4.1) Perception 2 - Traitement descendant Flashcards
1) Pourquoi le traitement Bottom-Up n’est pas suffisant pour expliquer la perception ?
2) Quel type de traitement permet de compléter comment on perçoit un stimuli (comment ça marche?)
1) Parce que le traitement Bottom-Up ne tiens pas compte du contexte et des attentes.
2) Traitement Top-Down : Basé sur nos connaissances de haut-niveau & contexte
Expliquez l’étude de l’effet de supériorité du mot (Reicher) & la conclusion,
On présente des mots, non-mots & des lettres à des participants hautement entraînés à la tâche d’identification de lettres avec choix forcé suivi d’un filtre.
Ensuite, deux lettres sont présenté au niveau d’une position du mot (les deux donnent la possibilité de créer un vrai mot) et le participant devait choisir entre les deux pour choisir celle qui était présente dans le mot présenté (ou non mot bref tu comprends)
Conclu: : Performance à la tâche plus élevée quand présentation d’un mot > lettre >-non mot
À quoi sert le filtre dans l’expérience de l’effet de supériorité ?
À effacer la mémoire sensorielle
Comment peut-on interpréter les résultats de l’expérience de l’effet de supériorité ?
Il y a un traitement descendant + traitement ascendant qui interagissent ensemble pour faire un traitement en parallèle.
[Modèle d’activation interactive] Comment ça marche la reconnaissance de lettre ?
1) Analyse de la caractéristique de la lettres (niv. caractéristique)
2) Activation unités (lettres) qui contiennent ces caractéristiques
3) Lettre choisie, car c’est elle qui est la plus activée
[Modèle d’activation interactive] Comment ça marche la reconnaissance de mot ?
TRAITEMENT BOTTOM-UP
1) On va de position par position: Première lettre on voit ses caractéristiques (même principe que reconnaissance lettre)
2) Lettre activée tente de se garder active
3) Deuxième position, Troisième position, etc.
4) Mot choisi, car c’est celui qui est le plus activé
5) Mot activé tente de se garder actif
TRAITEMENT TOP-DOWN
6) l’activation descendante vers les unités de lettres qui composent le mot ce qui va préactiver les lettres
7) Les lettres du mot prête à être identifiées et reconnus
[Modèle d’activation interactive] Qu’est-ce qui se passe quand c’est un non-mot qui est présenté ?
1) Toutes les caractéristiques des lettres du non-mot s’activent
2) Ensemble, elles activent selon leur position respective la lettre présente dans le non-mot (même intensité d’activation pour toutes les lettres)
* lettres activées tentent de rester actives*
3) Pas d’activation au niveau mot
4) Pas d’activation descendante
Possibilité d’erreur pcq non-mot n’a pas d’aide du niveau mot par le biais de l’activation descendante.
(même chose pour lettre seule)
C’est quoi la conclusion du modèle d’activation interactive?
Souligne la nécessité du traitement descendant dans la compréhension du processus de reconnaissance de patrons
Palmer a conduit une étude pour supporter la présence d’un traitement descendant basé sur les connaissances :
“The effect of contextual scenes on the identification of objects”
Selon lui, utilise cette connaissance pour identifier les objets que l’on voit.
Quelle conclusion peut-on tirer de son expérience ?
La reconnaissance d’un objet dans un contexte est plus facile si celui-ci est approprié au contexte (vis-versa)
Donc, la mémoire et le contexte ont un rôle important dans la perception
Traitement reconnaissance d’objets = ascendant + descendant
Qu’est-ce qui peut changer notre interprétation de l’entrée dans le traitement ascendant ?
- Les conditions de présentation du stimulus (ex: condition dégradé nuit dans reconnaissance)
- L’action
Une hypothèse sur la manière dont l’information voyage dans le système perceptivo-cognitif c’est qu’il y aurait deux voies de traitement de l’information le QUOI et le OÙ (Ungerleider & Mishkin)
Explique son expérience et les conclusions tirées par celle-ci.
Dans un pré-test, on a appris à des singes rhésus deux tâches :
1) Discrimination d’objet (choisir parmi deux objets, l’objet présenté pour obtenir récompense) FLUX QUOI
2) Discrimination de repère (soulever la plaque du côté du repère pour obtenir la récompense) FLUX DU OÙ
Ensuite, on leur a fait une ablation des lobes temporaux (quoi) ou pariétaux (où) & on leur a re-demandé de faire la tâche. On compte le nombre d’essais pour qu’ils récupèrent leur performance du pré-test
Conclu:
- Ablation temporale (ventral) affecte seulement réapprentissage pour discrimination d’objet (QUOI)
- Ablation pariétale (dorsal) affecte seulement réapprentissage pour discrimination de repère (OÙ)
Donc.. DOUBLE DISSOCIATION ENTRE FLUX “QUOI” ET “OÙ”
Goodale a étudié une patiente, D.F qui présente une lésion dans son lobe temporal ventral. Par conséquent, elle souffre d’agnosie visuelle, alors pas capable de reconnaître les caractéristiques des objets (voie du quoi). Il a donc tenté de confirmer la double dissociation de la voie du quoi et du où d’Ungerleider & Mishkin. Quelles sont les résultats & conclusion ?
TÂCHE ORIENTATION FENTE
- Quand on lui demandait d’orienter la plaque avec la fente, pas capable
- Quand on lui demandait d’insérer la plaque dans la fente, capable comme les contrôles (étonnant)
TÂCHE D’ÉPAISSEUR DE LA PLAQUE
- Quand on lui demandait de former l’épaisseur de la plaque, pas capable
- Quand on lui demandait de tenir plaque avec deux doigts, dist. entre pouce & indexe proportionnelle avec les différentes épaisseurs (étonnant)
CONCLUSION
Donc, elle est encore capable d’utiliser l’information lié au QUOI malgré une lésion ventrale, mais seulement si il y a un mouvement avec un but qui est impliqué (résultat inattendu si on se fie à la dissociation si on se fie à la dissociation originale entre le QUOI et le OÙ)
Donc, dissociation entre un système de perception visuospatial et un système de contrôle visuospatial de l’action. Pas de dissociation pure entre voie du quoi et du où, action but influence perception perception quoi.
Une autre étude a été conduite cette fois par Perenin & Vighetto sur une patiente souffrant d’ataxie optique (causée par lésion dorsale –> où) pour vérifier si la dissociation entre voie du quoi et où est pure, mais pour la voie du où cette fois-ci.
Quelle conclusion a pu être établi par cette étude ?
Même conclusion qu’avec l’expérience de la patiente D.F.
–>Dissociation DOUBLE entre un système visuospatial de perception et un système de contrôle visuospatial de l’action