Cours 12: Le développement des compétences scolaires Flashcards
Pourquoi a-t-on l’impression que l’arithmétique des nombres à 1 chiffre (ex: 6+4) est plus facile?
Parce qu’elle est fondée sur des connaissances en mémoire, il ne suffit que de récupérer la réponse en mémoire.
Les enfants utilisent quelles stratégies pour solutionner des problème d’arithmétique à 1 chiffre?
1- La mémoire.
2- Compter sur les doigts.
3- Compter à partir du plus grand dans le cas d’une addition ou soustraction (ex: 3+6= 6…7…8…9).
4- Inférences (2+6=8 alors 3+6=9).
5- Décomposition: ( 9 + 7 = 10 + 7 - 1 ).
6- Bases (5, 10).
7- Dessins.
Pourquoi dit-on que l’impression que nous avons que l’arithmétique à 1 chiffre est l’habileté la plus facile est trompeuse?
Parce que dans les premières années d’école primaire les enfants ont recours à une grande variété de stratégies pour résoudre ces problèmes.
L’émergence du concept de chiffre se fait dans quelle tranche d’âge? Qu’apprennent les enfants? (3)
À l’âge préscolaire.
1- Apprennent à compter.
2- Apprennent la correspondance entre les chiffres et les quantités.
3- Développent la capacité à faire l’énumération instantanée pour de petits ensembles.
Pourquoi est-il plus facile de dire qu’il y a 10 points (énumération instantanée) lorsqu’ils sont groupés en 2 paquets de 5 comme sur la face d’un dé plutôt que lorsque les 10 points sont mélangés n’importe comment?
Parce qu’il y a plusieurs influences de l’environnement qui jouent sur notre capacité à estimer le nombre de choses et sur notre façon de calculer. Ainsi, le fait d’avoir souvent vu les paquet de 5 sur un dé nous permet de facilement estimer qu’il y a 10 points quand ils sont regroupés en 2 paquet de 5.
Qu’est-ce que Wynn a démontré chez le bébé? Quelle est la critique que l’on peut faire à cela?
Il a démontré que les bébés sont capables de compter, mais en vrai le fait que les bébés soient surpris ne veut pas dire qu’ils comprennent l’addition, ils peuvent seulement être surpris.
Quelles ont été les observations de Siegler par rapport au développement de l’arithmétique à 1 chiffre?
Quand les enfants acquièrent de l’expérience, leurs stratégies évoluent, elles changent ou se raffinent. Avec l’augmentation de l’expérience:
- La récupération en mémoire de la réponse à des problèmes d’arithmétique élémentaire augmente.
- Les enfants passent de stratégies simples (comme compter sur les doigts) à des stratégies plus complexes (comme décomposer le problème en 2 problème plus faciles: 9+6 -> 10+6=16-1=15).
- La rapidité et la précision de toutes les stratégies augmentent.
L’utilisation de stratégies avec aide externe (doigts, papier, compter…) chez les enfants varie en fonction de quoi? Ces stratégies avec aide externe permettent quoi?
En fonction de la difficulté du problème. Plus un problème arithmétique est difficile, plus les enfants utilisent des stratégies avec aide externe.
Ces stratégies avec aide externe permettent d’équilibrer la rapidité et la précision.
Quels sont les effets de la culture sur le développement de l’arithmétique à 1 chiffre?
Il existe des différences entre les enfants des États-Unis, de l’Europe et de l’Asie. Les stratégies se développent de la même façon en fonction de l’expérience, mais on remarque que les enfants Européens et de l’Asie de l’Est ont recours à des stratégies plus élaborées à un âge plus précoce que les enfants des États-Unis. La rapidité et la précision de leur réponse augmentent plus rapidement que les enfants des États-Unis ainsi qu’ils utilisent des stratégies complexes plus tôt que les enfants des États-Unis qui en sont alors encore à l’étape de compter sur leurs doigts.
Quels sont les 2 dimensions (ou facteurs) importants pour lesquelles on observe des différences individuelles entre les enfants?
1- Degré de connaissances qu’ont les enfants des réponses correctes aux problèmes.
2- Degré de confiance dont les enfants ont besoin avant d’énoncer une réponse récupérée en mémoire.
Vrai ou faux, les bons élèves ont une distribution en pic de leurs associations mais un critère de confiance moins rigoureux alors que les élèves faibles ont une distribution de leurs associations plus plate et un critère de confiance faible.
Vrai.
Les troubles en mathématiques touchent quel pourcentage des enfants?
6%.
Quelles sont les difficultés souvent éprouvées par les enfants ayant des troubles précoces en mathématiques? (3)
1- Ils utilisent des procédures de comptage immatures (comptage un à un plutôt qu’à partir de l’opérande le plus élevé).
2- Ils ont des difficultés à exécuter les stratégies avec aide externe (doigt, papier, compter, etc.).
3- Ils ont des difficultés à récupérer les réponses correctes (peu de récupération).
Quelle difficulté qu’ont les enfants ayant de troubles précoces en mathématique perdure le plus longtemps?
Les difficultés à récupérer les réponses correctes (peu de récupération).
Quels sont les facteurs prédisposants des troubles précoces en mathématiques? (3)
1- Faible familiarité avec les chiffres/nombres lors de l’entrée à l’école: ces enfants proviennent souvent de familles plus pauvres avec un faible niveau d’éducation. En entrant à l’école les enfants ont déjà un grand retard sur les autres enfants de leur âge.
2- Une mémoire de travail ayant une faible capacité: apprendre l’arithmétique nécessite une capacité suffisante en mémoire de travail pour maintenir le problème original en mémoire en même temps de calculer la réponse pour pouvoir associer le problème à la réponse par la suite.
3- Une faible compréhension des concepts reliés aux opérations arithmétiques et au comptage: ces enfants ont un plus grand besoin d’aide et de guidage que les autres de leur âge et s’ils ne sont pas aidés ils peuvent prendre encore plus de retard sur les autres.
Quels sont les 2 principes de bases que les enfants doivent apprendre durant leur apprentissage de l’arithmétique?
1- Le principe de réversibilité.
2- Égalité.
En quoi consiste le principe de réversibilité en arithmétique?
C’est l’idée selon laquelle ajouter et soustraire le même nombre ne change pas la quantité initiale: a+b-b=? .
En quoi consiste le principe d’égalité?
C’est l’idée selon laquelle le signe égal signifie que les valeurs de chaque côté du signe doivent être égales.
Dans des problèmes impliquant le principe de réversibilité (a+b-b=?), qu’observe-t-on encore à 9 ans?
À 9 ans on observe encore un effet lié à la taille de b (les enfants ont encore l’impression que la présence de b dans l’équation a un effet).
Dans des problèmes impliquant le principe de réversibilité (a+b-b=?), l’effet de b disparait vers quel âge?
Vers l’âge de 11 ans.
Les enfants de moins de 11-12 ans ont tendance à répondre quoi face à un problème impliquant le principe d’égalité du genre: a + b + c = ___ + c ?
Les enfants de moins de 11-12 ans ont tendance à répondre a + b + c seulement ou a + b + c + c .
Le passage de l’arithmétique élémentaire à l’arithmétique complexe implique aussi le passage de quoi à quoi?
Le passage des chiffres (0 à 9) aux nombres (tous les valeurs qui sont écrites avec les chiffres, ex: 425).
Brown et Burton ont développé quoi?
Un procédure d’évaluation pour identifier des «bogues» spécifiques chez les enfants dans les soustractions de nombres à plusieurs chiffres. C’est «bogues» désignent les difficultés en mathématiques chez les enfants.
Quelle est la particularité des «bogues» (ou difficultés) en mathématiques chez les enfants?
Les difficultés en mathématiques observées chez les enfants sont influencées par la culture. Les différentes façons dont les calculs sont enseignés ne produisent pas les mêmes types de difficultés («bogues») ou d’erreurs.