Cours 9 - Mémoire de travail, imagerie visuelle Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’imagerie visuelle?

A

L’habileté à recréer le monde visuel dans son esprit, sans présence d’un stimulus.

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2
Q

Quel est le but de l’expérience de rotation mentale d’une figure 3D?

A

On veut voir si l’imagerie visuelle fonctionne comme la perception et trouver ses limites.

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3
Q

Quelles sont la tâche, les conditions et la mesure dans l’expérience de la rotation mentale d’une figure en 3D?

A

Tâche: déterminer si les 2 figures sont la même
Conditions: rotation sur le plan de l’image, ou sur le plan en profondeur
Mesure: temps de réaction

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4
Q

Quels sont les résultats sur l’expérience de la rotation mentale d’une figure en 3D?

A

+ angle de rotation est grand, + TR est élevé
Le type de rotation n’a pas d’impact
Limite semble être de 60 degré/seconde
Paires différentes + de temps
Donc, la version interne semble similaire à ce qu’on fait en vrai. Il semble y avoir une vitesse maximale. Soutien pour des représentations figuratives.

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5
Q

Avec l’expérience du balayage mentale, à quel questionnement tente-t-on de répondre?

A

Si l’imagerie est semblable à la vision, est-ce qu’on peut se concentrer sur des parties d’un objet imaginé? Est-ce que ça va me prendre plus de temps pour “déplacer” mon focus sur une autre partie?

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6
Q

Décrit la tâche (phase 1 et 2) et la mesure de l’étude sur le balayage mental?

A

1: Regarder un dessin de contours et les reproduire
2:Entendre le nom d’un objet, puis imaginer l’objet complet ou focus sur une extrémité spécifiée
Mesure: TR

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7
Q

Vrai ou Faux. Avec son étude sur le balayage mental, Kosslyn croit que peu importe si on regarde l’objet complet ou une partie de l’objet, TR dépendra de la distance entre l’emplacement de l’extrémité et la propriété testée.

A

Faux, ce n’est pas le cas pour l’objet complet. Pour celui-ci, TR ne dépend pas de la position de la partie.

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8
Q

Quelles sont les critiques de Pylyshyn sur l’expérience du balayage visuel de Kosslyn?

A

Introspection pas fiable
Impénétrabilité cognitive
Il pense que l’image est un épiphénomène (arrive par coïncidence)

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9
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de connaissance tacite de Pylyshyn?

A

Il pense qu’on utilise les connaissances qu’on a déjà acquises pour accomplir une tâche, plutôt que des représentations mentales.
Mémoire de la structure des objets/du monde réel; on connaît les relations entre les parties des objets
On ne peut pas prouver hors de tous doutes que les images mentales sont utiles.

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10
Q

Qu’est-ce que la représentation propositionnelle de Pylyshyn pour expliquer le balayage mental?

A

Les propriétés des stimuli sont représentées symboliquement. Genre de schéma organisé de nos connaissances, listes de faits (pas d’image).
Le nb de proposition utilisées expliquerait le temps de réaction.

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11
Q

Vrai ou Faux. Dans l’expérience 2 de Kosslyn sur le balayage mental en réponse aux critiques de Pylyshyn, il veut déterminer si l’info spatiale métrique est préservée dans la mémoire de stimuli visuels.

A

Vrai

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12
Q

Dans l’expérience 2 de Kosslyn sur le balayage mental, quelle est la tâche des participants?

A

1-Mémoriser et redessiner une carte en mémorisant sept endroits-clés.
2-S’imaginer la carte complète. Lorsqu’ils entendent le nom d’un lieu, se concentrer sur le lieu. Lorsqu’ils entendent un 2e lieu, imaginer un point rouge qui se déplace du 1er lieu au 2e lieu le plus vite possible.

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13
Q

En quoi l’expérience 2 de Kosslyn démontre que les résultats ne peuvent pas dû aux connaissances antérieures?

A

On ne connais pas la carte avec de commencer la tâche, ça serait vraiment difficile d’apprendre en peu de temps toutes les proportions entre toutes ses parties.

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14
Q

Vrai ou Faux. Dans l’expérience 2 de Kosslyn, il croitque si la distance entre 2 cibles augmente, le TR devrait augmenter proportionnellement.

A

Vrai

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15
Q

Quels sont les résultats de l’expérience 2 de Kosslyn sur le balayage mental?

A

TR augmente linéairement avec la distance, corrélation presque parfaite
Les distances métriques seraient donc représentée de la même façon que lorsque la carte visuelle est perçue
Soutien pour les représentations figuratives.

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16
Q

Explique l’idée derrière l’expérience de Kosslyn sur l’analyse structurelle.

A

Si l’imagerie fonctionne de la même manière que la perception visuelle, ce sont les mêmes facteurs qui devraient l’influencer. Ex: la taille de l’objet; un objet loin est petit, donc moins détaillé.
On veut voir si la taille affecte l’imagerie de la même manière que la perception.

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17
Q

Explique ce qu’est l’overflow ou dépassement dans le champs visuel.

A

Lorsque l’objet que l’on regarder prends tellement d’espace dans notre champs visuel que certaines parties vont dépasser.

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18
Q

Décrit la tâche, la mesure et la prédiction de l’expérience 1 de Kosslyn sur l’analyse structurelle (lapin & éléphant).

A

Tâche: Créer une image mentale d’un éléphant ou d’une mouche, puis imaginer un lapin à côté. Juger une propriété du lapin
Mesure: TR
Prédiction: si il est à côté de la mouche, le lapin est gros -> TR plus rapide pcq plus détaillé
Si on se base seulement sur nos connaissances, TR =

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19
Q

Quels sont les résultats de l’expérience 1 de Kosslyn sur l’analyse structurelle (lapin & éléphant?

A

La taille relative influence le temps nécessaire pour dire si la propriété est présente ou non sur le lapin.
Ça soutien la théorie des représentations figuratives.

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20
Q

Pourquoi dans l’expérience 2 de Kosslyn sur l’analyse structurelle (lapin & éléphant) fait-on l’inverse de l’expérience 1? Est-ce que les 2 résultats concordent?

A

Pour prouver encore plus que ce n’est pas l’effet des connaissances acquises. Oui, les résultats concordent.

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21
Q

Vrai ou Faux. L’imagerie visuelle serait une composante très importante en mémoire de travail, utilisée dans le tampon visuel de la tablette VS.

A

Vrai

22
Q

Quels sont les 3 processus que l’imagerie visuelle pourrait expliquer?

A

Transfo mentales
Balayage mental
Analyse structurelle

23
Q

Kreiman, Le Bihan et Ganis décident de faire des études en faisant appel au cerveau pour résoudre le débat représentationnel. Que découvrent-t-ils?

A

L’existence de neurones pour l’imagerie ; neurones uniques communs pour la perception et l’imagerie (s’active moins pour l’imagerie, et la correspondance est imparfaite)
Aires cérébrales communes pour perception et imagerie
Ganis utilise la méthode soustractive. À peu près mêmes aires, mais un peu différent pcq imagerie a besoin de MLT.

24
Q

Qu’est-ce que la tâche de la marche mentale, utilisée par Farah et al.?

A

Estimer la distance entre nous et un objet lorsque l’objet arrive aux limites de notre champ imaginatif.

25
Q

Dans l’expérience de Farah et al., ils font faire la tâche de la marche mentale à une patiente avant et après le retrait d’une partie de son lobe occipital. Quels sont les résultats de cette expérience?

A

Avant la chirurgie: estime la distance
Après la chirurgie: son champ de vision rétréci. Il va falloir qu’elle recule, donc estimer une plus grande distance (en vrai)
Elle fait la même chose pour l’imagerie mentale suite à l’opération.

26
Q

Vrai ou Faux. L’héminégligence se transfèrerait à l’imagerie.

A

Vrai, un patient héminégligent ignore la moitié des objets qu’il s’imagine.

27
Q

Qu’est-ce que l’héminégligence?

A

Perceptuelle: ignore les objets dans une moitié du champ visuel
Motrice: ignore un côté de son corps

28
Q

Vrai ou Faux. Toutes les nombreuses études faite avec des patients ayant des lésions cérébrales ont démontrés des similarités entre la perception et l’imagerie.

A

Faux, certaines montrent des différences

29
Q

Sur quoi se base les critiques les plus récente de Pylyshyn?

A

Il dit que les résultats en neuroimagerie ne sont pas clairs, qu’il y a des ambiguïté visuelle non répliquée en imagerie (illusion d’optique) et certaine réinterprétation sont impossible en imagerie (rotation de figure).

30
Q

Que se passe-t-il avec la courbe de position sérielle lorsque l’on ajoute des mots à mémoriser pendant la tâche de rappel libre?

A

La partie du milieu (les mots que l’on ne retient pas) ne fait que s’allonger. On a un avantage seulement pour les 3-4 premiers mots et les 6 derniers.

31
Q

Dans l’expérience 1 de Rundus sur l’importance de la répétition en MLT, quels sont le but et la procédure?

A

Étudier la relation entre la répétition de mots et l’effet de primauté/récence (on pense que ça affecte seulement primauté lié à MLT)
On fait une tâche de rappel libre ou les participants doivent répéter les mots à voix haute (on compte combien de fois chaque mot est répété).

32
Q

Dans l’expérience 1 de Rundus sur l’importance de la répétition en MLT, quels sont les résultats?

A

Au début de la courbe, plus on répète le mot, plus on a de chance de s’en souvenir (effet de primauté). Pas de relation pour la fin de la courbe (pas besoin de répéter, car les mots sont encore en MCT). Donc, on transfererait l’info de MCT à MLT par répétition.

33
Q

Quel procédure Glanzer et Cunitz utilisent-ils dans leur expérience 1 pour affecter l’effet de récence tout en maintenant l’effet de primauté?

A

Ils veulent éliminer l’effet de récence en imposant un délai entre la fin de la liste et l’indice de rappel. Donc 2 conditions, Standard et avec Délai.

34
Q

Quels sont les résultats de Glanzer et Cunitz dans leur expérience 1 pour affecter l’effet de récence?

A

Ça fonctionne, le délai annule l’effet de récence, en demandant au participant de compter pendant le délai pour que la répétition soit annulé. Maiiiis l’effet de primauté est toujours présent!
Dissociation entre MCT et MLT.

35
Q

Dans la 2e expérience de Glanzer et al., on veut augmenter l’effet de primauté tout en préservant l’effet de récence. Quelle procédure est utilisée pour y arriver?

A

On donne plus de temps entre chaque mot pour permettre plus de répétitions (lire la liste plus lentement) dans une tâche de rappel libre. 3 conditions: standard, espacée de 6 s et espacée de 9 s.

36
Q

Dans la 2e expérience de Glanzer et al., on veut augmenter l’effet de primauté tout en préservant l’effet de récence. Quels sont les résultats de cette expérience?

A

L’espacement entre les mots affectent bien l’effet de primauté, mais pas l’effet de récence (+ grand espace augmente la perfo pour l’effet de primauté de MLT).

37
Q

Quelles expériences prouvent une double dissociation entre l’effet de primauté (MLT) et l’effet de récence (MCT)?

A

Mettre un délai avant le rappel affecte l’effet de récence (disparaît), mais pas l’effet de primauté.
Avoir un taux de présentation plus lent affecte l’effet de primauté (meilleure perfo), mais pas l’effet de récence.

38
Q

Quelles sont les 2 composantes de la mémoire explicite?

A

La mémoire sémantique et la mémoire épisodique

39
Q

Vrai ou Faux. En mémoire explicite, on se rappelle consciemment des faits et événements passés.

A

Vrai

40
Q

Vrai ou Faux. On peut modéliser, se représenter l’information de la mémoire explicite et implicite.

A

Faux, seulement explicite. Impossible en implicite.

41
Q

Explique les principales différences entre la mémoire épisodique et la mémoire sémantique.

A

Épi: événements spécifiques dont on est au courant, mais dont on n’est pas nécessairement impliqué du passé(si on est impliqué, c’est dans la sous-composante autobiographique). On doit être en mesure de se rappeler du contexte d’apprentissage.
Sém: n’est pas lié à un événement spécifique, pas de contexte, juste des faits généraux. On ne se rappelle pas du contexte d’apprentissage.

42
Q

Knowlton et al. font une expérience pour montrer une différence dans l’oubli de la mémoire épisodique (se souvenir) et de la mémoire sémantique (savoir). Quelle est la tâche et la procédure de cette expérience?

A

Tâche: étudier 36 mots, être testé plus tard.
Procédure: tâche de reconnaissance entre des mots vus et non-vus. Les participants doivent dire s’ils se souviennent de l’avoir vu ou juste s’ils savent qu’ils l’ont vu.
On test après 10 minutes et après 1 semaine.

43
Q

Knowlton et al. font une expérience pour montrer une différence dans l’oubli de la mémoire épisodique (se souvenir) et de la mémoire sémantique (savoir). Quels sont les résultats de l’expérience?

A

Après 10 minutes, les participants se souviennent plus des mots qu’ils savent qu’ils ont vu les mots.
Maiiiis après 1 semaine, les réponses de “se souvenir” diminuent beaucoup, mais les réponses “savoir” diminuent moins en proportions.
Donc, avec le temps, on perdrait le contexte entourant le souvenir, et on ferait juste “le savoir”.

44
Q

Vrai ou Faux. La mémoire sémantique est plus fragile que la mémoire épisodique.

A

Faux, contraire.

45
Q

Qu’est-ce que la sémantisation?

A

Le fait que les souvenirs épisodiques deviennent des souvenirs sémantiques avec le temps pcq on perd des détails du contexte d’acquisition.

46
Q

Vrai ou Faux. La mémoire épisodique et la mémoire sémantique ont des patrons d’oubli différents.

A

Vrai

47
Q

Petrican et al. font une étude pour différencier l’évolution de la mémoire sémantique (savoir) et épisodique (se souvenir) en comparant des personnes plus âgées à des personnes moins âgées. Décrit la tâche de cette étude.

A

On présente 150 événements réels aux participants, et ils doivent dire s’ils se souviennent, savent ou ne savent pas cet événement.

48
Q

Petrican et al. font une étude pour différencier l’évolution de la mémoire sémantique (savoir) et épisodique (se souvenir) en comparant des personnes plus âgées à des personnes moins âgées. Quels sont les résultats de cette étude?

A

Les personnes plus âgées se souvenaient moins que les personnes moins âgées, mais savaient plus.
On se souvient de moins en moins, mais on sait de plus en plus avec l’âge.

49
Q

Comment se fait-il que l’on se souvient (mémoire épisodique) de moins en moins avec l’âge?

A

À cause de la dégénérescence du cerveau avec l’âge, on perd les détails du contexte dans lequel on a appris qqch.

50
Q

Comment se fait-il que l’on sait (mémoire sémantique) de plus en plus avec l’âge?

A

Parce que l’on accumule plus de connaissance avec l’âge, et à cause de la sémantisation.

51
Q

Vrai ou Faux. La mémoire épisodique dépend du traitement descendant et de où on porte attention.

A

Vrai