Cours 13: Les modèles connexionnistes et l'étude de la cognition chez le bébé Flashcards

1
Q

Pour Aristote, les connaissances sont quoi?

A

Elles ne sont pas données aux gens, ce sont des associations entre les perceptions qui, éventuellement, vont faire des association entre elles. Donc les connaissances sont vues comme des réseaux d’associations.

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2
Q

Qu’est-ce que Alan Turing avait proposé quant aux cognitions et à l’étude de celles-ci?

A

Alan Turing avait proposé d’étudier sa machine universelle divisée en réseau d’unités de traitement qui est inspiré des neurone. Il croyait que les opérations logiques simples qui forment le substrat (le support, la base) de la cognition pouvaient être réalisées en format neuronal. Ainsi, une machine qui simule les connections pourrait simuler le cerveau, les cognitions.

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3
Q

Dans les années 1950 et 1960, comment se développait le connexionnisme?

A

Il y avait des ambitions et une arrogance similaire au développement des l’intelligence artificielle, les connexionnistes prétendaient qu’ils allaient «expliquer toute la cognition». Dans les années 1960 il y a eu un cul-de-sac, il n’y avait pas d’outils mathématiques pour apprendre les problèmes linéaires. Puis, en 1969 il y a eu le livre de Minsky et Papert qui a eu un effet marteau sur le connexionnisme (le livre était en faveur de l’intelligence artificielle).

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4
Q

Dans les années 1970, comment se développait le connexionnisme?

A

Dans les années 1970, le connexionnisme était plus discret, les travaux étaient surtout concentrés sur le perception/mémorisation. Les pionniers sont: Anderson, Kohonen, Rumelhart.

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5
Q

En quelle année le connexionnisme a-t-il fait son retour en force? Que s’est-il passé?

A

En 1986, la publication des volumes «Parallel Distributed Processing» par Rumelhart, McClelland et collègues proposent:

  • Des variétés d’achitecture de réseaux de neurones.
  • Des règles d’apprentissage plus sophistiquées dont le modèle/théorie Backdrop (Werbos).
  • Un cadre théorique général pour l’étude de la cognition.
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6
Q

Depuis son retour en force en 1986, quel est la place du connexionnisme dans l’étude de la cognition?

A
  • Le connexionnisme est dans presque tous les congrès sur la cognition.
  • Le connexionnisme est dans presque tous les périodiques sur la cognition.
  • Le connexionnisme est dans presque tous les départements de psychologie.
  • Le connexionnisme est considéré par certains comme un changement de paradigme (un changement dans la manière de voir les choses).
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7
Q

Quelles sont les 5 propriétés importantes des réseaux de neurones?

A

1- Les réseaux de neurones sont constitués d’unités simples (neurones), branchées entre elles.
2- Le traitement de l’information dans les réseaux de neurones est parallèle et distribué.
3- Dans les réseaux de neurones, l’apprentissage est continu et il y a une adaptation à l’environnement.
4- Les réseaux de neurones ont une tolérance au bruit (interférences) et une robustesse.
5- Les réseaux de neurones ont une plausibilité biologique.

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8
Q

Est-ce qu’on peut voir les réseaux de neurones?

A

Non, quand on fait des recherches sur les réseaux de neurones on ne les voit jamais, c’est imaginaire, théorique.

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9
Q

Quels sont les 4 éléments importants des réseaux de neurones?

A

1- Les unités simples de traitement qui ressemblent aux neurones du cerveau.
2- Les connections entre les unités.
3- Les topologies (les formes d’architecture des réseaux).
4- Les règles d’apprentissage (qui sont optionnelle).

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10
Q

Comment fonctionne l’élément de base des réseaux de neurones qu’est l’unité?

A

C’est un intégrateur linéaire et un neurone idéalisé. L’unité reçoit des stimulations en provenance de d’autres unités qui lui sont connectées, la sommation de ces stimulations (intrants) est faite, comme avec les neurones du cerveau l’unité s’active si la sommation des stimulation reçues des autres unités dépasse un certain seuil (ou sinon l’activation de l’unité se fait selon une fonction sigmoïde comprise entre 0 et 1, si l’activation est entre 0 et 1 il y a excitation, sinon c’est -1 et il y a inhibition), puis l’unité envoie un signal aux autres unités avec lesquelles elle est connectée (propagation). L’activation de l’unité produit une fonction sigmoïde (ou logistique, fonction en S comprise entre 0 et 1).

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11
Q

Dans l’unité, la somme des stimulations donne quoi à l’unité que les reçoit?

A

La somme des stimulations donne à l’unité sa propre fonction qui va par la suite créer sa propre activation (ajustement en renforçants certaines connections pour en augmenter l’intensité et en affaiblissant d’autres connections pour en diminuer l’intensité).

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12
Q

Quel est le but de l’élément nécessaire des réseaux de neurones qu’est la connexion?

A

C’est un multiplicateur d’activation, son rôle est soit d’amplifier ou atténuer l’activation d’une unité (ou neurone).

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13
Q

Quels sont les 2 aspects importants des connexions?

A

1- La direction de la connexion: unidirectionnelle ou bidirectionnelle?
2- La valence de la connexion: positive (stimulation) ou négative (inhibition).

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14
Q

Quelle est l’organisation de base des connexions?

A

Les unités sont branchées entre elles et se stimulent les unes les autres.

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15
Q

Comment est la topologie (architecture)des réseaux de neurones?

A

Auto-associateur (Une connaissance est répartie sur toutes les unités et leurs interconnexions, pas sur une partie ou un élément du système. La connaissance est représentée par l’intensité des connexions au sein de toutes les unités du système. Des associations sont faites et sont stimulées selon la connaissance en mémoire dont on a besoin. La mémoire est un réseau d’associations.).

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16
Q

Qu’est-ce que la satisfaction des contraintes avec un réseau de type Hopfield?

A

Plein de composantes sont associées entre elles et en fonction du besoin elles vont être stimulées ou inhibées. Par exemple, si on prend «amusant», «important», «cognition» et «yoyo»: si on fait du yoyo l’association (connexion) entre «yoyo» et «amusant» sera stimulée alors que les associations (connexions) entre «amusant» et «important» sera inhibée. Donc si on active une association, ça en fait décroitre une autre.

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17
Q

Qu’est-ce qu’un perceptron?

A

Il peut représenter toute combinaison linéaire de l’intrant à la sortie (toutes les combinaisons de connexions qui peuvent être faites entre une unité d’entrée et les unités de sortie).

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18
Q

Si le réseau de neurones produit une erreur, comment fait-il pour s’en rendre compte?

A

Le réseau produit une activation qui se propage à travers les différentes couches puis lorsque l’erreur est commise, l’erreur revient en se propageant par le même “chemin” que l’activation mais dans le sens inverse de l’activation.

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19
Q

Les réseaux de neurones font des apprentissages et des généralisations de quelle façon?

A

L’architecture du réseau est restructurée selon l’apprentissage qu’on doit faire. Il y a des unités additionnelles qui sont ajoutées pour permettre le nouvel apprentissage. La généralisation de la connaissance du réseau de neurones est fondé sur la corrélation (similitude) entre une nouvelle situation et les situations déjà rencontrées avant.

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20
Q

Quel nom donne-t-on à l’architecture générative du réseau de neurones?

A

Cascade-corrélation.

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21
Q

Dans les réseaux de neurones, quel est le but des règles d’apprentissage?

A

Les règles d’apprentissage sont utilisées pour modifier la valeur des connections et ainsi améliorer la performance du réseau.

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22
Q

Dans les réseaux de neurones, une règle d’apprentissage calcule quoi?

A

Étant donné qu’une règle d’apprentissage est utilisée pour modifier la valeur des connections, une règle d’apprentissage calcule une valeur delta qui est la modification (delta=variation) à apporter à une connexion donnée.

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23
Q

Qu’est-ce que la règle hebbienne?

A

C’est une notion introduite par Hebb. Selon cette règle, si 2 neurones branchés l’un à l’autre sont actifs en même temps, leur connexion sera renforcée.

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24
Q

Quel est l’avantage de la règle hebbienne?

A

Elle est plausible.

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25
Q

Quel est le désavantage de la règle hebbienne?

A

Elle a une utilité limitée (ex: si on veut apprendre un problème concret).

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26
Q

Que fait la règle delta (ou de Widrow-Hoff)?

A

Elle vient modifier la règle hebbienne en y ajoutant la notion de cible d’apprentissage. Le perceptron correspond à un apprentissage supervisé : une intervention humaine est nécessaire à ce réseau neuronal pour que celui-ci se corrige pour atteindre un résultat souhaité.

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27
Q

Quel est l’avantage de la règle delta (ou de Widrow-Hoff)?

A

Elle est plausible.

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28
Q

Quel est le désavantage de la règle delta (ou de Widrow-Hoff)?

A

Elle a une utilité limitée.

29
Q

Si on montre à un réseau de neurones des images pixelisées d’un X, d’un + et de ( ) (identification d’objet) puis qu’ensuite on ne lui montre que les images partielles avec un seul pixel (test avec stimuli partiels), quel sera ses performances dans les deux situations?

A

Le réseau de neurone va identifier les formes X, + et ( ) sans problème puis il va mémoriser la configuration des pixels. Ensuite, dans le test avec stimuli partiels il pourra identifier les images même s’il n’y a qu’un seul détail (un pixel de la forme) puisqu’il va avoir appris. Chaque pixels de chaque forme ont été traités individuellement par l’architecture auto-associateur du réseau de neurone, donc la connaissance sur la forme a été distribuée sur toutes les unités et leurs interconnexions dans le réseau de neurone.

30
Q

Dans l’identification d’objet puis dans le test avec stimuli partiel, quel est le problème avec la forme + par rapport aux 2 autres formes X et ( ) ?

A

Les réseaux de neurones sont sensibles aux caractéristiques communes. Même si le réseau est capable de distinguer les formes entre elles et de les reproduire à partir d’informations partielles, le + est la forme qui possède le plus de caractéristiques communes avec les 2 autres formes (dans ce cas-ci ce sont des pixels communs entre les formes) et cela fait en sorte que certaines unités du réseau sont activées autant pour le X que pour le +, il doit donc discriminer les deux formes en se basant sur les aspects qu’ils n’ont pas en commun (d’autres pixels qui sont uniques au X ou au +).

31
Q

Pourquoi simule-t-on des processus psychologiques avec des réseaux de neurones? (5)

A

1-Les réseaux de neurones amènent de la rigueur et de la précision à la représentation des processus psychologiques.
2- Les réseaux de neurones apportent un cadre théorique des processus psychologiques qui est indépendant des données.
3- On peut comparer des modèles théoriques de façon plus objective.
4- Les réseaux de neurones permettent de faire de nouvelles prédictions.
5- Les réseaux de neurones présentent un avantage sur le plan des considérations pratiques et éthiques parce qu’on peut simuler des troubles psychologiques ou neuronaux sans faire de mal à personne ou à un animal.

32
Q

Quelles sont les applications industrielles des réseaux de neurones? (2)

A

1- L’analyse et l’exploration de données (marchés financiers, météo, etc.).
2- La perception (codes postaux, empreintes digitales, contrôle de la qualité, etc.).

33
Q

Quelles sont les utilités des réseaux de neurones en psychologie? (6)

A

1- Permettent d’étudier la perception (modèles en vision, audition, etc.).
2- Permettent d’étudier la mémoire (modèles de mémoire sensorielle, mémoire à court terme, mémoire à long terme, etc.).
3- Permettent d’étudier la catégorisation.
4- Permettent d’étudier le langage (la production, la syntaxe, etc. Le langage demeure un défis).
5- Permettent d’étudier la cognition de «haut niveau» (analogie, raisonnement, dissonance, etc.).
6- Permettent d’étudier l’apprentisage et le développement.

34
Q

Quels sont les avantages des réseaux de neurones comparés à l’intelligence artificielle (IA)? (7)

A

1- Les réseaux de neurones font de véritables apprentissages et un développement contrairement à l’intelligence artificielle qui ne font pas d’apprentissages. Les réseaux de neurones ne font que ça des apprentissages.
2- Robustesse: Les résultats obtenus par les réseaux de neurones sont plus robustes.
3- Ils sont plus rapides que l’intelligence artificielle.
4- Les systèmes sont plus compacts que l’intelligence artificielle.
5- Meilleurs pour la perception.
6- Ils sont indépendants des données (on a pas à entrer des données dans le système).
7- Plausibilité (variable).

35
Q

Quels sont les désavantages des réseaux de neurones comparés à l’intelligence artificielle? (3)

A

1- Représentations implicites: les réseaux de neurones présentent des représentations moins claires.
2- Les réseaux de neurones sont moins bons avec le langage que l’intelligence artificielle.
3- Les réseaux de neurones ont moins de succès dans les tâches sérielles que l’intelligence artificielle.

36
Q

Où met-on la cognition dans l’organisation neurologique du cerveau?

A

Au niveau des réseaux de neurones, cartes de réseaux de neurones et systèmes nerveux.

37
Q

Quelle est la grande difficulté dans l’étude de la cognition chez le bébé?

A

Les bébés ne sont pas bons pour répondre à des questionnaires ou suivre des instructions.

38
Q

En quoi consiste la tâche d’habituation pour évaluer la cognition chez les bébés?

A

On peut leur montrer le même genre d’image à répétition (ex: des images de singes) puis lui une image complètement différente et on regarde si l’enfant est surpris ou si son intérêt qui avait décliné pour les images de singes revient rapidement devant ce nouveau stimulus. Ce retour de l’attention signifierait que l’enfant a compris que les singes faisaient tous partie de la même catégorie même s’ils ne sont pas tous pareils.

39
Q

En quoi consiste la tâche de violation des attentes (VdA)?

A

C’est une variation de la méthode d’habituation pour étudier les capacités cognitives complexes.
1- Il faut obtenir un niveau de base d’intérêt de la part du bébé (qui n’est pas toujours facile à obtenir).
2- Il faut montrer des événements qui violent un concept à l’étude et les comparer avec des événements plausibles qui sont perceptuellement plus nouveaux. Tout en observant les réaction du bébé et la durée du regard à chaque fois.
Si les bébés regardent plus attentivement les violations, on considère qu’ils apprécient la nouveauté conceptuelle en comparaison à la nouveauté perceptuelle (ex: si le concept à l’étude est la mémoire, l’expérimentateur cache un objet à un endroit précis devant le bébé. Puis, après un délai, il place le bébé devant une situation qui viole ou non ses attentes : l’objet attendu réapparait à l’endroit où il a été caché, ou bien c’est un objet différent qui apparait (ou aucun objet ne réapparait) ).

40
Q

Quelles habiletés cognitives complexes ont été “découvertes” chez les bébés? (6)

A
1- Permanence de l'objet.
2- Concepts de base de la physique (ex: gravité).
3- Les nombres (ex: 1+1=2).
4- Langage.
5- Causalité.
6- La cognition sociale (incluant TdE).
41
Q

Quelles sont les critiques pouvant être faites à l’endroit des “découvertes” d’habiletés cognitives complexes chez le bébé? (4)

A

1- Les processus perceptuels: expliquent que les bébés ont l’air d’avoir compris mais en vrai ils ont seulement appris.
2- Propriété des tâches: Quand toutes les variables sont considérées, les différences “conceptuelles” n’expliquent pas les données.
3- On critique la présence véritable d’habituation et sur la possibilité que ces tâches capitalisent sur la préférence à la nouveauté.
4- Parasites méthodologiques: Le schème expérimental typique en tâche de violation des attentes est fautif (variables confondues).

42
Q

Quel est le problème général des résultats des études de la cognition chez les bébés?

A

Les explications plus simples n’impliquent pas que la réalité soit plus compliquée. Il n’y a pas assez de causes élémentaires qui sont utilisées pour expliquer un phénomène cognitif.

Il y a aussi un besoin de d’autres critères pour comprendre les tâches de violation des attentes.Que ce soit conceptuel ou perceptuel ne suffit pas. Les débats sur l’interprétation appropriée de l’habituation en tâche de violation des attentes ont permis peu de progrès dans la compréhension de ce que les bébés font.

43
Q

Vrai ou faux, les gens qui suggèrent que les bébés ont des capacités complexes très tôt dans leur vie sont généralement des innéistes.

A

Vrai.

44
Q

Quelle est la controverse courante dans l’étude des processus cognitifs complexes chez les bébés?

A

Les connaissances innées (biologie, physique, langage, nombre, etc.)
VS
Les processus perceptuels (nouveauté, familiarité, saillance et différence).

*Il y a un besoin d’un modèle mécanique.

45
Q

En quoi les connaissances innées ne tiennent pas la route?

A
  • Il y a des problèmes méthodologiques.
  • Il y a le fait que les connaissance disparaissent qui ne fonctionne pas: pourquoi dans l’évolution, on aurait pu compter à 2 ans pour ensuite perdre cette capacité et la retrouver plus tard.
46
Q

Le modèle HAB de l’habituation mesure quels comportements clés? (5)

A
  • Diminution exponentielle.
  • Traitement temporel.
  • Préférences familiarité -> nouveauté (les bébés préfèrent les choses familières).
  • Habituation de la déshabituation.
  • Discriminabilité des items.
47
Q

Quels sont les systèmes neuronaux clés dans le modèle HAB de l’habituation? (2)

A

1- Inhibition sélective dans l’hippocampe.

2- Interactions sous-corticales-corticales (c’est-à-dire, mémoire à court terme - mémoire à long terme).

48
Q

Pour effectuer le modèle HAB de l’habituation, ça prend quoi comme support?

A

Un réseau de neurones modulaire.

49
Q

Pourquoi on a pas besoin de concepts dans le modèle HAB de l’habituation?

A

Parce que le modèle reproduit la performance du bébé dans les tâches d’habituation génériques, de regard préférentiel et de catégorisation.

50
Q

Quel était le résultat de l’expérimentation du professeur avec le robot qui devait apprendre?

A

Pour apprendre si quelque chose était familière, quand on ajoute l’apprentissage moteur les résultats sont encore meilleurs. Donc l’apprentissage moteur favorise l’apprentissage de d’autres choses.

51
Q

Quels étaient les détails de la simulation avec les robots d’un modèle HAB de l’habituation du professeur?

A

Il y avait 10 robots dans chaque conditions (mature et immature). Chaque robot avait un modèle HAB de l’habituation vierge et des connections motrices aléatoires. Chaque paire de stimuli sont montré chaque fois dans 10 blocs d’apprentissage. Les essais commencent avec le robot qui regarde au centre et les robots font 10 réponses motrices par essai. La mesure dépendante est l’orientation du stimulus “nouveau” vs “familier”.

52
Q

Quels étaient les résultats de la simulation avec les robots d’un modèle HAB de l’habituation du professeur?

A
  • Plus la maturation était avancée et moins il y avait d’intérêt pour la familiarité mais il y avait plus d’intérêt pour la nouveauté.
  • Le modèle est viable dans un contexte naturel, il y a un passage progressif d’une préférence de familiarité vers une préférence de nouveauté.
  • Le contrôle moteur hebbien améliore la performance: la préférence à la nouveauté est plus forte et plus fiable.
53
Q

Quels étaient les effets de la maturation dans la simulation avec les robots d’un modèle HAB de l’habituation du professeur?

A
  • Manipuler les paramètres pertinents produit des changements consistants avec l’âge (ex: début et amplitude de la préférence à la familiarité).
  • L’effet de la maturation est observé en l’absence d’expérience antérieure, ce qui fait que l’on peut déduire que ce ne sont pas tous les changements observés chez le bébé qui sont nécessairement fonction de l’apprentissage ou du développement.
54
Q

Quelles sont les conclusions que l’on peut faire sur les simulations avec les robots et le modèle HAB de l’habituation.

A

-Le modèle HAB de l’habituation explique mieux les données empiriques que n’importe quel autre modèle de l’habituation (comportements clés, consistant (de nature) avec les neurosciences).
-Le contrôle moteur hebbien (quand il y a un apprentissage de fait en même temps que l’apprentissage moteur il y a renforcement de l’association entre les deux) illustre les bénéfices d’une approche mécaniste, systémique:
Le comportement est généralement plus complexe que les modèles simplistes.
Une approche éduquée par les neurosciences pour améliorer les modèles (de la cognition) peut avoir un impact important sur la performance.

55
Q

Lors de la validation empirique de l’HAB de l’habituation avec de vrais bébés, quelle était l’hypothèse?

A

Que la préférence à la familiarité est directement fonction de la nouveauté parce que le familier rend le nouveau plus saillant. Donc, lors de la présentation visuelle en paire, un premier regard au stimulus familier devrait augmenter le premier regard au stimulus nouveau.

56
Q

Lors de la validation empirique de l’HAB de l’habituation avec de vrais bébés, quelle était la procédure?

A

1- Les bébés regardent 20 paires de stimuli, chaque paire pendant 10 secondes.
2- Un stimulus est constant dans toutes les paires (stimulus familier) et l’autre est nouveau (stimulus nouveau).
3- Lors d’essais particuliers on s’intéresse à l’effet du premier regard sur le second: si l’enfant regarde le stimulus familier en premier, alors le premier regard qu’il posera sur le nouveau stimulus devrait être plus long que si le bébé avait regardé en premier le nouveau stimulus.

57
Q

Lors de la validation empirique de l’HAB de l’habituation avec de vrais bébés, quelle était le critère d’habituation?

A

La référence étant la moyenne du de la durée du regard dans les 3 premiers essais, le critère est une réduction de 50% de la durée du regard durant 3 essais consécutifs par rapport à la référence.

58
Q

Lors de la validation empirique de l’HAB de l’habituation avec de vrais bébés, quelles sont les conclusions?

A

-La prédiction chez les bébés de 5 mois est confirmée, la durée du premier regard au nouveau stimulus dépend de quel stimulus est regardé en premier (si c’est le stimulus familier qui est regardé en premier, le bébé va regarder plus longtemps le nouveau stimulus, c’est le priming à la nouveauté).
-On remarque l’importance de l’effet de priming pour les tâches qui montrent un effet d’ordre.
Mais chez les bébés de 6 mois l’effet disparait.

59
Q

Quel est le déroulement et quel sont les résultats de l’étude de Woodward avec la tâche de violation des attentes en lien avec le concept d’attribution des buts?

A

Il s’agissait d’une tâche de violation des attentes ou le concept dont les attentes étaient violées est le concept de l’attribution des buts.
Dans l’étude, des bébés de 9 mois étaient habitués à voir une main qui prend toujours le même jouet parmi deux jouets. Puis, pendant le test de violation des attentes, la position des deux jouets était inversée. Les bébés regardaient d’avantage la main qui prend un nouveau jouet au vieil endroit que le vieux jouet au nouvel endroit. La conclusion est faite que les bébés encodent sélectivement le but du geste de préhension. Les bébés semblent aussi attribuer des buts à des agents humains plutôt que non humains.

60
Q

Quelles sont les critiques de l’étude de Woodward avec la tâche de violation des attentes en lien avec le concept d’attribution des buts?

A

Les critiques questionnent si les conclusions sont permises par les données puisque les comparaisons sont sélectives, le schème est non factoriel et il y a une possible interaction des variables indépendantes.

61
Q

Étant donné que l’utilisation de la durée des regards est critiquée de façon soutenue, quelle nouvelle mesure serait-il préférable d’utiliser?

A

La dilatation de la pupille. Elle est compatible avec les paradigmes de violation des attentes existants. On utilise la collecte des informations sur la dilatation de la pupille en même temps que la mesure de la durée des regards. La dilatation de la pupille est une meilleure mesure de l’intérêt que la durée du regard.

62
Q

Quels sont les 3 avantages de la mesure de la dilatation de la pupille par rapport à l’utilisation de la durée du regard?

A

1- Le diamètre de la pupille augmente avec l’effort mental et l’excitation cognitive, c’est donc une bonne mesure de l’intérêt.
2- C’est un phénomène qui est bine établi (lien entre l’intérêt et la dilatation de la pupille).
3- Contrairement à la mesure de la durée des regards, la mesure de la dilatation de la pupille est une mesure dynamique: les données pupillométriques peuvent informer sur le moment et l’amplitude des réponses des bébés, synchronisées avec les événements expérimentaux.

63
Q

Quelle est l’étude courante faite avec la tâche de violation des attentes et la pupilométrie? Quels sont les résultats?

A

C’est une réplication de l’étude de Woodward avec l’attribution de buts, mais avec un schème factoriel. On utilise la mesure de la dilatation de la pupille et la mesure de la durée du regard comme mesures dépendantes.

Résultats: 12 bébés sur 22 sont perturbés ou pleurent quand ils voient la main prendre le nouveau jouet au vieil endroit (endroit où était le jouet familier lors de l’habituation avant l’inversion). Les bébés ne démontrent pas une préférence pour le jouet mais pour la trajectoire de la main.
Les résultats ne confirment pas l’étude de initiale de Woodward, les données d’un schème factoriel ne suggèrent pas que les bébés s’intéressent aux événements en termes d’attributions de buts.
Tant pour la durée des regards que pour la dilatation de la pupille, c’est la trajectoire qui affecte le comportement des bébés.
Tout cela renforce le besoin de prudence: il faut des schèmes expérimentaux complets, robustes, faire attention à l’esprit de falsification, faire une convergence des méthodes, faire une interprétation conservatrice des données équivoques.

64
Q

Suite à l’étude courante faite avec la tâche de violation des attentes et la pupilométrie, que peut-on dire sur l’utilité de la pupilométrie?

A

La pupillométrie complémente et raffine la mesure de la durée du regard et permet des interprétations qui n’auraient pas pu être faites avec seulement la mesure de la durée des regards.
C’est une meilleure mesure parce que:
-Elle est plus sensible.
-Elle présente une synchronicité (permet de mesurer les choses en temps réel comme la surprise).
-L’index d’effort mental n’est pas ambigu.

65
Q

Pourquoi on ne peut pas dire que les bébés savent quelque chose?

A

Parce qu’il n’y a pas de données probantes.
Toutes les études peuvent être interprétée par des processus simples.
L’existence de modèles computationnels cohérents avec les données empiriques et les neurosciences.
La pupillométrie est une bonne mesure de la charge cognitive mais invite aussi à des interprétations plus modestes.

66
Q

Pourquoi les données qui supportent la psychologie évolutives ne sont pas bonnes?

A

Parce qu’elles font preuve d’une mauvaise compréhension du lien entre la génétique et le comportement. En fait, l’évolution nous fait tendre vers la flexibilité cognitive plutôt que vers la spécificité cognitive.

67
Q

Pourquoi ce n’est pas l’ADNqui favorise la formation des fonctions cognitives comme certains innéistes voudraient le croie?

A

Parce qu’il y a beaucoup moins de gênes que de neurones et de connections entre ceux-ci. La majorité des gènes sont occupés dans des fonctions beaucoup plus importantes que les connaissances innées.

68
Q

S’il n’y a pas de connaissance innées, comment le corps fait-il pour commencer à développer certaines capacités cognitives?

A

Il génère plus de connections que requis et il y inclus des mécanismes qui capitalisent sur les interactions en lien avec l’activité (cellulaire, neuronale, corticale et environnementale). Il y a place pour des biais innés(ex: les bébés qui regardent les visages, mais ce ne sont pas de vraies interactions sociales parce que ce ne sont pas les mêmes circuits que les vraies cognitions sociales, ainsi les bébés ont l’air sociaux ce qui leur permet de e devenir), mais pas pour des connaissances innées.

69
Q

Comment les bébés deviennent-ils des adultes intelligents?

A

Oublions l’inné et l’acquis et concentrons-nous plutôt sur les mécanismes et les processus.