Cours 9 - Imagerie visuelle Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’imagerie visuelle?

A

C’est de “voir” en l’absence d’une stimulation visuelle.

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2
Q

Qu’est-ce que l’imagerie mentale?

A

Expérience d’une impression sensorielle en l’absence d’un input sensoriel.

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3
Q

Nomme l’utilité de l’imagerie visuelle.

A

Fournit une façon de penser qui ajoute une autre dimension aux techniques purement verbales.

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4
Q

En lien avec les découvertes liées à l’imagerie, qu’est-ce qu’Albert Einstein s’imagina?

A

Il s’imagina voler sur un rayon lumineux dans son rêve.

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5
Q

Vrai ou faux? Les athlètes font beaucoup d’imageries mentales pour les aider à performer au moment de la performance (visualiser la course, le trajet, la victoire, etc.).

A

Vrai

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6
Q

Comment Wundt définit la conscience? (3 dimension)

A
  • Sensations (1ère dimension)
  • Sentiments (2e dimension)
  • Imagerie (3e dimension)
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7
Q

Vrai ou faux? Galton (1883) et Richardson (1994) stipulent que ne plus être capable de former des images mentales permet encore le raisonnement.

A

Vrai!

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8
Q

Que stipule Watson (1913) sur l’imagerie visuelle?

A

Qu’il s’agit d’un phénomène invisible mise à part pour la personne qui l’expérimente, donc “non-prouvé” et “mythologique”, car non observable.

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9
Q

Qu’apporta la révolution cognitive?

A

Elle apporta des manières de mesurer le comportement qui peuvent être utilisé pour inférer les processus cognitifs (donc mesurer le non observable).

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10
Q

Selon Pavio (1963, 1965), qu’est-ce que l’apprentissage par association-pairée et qu’elles en sont les conclusions?

A
  • Association-pairée = associer des images pour associer des mots.
  • Conclusion : la mémoire pour les mots évoquant des images mentales est meilleure que celle pour les mots n’évoquant pas d’images.
  • (Hypothèse conceptuelle d’association)
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11
Q

Qu’apportèrent Shepard et Meltzer (1971) durant la révolution cognitive?

A
  • Ils apportèrent la chronométrie mentale (temps utilisé pour effectuer une tâche cognitive).
  • Les participants pivotent mentalement un objet pour voir si celui-ci correspond à un autre objet.
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12
Q

Quelle est la grande question que se pose les chercheurs en imagerie visuelle?

A

Est-ce que l’imagerie imite la perception visuelle (est-ce deux choses différentes ou non?)?

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13
Q

Qu’est-ce que l’expérience de rotation mentale d’objets tridimensionnels (Shepard & Metzler, 1971)?

A
  • Est une étude emblématique de la psychologie cognitive qui explore la manière dont les humains manipulent mentalement des objets dans l’espace.
  • Buts : déterminer si imagerie visuelle procède comme la perception visuelle + étudier les limites de l’imagerie visuelle.
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14
Q

Dans l’expérience de rotation mentale d’objets tridimensionnels, quels étaient les deux types de rotation?

A
  • Rotation sur le plan de l’image (“2D”)
  • Rotation en profondeur (“3D”)
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15
Q

Quelles sont les conclusions/interprétations de l’expérience de rotation mentale d’objets tridimensionnels?

A
  • Il y a une sorte de représentation spatiale dans l’imagerie visuelle.
  • L’imagerie et la perception partagent des mécanismes communs.
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16
Q

Nomme deux différences entre l’imagerie mentale et la perception.

A
  1. Différence dans la vivacité (c’est beaucoup plus vivide quand on le voit en vrai)
  2. Différence dans la longueur (demande plus d’effort et ne reste pas longtemps dans l’esprit avec l’imagerie).
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17
Q

Nomme une similarité entre l’imagerie et la perception.

A
  • Même structure d’organisation spatiale des images mentales similaire aux perceptions visuelles.
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18
Q

Que stipule l’expérience de balayage mental de Kosslyn (1973-1978) sur une des critiques de l’expérience de rotation d’objets tridimensionnels?

A
  • L’expérience de rotation mentale d’objets tridimensionnels regarderait plus les capacités de manipulation spatiale que de l’imagerie visuelle.
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19
Q

Qu’est-ce que l’expérience de balayage d’images visuelles (Kosslyn, 1973), soit la première version de cette expérience?

A
  • Kosslyn voulait examiner si les images mentales sont structurées de manière à représenter l’espace de façon analogique (comme une carte ou un modèle visuel) et si le traitement de ces images suit des lois spatiales.
  • Est-ce qu’on peut se concentrer sur des parties d’un objet imaginé?
  • Est-ce que la relation entre les parties d’un objet reste en mémoire de travail?
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20
Q

Quelles sont les conclusions de la première version de l’expérience de balayage mental?

A
  • Prend plus de temps lorsque les participants font des distances mentales plus longues, donc c’est comme la vraie perception visuelle! (correspondance spatiale entre imagerie et perception).
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21
Q

Quels sont les contre-arguments de cette première version de l’expérience de balayage mental de Lea (1975)?

A
  • Les distractions pour de plus grandes distances de scan peuvent augmenter le TR.
  • Des choses intéressantes rencontrées pendant le balayage mental sont responsables de ces distractions.
  • Donc conclusions très simplistes.
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22
Q

Qu’est-ce que la deuxième version de balayage mental (Kosslyn, 1978)?

A
  • Déterminer si l’information spatiale métrique est préservée dans la mémoire de stimuli visuels.
  • On regarde la nature de la relation entre la distance sur la carte et la «distance mentale» (le temps de réponse).
  • Voir l’image.
23
Q

Quelle est la première tâche (Tâche 1) de l’expérience de Kosslyn de 1978?

A

Voir l’image :

24
Q

Quelle est la deuxième tâche (Tâche 2) de l’expérience de Kosslyn de 1978?

A

Voir l’image :

25
Q

Dans l’expérience de Kosslyn (1978), si l’imagerie mentale est analogue à la perception visuelle…

A
  1. L’image mentale que l’on a de la carte préserve les distances réelles.
  2. Le TR sera proportionnel à la distance sur la carte
26
Q

Dans l’expérience de Kosslyn (1978), si l’imagerie mentale n’est pas analogue à la perception visuelle…

A
  1. La représentation mentale contient des informations déclaratives sur la carte.
  2. Il ne devrait pas y avoir de différence entre les TR selon la distance entre les objets.
27
Q

Quels sont les résultats et conclusions de l’expérience de Kosslyn (1978)?

A
  • Temps de balayage augmente linéairement avec la distance.
  • Corrélation quasi-parfaite (r = 0.97) entre distance et temps de réaction lorsque les deux objets sont présents.
  • Donc, l’imagerie mentale est analogue à la perception visuelle.
28
Q

Quelles sont les conclusions à tirer sur la nature des images mentales?

A

Voir l’image :

29
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Pylyshyn (1973) qui questionne si l’imagerie mentale est spatiale ou propositionnelle, ou l’expérience du “The cat is under the table”?

A
  • Les tâches comme celles de scanning mental pourraient refléter non pas une imagerie spatiale, mais plutôt des connaissances ou des affirmations basées sur des relations conceptuelles (propositionnelles).
  • Exemple : Quand quelqu’un imagine “le chat est sous la table”, il ne s’agirait pas d’une scène visuelle mais d’une activation des relations sémantiques entre le chat, la table, et leur position. Comme si l’imagerie mentale représenterait des symboles abstraits.
  • Voir l’image pour différence entre propositionnelle et spatiale :
30
Q

Que veut dire la phrase “La représentation spatiale est un épiphénomène”?

A

La représentation spatiale accompagne un mécanisme réel, mais n’est pas actuellement une partie intégrante de celui-ci.

31
Q

Avec l’hypothèse de représentations propositionnelles, pouvons-nous réinterpréter les études précédentes avec ce type de représentation?

A

Oui, voir l’image (peut expliquer le balayage mental par exemple).

32
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de connaissance tacite (Tacit knowledge hypothesis) de Pylyshyn?

A
  • Elle suggère que les performances des participants dans des expériences impliquant des tâches visuo-spatiales (comme celles de Kosslyn sur le scanning mental) ne sont pas nécessairement basées sur des images mentales analogiques, mais plutôt sur des connaissances implicites ou tacites qu’ils possèdent sur le monde physique.
  • Voir l’image :
33
Q

Qu’est-ce que la taille dans le champ visuel?

A
  • La relation entre la distance d’observation et la capacité à percevoir les détails.
  • Imaginez un petit objet à côté d’un grand objet, il sera plus rapide de détecter les détails sur l’objet plus grand.
  • Donc comparaison entre imagerie et perception.
34
Q

Quelles expériences prouvent la taille dans le champ visuel?

A
  • Les tâches de temps de réaction et de marche mentale avec le lapin et l’éléphant.
  • Les participants répondaient plus rapidement lorsqu’ils imaginaient le lapin comme “grand” (à côté d’une mouche) que lorsqu’ils l’imaginaient “petit” (à côté d’un éléphant).
  • Quand un objet est imaginé “grand” dans notre champ mental, on devrait pouvoir en extraire plus de détails que lorsqu’il est imaginé “petit”.
35
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Perky (1910) sur la confusion entre image réelle et image mentale?

A
  • L’étude s’intéresse à la manière dont les images mentales sont générées et perçues, ainsi qu’à leur interaction avec les perceptions réelles.
  • Hypothèse : Les images mentales ne sont pas distinctes des perceptions réelles, mais partagent des mécanismes cognitifs et sensoriels similaires.
36
Q

Conclusions de l’expérience de Perky sur la confusion entre image réelle et image mentale?

A
  • Les participants décrivaient souvent les caractéristiques de l’image projetée (comme sa taille, sa forme, ou son orientation) en pensant qu’il s’agissait de leur propre image mentale.
  • Donc imagerie mentale utilise les mêmes processus que la perception visuelle, donc sont analogues.
37
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Farah (1985) sur l’interaction entre imagerie et perception?

A
  • Hypothèse de Farah : Si l’imagerie mentale et la perception visuelle utilisent les mêmes systèmes cérébraux, alors la formation d’une image mentale devrait faciliter le traitement d’un stimulus visuel correspondant.
  • Quand c’est la même lettre deux fois, TR plus rapide, donc si l’imagerie visuelle correspond à la perception (ressemble à l’effet d’amorçage) TR plus rapide, donc mécanismes en communs.
  • Cette étude montre que les images mentales peuvent influencer directement les processus perceptifs, renforçant l’idée que ces deux systèmes sont intimement liés.
38
Q

Vrai ou faux? Les neurones d’imagerie répondent à la fois à la perception et à l’imagination d’un objet. Il y a donc chevauchement dans l’activation cérébrale (cortex visuel surtout). (en rapport avec l’enregistrement unicellulaire de neurones)

A

Vrai!

39
Q

L’expérience de Le Bihan et al. (1993) en IRMf démontre ce chevauchement dans l’activation cérébrale du cortex visuel, mais il y a-t-il une différence entre l’imagerie et la perception tout de même?

A

Oui, l’amplitude de la charge est moins grande pour le stimulus imaginé (donc chevauchement, mais pas exactement le même type d’activité)

40
Q

L’expérience de Ganis et al. (2004) montre un chevauchement complet entre imagerie et perception dans quelles régions du cerveau vs pas de chevauchement (donc là où se distingue l’imagerie de la perception puisqu’il y a différence)?

A

Chevauchement = parties antérieures du cerveau (antérieur et milieu)
Pas de chevauchement = parties postérieures
- Donc clairement que ça se passe plus au postérieur que à l’antérieur ou au milieu.

41
Q

Que stipule l’expérience d’Amedi et ses collègues (2005) sur l’imagerie et le cerveau?

A
  • Elle a révélé que l’imagerie mentale, tout en activant des régions visuelles similaires à celles utilisées dans la perception, inhibe également d’autres régions sensorielles. Cela suggère une compétition entre les modalités sensorielles et les processus cognitifs liés à l’imagerie. (IRMf)
42
Q

Que stipule l’expérience de Lee et ses collègues (2012) sur l’imagerie et le cerveau?

A
  • Par IRMf
  • Meilleures prédictions dans le cortex visuel pour la perception.
  • Meilleures prédictions dans les régions visuelles de plus haut niveau pour l’imagerie.
43
Q

Quel est le contre-argument de Pylyshyn sur le lien entre l’imagerie et le cerveau?

A

Pas parce que l’imagerie est associé à une activation dans une région cérébrale que cette région cérébrale est responsable de l’imagerie (causalité?).

44
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Kosslyn et ses collègues (1999) qui tente de prouver une causalité entre les zones visuelles du cerveau et la perception/imagerie? (avec stimulation magnétique transcrânienne)

A
  • Si on perturbe la route, on perturbe l’acheminement des infos donc c’est pourquoi c’est causal (mais c’est évident que le cortex visuel participe à la perception et l’imagerie mentale tsé…)
  • Voir l’image :
45
Q

En neuropsychologie, qu’est-ce que l’expérience de Farah (2000) sur l’ablation d’une partie du cortex occipital visuel?

A
  • La patiente M.G.S s’est fait enlever une partie du cortex visuel occipital, et il fut plus facile de “overflow” son champ visuel lorsqu’elle s’approchait d’un cheval (son cerveau “overflowait” à partir de 35 pieds après l’opération, mais avant, ça “overflowait” à partir de 15 pieds, donc elle peut aller moins près du cheval et “overflow” plus vite).
  • Donc, impacte l’imagerie visuelle.
46
Q

Vrai ou faux? Des gens qui ont des problèmes de perceptions (négligence unilatérale) auront des problèmes d’imagerie mentale, donc stipule qu’il y a chevauchement.

A

Vrai!

47
Q

Que démontre l’expérience de Bisiach et Luzzatti (1978) sur la négligence unilatérale et l’imagerie mentale?

A
  • On retrouve la même négligence dans l’imagerie que dans la perception visuelle, donc il y a chevauchement.
48
Q

Cependant, existe-t-il quand même une dissociation entre imagerie mentale et perception visuelle?
- Guariglia (1993)
- Farah (1988)
- Behrmann (1994)

A

Voir l’image :

49
Q

Vrai ou faux? Selon les expériences de Berhmann et ses collègues (1994), le perception serait un traitement ascendant, tandis que l’imagerie serait un traitement descendant.

A

Vrai!

50
Q

Vrai ou faux? La perception est automatique et stable, tandis que l’imagerie nécessite des efforts et est fragile.

A

Vrai!

51
Q

Qu’est-ce que l’expérience de Chalmers et Reisberg (1985) sur l’ambiguïté des images mentales et la perception?

A
  • Examine la relation entre imagerie mentale et perception, en se concentrant sur les images ambiguës (des dessins pouvant être interprétés de deux façons différentes). Les chercheurs ont étudié si les individus pouvaient “réinterpréter” une image mentale ambiguë de la même manière qu’ils réinterprètent une image ambiguë perçue visuellement.
  • Voir l’image pour résultats :
  • Donc imagerie mentale beaucoup plus rigide que la perception!
52
Q

Nomme deux techniques pour améliorer la capacité de l’imagerie visuelle et ainsi améliorer la performance de la mémoire.

A
  1. Placer des images à certaines positions (technique de Loci)
  2. Associer des images avec des mots (technique Pegword)
53
Q

Qu’est-ce que la méthode de Loci?

A

Elle repose sur le fait que notre cerveau est particulièrement bon pour se souvenir d’espaces ou de lieux familiers. Dans cette méthode, on associe les éléments à mémoriser à des lieux spécifiques dans un parcours mental préétabli. Cela fonctionne comme une sorte de “parcours mental” dans lequel on place les éléments à retenir.

54
Q

Qu’est-ce que la technique Pegword?

A
  • La technique pegword repose sur l’utilisation de mots clés (ou “crochets”) qui servent à ancrer des informations. Ces “crochets” sont des mots ou des images visuelles associés à des chiffres ou à des concepts pour faciliter la mémorisation.
  • Voir l’image :