Cours 9.2) Mémoire à long terme (épisodique vs sémantique) Flashcards

1
Q

[Tâche de rappel libre]

C’est quoi en gros ?

A

En gros, lors de la tâche de rappel libre, on nous fait écouter une liste de mots & suite à la présentation de ces mots, on rapporte tous les mots dont on se souvient.

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2
Q

[Tâche de rappel libre]

Décrit la phase d’APPRENTISSAGE

A

1) Items entre dans MCT
2) Répétition items
3) Si assez répétés, transférés en MLT (sinon perdu)
4) Plus item répété, plus sa trace est solide en MLT, plus il est facile à récupérer
5) Derniers items entendus sont encore en MCT

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3
Q

[Tâche de rappel libre]

Décrit la phase de RAPPEL

A

Quand essaye de se rappeler des mots, on commence par aller chercher les mots qui sont en MCT (pcq fragiles & on a pas pu les répéter)

Ensuite, on fouille dans le MLT, on transfère les mots dans la mémoire de travail & on peut les rapporter

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4
Q

Décrit la courbe de position sérielle (effet de primauté, de récence)

A

Quand on regarde le taux de succès selon la position dans la liste pour chaque mots, il semble avoir un avantage systématique pour les premiers items de la liste: EFFET DE PRIMAUTÉ

Hypothèse: Montre le contenu de la MLT : Pcq mots répétés assez souvent et organisés subjectivement pour être transférés en MLT

De plus, avantage systématique pour derniers items de la liste: EFFET DE RÉCENCE

Hypothèse: Montre le contenu de la MCT : Pcq les mots toujours présents dans notre contenant de MCT/ Mém de travail & on les rapporte immédiatement

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5
Q

En 1962, Murdock s’est demandé s’il était possible de modifier la forme de la courbe sérielle.

Le but de son étude était de déterminer si le nombre de mots dans la liste influence la forme de la courbe de position sérielle (ou ça fait seulement l’allonger)

Pour ce faire, il a donné des listes de 20,30 ou 40 mots dans une tâche de rappel libre standard

Quelles sont les RÉSULTATS de cette étude ?

A

La forme de la courbe reste CONSTANTE

Peu importe si on présente 20-30-40 mots…

  • Il y a un avantage pour les 3-4 premiers mots (même effet de primauté)
  • Il y a un avantage pour (env) les 6 derniers mots (même effet de récence)

L’ajout de mots ne fait qu’allonger la partie du milieu, alors la courbe de position sérielle est robuste

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6
Q

[Le modèle modale de mémoire d’Atkinson & Shiffrin - 1968]

Quelles sont les caractéristiques de la MÉMOIRE À LONG TERME ?

A
  • Capacité illimité
  • Très longue
  • Oubli dû à l’interférence
  • Connaissances abstraites
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7
Q

[Le modèle modale de mémoire d’Atkinson & Shiffrin - 1968]

Quelles sont les caractéristiques de la MÉMOIRE À COURT TERME ?

A
  • Capacité limitée
  • Courte durée
  • Oubli dû à l’interférence proactive
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8
Q

[L’importance de la répétition pour la MLT: Rendus, 1971]

Dans le but de déterminer l’importance de la répétition pour la MLT, Rendus a étudié la relation entre la répétition & l’effet de primauté vs l’effet de récence.

Pour ce faire, il a fait une tâche de rappel libre de 20 mots peu reliés et les participants devaient répéter à voix haute de la même façon qu’ils le feraient dans leur tête. On compte nombre de répétitions pour chaque mot lors d’un essai.

Ils croient que les seuls mots qu’on arrive à répéter souvent ce sont les premiers mots de la liste & la répétition devrait donc être slmt reliée à la performance en MLT. Il y aurait, donc, une corrélation avec l’effet de primauté mais PAS avec l’effet de récence.

Quelles ont été les PRÉDICTIONS de cette étude pour l’effet de primauté et l’effet de récence ?

A

Effet de primauté (contenu de la MLT)
- nb de répétitions (voix haute) prédit performance de rappel pour les premiers mots (qui font parti de l’effet de primauté)

Effet de récence (contenu de la MCT)
- nb de répétitions (voix haute) non-reliée à performance pour derniers mots

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9
Q

[L’importance de la répétition pour la MLT: Rendus, 1971]

Dans le but de déterminer l’importance de la répétition pour la MLT, Rendus a étudié la relation entre la répétition & l’effet de primauté vs l’effet de récence.

Pour ce faire, il a fait une tâche de rappel libre de 20 mots peu reliés et les participants devaient répéter à voix haute de la même façon qu’ils le feraient dans leur tête. On compte nombre de répétitions pour chaque mot lors d’un essai.

Ils croient que les seuls mots qu’on arrive à répéter souvent ce sont les premiers mots de la liste & la répétition devrait donc être slmt reliée à la performance en MLT. Il y aurait, donc, une corrélation avec l’effet de primauté mais PAS avec l’effet de récence.

Quelles ont été les RÉSULTATS de cette étude ?

A

1) On peut répéter bcp plus souvent les premiers mots de la liste & très peu les derniers mors de la liste . Aussi, plus on répète un mot au début de la liste, plus on a de chance de les rapporter, donc c’est directement relié au nombre de répétitions.
- > Donc, répétition a un effet sur la “force” de la trace en MLT, et donc c’est un processus nécessaire

2) On n’est pas capable de répéter les mots pcq pas le temps (fin de la liste), mais on a quand même un avantage pour les derniers mots (effet de récence)
- > items encore en MCT

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10
Q

[L’importance de la répétition pour la MLT: Rendus, 1971]

Dans le but de déterminer l’importance de la répétition pour la MLT, Rendus a étudié la relation entre la répétition & l’effet de primauté vs l’effet de récence.

Pour ce faire, il a fait une tâche de rappel libre de 20 mots peu reliés et les participants devaient répéter à voix haute de la même façon qu’ils le feraient dans leur tête. On compte nombre de répétitions pour chaque mot lors d’un essai.

Ils croient que les seuls mots qu’on arrive à répéter souvent ce sont les premiers mots de la liste & la répétition devrait donc être slmt reliée à la performance en MLT. Il y aurait, donc, une corrélation avec l’effet de primauté mais PAS avec l’effet de récence.

Comment peut-on INTERPRÉTER les résultats de cette étude ?

A
  • La répétition est bel et bien un processus utilisé par les participants
  • La répétition est nécessaire pour maintenir l’effet de primauté, car:
  • Renforce traces mnésiques en MLT
  • Plus on répète, plus on a de chances de rapporter le mot
  • Pour le rappel, la récupération vient de la MLT
  • La répétition n’est pas nécessaire pour l’effet de récence:
  • Les mots à la fin de la liste généralement pas répétées,
  • Donc les mots sont déjà disponibles pour rappel parce qu’ils sont dans la MCT
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11
Q

Quand trouve-t-on une double dissociation ?

A

Les processus A et B dépendent de systèmes indépendants si :

  • Possible de concevoir une expérience X qui influence le processus A sans affecter le processus B
  • Possible de concevoir une expérience Y qui influence le processus B sans affecter le processus A
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12
Q

[Montrer l’indépendance des systèmes : Glanzer et Cunitz, 1966]
Dans le but de déterminer si les deux systèmes de mémoires sont indépendants (MCT & MLT), Glanzer et Cunitz ont essayer de prouver l’effet de récence en MCT et l’effet de MLT.

Dans une PREMIÈRE EXPÉRIENCE, ils ont éliminé l’effet de récence tout en maintenant l’effet de primauté dans une tâche de rappel libre où on présente 15 mots.

Il y a 3 conditions..

1) Standard : Présentation 15 mots + nb random + faire rappel libre
2) Avec délai de 10s: Idem, mais délai de 10 secondes après nb random
3) Avec délai de 30s: Idem mais délai de 30 secondes.

Pourquoi l’expérience permettrait d’éliminer l’effet de récence ?

A

Si l’effet de récence est dû aux mots enregistrés en MCT, alors imposer un délai entre fin de liste et indice de rappel devrait réduire l’effet de récence. Vu que MCT = capacité limité, délai fait en sorte que les dernier mots seront oubliés

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13
Q

Cunitz, 1966]
Dans le but de déterminer si les deux systèmes de mémoires sont indépendants (MCT & MLT), Glanzer et Cunitz ont essayer de prouver l’effet de récence en MCT et l’effet de MLT.

Dans une PREMIÈRE EXPÉRIENCE, ils ont éliminé l’effet de récence tout en maintenant l’effet de primauté dans une tâche de rappel libre où on présente 15 mots.

Il y a 3 conditions..

1) Standard : Présentation 15 mots + nb random + faire rappel libre
2) Avec délai de 10s: Idem, mais délai de 10 secondes après nb random (participants comptent)
3) Avec délai de 30s: Idem mais délai de 30 secondes.

Quels sont les RÉSULTATS de l’étude? INTERPRÉTE les

A
  • Il n’y a aucun impact sur l’effet de primauté
  • Le délai 10s affecte l’effet de récence
  • Le délai 30s annule l’effet de récence

ALORS, en demandant aux participants de compter entre fin de la liste et rappel..

  • Il y a de l’INTERFÉRENCE (items en MCT oubliés)
  • L’effet de récence est plus faible (10 s) ou absent (30s)

DE PLUS, les premiers items sont bien rapportées, car ils sont transférés en MLT suite à une répétition suffisante
- Alors, l’effet de primauté n change pas

DISSOCIATION SIMPLE ENTRE MCT ET MLT

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14
Q

Cunitz, 1966]
Dans le but de déterminer si les deux systèmes de mémoires sont indépendants (MCT & MLT), Glanzer et Cunitz ont essayer de prouver l’effet de récence en MCT et l’effet de MLT.

Dans une DEUXIÈME EXPÉRIENCE, ils voulaient augmenter l’effet de primauté tout en gardant l’effet de récence constant.

Pour ce faire, ils ont fait faire une tâche de rappel libre (15 mots).

Il y a 3 condition:

1) Standard: Présentation liste + rappel libre
2) Condition espacée 6s: Présentation 1mot à tous les 6 secondes
3) Condition espacée 9s: Présentation 1mot à tous les 9 secondes

Pourquoi cette tâche permet ↑ effet de primauté ?

A

Parce que lire la liste + lentement nous donne plus de temps pour répéter.

Répéter plus souvent permet une meilleure mémorisation

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15
Q

Cunitz, 1966]
Dans le but de déterminer si les deux systèmes de mémoires sont indépendants (MCT & MLT), Glanzer et Cunitz ont essayer de prouver l’effet de récence en MCT et l’effet de MLT.

Dans une DEUXIÈME EXPÉRIENCE, ils voulaient augmenter l’effet de primauté tout en gardant l’effet de récence constant.

Pour ce faire, ils ont fait faire une tâche de rappel libre (15 mots).

Il y a 3 condition:

1) Standard: Présentation liste + rappel libre
2) Condition espacée 6s: Présentation 1mot à tous les 6 secondes
3) Condition espacée 9s: Présentation 1mot à tous les 9 secondes

Quel sont les RÉSULTATS de l’étude ? Interprète les

A
  • L’espacement améliore l’effet de primauté
  • Espacement n’a aucun effet sur l’effet de récence

INTERPRÉTATION
- Présentation plus lente = augmente capacité de rappel = améliore l’effet de primauté (MLT)

  • N’a pas d’effet sur la récence, car derniers mots pas eu le temps d’être répétés

Avec les résultats de cette 2e expérience, il y a une DISSOCIATION DOUBLE entre la MLT et la MCT (sont indépendants)

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16
Q

Originalement, les chercheurs pensaient qu’il y avait 1 seul syst de mémoire pcq tous les tests de mémoire faits en labo se concentrent sur un type de mémoire spécifique (soit mémoire épisodique) qu’on identifierait mtn une forme de MÉMOIRE EXPLICITE.

Quelles sont les caractéristiques de celle-ci ?

A
  • C’est la capacité de rappel CONSCIENTE des faits et des évènements
  • Affectée par l’amnésie (oubli de faits/évènements)
  • Permet comparaison et contraste du matériel remémoré pcq on l’amène à la conscience
  • Est REPRÉSENTATIONNELLE
17
Q

Il y a deux types de mémoire explicite, quelles sont-elles ? Quelles sont les différences entre les deux ?

A

Mémoire ÉPISODIQUE

  • Permet souvenir des évènements, expériences autobiographiques, évènements concrets
  • ENCODÉS avec contexte
  • Acquis IMMÉDIATEMENT
  • Permet de se SOUVENIR de choses de manière consciente

Mémoire SÉMANTIQUE

  • Permet souvenir de faits généraux/significations/connaissances abstraites
  • EXTRAITS du contexte
  • Acquis PROGRESSIVEMENT
  • C’est ce qui fait qu’on SAIT des choses
18
Q

[Se souvenir vs Savoir - Knowlton et Squire, 1995]

Dans le but de montrer une différence entre l’oubli pour la mémoire épisodique (se souvenir) et la mémoire sémantique (savoir), Knowlton et Squire ont fait une tâche de reconnaissance où les participants devaient étudier 36 mots (espace entre 2 mots = 2 secondes)

Ensuite, 10 minutes ET 1 semaine plus tard, on présente des mots vu ou non-vu dans la liste originale et on demande si ils se souviennent du mot ou s’ils savent que le mot était là.

Dans le cas de cette expérience, c’est quoi la différence entre se souvenir et savoir ?

A

Se souvenir:
–> Si le mot reconnu évoquait des souvenirs, on peut répondre à (ex: à quoi on a pensé quand le mot est apparu à l’écran, à quoi le mot ressemblait à l’écran, à quel moment dans la série le mot est apparu ? Début, milieu, fin ?)

Savoir = l’expérience de reconnaître qqun à la télé & de savoir que cette personne là est célèbre, mais sans savoir son nom ou être capable de rapporter des détails sur la personne (impression de familiarité)
–> pour expérience = “ j’ai l’impression que le mot était présenté dans la liste”, maos pas de souvenir précis du mot

19
Q

[Se souvenir vs Savoir - Knowlton et Squire, 1995]

Dans le but de montrer une différence entre l’oubli pour la mémoire épisodique (se souvenir) et la mémoire sémantique (savoir), Knowlton et Squire ont fait une tâche de reconnaissance où les participants devaient étudier 36 mots (espace entre 2 mots = 2 secondes)

Ensuite, 10 minutes ET 1 semaine plus tard, on présente des mots vu ou non-vu dans la liste originale et on demande si ils se souviennent du mot ou s’ils savent que le mot était là.

Quelles sont les RÉSULTATS de l’étude ?

A

Délai de 10 minutes :

  • Plus tendance à donner des réponses «se souvenir» que des réponses «savoir»
  • On se souvient plus facilement d’avoir vu ou non les mots testés.

Délai 1 semaine :

  • Il y a eu de l’oubli (plus important quand ça concerne les mots pour lesquels on a donné des réponses «se souvenir» que «savoir»)
  • Baisse de discriminabilité entre les anciens & les nouveaux mots
  • On perd l’information temporelle, mais on est capable de retenir les faits sans le contexte
20
Q

[Se souvenir vs Savoir - Knowlton et Squire, 1995]

Dans le but de montrer une différence entre l’oubli pour la mémoire épisodique (se souvenir) et la mémoire sémantique (savoir), Knowlton et Squire ont fait une tâche de reconnaissance où les participants devaient étudier 36 mots (espace entre 2 mots = 2 secondes)

Ensuite, 10 minutes ET 1 semaine plus tard, on présente des mots vu ou non-vu dans la liste originale et on demande si ils se souviennent du mot ou s’ils savent que le mot était là.

Quelle est la CONCLUSION de l’étude ?

A
  • Les réponses «Se souvenir» (mémoire épisodique) ont un patron d’oubli différent des réponses «Savoir» (mémoire sémantique)
  • Indice qu’on a deux types de mémoire explicite séparés avec des caractéristiques différentes (oubli)
  • Mémoire épisodique devient sémantique avec le temps
21
Q

[Se souvenir vs Savoir, Petrican, 2010]

Dans le but de montrer une différence de l’évolution avec l’âge de la mémoire épisodique (se souvenir) et la mémoire sémantique (savoir), Petrican a présenté à deux groupes de participants (personnes moins âgées [58-69 ans] & personnes plus âgées [74-85 ans]) 150 évènements qui se sont produits dans la vie des participants entre 1952 et 2001.

Ils devaient soit répondre

1) Se souvenir (cap de récupérer en mémoire détails spécifiques l’event)
2) Savoir (event familier, mais incapable de récupérer expériences perso ou détails)
3) Ne PAS savoir

Comment les expérimentateurs pouvaient savoir que les participants ne trichaient pas ?

A

Ils ont ajouté des évènements imaginaires & on regarde s’ils se souviennent de celui-ci

–> Taux de réponse pour des évènement imaginaires est très bas/presque nul (donc les gens ne trichent pas à la tâche)

22
Q

[Se souvenir vs Savoir, Petrican, 2010]

Dans le but de montrer une différence de l’évolution avec l’âge de la mémoire épisodique (se souvenir) et la mémoire sémantique (savoir), Petrican a présenté à deux groupes de participants (personnes moins âgées [58-69 ans] & personnes plus âgées [74-85 ans]) 150 évènements qui se sont produits dans la vie des participants entre 1952 et 2001.

Ils devaient soit répondre

1) Se souvenir (cap de récupérer en mémoire détails spécifiques l’event)
2) Savoir (event familier, mais incapable de récupérer expériences perso ou détails)
3) Ne PAS savoir

Quelles sont les RÉSULTATS de l’étude ?

A

Les personnes «moins âgées» ont PLUS de souvenirs épisodiques que les personnes «plus âgées».

Donc, avec l’âge, il y a une DÉGÉNÉRESCENCE de la mémoire épisodique

Par contre, on acquiert de plus en plus de faits avec l’âge, c’est pourquoi on apprend/ on sait de + en + de faits avec l’âge (plus de mémoire sémantique)

23
Q

[Se souvenir vs Savoir, Petrican, 2010]

Dans le but de montrer une différence de l’évolution avec l’âge de la mémoire épisodique (se souvenir) et la mémoire sémantique (savoir), Petrican a présenté à deux groupes de participants (personnes moins âgées [58-69 ans] & personnes plus âgées [74-85 ans]) 150 évènements qui se sont produits dans la vie des participants entre 1952 et 2001.

Ils devaient soit répondre

1) Se souvenir (cap de récupérer en mémoire détails spécifiques l’event)
2) Savoir (event familier, mais incapable de récupérer expériences perso ou détails)
3) Ne PAS savoir

Quelles sont les CONCLUSIONS de l’étude ?

A

Les deux types de réponse demandés évoluent différemment dans le temps

  • PLUS de mémoire sémantique avec le temps (gens accumulent des faits)
  • MOINS de mémoire épisodique (oublient leur souvenirs)

Autre indice selon lequel nous avons donc deux types de mémoire explicite séparés avec des caractéristiques différentes (évolution dans le temps)

24
Q

[L’oubli de la mémoire épisodique & la mémoire sémantique - Sachs, 1967]

Dans le but d’étudier la rétention d’informations syntaxique et sémantique, Sachs a fait une tâche d’écoute à ses participants.

En fait, ils devaient écouter une histoire courte pour ensuite dire si la phrase présentée (phrase test) est identique à une phrase qu’ils ont entendu dans l’histoire ou si elle a été changée

  • Changement formel : structure des phrases a été modifiée mais le sens a été conservé
  • Identique
  • Changement du passif vers l’actif : façon de présentation de l’information est changée, mais le sens reste le même
  • Changement sémantique : La phrase dit l’inverse que la phrase originale (sens de la phrase modifiée)

Les conditions de l’étude sont:

1) Une clochette Immédiatement après phrase critique (0 syllabes)
2) 80 syllabes de matériel interpolé après phrase critique
3) 160 syllabes de matériel interpolé après phrase critique

Quels sont les RÉSULTATS de cette étude ? INTERPRÈTE les résultats

A
  • Si phrase critique testée immédiatement, participants sont excellents pour identifier tout type de changement (si changement il y a)
  • À mesure que le temps passe, exactitude réduite en général, mais demeure plus élevée pour changements sémantiques

INTERPRÉTATION

  • Le codage est surtout SÉMANTIQUE en MLT (pcq sens préservé)
  • Propriétés de l’oubli en MLT
  • les souvenirs épisodiques se transforment tranquillement en connaissances sémantiques à mesure que le temps passe
  • Mémoire pour signification du message préservée jusqu’à un certain point
25
Q

Vrai ou FAUX:

On oubli bcp plus dans la mémoire épisodique que dans la mémoire sémantique

A

Vrai !