez l’adulte diabétique ?

A

Entre 4,0 à 7,0 à jeun ou a.c. Entre 5,0 et 10,0 2h post repas.

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21
Q

Quels sont les valeurs cibles de la glycémie chez l’adulte prédiabétique ?AGJ & IG

A

AGJ: Glycémie à jeun > 6,1, mais < 7.

IG: Glycémie à jeun < 6,1 & glycémie prise 2h post 75g glucose entre 7,8 et 11.

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22
Q

Quelles sont les complications aiguës telles que l’acidocétose diabétique? (causes, manifestations et processus diagnostique)

A

Causes: Db non dx, tx non inadéquat, insuline mal géré, infection, changement alimentaire/dose insuline ou exercice

Décompose réserves lipides comme source énergie, car apport insuline nulle. Hyperglycémie. Manifestations: Diurèse osmotique = déshydratation (polypnée, léthargie, dyspnée Kussmaul, faiblesse, dlr abdo, anorexie, V, xérostomie, soif, nervosité, confusion, peau rouge/sèche, yeux excavés, pouls rapide/faible, fièvre, glycosurie) Haleine sucrée/fruité, acétonurie (acidose). Glycémie > 14
Analyses: urine⚡️,glycémie, hémogramme, cétones, pH, électrolytes, azote uréique sanguin, gazométrie sang artériel/veineux.

Analyses: pH <7,3 & Bicarbonate <15 + acétones

  • Causes : manque important d’insuline. Facteurs déclencheurs : maladie, infection, posologie inadéquate d’insuline, diabète type1 non dx, autogestion du diabète inapproprié, tx inadéquat d’un diabète existant, insuline non administrée de la façon prescrite, changement au régime alimentaire et au programme d’exercice.
  • Lorsque l’apport d’insuline circulante est insuffisant, le glucose ne peut pas être utilisé comme source d’énergie. Alors l’organisme décompose les réserves lipidiques comme source énergétiques secondaires (cétones & cétonurie). Plus souvent chez le diabète de type 1, mais peut survenir chez le type 2 en association avec une maladie ou stress marqué lorsque le pancréas est incapable de répondre à une demande supplémentaire d’insuline.
  • Manifestations : Déshydratation (manque de fermeté de la peau, sécheresse des muqueuses, tachycardie, hypoTA ortho. Les sx précoces peuvent comprendre léthargie, polypnée, faiblesse. À mesure que la déshydratation progresse, la peau se dessèche et desquame, les yeux deviennent hypotoniques et enfoncés dans l’orbite. Dlr abdominale qui peut s’accompagner d’anorexie et de vomissement. Finalement, la respiration difficile (Kussmaul) (rythme rapide, inspiration profonde associée à la dyspnée) est une réaction afin de corriger l’acidose par l’exhalation du Co2. La présence d’acétone est détectée à l’odeur sucrée et fruitée de l’haleine. Glycémie supérieure à 14 mmol/L, pH artériel < à 7,3 mmol/L, taux sérique de bicarbonate < à 15 mmol/L et la présence modérée ou importante de cétones dans l’urine ou dans le sang. Sécheresse buccale, soif, pt + nerveux, confus & léthargique, peau rouge et sèche, yeux excavés, pouls rapide et faible, fièvre, glycosurie et acétonurie.
  • Processus diagnostic : ATCD et examen physique, analyses sanguines (glycémie immédiate, hémogramme, cétones, pH, électrolytes, azote uréique sanguin, gazométrie du sang artériel ou veineux). Analyse d’urine (gravité spécifique, glucose, acétone).
  • Évaluation de l’état mental, surveillances I/G, remplacement IV des électrolytes et administration IV d’insuline, mesure de la glycémie, analyses du sang et de l’urine pour déceler la présence de cétones, ECG, Évaluation de la santé cardiovasculaire et de la fonction respiratoire.
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23
Q

Quelles sont les complications aiguës telles que le syndrome hyperglycémique hyperosmolaire? (causes (6), manifestations et processus diagnostique)

A

(type2) Causes: infections voies urinaires, stress, pneumonie, septicémie, prise rx. Hyper.
Manifestations: Diurèse osmotique = déshydratation. Glycémie > 34, somnolence, coma, convulsions, hémiparésie, aphasie.

Analyses: Augmentation osmolalité sérique, corps cétonique absent ou peu dans sang/urine.

  • Il peut survenir chez le diabétique capable de produire assez d’insuline pour prévenir l’acidose diabétique, mais pas suffisamment pour prévenir une hyperglycémie sévère, une diurèse osmotique et une déplétion liquidienne extracellulaire. Le pt sécrète assez d’insuline circulante pour éviter l’acidocétose.
  • Souvent chez les personnes âgées de plus de 60 ans de diabète type 2.
  • Causes : infections des voies urinaires, stress, pneumonie, septicémie, prise de médicaments, comme la cortisone.
  • Manifestations : provoque moins de sx aux stades initiaux, la glycémie peut atteindre des sommets élevés avant que le trouble soit reconnu. Une hyperglycémie augmente l’osmolalité sérique et entraine des manifestations neuro : somnolence, coma, convulsions, hémiparésie, aphasie. Souvent lié à une altération de la sensation de soif ou à une incapacité fonctionnelle à remplacer les liquides, voire les 2. ATCD d’insuffisance liquidienne, intensification de la dépression mentale et de polyurie. Glycémie supérieure à 34 mmol/L et une hausse marquée de l’osmolalité sérique. Les corps cétoniques sont absents ou en qté minime dans le sang et l’urine.
  • Processus dx : Dosage du glucose. Administration STAT IV NaCl 0,9% ou 0,45%, administration insuline IV afin de réduire l’hyperglycémie. Lorsque glycémie atteint 14 mmol/L, soluté de glucose administré pour prévenir l’hypoglycémie. Électrolytes remplacés PRN. Évaluer Sv, l’apport et l’excrétion des liquides, la turgescence tissulaires, les résultats des labos et fonction cardiaque (évaluer efficacité remplacement hydroélectrolytique). Faire attention pt ayant fonction rénale ou cardiaque compromise pour éviter surcharge liquidienne. Surveiller osmolalité sérique et procéder à des évaluations fréquentes de l’état mental et des fonctions cardiaques et rénale.
24
Q

Quelles sont les complications aiguës telles que l’hypoglycémie? (causes, manifestations et processus diagnostique)

A

Cause: Qté ↑ insuline p/r qté glucose dans sang. Qté insuffisante aliments, exercices exigeants. Manifestations: difficulté d’élocution, trouble vue, stupeur, confusion, coma, perte conscience.

  • Baisse du glucose sanguin <4 mmol/L.
  • Cause : Trop grande qté d’insuline p/r à la qté de glucose dans le sang. Cause associée à une discordance entre le moment de la prise d’aliments et celui ou se produit le pic d’action de l’insuline, ou la prise d’antihyperglycémiants. Qté insuffisante d’aliment, retard à s’alimenter, activité physique exigeant des efforts inhabituels.
  • Manifestations : difficulté d’élocution, troubles de vue, stupeur, confusion, voire coma. Perte de conscience, coma, mort.
  • Processus diagnostic : ATCD, examen physique, mesure immédiate de la glycémie. Déterminer la cause de l’hypoglycémie (après avoir corrigé la baisse de glucose), Chez un pt conscient : Administrer 15g de glucides à action rapide, mesurer la glycémie 15 min plus tard et administrer à nouveau 15g de glucides si la glycémie est < à 4,0 mmol/L. Dès que les Sx s’estompent, administrer d’autres aliments à base de glucides à action prolongée et de protéines ou de matières grasses, Aviser sans délai le md si les Sx ne sont pas jugulés après 2 ou 3 administrations de glucides à action rapide. Chez un pt présentant une aggravation de ses Sx ou qui est inconscient en milieu hospitalier : Administrer SC ou IM 1 mg de glucagon. Administrer IV 10 à 25g de glucose sur une périodoe de 1 à 3 min.
25
Q

Complications chroniques: Angiopathie?

A

• Complications chroniques sont attribuable à une angiopathie (lésions des vaisseaux sanguins secondaire à une hyperglycémie chronique. Se divise en 2 catégories : complications macrovasculaires et microvasculaires.

26
Q

Complications chroniques: Angiopathie (3 Causes)

A

1) accumulation de dérivés délétères du métabolisme du glucose, tel le sorbitol, lequel est associé aux lésions des cellules nerveuses.
2) . Formation de molécules anormales du glucose dans la membrane basale des petits vaisseaux sanguins, comme ceux qui irriguent l’œil et le rein.
3) Altération de la fonction des globules rouges avec pour conséquence une réduction de l’oxygénation des tissus.

27
Q

Complications chroniques: Macrovasculaire

A

Affections artères. Comprend maladies vasculaires cérébrales, cardiovasculaires & périphériques (AVC, IM).

  • Affections des vaisseaux sanguins de gros et de moyens calibres, qui chez les diabétiques, surviennent plus fréquemment et à un stade plus précoce que dans la population normale.
  • Comprend maladies vasculaires cérébrales, cardiovasculaires et périphériques.
  • Chez la femme diabétique, le risque de maladie augmente de 4 à 6 fois, et chez l’homme, le risque cardiovasculaire est de 2 à 3 fois.
  • Facteurs de risque associés aux complications macro qu’il est possible de diminuer : obésité, tabagisme, HTA, alimentation riche en matière grasse, sédentarité.
  • Tabagisme très nocif chez les diabétiques : augmente le risque d’affection vasculaire et il augmente le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral et d’amputation des membres inférieurs.
  • PA cible chez les diabétiques pour prévenir : 130/80.
  • L’insulinorésistance joue un rôle clé dans l’évolution de la maladie cardiovasculaire et intervient dans la pathogénèse de HTA et de la DLP.
28
Q

Complications chroniques: Microvasculaire (4)

A

Rétinopathie
Néphropathie
Neuropathie sensorielle
Neuropathie autonome

29
Q

Complications chroniques: Rétinopathie

A

Altération rétine, conséquence de hyperglycémie chronique & HTA

= trouble de vue (décollement rétine partiel ou complet/ hémorragie/oedème rétine)= cécité

  • Altération microvasculaire de la rétine, qui est une conséquence de l’hyperglycémie chronique et de HTA chez le diabétique.
  • La rétinopathie non proliférante est la forme la plus répandue et consiste en une occlusion partielle des petits vaisseaux sanguins situés dans la rétine, laquelle cause des microanévrismes dans la paroi capillaire qui se fragilise et laisse fuir le liquide capillaire. = provoque un œdème rétinien et à la longue, la formation d’exsudats durs et d’hémorragies intrarétiniennes. Vision peut être compromise si macula atteinte.
  • La rétinopathie proliférante est la forme la plus grave et touche la rétine et le corps vitré. Lorsque les capillaires s’obstruent, l’organisme compense en formant de nouveaux vaisseaux sanguins qui irriguent la rétine (néovascularisation). Ils sont fragiles et brisent facilement, d’où la possibilité d’hémorragie qui entrainent la contraction du corps vitré. À la rupture, le sang envahit la cavité vitré = empêche la lumière d’atteindre la rétine = le pt voit alors des taches noirs ou rouges. Si les nouveaux vaisseaux tirent sur la rétine alors que le corps vitré se contracte, cela peut causer une déchirure et causer un décollement partiel ou complet de la rétine. Si macula atteinte = perte de vue.
30
Q

Complications chroniques: Néphropathie

A

Altération petits VS irriguent glomérules rénaux. Facteurs de risque: HTA, génétique, tabagisme, hyperglycémie chronique.

néphropathie = IRC = dialyse

31
Q

Complications chroniques: Neuropathie sensorielle

A

Perte sensation protectrice membres inférieurs, peut entrainer lésions/blessure = amputation.

  • Neuropathie = altération des nerfs imputable à des modifications métaboliques.
  • Sensorielle : Forme la plus fréquente. Peut entrainer une perte de sensation protectrice dans les membres inférieurs, qui jumelé à d’autres facteurs, peut augmenter le risque de complications pouvant entrainer l’amputation.
  • Touche les mains et/ou les pieds.
  • Perte de sensations, sensations anormales, de la douleur et des paresthésies. La dlr souvent décrite comme un sensation de brûlures, crampes, tiraillements, survient avec plus d’acuité la nuit et parfois juste la nuit. Les paresthésies sont associés à des fourmillements, sensations de brûlures ou des picotements. Il peut arriver que la peau soit très sensible qu’une légère pression soit intolérable.
  • Les blessures, ulcérations des pieds sans que le pt ressentent de la dlr.
  • Peut causer de l’atrophie des petits muscles des mains et des pieds avec pour conséquence une difformité ou une limitation de la motricité fine.
  • Régulation glycémique = seule tx.
32
Q

Complications chroniques: Neuropathie autonome

A

Nerfs périphérques endommagés, régulant processus physio (gastroparésie, rétention urinaire, fonction sexuelle, yeux).
= hypoglycémie non ressentie, incontinence anale avec diarrhée & rétention urinaire. Vessie neurogène = rétention urinaire. HypoTA ortho, tachycardie au repos, infarctus du myocarde indolore.
• Affecte fonction sexuelle chez homme et femme (baisse de libido, moniliase, vaginite).

  • Peut toucher la presque totalité des appareils et systèmes de l’organisme et entrainer une hypoglycémie non ressentie, une incontinence anale avec diarrhée et de la rétention urinaire.
  • Gastroparésie = complication neuropathie autonome. Susceptible de produire de l’anorexie, N/V, reflux gastro-oesophagien et une sensation de satiété persistante. Peut déclencher une hypoglycémie en ralentissant l’absorption des aliments.
  • HypoTA ortho, tachycardie au repos, infarctus du myocarde indolore.
  • Affecte fonction sexuelle chez homme et femme (baisse de libido, moniliase, vaginite).
  • Vessie neurogène = rétention urinaire.
33
Q

Quelles sont les complications liées aux pieds et aux membres inférieurs?

A

Ulcères & blessures ⚡️ = amputations membres inférieurs.

  • Risque élevé d’ulcération aux pieds et d’amputation des membres inférieurs.
  • Facteurs de risque : neuropathie sensorielle, affections artérielles périphériques, anomalies de coagulation, Troubles de la fonction immunitaire et neuropathie autonome.
  • Tabagisme augmente le risque d’amputation.
  • La perte de sensibilité de protection empêche le pt de prendre conscience d’une blessure au pied. = amputation
  • Une chaussure qui ne convient pas ou marcher pieds nus = causes fréquentes de blessures aux pieds non décelées.
  • Les affections artérielles périphériques augmentent aussi les risques d’amputation en causant un ralentissement du débit sanguin dans les membres inférieurs. Les tissus ne peuvent alors disposer de l’O2 , des GB et nutriments vitaux = les blessures cicatrices plus lentement et le risque d’infection augmente.
  • Symptômes évocateurs d’une perte de sensibilité de protection sont une claudication intermittente, dlr au repos, pieds froids, perte de cheveux, remplissage capillaire plus lent et une rougeur connexe.
  • L’arthropathie neuropathique (pied de Charcot) provoque des déformations du pied et de la cheville qui mènent à un dysfonctionnement des articulations et à un pied tombant. Ils apparaissent graduellement et favorisent une distribution anormale du poids sur le pied = augmente les risques d’ulcères du pied sur les points de pression.
34
Q

Quelles sont les complications tégumentaires?

A

Affections peau. Dermopathie diabétique, Nécrobiose lipoïdique, Granulome annulaire.

  • Diabétiques présentent souvent des affections de la peau.
  • La dermopathie diabétique est l’une des manifestations cutanées les plus fréquentes. Elle est caractérisée par des lésions atrophiques arrondies, bilatérales et hyperpigmentées siégeant sur la face tibiale des membres inférieurs (papules plates d’un rouge brunâtre). Une atteinte à la microcirculation serait en cause.
  • Nécrobiose lipoïdique : diabète type 1. Apparait sous forme de lésions rouge jaunâtre sur une peau atrophiée qui devient brillante et transparente.
  • Granulome annulaire : diabète type 1, affection auto-immune qui se manifeste par des papules dessinant des anneaux incomplets qui sont souvent localisés sur le dos des mains et des pieds.
35
Q

Quelles sont les complications chroniques liées aux infections?

A

Récurrentes & persistantes⚡️ (Candida, abcès, furoncles

  • Plus sujette aux infections.
  • Anomalie dans la mobilisation des cellules inflammatoires et en une déficience de la phagocytose par les neutrophiles et les monocytes.
  • Infections récurrentes ou persistantes comme Candida albican, abcès, furoncles permettent de soupçonner un cas de diabète. La perte de sensation (neuropathie) peut retarder le dépistage d’une infection.
  • Une glycosurie persistante peut prédisposer un pt à des infections de la vessie (surtout pt ayant vessie neurogène). Le ralentissement de la circulation résultant d’une angiopathie peut empêcher ou freiner la réponse immunitaire.
  • L’antibiothérapie permet d’éviter que l’infection soit la cause majeure de décès chez les diabétiques.
36
Q

Quelles sont les complications chroniques liées à la santé mentale?

A

Présence ↑ troubles mentaux (dépression, anorexie mentale, boulimie).

  • Présence de taux élevé de troubles mentaux, en particulier des troubles de dépression.
  • La dépression contribue à la faible adhésion au régime prescrit, au sentiment de détresse lié à une maladie chronique et à la médiocrité des résultats obtenus.
  • Femmes diabète type 1 : risque accru de troubles de l’alimentation (anorexie mentale et boulimie). Elles diminuent intentionnellement leur dose d’insuline ou l’omettent, perdant rapidement du poids.
37
Q

Quelles sont les considérations gérontologiques en lien avec le diabète?

A

Prévalence diabète ↑ avec âge, prise rx compromettent action insuline, diabète non dx ou non traité = + courant, ignorance hypoglycémie, ↓ fonction psychomotrice = gêne tx, déficience cognitive, contrôle glycémique peut être difficile, Régime + exercices bénéfiques, dextérité/visuelle restreints, rythme lent, matériel imprimé, impliquer famille. Hyposilencieuse.

  • Ils présentent des taux plus élevés de décès prématurés, de déficience fonctionnelle et d’affections concomitantes, telles HTA et AVC.
  • La prévalence du diabète augmente avec l’âge = le processus de vieillissement est associé à une réduction de la fonction des cellules bêta, à une baisse de la sensibilité insulinique et à une dégradation du métabolisme des glucides.
  • Le vieillissement est associé à certains états de santé nécessitant la prise de rx qui compromettent l’action de l’insuline.
  • Les diabètes non dx et non traités sont plus courant chez les personnes âgées, en partie à cause des modifications physiologiques normales dues au vieillissement ressemblent à celles du diabète, soit la baisse du niveau d’énergie, la propension aux chutes et aux étourdissements, la confusion et les infections génito-urinaires.
  • L’ignorance d’une hypoglycémie est plus courante chez ce groupe d’âge, exposant davantage aux conséquences négatives d’un tx ciblant la baisse de la glycémie.
  • La possibilité d’un ralentissement de la fonction psychomotrice est susceptible de gêner la capacité à traiter l’hypoglycémie.
  • Désir d’être traité et la présence d’autres problèmes médicaux coexistant, telles une déficience cognitive. Le diabète contribue au déclin de la fonction cognitive.
  • Un contrôle glycémique strict peut être difficile à appliquer.
  • Régime et exercices sont recommandés, en tenant compte des limitations fonctionnelles.
  • Ils sont plus susceptibles de présenter une dextérité manuelle et une acuité visuelle restreintes, ce qui rend difficile l’administration précise d’insuline.
  • Il faut baser l’enseignement sur ses besoins spécifiques, en privilégiant un rythme plus lent et en utilisant un matériel imprimé ou audio simple. Il est important d’intégrer la famille dans le processus d’éducaton.
  • Vision, mobilité, état mental, capacité fonctionnelle, situation financière et sociale, l’effet d’une médication multiple, les habitudes alimentaires, l’éventualité d’une hypoglycémie non dépistée et les questions liées à la qualité de vie.
38
Q

Quels sont les traitements pour la complication aigue : acidocétose diabétique?

A
  1. Vérifie les voies respiratoire 2. O2 3. Accès IV 4. Réanimation liquidienne NaCl 5. Administrer insuline 6. Corriger pH avec bicarboncate <7. 7. Administrer K+ si hypokaliémie (<3,5). 9. Analyses sang cétones

Évaluation de l’état mental, surveillances de I/E. remplacement IV des électrolytes (NaCl 0,9%) et administration Insuline (0,1 unité/kg/h), mesure de la glycémie, analyses de sang pour déceler la présence de cétones, ECG, Évaluation de la santé cardiovasculaire et fonction respiratoire.

Vérifier voies respiratoires, administrer O2 (canules nasales ou masque), accès IV. Corriger pH si <7 avec du bicarbonate de sodium. Administrer potassium pour hypokaliémie.

39
Q

Quels sont les traitements pour la complication aigue : Syndrôme hyperglycémique hyperosmolaire?

A

Évaluation de l’état mental, surveillances de I/E. remplacement IV des électrolytes (NaCl 0,9%) et administration Insuline, mesure de la glycémie, analyses de sang pour déceler la présence de cétones, ECG, Évaluation de la santé cardiovasculaire et fonction respiratoire.

40
Q

Protocole d’hypoglycémie

A

Mesurer glycémie. Si <1,5 : aviser md + Dextrose 50% en seringue: 50 ml IV ou Glugacon 1mg SC. Si 1,5 à 2,4 : 20 à 30g glucides PO s/f 250 ml jus non sucré ou 6 sachets sucre dilué si IR ou 125 ml jus + 3 sachet sucre. Si 2,5 à 4: 15g glucides PO s/f 125 ml jus, 3 sachets sucre dilués ou 4 c de 4g glucose. Répéter si <4 10-15 après glucides. Si pas de repas dans l’h, donner collation (1 féculent+1 protéine).

41
Q

Quel pharmacothérapie à utiliser pour le diabète type 1 et type 2?

A

Type 1 :Insuline Type 2: Antidiabétiques oraux +insuline si rx fonctionne pas

  • Action rapide
  • Action courte
  • Action intermédiaire
  • Action prolongée
  • Insuline mixtes prémélangées.
  • Rotation des points d’injection
42
Q

Surveillances insuline?

A

Signes hypoglycémie
Peser pt q.jour
Surveiller signes de surdosage

43
Q

Surveillance antidiabétiques oraux?

A

Signes hypo
Certains (metformine) ne provoque pas d’hypo seul, mais intensifie effet hypo de d’autres agents.
Signes acidocétose

Labo (glucose sérique, hémoglobine glyquée)

44
Q

Quels sont les problèmes r/à insulinothérapie? (5)

A

Hypoglycémie⚡️, réactions allergiques, Lipodystrophie⚡️, phénomène de l’aube (hyper réveil), Effet Somogyi (rebond surdosage)

45
Q

Quelles sont les mesures préventives et de promotion pour l’hyperglycémie?

A

Prendre dose rx prescrite, hrs appropriées, Administration avec précision, respect régime alimentaire prescrit, prendre congé maladie PRN, Test glycémie, porter identification médicale signalant diabète. ↑ exercices, poids santé, perte de poids, alimentation faible en gras

46
Q

Quelles sont les mesures préventives et de promotion pour l’hypoglycémie?

A

Prendre dose rx prescrite, hrs appropriées, Administration avec précision, respect régime alimentaire prescrit, prendre congé maladie PRN, Test glycémie, porter identification médicale signalant diabète. ↑ exercices, poids santé, perte de poids, alimentation faible en gras

Collation riche en glucides pendant exercices, reconnaitre & traiter Sx, garder à porter de main source glucides, En parler à son entourage (Sx & Tx)

47
Q

Quel est le processus thérapeutique chez un diabétique?

A

Programme formations & suivi pour C\F, Thérapie nutritionnelle, Activité physique, Autosurveillance de la glycémie, Pharmacothérapie (insuline, antihyperglycémiants, co d’acide acétylsalicylique chez pt ayant maladie cardiovasculaire stable, IECA, ARA, antihyperlipidémiants).

48
Q

Quels sont les enseignements nutritionnelles pour un pt diabétique de type 1?

A

Apport min de glucose 130g/jour.

Type1: Calcul glucides. Planification repas en fonction alimentation & profil prise insuline. Respect moment repas & qté nourriture consommée

49
Q

Quels sont les enseignements nutritionnelles pour un pt diabétique de type 2?

A

Type 2: Plan alimentaire avec ↓ matières grasses, gras saturés, sucres simples. Espacement repas (répartir apport dans journée). Consommation alcool modérée avec nourriture,

50
Q

Quels sont les enseignements a/n exercices pour un pt diabétique de type 1?

A

150 min/sem au moins 10 min Type 1 : si glucose >16,7 = vérifier présence corps cétonique dans urine  pas exercices. Mesurer avant/après & ad 24h après. Collation q.30 pendant. Exercices cardio.

51
Q

Quels sont les enseignements a/n exercices pour un pt diabétique de type 2?

A

Type 2: Entrainement musculaire 3x/sem + 150 min/sem au moins 10 min

52
Q

Quels sont les enseignements a/n de l’autosurveillance de la glycémie?

A

Avant repas, 2h post repas, avant/après exercices. Au 4h si maladie. Éviter nettoyer point injection avec alcool, passer main sous eau chaude si prélev goutte difficile, piquer côté doigt, ne pas piquer trop profond, suivre mode emploi, noter résultats dosage + comparer.

53
Q

Enseignements sur les soins de pied?

A

Informer risque blessures, éviter sources potentielles blessures, vérifier DIE pieds⚡️ & intérieur souliers, consulter podiate, signaler si infection/plaie, laver DIE, bien sécher (entre orteils), si transpiration (poudre talc), pansements (lésions), couper ongle carré, éviter talons haut, soulier cuirs, ne pas marcher pieds nus, bas propre (coton/laine) & qui ne gêne pas circulation, garder au chaud & protéger contre engelures, mouvements flexions/extensions DIE, éviter position assise, jambes croisés pendant longtemps.

54
Q

Enseignement du db au C/F? (7)

A

Pathologie: Expliquer fonctionnement pancréas/îlots, processus fabrication insuline, corrélation insuline/glucose, différence entre type 1 & 2.

Exercices: Importance exercices régulier + variations glycémie.

Repas: Importance alimentation équilibrée, expliquer répercussions glucides sur glycémie⚡️.

Fidélité au tx: S’assurer compréhension utilisation tx, tenir compte limitations physiques & incapacité à se traiter avec autorx. Demander aide proche-aidant. Discuter effets indésirables + mesures à prendre.

Surveillances: Expliquer comment surveiller, à quel moment, comment noter résultats et PRN comment régler taux insuline.

Réduction du risque: Compréhension manifestations hypoglycémie & hyper + quoi faire, importance surveiller souvent glycémie, examen de la vue & soins de pieds. Effet stress sur glycémie.

Psychosocial: ressources d’aide, soutien/réponses questionnements.

55
Q

Quelles sont les ressources existantes?

A

Ts; aide à trouver programme adapté à réalité. Association Diabète Québec, Compagnies pharmaceutiques.

56
Q

Quelles sont les principales hypothèses en lien avec le diabète? (5)

A

Autogestion inefficace de la santé reliée à une connaissance insuffisante, comme en témoignent l’hyperglycémie persistante, les renseignements inexacts au sujet du diabète et de sa gestion, et une confusion manifeste en ce qui a trait à la physiopathologie du diabète.

Déséquilibre alimentaire relié à un apport alimentaire excédant la dépense énergétique et la pharmacothérapie, comme en témoignent l’hyperglycémie et le gain de poids.

Risque de blessure relié à la diminution de la sensation tactile au cours d’épisode d’hypoglycémie.

Risque de dysfonctionnement neurovasculaires périphériques lié aux atteintes vasculaires du diabète.

Déséquilibre de la glycémie relié à absence prise en charge du diabète, connaissances insuffisantes sur la prise en charge et modalités inappropriés de la thérapie médicamenteuse, se manifestant par diabète mal contrôlé, dernière visite chez l’ophtalmologiste remonte à 3 ans, questionnements sur l’apparition de sa plaie, ulcère diabétique depuis 2 mois, déjeuner cola & muffin au chocolat, dose trop élevée d’insuline, ne croit pas que l’insuline + rx puissent abaisser sa glycémie et ne prend pas son déjeuner livré.