Cours 5 - Attention sélective auditive et visuelle Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’attention selon James (1890)?

A

L’attention est la prise de possession de l’esprit, d’une façon claire et vive, par l’un de plusieurs objets ou pensées disponibles simultanément. Elle implique de se retirer de certains objets pour en traiter d’autres de façon efficace.

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2
Q

Qu’est-ce que l’attention selon Sternberg (2003)?

A

L’attention est le moyen grâce auquel nous traitons activement une partie de l’énorme quantité d’information provenant de nos sens, de notre mémoire, et d’autres processus cognitifs.

Implique processus conscients et inconscients.

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3
Q

Quelle est la différence entre l’attention et la conscience selon Sternberg?

A
  • L’attention: Traiter une quantité d’information limitée, soit par choix (consciemment) ou automatiquement (inconsciemment).
  • La conscience: Inclus le sentiment de traiter le contenu.
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4
Q

Quelles sont les trois fonctions de l’attention consciente selon Sternberg?

A
  • Attention sélective
  • Attention divisée: Distribuer de façon prudente les ressources attentionnelles disponibles dans le but de coordonner la performance à plus d’une tâche à la fois.
  • Détection de signal: Détecter l’apparence d’un certain stimulus. Vigilance/Recherche visuelle
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5
Q

Quelle est la différence entre la vigilance et la recherche visuelle?

A
  • Vigilance: Position constante de l’attention, attente pour cible.
  • Recherche visuelle: Position changeante de l’attention, recherche active pour cible.
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6
Q

Qu’est-ce que la mémoire échoïque?

A
  • Équivalent auditif de mémoire iconique
  • Écho reste dans l’esprit après la fin du son original
  • Durée: 3-4 secondes
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7
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective auditive?

A

Habileté à porter attention à un message entrant et ignorer tous les autres.

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8
Q

Comment est-ce possible d’avoir une attention sélective auditive?

A

Filtrage grâce aux différences physiques:

  • Sexe
  • Intensité/volume
  • Vitesse de parole/accents
  • Emplacement de l’interlocuteur
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9
Q

Qu’est-ce que la tâche d’ombrage de Cherry?

A

Participants doivent répéter à voix haute un message parlé diffusé à une oreille (parfois en ignorant un 2e message diffusé à l’autre oreille).

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10
Q

Qu’est-ce que l’écoute dichotique?

A

Lorsque le ton utilisé pour deux messages est monotone.

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11
Q

Qu’est-ce que Moray (1959) a observé par rapport au message ignoré dans l’expérience de message ombragé?

A

Les mots répétés jusqu’à 35x dans le canal ignoré ne sont pas mémorisés.

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12
Q

Quelles fut les observations de l’expérience sur le rapport divisé d’une tâche d’ombrage de Broadbent (1954)?

A

Lorsque des nombres différents sont énumérés dans chaques oreilles simultanément, les participants se rappelle de 65% des nombres s’ils nomment les nombres de chaque oreille. Par contre, les participants se rappellent de 20% des nombres s’ils doivent les mettrent en ordre croissant.

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13
Q

À quelle conclusion Broadbent en est-il venu sur le rapport divisé?

A

Passer constamment d’un canal à l’autre est très difficile pour la mémoire.

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14
Q

Quel est le but de la théorie du filtre de Broadbent (1958)?

A

Expliquer les résultats en attention sélective.

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15
Q

V ou F

La théorie du filtre est un modèle de sélection hâtive.

A

Vrai

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16
Q

Dans la théorie du filtre, l’information est sélectionnée de quelle façon?

A

Selon les caractéristiques physiques.

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17
Q

Quelles sont les étapes de la théorie du filtre?

A
  1. Deux messages provenant de canaux distincts. Stimuli atteignent la mémoire échoïque.
  2. L’information atteint un filtre sensoriel. Le filtre bloque certains canaux. Sélection selon caractéristiques physiques pertinentes.
  3. Message auquel on porte attention atteint un canal à capacité limitée (ou “détecteur”). L’info restante (tel que le sens) est traitée, relié à la mémoire à long terme et un système de réponse est enclenché.
  4. Le sens est déterminé à l’aide de la mémoire à long terme.
  5. Production d’une réponse (Exemple: Répéter le message entendu sur le bon canal (tâche d’ombrage)).
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18
Q

Quels sont les cinq problèmes de la théorie du filtre de Broadbent?

A
  1. 33% des participants entendent leur nom dans le canal à ignorer (Moray).
  2. Si le message à suivre passe d’un canal à l’autre, les participants le suivent pour quelques mots (Treisman).
  3. Un mot dans le canal à ignorer peut changer l’interprétation du message à répéter (Mackay) (Les gens choisissent plus fréquemment la phrase reliée au mot entendu dans le canal à ignorer)
  4. Des synonymes diffusés dans le second canal peuvent ralentir la tâche d’ombrage.
  5. Des mots conditionnés aux chocs diffusés dans le canal à ignorer peuvent produire une réponse électrodermale.
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19
Q

Quel est le but du modèle d’atténuation (Treisman)?

A

Expliquer les résultats en attention sélective.

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20
Q

V ou F

Le modèle d’atténuation est un modèle de sélection tardive.

A

Faux

Il est un modèle de sélective hâtive.

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21
Q

Dans le modèle d’atténuation, l’information est sélectionnée de quelle façon?

A

Selon les caractéristiques physiques.

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22
Q

Quelles sont les étapes du modèle d’atténuation?

A
  1. Deux messages provenant de canaux distincts, stimuli atteignent la mémoire échoïque.
  2. L’information atteint un atténuateur. Atténue mais ne bloque pas certains canaux, sélection selon caractéristiques physiques pertinentes.
  3. Message auquel on porte attention atteint un canal à capacité limitée (ou “détecteur”), traite l’info restante, relie à la mémoire à long terme, et un système de réponse est déclenché.
  4. Le sens est déterminé à l’aide des analyseurs hiérarchiques (mémoire à long terme). Syllabes/mots/grammaire/sémantique. Les mots ont des seuils d’activation dans l’analyseur.
  5. Production d’une réponse.
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23
Q

Qu’est-ce que le modèle de pertinence de l’attention de Norman (1968)?

A

L’information est sélectionnées d’après l’importance momentanée de l’information (pertinence), causée par des facteurs permanents ou temporaires.

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24
Q

V ou F

Le modèle de pertinence est un modèle de sélection hâtive.

A

Faux

Le modèle de pertinence est un modèle de sélection tardive.

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25
Q

Quelles sont les étapes du modèle de pertinence?

A
  1. Deux messages provenant de canaux distincts. Stimuli atteignent mémoire échoïque.
  2. Sélection de l’entrée d’après pertinence. Basé sur attentes futures/propriétés présentes. Certaines entrées: niveau élevé permanent. Ex: votre nom.
  3. Chaque message active une représentation en mémoire à long terme (ascendant). Pertinence active représentations (descendant). Activation finale = Activation sensorielle + pertinence
  4. On porte attention au canal qui a la plus grande activation.
  5. Message est transféré en mémoire à court terme. Production de réponse.
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26
Q

V ou F

La pertinence pour votre nom est élevé en tout temps.

A

Vrai

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27
Q

V ou F

Selon Broadbent, la sélection précède toujours le traitement sémantique.

A

Vrai

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28
Q

V ou F

Selon Norman, la sélection précède toujours le traitement sémantique.

A

Faux

Selon Norman, la sélection suit toujours le traitement sémantique.

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29
Q

Quelles sont les caractéristiques du modèle multimode (1968)?

A
  • Flexible
  • À mesure que l’on doit se fier de plus en plus sur les propriétés sémantiques des messages, les ressources de traitement disponibles sont réduites.
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30
Q

En quoi consiste la situation de tâche multiple (simultanée) de Johnston & Heinz (1978)?

A
  • Tâche 1: Vigilance
    • Réponse à un signal visuel apparaissant aléatoirement
    • Mesure: temps de réaction
    • Utilise partie d’une capacité générale de traitement
    • Fournit mesure de base des ressources disponibles
  • Tâche 2: Écoute binaurale/Ombrage (shadowing)
    • Messages: Listes de mots/Passages du Reader’s digest
    • Mesure: taux d’exactitude
    • Utilise partie d’une capacité générale de traitement
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31
Q

Qu’est-ce que veut dire capacité de traitement limitée?

A
  1. À mesure que le nombre de tâches concurrentes augmente:
  • Moins de capacité de traitement restante par tâche
    • TR plus élevés pour vigilance…
    • Taux d’erreur plus élevé pour ombrage…
  1. Pour utiliser de la capacité pour une tâche, il faut la “voler” à une autre:
  • Toutes les tâches utilisent la même capacité de traitement commune
  • Cette capacité est limitée
  1. Participants sélectionnent parmi deux messages:
    * En gardant les tâches 1.1 (vigilance) et 2.1 (ombrage) constantes, on peut varier 2.2 (attention sélective) et étudier des conditions différentes
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32
Q

Quelles sont les quatre conditions possible à la tâche sélective?

A
33
Q

Qu’est-ce que la sélection hâtive?

A
  • Sélection obligatoire entre deux messages a un impact sur les autres tâches
    • Temps de réaction plus élevés (vigilance)
    • Taux d’erreur plus élevés (ombrage)
  • Messages peuvent seulement être distingués selon propriétés strictement physiques, donc un mode de sélection hâtive (Broadbent) existe
34
Q

Qu’est-ce que la sélection tardive?

A
  • Sélection obligatoire entre deux messages a un impact sur les autres tâches
    • Temps de réaction plus élevés (vigilance)
    • Taux d’erreur plus élevés (ombrage)
  • Messages peuvent seulement être distingués selon propriétés strictement sémantiques, donc un mode de sélection tardive (Norman) existe
35
Q

V ou F

L’utilisation de la sémantique est plus coûteux.

A

Vrai

36
Q

Quelles sont les conclusions sur l’attention sélective auditive?

A
  • Résultats supportent le modèle multimode de l’attention et ses postulats
    • Attention utilise capacité de traitement limitée
    • Attention est flexible (sélection hâtive et/ou tardive)
    • Utilisation du sens du message pour la sélection requiert plus de capacité de traitement
37
Q

Les résultats sur l’attention sélective auditive contredisent quelles autres théories et pourquoi?

A

Broadbent (1958)

  • Sélection tardive devrait être impossible
  • Mais participants sélectionnent selon propriétés sémantiques

Norman (1968)

  • Sélection hâtive devrait être impossible
  • Taux d’erreurs et temps de réaction ne devraient pas différer entre conditions de “sélection attentive” (voix vs. sens du message)
  • Mais les participants n’attendent pas toujours les indices sémantiques
38
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective visuelle manifeste?

A

Aussi appelé Overt attention.

  • Déplacement attentionnel avec mouvement oculaire
    • Saccades suivies de fixations
    • Recherche constante à l’intérieur du champ visuel
    • Mouvement et mise en évidence (highlighting)
      • Permet analyse d’une sous-région à la fois
  • Métaphore courante
    • Faisceau lumineux (spotlight)
      • Diamètre constant de “focus”
      • Centre du faisceau (fovea) est “généralement clair”
39
Q

L’attention sélective visuelle manifeste est influencée par quoi?

A

Par le traitement ascendant.

  • Objets dans une scène attirent notre attention
  • Facteur principal sélectionné: Saillance (saliency)
    • Ce qui “ressort” (bas niveau, plutôt commun)
      • Couleur/Contraste/Orientation/Mouvement
    • Suffisamment différent de l’entourage pour attirer notre attention
    • Important pour la survie

Et par le traitement descendant.

  • Connaissances à propos d’objets/scènes/tâches
  • Attentes mènent à focaliser l’attention à certains emplacements
40
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective visuelle “secrète”?

A

Aussi appelé Covert attention.

  • Déplacement attentionnel sans mouvement oculaire
    • Objets en périphérie du champ visuel
  • Posner, Nissen & Ogden (1978)
    • Traitement Attentionné vs. Automatique
      • Attentionné (Manifeste)
        • Intentionnel
        • Élève le niveau de conscience
        • Bloque accès à l’attention par les autres processus
      • Automatique: peut se produire
        • Sans intention
        • Sans conscience
        • En parallèle avec autres processus demandant attention
41
Q

En quoi consiste l’expérience 3 de Posner et al. (1978)?

A
  • Methode: Pré-indiçage (Precueing)
    • Tâche de temps de réaction simple
    • Focus: centre de l’affichage/Yeux immobiles
    • Mesure: temps de réaction pour appuyer sur touche
    • Électrodes attachées au côté temporal de l’oeil
      • Si mouvement oculaire mesuré→essai rejeté
42
Q

Quels étaient les résultats de l’expérience 3 de Posner et al.?

A
  • Pré-indice influence TR pour détection de la cible
  • Indice valide accélère
    • Bénéfice
  • Indice invalide ralentit
    • Coût
43
Q

Quels étaient les interprétations de l’expérience 3 de Posner et al.?

A
  • Connaissance préalable de la position du stimulus facilite le traitement de l’info
    • Accélère vitesse de traitement (faisceau lumineux)
  • Preuve d’attention automatique/« secrète » basée sur l’emplacement
    • Parce qu’aucun mouvement oculaire détecté
44
Q

L’interprétation de l’expérience 3 de Posner et al. compare l’attention à quoi?

A
  • L’attention est une lentille de caméra (camera lens)
    • Diamètre variable
    • Centre du focus d’analyse est claire
    • Périphérie plus floue
    • Recherche spécifique concentrée sur un emplacement
45
Q

Qu’est-ce que Egly, Driver & Rafal (1994) ont rapporté sur la théorie d’attention de Posner?

A
  • Théorie d’attention de Posner est incomplète
  • On porte attention aux objets aux lieux des scènes
46
Q

En quoi consiste l’expérience d’Egly, Driver & Rafal (1994)?

A
  • Méthode: Pré-indice (Temps de réaction simple)
    • 2 rectangles affichés
    • Bout d’un rectangle est pré-indicé
47
Q

Quels sont les résultats de l’étude d’Egly, Driver & Rafal (1994)?

A
  • Pré-indice influence TR pour détection de cible
  • Indice invalide ralentit
    • Coût (40ms)
  • Quand indice invalide
    • RT: Même<diff></diff>
    </diff>
48
Q

Quels étaient les interprétations de l’expérience d’Egly, Driver et Rafal (1994)?

A
  • Position de l’indice invalide (même objet ou objet différent) change emplacement de l’attention
    • Influence la vitesse de traitement
  • Preuve d’attention automatique/« secrète » basée sur les objets
  • Mécanisme de verrouillage supplémentaire
49
Q

Quelle est la conclusion de l’expérience d’Egly, Driver et Rafal (1994)?

A
  • Déplacement de l’attention
    • Peut être accompagné par mouvements oculaires
      • Attention manifeste (expérience de tous les jours)
    • Ou non…
      • Attention « secrète »
  • Attention (en général): 2 modes
    • Pour scènes statiques ou avec peu d’objets
      • Attention visuelle basée sur l’emplacement
        • Lentille d’objectif balaie emplacements différents
    • Pour environnement dynamique
      • Attention visuelle basée sur les objets
      • Mécanisme se “verrouille à l’objet”/suit ses mouvements
    • Toute théorie de l’attention visuelle se voulant complète doit inclure les deux modes…
50
Q

Qu’est-ce que le paradigme de recherche visuelle?

A
  • Balayer un affichage à la recherche d’une cible en ignorant les distracteurs
    • Cible: item recherché
    • Distracteurs: tous les autres items qui ne correspondent pas à la description de la cible
51
Q

Qu’est-ce que la théorie d’intégration des caractéristiques?

A
  • Comment combinons-nous les caractéristiques en des “touts” provoquant une expérience consciente?
  • Explique la perception des objets
  • Explique aussi:
    • Recherche parallèle en recherche de caract.
    • Recherche sérielle A/T en recherche conjonctive
52
Q

Quelles sont les deux étapes majeures de la théorie d’intégration des caractéristiques?

A
  1. Étape préattentive
  • (Preattentive stage)
    • Objets analysés en caractéristiques distinctes
  1. Étape d’attention concentrée
  • (Focused attention stage)
    • Caractéristiques identifiées recombinées pour chercher une correspondance en mémoire (identification)
53
Q

En quoi consiste l’étape préattentive de la théorie d’intégration des caractéristiques?

A
  • Caractéristiques enregistrées tôt, automatiquement, et en parallèle dans le champ visuel complet
  • Suffisant pour recherche de caractéristiques
54
Q

En quoi consiste l’étape d’attention concentrée de la théorie d’intégration des caractéristique?

A
  • Toutes les caractéristiques présentes dans la même “fixation” centrale de l’attention sont combinées pour former un objet unique
  • Nécessaire pour recherche conjonctive
55
Q

Quel est le but des conjonctions illusoires (Treisman & Schmidt, 1982)?

A

Montrer la validité de la théorie d’intégration des caractéristiques.

56
Q

En quoi consiste la tâche des conjonctions illusoires?

A
  • Présentation de trois lettres entourées de deux chiffres noirs (120ms)
  • Lettres sont de couleur différentes
  • Rapporter tout d’abord les chiffres (important)
  • Rapporter ensuite les lettres (no guessing)
    • Identité, position, couleur
57
Q

Quel est le résultat des conjonctions illusoires?

A
  • Peu d’erreurs dans le rapport des chiffres
  • Erreurs dans le rapport des lettres
  • Moyenne par essai
    • Items corrects: 17%
    • Erreur de conjonction illusoire: 13%
    • Erreur: 1 bonne carac./1 carac. absente: 9%
    • Types d’erreurs diffèrent significativement (13% vs. 9%)
  • Erreur de conjonction illusoire est la plus fréquente
58
Q

L’existence de conjonctions illusoires prouve quoi?

A
  • Preuve de séparation en caractéristiques suivi de recombinaison en un tout
  • Soutien pour la théorie d’intégration des caractéristiques
59
Q

Qu’est-ce que l’automaticité?

A
  • Processus demandant peu ou pas d’implication de la part d’un mécanisme conscient, intentionnel, à attention limitée -> Automatique
    • Exemples:
      • Marcher
      • Lire
  • Processus se déroulant délibérément, avec intention, ouvert à la conscience et nécessitent attention -> Conscient/Contrôlé
  • vExemples:
  • vConduire
  • vPrendre des notes
60
Q

Qu’est-ce que l’effet Stroop (1935)?

A
  • Procédure
    • Lire 100 noms de couleurs/Nommer couleurs
  • Mesure: Temps pour lire la liste complète
  • Conditions (C)
    • C1: Lire noms de couleurs rédigés en noir
    • C2: Lire noms de couleurs rédigés en couleur diff.
    • C3: Nommer couleur d’une forme
    • C4: Nommer couleur d’un mot dénotant coul. diff.
  • Prédictions
    • Nommer couleur mots + lent que lire noms couleurs
    • C1=C2 (TR)
    • C3<c4></c4>
    </c4>
61
Q

Quels sont les résultats de l’effet Stroop?

A
  • Résultat 1
    • Aucune interférence durant la tâche de lecture
  • Résultat 2
    • Dans la tâche de noms de couleurs, l’identité du mot interfère avec la tâche
  • Pourquoi les résultats diffèrent-ils?
    • Lire->automatique/Nommer couleurs->contrôlé
    • Lire interfère avec nommer couleurs
    • L’inverse ne se produit pas
62
Q

Quelles sont les étapes de l’expérience de Shiffrin & Schneider (1977)?

A
  1. Participants voient l’ensemble-mémoire. On leur montre une, deux , ou quatre cibles.
  2. L’ensemble-mémoire disparaît et un point de fixation apparaît.
  3. Dexu masques apparaissent en séquence.
  4. L’affichage-test apparaît. Il peut contenir l’une des cibles ou non, parmi les une, deux, ou quatre items. Non-cibles = distracteurs
  5. Pour effacer toute trace en mémoire iconique, deux masques visuels apparaissent en séquence
  6. Les participants répondent. On enregistre le temps de réponse. On demande un taux d’exactitude minimal de 95%.
63
Q

Quelles sont les conditions à l’appariement constant?

A
  • Lettres sont toujours des cibles
  • Chiffres sont toujours des distracteurs
  • Premiers essais: Recherche sérielle auto-terminante
64
Q

Quelles sont les conditions à l’appariement varié?

A
  • 1 ensemble avec seulement lettres OU chiffres
  • À chaque essai, cibles/distracteurs changent
  • Premiers essais: Recherche sérielle auto-terminante
65
Q

Quelle est l’hypothèse reliée à l’appariement varié?

A
  • Équivalent à recherche en mémoire (Re: Sternberg)
    • Recherche sérielle
    • Nombre de comparaisons
      • # cibles x #items dans ensemble affiché (1 à 16)
  • Après pratique
    • Taille ensemble-mém./affichage-test vont influencer TR
    • Réduction des TR, mais même type de recherche
  • Type de recherche: toujours sérielle auto-terminante
66
Q

Quelle est l’hypothèse reliée à l’appariement constant?

A
  • Résultats précédents (Swanson & Briggs, 1969)
    • Pratique extensive avec ensemble-mémoire constant réduit dépendant des TR sur la taille de l’ens.-mémoire
  • Donc, avec pratique, la recherche dans cette condition devrait devenir plus automatique
    • Changement type de recherche (début sérielle auto-terminante puis recherche parallèle)
  • Taille ensemble-mémoire/affichage-test n’influenceront pas les TR
  • Recherche plus rapide qu’appariement varié après pratique
67
Q

Quels fut les résultats après pratique extensive d’appariement constant?

A
  • Recherche parallèle
  • Le temps de réponse est indépendant du nombre d’items.
  • Prédictions de Schneider & Shiffrin supportées
    • Après pratique extensive dans la condition AC
      • TR sont…
      • généralement plus rapide
      • indépendants de la taille de l’ens.-mémoire/affichage-test
    • Progrès vers automaticité seul. dans condition AC
68
Q

Quels fut les résultats après pratique extensive d’appariement varié?

A
  • Toujours recherche sérielle auto-terminante
69
Q

Pour que l’automaticité soit atteinte, deux conditions sont nécessaires. Quelles sont-elles?

A
  • Pratique extensive
  • Association systématique entre un type d’entrée et un type de réponse
    • Possibilité de réduire information pour accélérer tâche
70
Q

Qu’est-ce que la charge perceptuelle selon Eriksen et Eriksen (1974)?

A

Effects of noise letters upon the identification of a target letter in a nonsearch task

71
Q

Qu’est-ce que la tâche de flanker?

A
  • (apparaît à côté/près de)
  • Appuyer sur touche 1 si lettre du centre est H ou K
  • Appuyer sur touche 2 si lettre du centre est S ou C
72
Q

Quels sont les résultats de la tâche de flanker (Eriksen & Eriksen, 1974)?

A
  • Montre qu’il existe une capacité minimale d’attention
  • Si l’item-bruit est trop près, on le traite qu’on le veuille ou non
  • Si les items-bruits sont déplacés de 1 pouce, l’effet s’annule.
73
Q

Qu’est-ce que la charge perceptuelle selon Forster & Lavie (2008)?

A

Failures to ignore entirely irrelevant distractors: the role of load.

74
Q

Forster et Lavie ont deux niveaux de difficulté de tâche de recherche visuelle. Quels sont-ils?

A
  • Charge basse
  • Charge élevée (recherche sérielle auto-terminante, prend plus de temps que la charge basse)
75
Q

En quoi consiste les quatres types d’essai de distracteurs de Forster et Lavie?

A
  1. Compatible (40%)
  2. Incompatible (40%)
  3. Impertinent (10%)
  4. Sans distracteur (10%)
76
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Forster et Lavie pour les distracteurs compatibles et incompatibles?

A
  • Niveaux de difficulté validés (charge a un effet)
  • Compatible vs. incompatible
    • Différence pour charge basse
    • Pas de différence pour charge élevée
77
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Forster et Lavie pour les distracteurs impertinents?

A
  • Différence dans les deux conditions, mais…
  • Plus grand effet lorsque charge basse que lorsque charge élevée
78
Q

Quelle est la conclusion de l’expérience de Forster et Lavie?

A
  • Capacité minimale que l’on ne peut ignorer
    • Oblige le système attentionnel à traiter la périphérie même si impertinent
    • Nature des items présentés en périphérie peut influencer la rapidité d’identification sur la fovea
  • Charge perceptuelle influence effet des distracteurs
    • Différence compatible/incompatible seulement en situation de charge basse
      • Parce qu’il reste de la capacité pour traiter
    • Présence d’un distracteur impertinent
      • Plus grand effet si charge basse
  • Charge perceptuelle montre capacité maximale