Cours 9 - Mémoire de travail et mémoire à long terme Flashcards
Qu’est-ce que l’imagerie visuelle?
Habileté à recréer le monde visuel dans notre esprit, en l’absence d’un stimulus physique (les yeux fermés par exemple)
En quoi consiste l’expérience de Shepard et Metzler (1971) sur la rotation mentale?
Mental rotation of three-dimensional objects
Buts
- Déterminer si imagerie visuelle procède comme la perception
- Étudier les limites de l’imagerie visuelle
Matériel
- Paires d’images représentant figures 3D de 10 cubes connectés
- Structure ressemblant à un “bras” avec trois “coudes” à angle droit
Tâche
- Déterminer si deux dessins en perspective proviennent de la même figure 3D
Variable-clé: Temps de réaction
Quelles sont les conditions et l’hypothèse de l’expérience de Shepard et Metzler?

Qu’est-ce qu’une rotation sur plan image?
La roue tourne et on ne voit jamais le dos de la roue
La canne tourne de façon à voir le devant et le dos.

Quels sont les résultats de l’expérience de Shepard et Metzler sur la rotation mentale?

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience de Shepard et Metzler sur la rotation mentale?
- Robustesse dans la linéarité des résultats
- Preuves claires de processus additif
- 0 à 40 degrés = 0 à 20 + 20 à 40…
- Cohérent avec proposition selon laquelle les participants utilisent une version interne similaire à une rotation externe pour rendre les objets congrus
- Processus analogue peut être réalisé à un taux limite maximal de rotation
- Preuves claires de processus additif
- Degré de similarité entre images 2D statiques n’est pas prise en compte par les participants
- Participants performent opérations mentales en 3D analogues (interprétation + rotation)
- Même si on leur montre des images 2D
- Soutien pour représentations figuratives (depictive)
En quoi consiste l’expérience de Kosslyn (1973) sur le balayge mental?
- Scanning visual images: some structural implications*
- Si l’imagerie est semblable (analogue) à la vision, est-ce qu’on peut se concentrer sur des parties d’un objet imaginé?
Tâche
- Phase 1 (Étude)
- Regarder dessins de contours
- Réussir à reproduire les dessins
- Phase 2 (Test)
- Entendre nom d’un objet
- Imaginer
- Condition 1: Objet complet
- Condition 2: Focus sur une extrémité spécifiée
- Entendre nom de partie/Partie est-elle sur l’objet?
Mesure: Temps de réaction

Quelle est l’hypothèse de l’expérience de Kosslyn sur le balayage mental?
- Hypothèses: Équivalent au traitement visuel
- Si on regarde objet complet, TR moyen ne dépendra pas de la position de la partie
- Si on doit se concentrer sur une partie (“zoomer”), TR sera fonction de la distance entre emplacement de l’extrémité et propriété
Quels sont les résulats de l’expérience de Kosslyn?

Quelles sont les critiques de Pylyshyn sur l’imagerie visuelle?
- Introspection n’est pas fiable
- Participants pourraient dire ce que l’expérimentateur veut entendre
- Ne veut pas dire qu’il s’agit d’un phénomène courant
- Impénétrabilité cognitive
- Humains conscients de peu de processus mentaux
- Faire l’expérience de l’image ne signifie pas nécessairement utiliser l’image
- Image pourrait être un épiphénomène
- Représentation/Processus est non-spatial/non-visuel
- Image produite après le traitement (Simulation Post-décision)
- Image pourrait être un épiphénomène
Qu’est-ce que Pylyshyn essaie de dire?
- Hypothèse de connaissance tacite (Tacit knowledge hypothesis)
- Utilise savoir déjà acquis à propos de l’environnement pour accomplir tâche
- Mémoire de la structure des objets/du monde réel
- Relations entre parties d’objets
- Distances entre monuments/villes
Quelles sont les représentations alternatives à l’imagerie visuelle?
- Représentations propositionnelles
- Propriétés des stimuli sont représentées symboliquement (comme lorsque mots du langage représentent objets et relations entre objets)
- Pourrait expliquer le balayage mental

Exemple de représentations propositionnelles
- Exemple 1: hélice -> cabine (3 propositions)
- L’hélice est sous le moteur
- Le moteur est derrière la poupe (arrière du bateau)
- La poupe est derrière la cabine
- La cabine est derrière la proue (devant du bateau)
- L’ancre est sous la proue
- Exemple 2: hélice -> ancre (5 propositions)
- L’hélice est sous le moteur
- Le moteur est derrière la poupe (arrière du bateau)
- La poupe est derrière la cabine
- La cabine est derrière la proue (devant du bateau)
- L’ancre est sous la proue
- # de propositions utilisées explique temps de reaction
- Aucune image nécessaire!
En quoi consiste l’expérience de Kosslyn, Reiser, et Ball (1978) sur le balayage mental?
Visual images preserve metric spatial information…
But
- Déterminer si l’information spatiale métrique est préservée dans la mémoire de stimuli visuels
Procédure
- Paradigme de balayage mental
- Se “promener mentalement” sur l’image
Variable-clé: Temps de réaction
Quelle est la méthodologie de l’expérience de Kosslyn et al.?
On demande aux participants de mémoriser et redessiner la carte (à gauche) en se concentrant sur sept endroits-clés: une hutte, un arbre, un puits, un lac, une plage, un rocher, et un champ.

Quelle est la procédure de l’expérience de Kosslyn et al.?
- Les participants doivent s’imaginer la carte complète
- Ils entendent un mot dénotant un lieu sur la carte et doivent se concentrer sur ce lieu
- 5 secondes plus tard, un autre nom de lieu est diffusé
- Participants doivent balayer la carte et indiquer lorsqu’ils atteignent le 2e lieu
- “Point” se déplaçant en ligne droite le plus vite possible

Quel est le rationnel et l’hypothèse de l’expérience de Kosslyn et al.?
Rationnel
- Si l’image mentale de l’île est réellement une copie analogue (ou figurative), cette copie devrait préserver les relations en termes de distance
Hypothèses
- Plus grande est la distance entre deux cibles = Plus le temps de réaction augmente
- Relation linéaire entre distance et TR
- Causé par représentation figurative
Quels sont les résultats de l’expérience de Kosslyn et al.?
Résultats
- Temps de balayage augmente linéairement vs. distance
- Corrélation quasi-parfaite entre distance et temps de réaction lorsque les deux objets sont présents
Interprétation
- Distances métriques représentées de la même façon que lorsque carte visuellement perçue
- Soutien pour représentations figuratives en tablette VS

En quoi consiste l’expérience de Kosslyn (1975) sur l’analyse structurelle?
Information representation in visual images
- “Si l’imagerie fonctionne comme la perception visuelle, les mêmes facteurs devraient influencer la facilité à classifier une partie d’un percept ou d’une image (Traduction libre, p.343)
- Exemple: Taille
- Objets plus gros = Plus détaillés perceptuellement
- Exemple: Taille

Qu’est-ce que l’overflow ou dépassement dans le champ visuel?

En quoi consiste l’expérience de Kosslyn sur l’analyse structurelle?
Tâche
- Créer image mentale d’un éléphant ou d’une mouche
- Imaginer second animal (ex: lapin) à côté
- Juger si une propriété est appropriée ou non pour le second animal
Mesure
- Temps de réaction 2e animal
Variable d’intérêt
- Taille relative entre animaux
Prédiction
- 1er animal plus gros -> Laisse moins de place au 2e
- Donc 2e animal plus petit -> Plus lent à juger

Quels sont les résultats de l’expérience de Kosslyn sur l’analyse structurelle?
Résultats
- Taille relative influence temps nécessaire pour juger de la présence d’une propriété
- Si éléphant = 1er animal
- 2e animal (ex.: lapin) prend moins de place
- Jugement plus lent
- Si mouche = 1er animal
- 2e animal (ex.: lapin) prend plus de place
- Jugement plus rapide
- Soutien pour représentations figuratives (connaissance tacite inutile!)

En quoi consiste la deuxième expérience de Kosslyn sur l’analyse structurelle?
- Tâche “inverse”
- Créer image mentale d’un éléphant ou d’une mouche
- Modifier la taille de l’animal principal en imagerie
- Voir un éléphant de la taille d’une mouche
- Voir une mouche de la taille d’un éléphant
- Juger si une propriété est appropriée ou non pour le second animal (ex: lapin)
- Mesure
- Temps de réaction
- Variable d’intérêt
- Taille relative
- Prédiction
- Résultat inverse de l’expérience 1
- Temps plus longs si imaginé à côté de la mouche
- Temps plus courts si imaginé à côté de l’éléphant
- Résultat inverse de l’expérience 1
Quels sont les résultats de la deuxième expérience de Kosslyn sur l’analyse structurelle?
- Taille relative influence temps nécessaire pour juger de la présence d’une propriété
- Si éléphant = 1er animal
- 2e animal (ex.: lapin) prend plus de place
- Jugement plus rapide
- Si mouche = 1er animal
- 2e animal (ex.: lapin) prend moins de place
- Jugement plus lent
- Soutien pour représentations figuratives une fois de plus

Qu’est-ce qu’on connait à date sur l’imagerie visuelle?
- Composante très importante en mémoire de travail
- Utilisée dans le tampon visuel dans la tablette VS
- Représentations figuratives
- Imagerie mentale “imiterait” la perception visuelle
- Préservent les caractéristiques physiques des stimuli qui les génèrent
- Distance/Taille
- Relation entre parties
- Pourrait donc expliquer transformations mentales/balayage mental/analyse structurelle
Est-ce que la perception (voir) et l’imagerie visuelle sont associés au niveau des processus au niveau cérébral?
Oui, par contre la correspondance n’est pas parfaite. Le neurone s’active beaucoup plus lors de la perception.

Mesure de l’activation dans le cortex visuel primaire (Le Bihan et al. 1993)
Simple présentation

Mesure de l’activation dans le cerveau enttier (Ganis et al., 2004)
Présentation + Questions par rapport à l’image
Exemple de question:
Est-ce que l’arbre est plus haut que large?

En quoi consiste la tâche de ‘marche mentale’ (Farah et al. 1993)?
- Estimer la distance à un objet lorsque cet objet arrive aux limites de notre champ imaginatif (qui serait analogue à notre champ visuel)
Qu’est-ce que Farah a fait à un patient?
- Retrait d’une partie du lobe occipital droit pour traiter un cas sévère d’épilepsie
- Demande de faire tâche de marche mentale
- Mesure des distances avant et après l’opération

Résultats de la tâche de la marche mentale sur la patiente
- Retrait du cortex visuel rétrécit le champ visuel ET imaginatif
- Augmente taille relative de l’objet en vision et imagerie
En quoi consiste l’expérience de la perception des couleurs en vision et en imagerie de Devresse (1991)?
- Perception – Agnosie visuelle (ne pas reconnaître objets)
- Patients ont de la difficulté à nommer des couleurs présentées visuellement
- Patients ont de la difficulté à nommer les couleurs d’objets courants (tâche verbale)
- Pas un déficit au niveau sensoriel
- Ex: Défaut de la rétine
- Capable de différencier les couleurs
- Imagerie
- Tâches: ne peut nommer des objets d’une certaine couleur, comparer la couleur d’objets, pâle vs. foncé
- Patients montrent des déficits dans toutes les tâches liées aux couleurs dans l’imagerie
- Patiente incapable d’imaginer des couleurs
Qu’est-ce que l’héminégligence?
Ignorance d’un côté
- Perceptuelle
- Ne tient pas compte des objets dans une moitié du champ visuel
- Pas un déficit au niveau visuel (vision 20/20)
- Ex: Manger nourriture moitié gauche assiette
- Motrice
- Ne tient pas compte d’un côté de son corps
- S’habille à moitié, se coiffer d’un côté seulement
- Problèmes d’hygiène (se raser/laver d’un côté seulement)
- Problèmes de déplacement
- Fonce dans des objets/meubles/coins de mur du côté ignoré…
- Héminégligence en imagerie visuelle aussi?

En quoi consiste l’étude d’héminégligence de Bisiach et Luzatti (1978)?
- Perception
- Patient montre syndrome d’héminégligence
- Dommage au lobe pariétal
- Ignore la moitié du champ visuel et même du corps
- Patient montre syndrome d’héminégligence
- Imagerie
- Même chose
- On demande au patient de s’imaginer à un endroit connu et de décrire les objets présents dans l’image
- Patient ignore les objets qui sont situés à sa gauche et nomme ceux à sa droite
- Même chose
En quoi consiste l’étude d’héminégligence de Guaraglia et al. (1993)?
- Perception
- Patient testé pour héminégligence perceptuelle ou motrice
- Résultats aux tests: négatif (aucune héminégligence)
- Imagerie
- S’imaginer sur une piazza (place) connue en italie
- On demande face à quel bâtiment il se trouve
- Doit rapporter autres bâtiments, ne rapporte que ceux à droite
En quoi consiste l’étude de Farah sur l’habileté à déssiner?
- Perception
- Patient peut identifier les bonnes couleurs pour les objets
- (Colorier les images avec le bon crayon)
- Patient peut recopier les objets présentés
- Patient peut identifier les bonnes couleurs pour les objets
- Imagerie
- Patient ne peut dessiner des objets de mémoire (il ne s’en souvient pas)
- Patient a de la misère à répondre à des questions qui demandent un haut niveau d’imagerie
Qu’est-ce qu’une question à haute imagerie?
Ex: Est-ce qu’un avocat et plus gros qu’un melon?
En quoi consiste l’étude de reconnaissance d’objets de Behrmann et al. (1994)?
- Perception
- Difficulté à nommer les objets en 3D (mais peut le faire en les touchant)
- Incapacité à reconnaître des objets dessinés (line drawings)
- Incapacité à dire quel objet est le plus gros
- Difficulté à discriminer entre diff. lettres/reconnaître
- Imagerie
- Capable de nommer la couleur des objets en mémoire
- Capable de dire quel objet est plus gros de mémoire
- Capable de répondre à des questions “haute imagerie”
- Capable de décrire des lettres de l’alphabet de mémoire
- Peut dessiner des images d’objets
Quelles sont les similarités et les différences entre les lésions cérébrales vues plus tôt?
- Similarités
- Retrait d’une partie du cortex visuel réduit champ visuel et d’imagerie (Farah et al., 1993)
- Rétrécit le champ visuel
- Patients qui ne voient plus les couleurs ne peuvent plus imaginer en couleur (DeVreese, 1991)
- Héminégligence répliquée en imagerie (Bisiach & Luzatti, 1978)
- Retrait d’une partie du cortex visuel réduit champ visuel et d’imagerie (Farah et al., 1993)
- Différences
- Héminégligence en imagerie mais pas en perception (Guaraglia et al., 1993)
- Habileté à dessiner, mais pas de mémoire (Farah et al., 1988)
- Impossibilité de nommer des images d’objets, mais habileté à dessiner de mémoire (Behrmann et al., 1994)
Quelle est la critique la plus récente de Pylyshyn (2003) sur l’imagerie mentale?
- Résultats en neuroimagerie ne sont pas clairs
- Correspondance entre perception et imagerie n’est pas parfaite
- Exemples de phénomènes visuels qui n’apparaisse pas en imagerie mentale

Quelle est la conclusion sur l’imagerie visuelle?
- Support énorme pour représentations figuratives
- Pourrait ne pas tout expliquer
- Dissociations neuropsychologiques ne sont pas parfaites
- Plusieurs phénomènes visuels impossibles à reproduire
- Pylyshyn (1981): Participants pourraient utiliser de multiples sources de connaissance pour résoudre problème dans expériences d’imagerie
- Représentations figuratives ET propositionnelles
- Behrmann et al. (1994): Mécanismes de perception/imagerie correspondent, mais partiellement
- Expliquerait la plupart des différences
Qu’est-ce que la tâche de rappel libre?
- Explication de la courbe…
- Items entrent dans la MCT
- Items sont répétés
- Quand item est assez répété, transféré (encodé) en MLT, sinon, perdu
- Plus item est répété, plus sa trace est solide en MLT, plus il est facile à récupérer
- Les derniers items entendus sont encore en MCT

Peut-on modifier la forme de la courbe sérielle?
Selon Murdock (1962),
The serial position effect of free recall
- Matériel: Listes de 20, 30 ou 40 mots
- Procédure: Tâche de rappel libre standard
- Buts: Déterminer si nombre de mots dans la liste influence la forme de la courbe de position sérielle
Quels sont les résultats de l’étude de Murlock?
- Constance dans la forme générale de courbe
- Avantage pour:
- 3-4 premiers mots
- Section milieu plate
- Avantage pour approx. 6 derniers mots
- Avantage pour:
- Ajout de mots ne fait qu’allonger la partie du milieu…
- Courbe = Robuste

En quoi consiste l’étude de Rundus (1971) sur l’importance de la répétition pour la MLT?
Analysis of rehearsal processes in free recall
- But: Étudier la relation entre répétition et primauté/récence
- Rationnel: Répétition devrait être seulement reliée à performance en MLT
- Corrélé avec effet de primauté
- Pas avec effet de récence
- Procédure:
- Tâche de rappel libre (20 mots peu reliés)
- Présentation visuelle – 5 secondes par mot
- Participants doivent répéter à voix haute
- On compte nombre de répétitions pour chaque mot lors d’un essai
- Tâche de rappel libre (20 mots peu reliés)
Quelle est l’hypothèse de Rundus?
- Effet de primauté: Contenu de la MLT
- “Gros bon sens”: Répétition a lieu
- Premiers mots peuvent être répétés plus souvent
- Performance élevée pour premiers mots
- # de répétitions (voix haute) prédit performance de rappel pour les premiers mots (primauté)
- Effet de récence: Contenu de la MCT
- Pas le temps de répéter, mais performance élevée quand même
- # de répétitions (voix haute) non-reliée à performance pour derniers mots
Quels sont les résultats de l’étude de Rundus?

Quelle est l’interprétation des résultats de l’étude de Rundus?
- Répétition: Processus utilisé par participants
- Nécessaire pour maintenir l’effet de primauté
- Donc répétition renforce traces mnésiques en MLT
- Taux de répétition→mesure de force de la trace
- Alors, pour rappel, récupération doit venir de MLT
- Pas de répétition nécessaire pour effet de récence
- Fin de liste→mots généralement non répétés
- Donc les mots sont déjà disponibles pour rappel parce qu’ils sont dans la MCT
- Différence entre MCT et MLT
Comment montrer l’indépendance des systèmes avec une double dissociation?
- Utiliser effets de primauté/récence pour montrer existence et indépendance de deux systèmes
- Rappel…
- On peut montrer que deux processus psychologiques A et B dépendent de systèmes indépendants s’il est possible de concevoir une expérience X qui influence le processus A sans affecter le processus B ET une expérience Y qui influence le processus B sans affecter le processus A
- Double dissociation
- But général
- Trouver conditions ayant un effet sur chaque partie de la courbe (primauté/récence) séparément
En quoi consiste l’étude de Glazner et Cunitz (1966) sur l’indépendance des systèmes?
“… des expériences ont été effectuées pour tester l’hypothèse selon laquelle la courbe de position sérielle bimodale est le produit des items provenant de deux mécanismes d’enregistrement: à court terme et à long terme. (p.351, Traduction libre)”
- But: Prouver la relation entre
- effet de récence et MCT
- effet de primauté et MLT
- Proposition de conditions pour satisfaire la logique des doubles dissociations
En quoi consiste la première expérience de Glanzer et Cunitz?
- But: Éliminer effet de récence, maintenir effet de primauté
- Rationnel: Si effet de récence dû aux mots enregistrés en MCT, alors imposer un délai entre fin de liste et indice de rappel devrait réduire l’effet
- Procédure:
- Tâche de rappel libre (15 mots)
- 3 conditions: Standard/Avec délai (2)

Quels sont les résultats de l’expérience 1 de Glazner et Cunitz?

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience 1 de Glazner et al.?
- En demandant aux participants de compter entre fin de la liste et rappel
- Interférence, alors items en MCT sont oubliés
- Effet de récence + faible (10 sec.) ou absent (30 sec.)
- Premiers items sont bien rapportés
- Car transférés dans un entrepôt plus permanent (MLT) suite à répétition suffisante
- Effet de primauté inchangé
- Dissociation entre MCT et MLT
En quoi consiste la deuxième expérience de Glanzer et Cunitz?
- But: ↑ effet de primauté, maintenir effet de récence
- Rationnel: Si effet de primauté dû à des ressources de mémorisation supplémentaires (i.e., répétition) pour mots initiaux, alors lire la liste plus lentement améliorera l’effet
- Procédure:
- Tâche de rappel libre (15 mots)
- 3 conditions: Standard/Espacé (2)

Quels sont les résultats de l’expérience 2 de Glazner et al?

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience 2 de Glazner et al.?
- Une fois de plus, présentation plus lente (“espacement”) augmente capacité de rappel
- Affecte effet de primauté (MLT), mais pas effet de récence (MCT)
- Parce que répétition non utilisée pour matériel récent
- Reflète seulement capacité courante
- Dissociation entre MCT et MLT
Quelle est la conclusion de Glazner et Cunitz?

Taxonomie des systèmes de MLT

Différence entre mémoire épisodique et sémantique

En quoi consiste l’expérience de Knowlton et Squire (1995) sur se souvenir vs savoir?
Remembering and knowing: two different expressions of declarative memory
- But: Montrer une différence dans l’oubli pour
- la mémoire épisodique (se souvenir)
- la mémoire sémantique (savoir)
- Tâche: Étudier 36 mots (2 secondes chacun) pour être testé plus tard
- Test: Tâche de reconnaissance
- 36 mots vus/36 mots non-vus
- 2 réponses possibles: Se souvenir vs. Savoir
- 2 tests: après 10 minutes/après une semaine
Quels sont les résultats de l’expérience de Knowlton et Squire?

Quelle est la conclusion de l’expérience de Knowlton et Squire?
- Les réponses « Se souvenir » (mémoire épisodique) ont un patron d’oubli différent des réponses « Savoir » (mémoire sémantique)
- Indice selon lequel nous avons donc deux types de mémoire explicite séparés avec des caractéristiques différentes (oubli)
- Mémoire épisodique devient sémantique avec le temps
En quoi consiste l’expérience de Petrican et al. (2010) sur le souvenir vs le savoir?
Recollection and familiarity for public events in neurologically intact older adults…
- But: Montrer une différence dans l’évolution de
- la mémoire épisodique (se souvenir)
- la mémoire sémantique (savoir)
- Participants:
- Personnes moins âgées (58-69 ans)
- Personnes plus âgées (74-85 ans)
- Tâche: 150 événements réels (1952-2001)
- Réponses possibles
- Se souvenir
- Savoir
- Ne pas savoir
- Réponses possibles
Quels sont les résultats de l’expérience de Petrican et al.?

Quelle est la conclusion de l’expérience de Petrican et al.?
- Les deux types de réponse demandés évoluent différemment dans le temps
- Plus de mémoire sémantique
- Moins de mémoire épisodique
- Un type de réponse est sensible à la dégénerescence de l’hippocampe et du cortex frontal (se souvenir – mémoire épisodique)
- Autre indice selon lequel nous avons donc deux types de mémoire explicite séparés avec des caractéristiques différentes (évolution dans le temps)
En quoi consiste l’expérience de Sachs (1967) sur l’oubli?
Recognition memory for syntactic and semantic aspects of connected discourse
- But
- Étudier la rétention d’information syntaxique et sémantique
- Rationnel
- Si seul le sens est encodé, un changement n’affectant pas le sens ne sera pas détecté
- Procédure
- Écoute d’une histoire courte
- Test à propos d’une phrase spécifique (phrase-test)
- Variables
- Nombre de syllabes dans l’histoire entre phrase critique et phrase-test (0, 80, 160 syllabes)
- Type de changement pour phrase-test
Quelle est la procédure de l’expérience de Sachs?

Quelle est l’hypothèse de l’expérience de Sachs?
- Hypothèses
- Participants devraient remarquer changements très spécifiques si testé tout de suite
- Si, avec le passage du temps, la mémoire préserve TOUTE l’information, les participants devraient
- Remarquer si sens change (sémantique)
- Remarquer si syntaxe change (formel, actif/passif)
- Pouvoir déterminer si la phrase est identique
- Si, avec le passage du temps, la mémoire préserve surtout l’info sémantique, les participants devraient
- Remarquer si sens change (sémantique)
- Ne pas pouvoir remarquer si syntaxe change (formel, actif/passif)
- Ne pas pouvoir reconnaître une phrase identique
Quels sont les résultats de l’expérience de Sachs?

Quelle est l’interprétation des résultats de l’expérience de Sachs?
- Preuve pour codage (surtout) sémantique en MLT
- Sens est préservé
- Propriétés de l’oubli en MLT explicite (selon Sachs)
- Mémoire pour signification du message préservée jusqu’à un certain point
- Mémoire pour forme syntaxique du message disparaît tranquillement à mesure que le temps passe
Conclusion sur mémoire sémantique vs épisodique
- Oubli différentiel
- Trait. descendant influence mémoire épisodique
- Savoir/Attentes (sémantique) peuvent diriger faisceau attentionnel
- Mémoire épisodique dépend d’où on porte attention
- Exemple: Cecité au changement/Tâche de clignement
- Savoir/Attentes (sémantique) peuvent diriger faisceau attentionnel
- Info épisodique enrichit mémoire sémantique
- Faits avec signification personnelle sont plus faciles à mémoriser
- Exemple: 11 septembre vs. Assassinat de Kennedy
- Faits avec signification personnelle sont plus faciles à mémoriser
- Dissociations neurologiques (pp. 172-173)