Cours 9: Le développement de la mémoire Flashcards

1
Q

Quelles sont les deux sortes de tâche d’habituation utilisées dans la majorité des études sur le développement de la mémoire chez les bébés? Quelle est l’idée de base de ces tâches?

A
  1. Habituation/déshabituation
  2. Préférence pour la nouveauté
    L’idée de base est que si le bébé préfère le nouveau stimulus c’est qu’il se rappelle de l’ancien.
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Q

Comment se déroule une tâche d’habituation/déshabituation?

A
  1. Familiarisation avec le stimulus A.
  2. On présente le stimulus A ou un stimulus B.
  3. Si le bébé est déshabitué lors de la présentation du stimulus B alors il se souvient de A puisqu’il a remarqué la différence. Ainsi, il a distingué A et B.
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3
Q

Comment se déroule une tâche de préférence pour la nouveauté?

A
  1. Familiarisation avec le stimulus A.
  2. On présente A et B ensemble.
  3. Si le bébé préfère le stimulus B alors il se souvient du stimulus A et il préfère B parce qu’il est nouveau.
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4
Q

En quoi consiste la procédure pour évaluer la mémoire des bébés qui nécessite d’attacher le pied du bébé à un mobile?

A

Un ruban est attaché à la cheville du bébé et permet de faire bouger un mobile.
1. Niveau de base : On mesure la fréquence des coups de pied avant de lier le pied et le mobile. Ensuite on lie le pied au mobile.
2. Période de renforcement (9 minutes) : Les bébés apprennent rapidement que le coup de pied fait bouger le mobile.
3. On refait le test quelque jours ou quelque semaines plus tard, en attachant juste le ruban sur la cheville, mais pas sur le mobile, et si la fréquence des coups de pied est plus élevée que celle mesurée à l’étape 1 (niveau de base), alors l’enfant manifeste une mémoire.
En attachant le pied du bébé au mobile, ça lui apprend que son battement de pied a un effet sur l’environnement.

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5
Q

Quels sont les résultats de l’expérience qui consistait à attacher le pied d’un bébé à un mobile?

A

Durée de la mémoire : À l’âge de 2 mois, la majorité des bébés montrent un effet d’apprentissage après 8 jours et une grande proportion des bébés montrent un apprentissage après 2 semaines.

Effet du contexte : la similarité du contexte entre la situation d’apprentissage et le moment de faire le test joue un rôle dans la mémorisation et l’apprentissage du bébé. L’apprentissage du bébé de 2 mois est très dépendante du contexte. Même des différences non pertinentes comme changer la décoration du berceau lors d’une seconde séance amènent les bébé à ne pas pouvoir généraliser leur apprentissage à un autre mobile. Donc les bébé ont la capacité de généraliser mais seulement dans des circonstances très facilitatrices. Les bébés de 6 mois mémorisaient plus longtemps parce que leur fenêtre temporelle est plus longue. Après un délai de 24 heures, changer le tissu du berceau affecte significativement la performance (effet du contexte sur la mémorisation). L’oubli de l’information se fait tranquillement et non pas d’un coup. Donc si le bébé est à la fin de sa fenêtre temporelle et qu’on lui présente on un événement similaire au 1er cela va renforcer ses souvenir initiaux du 1er événement.

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6
Q

En quoi consiste la tâche de l’imitation différée et à quoi sert-elle?

A

Elle sert à mesurer la mémoire des bébés.

  1. L’expérimentateur montre une utilisation inhabituelle d’un jouet étrange au bébé.
  2. Après un délai, on donne le jouet au bébé.
  3. Si le bébé du groupe expérimental fait plus d’utilisations inhabituelles du jouet que les bébés du groupe contrôle, alors il y a présence de mémoire.
    * Certains chercheurs ont étudié l’imitation différée avec des bébés plus âgés et de jeunes enfants (10 à 20 mois).
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7
Q

Quels sont les résultats des deux études de l’imitation différée?

A

Les deux études ont montré des effets pouvant aller jusqu’à un an. Donc, on parle d’une mémorisation en mémoire à long terme.

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8
Q

Qu’est-ce que la mémoire implicite?

A

C’est un type de mémoire à long terme qui ne requiert aucune pensée consciente. Elle nous permet entre autre de faire des choses de façon automatique.

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9
Q

En quoi consistait l’expérimentation de Newcombe et Fox sur la mémoire implicite?

A
  1. Les enfants de 9-10 ans voyaient des photos d’enfants d’âge préscolaire. Certains sont d’anciens amis qu’ils n’avaient pas revus depuis
  2. On mesure si l’enfant reconnait ses anciens amis ou non parmi tous les enfants et la conductivité électrique dermale pour mesurer les réactions inconscientes face aux informations.
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10
Q

Quelle est la conclusion de l’expérimentation de Newcombe et Fox sur la mémoire implicite?

A

Les enfants avec une faible performance de mémoire explicite reconnaissent quand même leurs amis, comme les enfants qui sont plus performants sur la mesure explicite.
Même les enfants qui ne reconnaissaient pas leurs amis consciemment, inconsciemment avec la mesure électrique dermale on se rendait compte qu’ils les reconnaissaient.

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11
Q

Qu’est-ce que la mémoire explicite/autobiographique?

A

C’est une forme de mémoire à long terme qui est consciente. C’est une mémoire des évènements. Ce n’est pas une mémoire qui est volontaire, les souvenirs s’enregistrent tout seul. Il n’y a pas de stratégies particulières pour mémoriser. Donc, les jeunes enfants ne devraient normalement pas être moins bons que les adultes ou les plus vieux.

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12
Q

Qu’est-ce qui fait que les souvenirs de la mémoire explicite/autobiographique des enfants peuvent être moins bons que ceux des adultes?

A

L’évènement doit être perçu et ses aspects importants encodés. Par contre, l’encodage reflète la compréhension de l’enfant et cet encodage n’est pas toujours exact ou facilement modifiable. Ainsi, ce n’est pas la mémoire explicite des enfants qui est moins bonne que celle des adultes, mais plutôt leur encodage.

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13
Q

Que sont les scriptes?

A

C’est une organisation schématisée des évènements en terme de leurs caractéristiques causales et temporelles. Les scriptes se développent spontanément pour les évènements qui sont routiniers.
Les enfants font des retranscriptions des régularités de leur quotidien en terme causal et temporel (quoi, comment et quand).

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14
Q

Vers quelle tranche d’âge les enfants ont plus tendance à organiser l’information en scriptes?

A

Les enfants d’âge préscolaire.

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15
Q

De quel type d’information les enfants se souviennent-ils bien?

A

Ils se souviennent bien des évènements répétitifs (au jour le jour).

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16
Q

Vrai ou faux, même les bébés sont sensibles à la trame temporelle?

A

Vrai.

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17
Q

Les scriptes permettent aux enfants d’apprendre quoi et cela permet quoi?

A

Les scriptes permettent aux enfants d’apprendre ce qui se passe habituellement (exemple : facture à la fin du repas au restaurant, cloche annonçant la fin de la récréation) et cela permet de plus facilement se remémorer les évènements inhabituels puisqu’ils dévient du scripte, c’est-à-dire de l’évènement qui est routinier. Ainsi, les enfants n’ont pas à enregistrer l’évènement régulier à chaque fois, ce qui laisse de la place aux apprentissages des évènements rares ou moins fréquents.

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18
Q

Quels sont les avantages des scriptes selon Nelson d’un point de vue fonctionnel?

A

Ils ont une valeur adaptative à prédire le futur : il est plus utile généralement de mémoriser les évènements fréquents, ce qui permet d’anticiper, de participer et de contrôler l’évènement, ce qui ne peut pas se faire avec les évènements rares ou nouveaux.

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19
Q

Selon la théorie des scriptes, une mémoire optimale est une mémoire qui fait quoi?

A

C’est une mémoire qui identifie les régularités dans l’information à encoder et intègre les déviations dans une base de connaissance générale.

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20
Q

Qu’est-ce que l’amnésie infantile?

A

C’est l’incapacité de se rappeler de souvenirs qui proviennent des premières années de notre vie. La majorité des gens n’ont aucun souvenir des 3-4 premières années de leur vie et leurs plus anciens souvenirs sont généralement des évènements majeurs et marquants.

21
Q

Quels étaient les résultats d’une étude faite par Ulrich et Neisser sur l’amnésie infantile?

A

Ils ont étudié des étudiants universitaires. Le plus ancien souvenir de certains remontait à l’âge de deux ans pour des choses comme une hospitalisation ou la naissance d’un frère ou d’une soeur et le plus vieux souvenir de d’autres remontaient à l’âge de trois ans pour un décès dans la famille ou un déménagement.

22
Q

Comment explique-t-on l’amnésie infantile?

A

Ce n’est pas que les bébés ou les jeunes enfants sont incapables d’avoir des souvenirs en mémoire à long terme. Des évènements qui se sont déroulés dans la première année de vie peuvent être récupérés jusqu’à deux ans plus tard. On explique l’amnésie infantile le plus souvent par un changement dans l’encodage de l’information. Lorsque nous sommes plus vieux, nous utilisons différentes stratégies de récupération (verbales, symboliques) qui ne sont pas adaptées au format de stockage des souvenirs qui se sont formés plus jeune.
* Cependant, cette explication n’est pas suffisante.

23
Q

Pourquoi la théorie des encodages différents pour expliquer l’amnésie infantile n’est-elle pas suffisante? Comment palier à ce défaut?

A

C’est parce qu’elle n’explique pas que les enfants de 3-4 ans sont autant capables de se remémorer de leur période pré-verbale que de souvenirs présents. On explique ce phénomène par le fait que les enfants se trouvent dans une zone de transition entre les deux méthodes d’encodage des souvenirs. Ainsi, ils ont donc accès aux deux sortes de souvenirs encodés différemment dans la mémoire à long terme.

24
Q

Quel est le problème général du témoignage oculaire, surtout chez les enfants?

A

La mémoire des événements n’est pas comme une photographie exacte de l’événement en question. Parfois, les gens ne se rappellent plus de ce qu’ils ont vu, se “rappelle” de choses qui ne sont pas vraiment arrivées pour vrai et font des liens entre plusieurs expériences qui n’ont rien à voir avec l’événement. Les souvenirs des enfants d’âge préscolaire sont un peu moins précis que ceux des enfants plus vieux et des adultes.

25
Q

Que sont les informations littérales et essentielles?

A

Informations littérales: informations des détails très précis et souvent moins pertinents des situations).

Informations essentielles: informations en lien avec l’essence ou la signification des événements (qui a fait quoi?).

26
Q

Comment explique-t-on une partie des moins bonnes performances de mémorisation des jeunes enfants en terme d’encodage?

A

1-Les plus jeunes enfants accordent une plus grande attention aux informations littérales qu’aux informations essentielles. Les informations littérales sont oubliées plus facilement peu importe l’âge de la personne, donc étant donné que les jeunes enfants accordent plus d’importance au informations littérales, ils oublient plus et n’accordent pas autant d’importance à l’essentiel des événement.
2- Ils n’encodent pas complètement certaines parties importantes d’un événement.

27
Q

Quelle est la principale raison pour laquelle les jeunes enfants sont incapables d’encoder complètement certaines parties importantes d’un évènement?

A

C’est lié à leur base de connaissances qui est plus réduite. La mémoire d’un évènement reflète les connaissances des individus quant aux aspects importants et plausibles d’une situation (exemple : enfant de 7 ans qui répondait ne pas s’être lécher le genou par l’infirmière quand on leur demandait alors que les enfants de 3 ans répondaient souvent oui, surtout après une longue période de temps. Les connaissances des enfants plus âgés sur les évènements probables et improbables de se produire dans un cabinet médical les ont aidé à encoder ce qui s’était réellement produit et à éliminer la fausse possibilité).

28
Q

Quel est le désavantage de la base de connaissances dans l’encodage et pourquoi?

A

Elle est à double tranchant : elle conduit généralement un rappel plus précis, mais elle peut aussi produire des distorsions. Les stéréotypes que nous possédons à propos des individus constituent une source de distorsion.

29
Q

Que se passe-t-il si on induit un stéréotype chez un enfant (exemple de Sam Stone)?

A

Après avoir reçu des informations sur un personnage fictif, puis avoir reçu la visite d’une réelle personne ayant le même nom que le personnage fictif, les enfants ont été portés à accuser le personnage réelle lors de la découverte d’un méfait lorsqu’ils étaient amenés à mentionner que la personne était responsable des dommages avec des questions insidieuses.

30
Q

En général, les souvenirs des individus ne sont pas limités à ce qui s’est réellement produit, mais résultent plutôt à quoi?

A

Ils résultent plutôt d’un mélange de ce que les gens perçoivent, de ce qu’ils savent et de ce qu’ils infèrent.

31
Q

Pourquoi est-il difficile, même pour des experts, de discerner parmi les témoignages des enfants ceux qui sont exacts de ceux qui ne le sont pas?

A

Les inférences des enfants sont souvent correctes, mais parfois erronées, ce qui amène des inférences plausibles qui sont très difficiles à discerner.

32
Q

Comment explique-t-on une partie des moins bonnes performances de mémorisation des jeunes enfants en terme de stockage?

A

Les enfants de moins de 6 ans ont tendance à se montrer plus suggestibles que les enfants plus âgés : leur rappel des évènements peut être grandement influencé par les expériences se produisant entre l’évènement original et la récupération.

33
Q

Quel est la conséquence de la suggestibilité des jeunes enfants?

A

Lorsque des questions tendancieux sont posés aux enfants d’âge préscolaire, après que les évènements pertinents ce soient produits, leur rappel fait souvent l’objet de modifications afin de maintenir la cohérence avec l’insinuation des questions posées.

34
Q

Vrai ou faux, les enfants plus âgés et les adultes sont également suggestibles, mais moins que les enfants d’âge préscolaire?

A

Vrai.

35
Q

Quel difficulté amène les enfants d’âge préscolaire à s’imaginer des choses qui ne ce sont pas produites?

A

Ils ont des difficultés dans le contrôle de la réalité. Ils ne distinguent pas facilement ce qu’ils ont imaginé de ce qui s’est réellement passé. Il est donc facile de leur construire des souvenirs erronés en leur demandant de s’imaginer une situation pour ensuite leur demander si c’est ce qui s’est passé pour vrai.

36
Q

Que peut-on dire en général quant au stockage d’informations d’un évènement chez les jeunes enfants?

A

Le risque d’omettre des informations importantes et d’inclure des informations plausibles, mais qui ne ce sont pas produites, s’accroit avec le temps.

37
Q

Pourquoi il ne faut pas poser des questions générales sur des évènements aux enfants et plutôt poser des questions spécifiques?

A

Ils ont tendance à ne pas relater tout ce qui s’est produit. La réponse est précise et pertinente, mais il manque plusieurs informations importantes suite à une question générale, alors qu’une question spécifique permet d’obtenir plus d’information sur les évènements réels.

38
Q

Quelles sont les quatre influences qui amènent les enfants à ne pas bien récupérer leurs souvenirs?

A

1- Les conditions dans lesquelles l’enfant doit récupérer l’information influence le contenu et la quantité d’information : il y a une différence entre devoir rappeler et reconnaitre de l’information.
2- Réfléchir de manière approfondie à l’évènement influence la récupération (exemple : demander à des enfants de faire le dessin d’un évènement).
3- Les attentes de la personne qui pose les questions.
4- Le nombre de fois où la question est posée : poser la même question deux fois amène souvent des réponses différentes.

39
Q

Quelles sont les quatre conclusions que nous pouvons faire sur le témoignage oculaire des enfants?

A

1- Le souvenir d’un enfant est constitué de ce qui est encodé au départ, de leurs expériences au cours de l’intervalle de stockage et des conditions où la récupération se fait.
2- Les jeunes enfants peuvent oublier de mentionner des détails, mais en l’absence de questions orientées et de stéréotypes leur témoignage est généralement juste.
3- Les enfants d’âge préscolaire sont particulièrement sensibles aux effets des questions suggestives et des stéréotypes. Ils sont plus vulnérables aux évènements qui impliquent leur propre corps, des sous-entendus sexuels ou des expériences non personnelles.
4- Pour avoir un rappel le plus exact possible, les questions posées aux enfants doivent être neutres, mais assez spécifiques pour recueillir un maximum d’information et les questions ne doivent pas être répétées, si possible.

40
Q

Pourquoi l’enfant représente-t-il un témoin important? (2)

A

1- L’enfant est parfois le seul témoin.

2- L’enfant peut être un témoin clé.

41
Q

Quels sont les six problèmes fréquents avec le témoignage des enfants?

A

1- Ils ont un désir de plaire aux figures d’autorité.
2- On ne sait pas où ils sont rendus dans leur développement moral.
3- Ils ont tendance à embellir ou à inventer.
4- Ils vont être portés à donner des réponses plutôt que de dire je ne sais pas.
5- Les limites cognitives et linguistiques.
6- Ils sont susceptibles à la suggestion.

42
Q

Pourquoi la cas de McMorton preschool a-t-il déraillé?

A

Les enquêteurs ont posé des questions suggestives aux enfants, ce qui a fait en sorte de leur créer des souvenirs et de leur faire donner de fausses réponses.

43
Q

En quoi consistait l’expérimentation de Lepore et Sesco? Quels étaient les résultats?

A

Des enfants de 4 à 6 ans ont passé 5 minutes avec un assistant enseignant pour être ensuite interviewer sans délai de manière neutre et incriminante.
Résultats : contrairement aux enfants questionnés de façon neutre, les enfants qui ont été questionnés de façon incriminante étaient faussement en accord avec l’intervieweur, faisaient plus d’erreurs plus le temps avançaient et embellissaient leurs erreurs.

44
Q

Pour être un témoin important, les enfants doivent comprendre quoi? (2) Et cela implique quoi? (6)

A

Les enfants doivent comprendre l’obligation et l’importance de dire la vérité. Cela implique que l’enfant doit pouvoir :
1- Distinguer le vrai et le faux
2- Comprendre la mémoire et sa formation
3- Comprendre les effets de la mésinformation
4- Comprendre les implications morales de la mésinformation
5- Comprendre le concept de mensonge
6- Comprendre les implications morales des contrats sociaux (contrats sociaux = témoignage en cour par exemple)

45
Q

Quels sont les effets de la répétition dans le questionnement de l’enfant?

A
  • Le rappel est moins précis
  • L’enfant se contredit, embellit à chaque fois, donne moins de détails à la longue parce qu’il croit qu’il ne dit pas la bonne réponse (modification des réponses).
  • Plus susceptible à la suggestion
46
Q

La crédibilité de l’enfant dépend de deux choses, lesquelles?

A

1- L’âge de l’enfant

2- Du sujet et de la façon dont l’information est présentée

47
Q

L’entrevue cognitive (EC) est destinée aux enfants de quel âge et quelles sont ses avantages? (5)

A

L’entrevue cognitive est destinée aux enfants de plus de 7 ans.
1- Elle améliore la performance mnésique
2- Elle améliore la communication
3- Elle produit plus de réponses correctes
4- Elle aide à réduire le nombre de questions biaisées
5- Les enfants ont plus tendance à répondre je ne sais pas

48
Q

Quelles sont les trois caractéristiques de la technique de l’entrevue cognitive?

A

1- Ne pas interrompre l’enfant (même si l’enfant dérape sur un autre sujet on le laisse faire)
2- Utilisation de questions ouvertes
3- Laisser l’enfant établir le rythme de l’entrevue

49
Q

En quoi consistait l’expérimentation de Larsson, Granhag et Spjut? Quels étaient leurs résultats?

A

On montrait un film de 15 minutes à des participants (enfants) assignés au hasard à l’entrevue cognitive ou l’entrevue standard puis on leur a posé des questions sur le film 7 jours ou 6 mois plus tard.

Résultats : Les enfants faisaient davantage de rappels corrects dans la EC plutôt que la ES. Avec l’entrevue standard, le rappel était meilleur à court terme qu’à long terme. Après 6 mois, les enfants ayant subi l’entrevue standard inventaient plus de détails que ceux ayant subi la EC. Les enfants ayant subi l’entrevue cognitive se rappelaient environ de la même quantité d’information après 6 mois que les enfants ayant subi la ES après 7 jours.