Cours 8 - Connaissances conceptuelles Flashcards
Qu’est-ce que les connaissances conceptuelles?
Terme utilisé en psychologie pour parler des connaissances nous permettant de reconnaitre des objets, des événements et de faire des inférences à propos de leurs propriétés.
Qu’est-ce qu’un concept?
Représentation mentale utilisée pour une variété de fonctions cognitives.
Qu’est-ce la catégorisation?
Processus par lequel les choses sont placées dans des groupes appelés catégories.
Catégorie + représentation mentale (signification) = ?
= Concepts.
Vrai ou faux? Les connaissances que nous avons du monde sont organisées en catégories pour faciliter l’encodage, la représentation, la récupération et le raisonnement. Les catégories aide à comprendre les cas individuels non rencontrés précédemment (comprendre ou de donner un sens à des situations ou des objets nouveaux, que l’on n’a jamais rencontrés auparavant).
Vrai!
Que veut dire l’expression de “Pointeurs vers la connaissance” quand on parle des catégories?
Signifie que les catégories servent de repères cognitifs qui permettent d’accéder rapidement à un ensemble de connaissances associées à un concept ou à un groupe d’objets.
Qu’est-ce que l’approche définitionnelle de la catégorisation?
Théorie selon laquelle un objet est classé dans une catégorie si, et seulement si, il satisfait une liste de critères ou de propriétés nécessaires et suffisantes définissant cette catégorie. En d’autres termes, chaque membre d’une catégorie doit respecter une définition rigide composée d’attributs fixes.
Pourquoi est-ce que l’approche définitionnelle ne fonctionne pas bien?
Car tous les membres des catégories quotidiennes n'ont pas les mêmes caractéristiques qui les définissent. De plus, les choses d'une catégorie se ressemblent de plusieurs façons (voir l'image)
Qu’a dit Ludwig Josef Johann Wittgenstein à propos de la ressemblance familiale?
Il a dit que les catégories ne peuvent pas être définie par des éléments strictes, mais regroupé par ensemble, qui partage des traits communs, d’où la ressemblance familiale.
En d’autres mots, les catégories ne se définissent pas par des caractéristiques strictes, mais par un ensemble flexible de traits communs qui se chevauchent.
Qu’est-ce que l’approche des prototypes dans la catégorisation?
Est une théorie selon laquelle les concepts ou catégories mentales sont organisés autour d’un prototype, c’est-à-dire un exemple abstrait ou idéal qui représente le mieux la catégorie. Cette approche met en évidence que certains membres d’une catégorie sont plus représentatifs ou typiques que d’autres.
Prototype = ?
= “typique”
(un prototype représente l’exemple le plus représentatif ou central d’une catégorie, c’est-à-dire ce qui est typique de cette catégorie)
Vrai ou faux? Un prototype est une représentation moyenne du membre “typique” d’une catégorie ou une moyenne des membres de la catégorie rencontrés dans le passé.
Vrai!
Vrai ou faux? Dans l’approche des prototypes, il existe une variation au sein d’une catégorie et des différences de typicalité, on parle donc de faible ou haute typicalité.
Vrai!
Explique moi l’étude de Rosch’s (1975) sur l’approche des prototypes et le niveau de typicalité des membres d’une catégorie.
- Présente aux participants des catégories et 50 membres différents de cette catégorie.
- Plus le chiffre est bas, plus le membre est similaire au prototype.
Qu’est-ce que de la “haute prototypicalité”?
Le membre de la catégorie ressemble étroitement au prototype de la catégorie.
P. ex., pour la catégorie “oiseau” => moineau (membre “typique”)
Qu’est-ce que de la “faible prototypicalité”?
Le membre de la catégorie ne ressemble pas étroitement au prototype de la catégorie.
P. ex., pour la catégorie “oiseau” => chauve-souris
Vrai ou faux? Lorsque les éléments ont une grande quantité de chevauchement avec les caractéristiques des autres éléments de la catégorie, la ressemblance de famille de ces éléments est élevée.
Vrai!
Donc un faible chevauchement = faible ressemblance de famille.
Explique moi l’étude de Smith et al. (1974) sur le traitement préférentiel des objets prototypiques. (Temps de réaction)
Temps de réactions (TR) plus rapides pour des phrases tels que “un moineau est un oiseau” (haute-prototypicalité) comparé à “une autruche est un oiseau” (faible-prototypicalité).
Donc, les individus répondent plus rapidement pour des membres qui sont plus typiques dans la catégorie.
Nomme les 4 effets de l’approche des prototypes dans la catégorisation.
- Ressemblance familiale
- Typicalité
- Appellation
- Amorçage
Qu’est-ce que l’effet d’appellation dans l’approche des prototypes?
- Les personnes sont plus promptes à lister certains objets plus que d’autres.
- Les items à haute-prototypicalité sont nommés en premier lorsque les individus listent des exemples d’une même catégorie (Mervis 1976).
Qu’est-ce que l’effet d’amorçage dans l’approche des prototypes?
- La présentation d’une stimulation modifie les réponses à des stimulation présentées par la suite.
- Jugements plus rapides pour la discrimination couleur identique-différente pour des items à haute-prototypicalité (Rosch 1975).
- Voir l’image :
Qu’est-ce que l’approche des exemplaires dans la catégorisation?
Est une théorie qui suggère que nous catégorisons des objets ou des concepts en les comparant à des exemples spécifiques ou des instances concrètes que nous avons rencontrés dans le passé, plutôt qu’en les comparant à un prototype abstrait. Autrement dit, plutôt que d’utiliser un prototype idéal ou “modèle” pour déterminer si un objet appartient à une catégorie, nous utilisons des exemples réels que nous avons mémorisés.
Vrai ou faux? Il existe aussi un effet de familiarité et de typicalité dans l’approche des exemplaires.
Vrai!
Quels sont les concepts d’apprentissage par similarité intra-catégorielle et inter-catégorielle?
Intra : La similarité intra-catégorielle concerne la ressemblance ou les différences entre les membres d’une même catégorie.
Inter : La similarité inter-catégorielle concerne la comparaison entre des objets ou concepts de catégories différentes pour déterminer à quel point ils se ressemblent.
Plus la similarité intra-catégorielle est forte, plus la catégorisation est (rapide ou lente)?
Rapide.
(signifie que les membres d’une même catégorie sont très similaires entre eux)
Plus la similarité inter-catégorielle est faible, plus la catégorisation est (rapide ou lente)?
Rapide.
(signifie que les objets de catégories différentes se ressemblent peu)
(car il est plus facile pour le cerveau de décider à quelle catégorie il appartient, car la distinction entre les catégories est claire)
Vrai ou faux? L’approche des prototypes peut mieux fonctionner pour les grandes catégories, tandis que l’approche des exemplaires peut mieux fonctionner pour les petites catégories.
Vrai.
Dans une grande catégorie avec beaucoup de membres, il est plus efficace d’utiliser un prototype qui capture les caractéristiques les plus communes de cette catégorie, plutôt que de comparer chaque objet à un grand nombre d’exemples spécifiques.
Exemplaires sont mieux adaptés aux petites catégories, où il y a moins de variation et où l’on peut se baser sur des exemples spécifiques pour faire des comparaisons.
Qu’est-ce que l’organisation hiérarchique?
L’organisation hiérarchique dans le contexte de la catégorisation fait référence à la manière dont les catégories sont structurées dans notre mémoire de manière hiérarchique, avec des niveaux de catégories différents allant du plus général au plus spécifique. Cela permet d’organiser efficacement les informations et de faciliter leur récupération.
Pour bien comprendre comment les gens catégorisent les objets, il faut considérer deux choses :
- Propriétés des objets
- Apprentissage et expérience des percepteurs
Quels sont les 3 niveaux hiérarchiques d’organisation des catégories?
- Niveau supérieur (plus général)
- Niveau de base
- Niveau subordonné (plus spécifique)
Quelle est la pertinence de chacun des niveau d’organisation des catégories? (similarité intra ou inter)
- Niveau supérieur (ex. instrument de musique)
- Faible similarité intra
- Très faible similarité inter - Niveau de base (ex. guitare)
- Forte similarité intra
- Faible similarité inter - Niveau subordonné (ex. guitare électrique)
- Très forte similarité intra
- Forte similarité inter
Vrai ou faux? Le niveau de base est spécial puisqu’il représente comme le meilleur des deux mondes.
Vrai!
Il offre un bon équilibre entre généralisation et détails.
Vrai ou faux? Les experts ont plus d’activation au niveau subordonné qu’au niveau de base comparé à des débutants qui ont plus d’activation au niveau de base que le niveau subordonné.
Vrai!
Un ornithologue verrait le mot oiseau comme un mot de niveau de base, mais un débutant verrait cela comme un mot de niveau spécifique.
Qu’est-ce que les réseaux sémantiques dans l’organisation hiérarchique des catégories?
Les réseaux sémantiques sont un modèle de l’organisation de la mémoire qui représente la manière dont les concepts et les catégories sont liés entre eux dans notre esprit. Dans le cadre de l’organisation hiérarchique des catégories, les réseaux sémantiques utilisent des nœuds et des liens pour montrer comment les concepts sont organisés et interconnectés.
Dans les réseaux sémantiques, à quoi correspondent les noeuds?
Les noeuds = catégorie/concept
Nomme trois caractéristiques des réseaux sémantiques.
- Économie cognitive
- Transmission
- Diffusion de l’activation
Qu’est-ce que l’économie cognitive des réseaux sémantiques?
- Cette notion est liée à la structure même des réseaux sémantiques, qui sont conçus pour minimiser l’effort cognitif nécessaire pour accéder à des informations, en réduisant la redondance et en optimisant le processus de récupération.
- Les propriétés partagées sont uniquement stockées dans des nœuds de niveau supérieur.
- Dans un réseau sémantique hiérarchique, les catégories sont organisées de manière générale à spécifique, et les exceptions ou caractéristiques atypiques d’un concept sont souvent stockées dans les nœuds inférieurs du réseau, c’est-à-dire dans les catégories plus spécifiques.
Qu’est-ce que la caractéristique de transmission des réseaux sémantiques?
Cela concerne le partage des attributs ou des caractéristiques des catégories supérieures (générales) vers les catégories inférieures (spécifiques) dans la hiérarchie des réseaux sémantiques.
Vrai ou faux? D’après la structure des réseaux sémantiques en modèle hiérarchique, on se rappellerait plus rapidement des catégories que des propriétés des catégories.
Vrai!
De plus, le temps que cela prend pour récupérer une information est déterminé par la distance qui est parcourus à travers le réseau.
Vrai ou faux? Plus la catégorie est spécifique, plus on s’en rappelle rapidement.
Vrai!
Qu’est-ce que la caractéristique de diffusion de l’activation dans les réseaux sémantiques?
- L’activation est le niveau d’excitation d’un noeud.
- Lorsqu’un noeud est activé, l’activité s’étend sur tous les liens connectés.
- Les concepts qui reçoivent l’activation sont amorcés et plus facilement accessibles depuis la mémoire (renforcement puis rappel plus vite).
Qu’est-ce que l’expérience de Meyer et Schvaneveldt (1971) et leur résultat? (tâche de décision lexicale) (ce qui prouve la diffusion de l’activation)
- Est une étude clé dans la psychologie cognitive qui examine le temps de réponse des participants lorsqu’ils doivent décider si deux mots présentés ensemble sont associés ou non associés.
- Le temps de réaction était plus rapide pour les mots qui étaient associés ensemble.
=> Donc, diffusion de l’activation.
Quelles sont les critiques de Collins et Quillian sur les réseaux sémantiques?
- Selon ce modèle, un concept ne peut avoir qu’une relation avec ses parents immédiats dans la hiérarchie, ce qui ne reflète pas toujours la réalité de la richesse des associations sémantiques dans notre mémoire.
- Par exemple, un concept comme “chou” pourrait être relié à “légume”, mais il peut aussi être associé à “plante”, “comestible”, ou d’autres relations qui ne sont pas forcément hiérarchiques.
- Impossible d’expliquer les effets de typicalité.
- Certains résultats de vérification de phrases sont problématiques pour le modèle, “Un chien est un animal” devrait théoriquement être vérifié plus rapidement que “Un chien est un mammifère”, car “animal” est un super-concept plus large. Or, dans certaines études, il a été observé que la vérification de “chien est un mammifère” pouvait être effectuée plus rapidement en raison de la proximité sémantique plus forte entre ces deux concepts dans la mémoire.
Qu’est-ce que l’approche connexionniste?
Est une approche de la cognition qui s’inspire des réseaux de neurones du cerveau pour expliquer comment les informations sont traitées et stockées dans le cerveau. Elle repose sur des réseaux de traitement parallèle distribué où l’information est traitée de manière décentralisée, plutôt que centralisée dans des structures distinctes comme les catégories ou les concepts.
Qu’est-ce que le traitement parallèle distribué dans l’approche connexionniste?
Le traitement parallèle distribué c’est l’information est traitée de manière décentralisée, plutôt que centralisée dans des structures distinctes comme les catégories ou les concepts.
Vrai ou faux? Dans un réseau connexionniste, chaque unité (ou “neurone artificiel”) ne représente qu’une petite partie de l’information. La connaissance totale est le résultat de l’interaction entre plusieurs unités connectées.
Vrai!
Nomme les 3 types d’unités dans l’approche connexionniste et leur signification.
- Unités d’entrée : activées par stimulation de l’environnement.
- Unités cachées : recevoir l’entrée des unités d’entrée.
- Unités de sortie : recevoir l’entrée des unités cachées.
L’activation d’unités dépend de deux choses, lesquelles?
(1) Le signal qui provient de l’unité d’entrée
(2) Du poids des connexions (représente la force ou l’importance de la relation entre deux unités du réseau)
Vrai ou faux? Selon l’approche connexionniste, chaque unité correspondrait à un neurone.
Vrai!
Explique moi l’image suivante (en expliquant un peu la logique de l’approche connexionniste) :
- Chaque unité a un seuil à partir duquel elle va envoyer de l’information via sa sortie. Comme un neurone, une unité du modèle envoie de l’info ou non. (voir image)
- Chaque unité reçoit de l’information via des flèches entrantes et en envoie via des flèches sortantes.
- Les unités (les ronds) plus foncées représentent une plus grande activité que les ronds blancs ou roses. (aka plus étroitement liés)
Vrai ou faux? Chaque connexion (ou flèche) a un poids qui lui est attribué, il s’agit du poids de connexion.
Vrai!
Il peut être positif (connexion excitatrice) ou négatif (connexion inhibitrice).
Qu’est-ce que la règle d’apprentissage d’Hebbien?
Deux cellules activées simultanément de façon répétée tendent à devenir “associées”, de sorte que l’activité d’une cellule facilite l’activité de l’autre.
Comment se fait l’apprentissage selon l’approche connexionniste?
- Avant l’apprentissage : Les poids sont initialisés aléatoirement ou avec de petites valeurs proches de zéro.
- Présentation d’un exemple d’entraînement :
Une entrée est envoyée dans le réseau.
Le réseau produit une sortie basée sur les poids actuels.
- Présentation d’un exemple d’entraînement :
- Calcul de l’erreur :
La différence entre la sortie du réseau et la sortie attendue est calculée pour générer le signal d’erreur.
- Calcul de l’erreur :
- Rétropropagation de l’erreur :
L’erreur est propagée en arrière à travers le réseau pour ajuster les poids des connexions.
- Rétropropagation de l’erreur :
- Mise à jour des poids :
Les poids sont modifiés pour réduire l’erreur sur cet exemple spécifique.
- Mise à jour des poids :
- Répétition :
Ce processus est répété pour de nombreux exemples jusqu’à ce que le signal d’erreur soit minimisée ou nul.
= Apprentissage
- Répétition :
Explique moi l’effet d’apprentissage dans l’approche connexionniste?
- Temps : Les représentations des différents concepts se ressemblent.
- Après plusieurs essais les poids des différentes unités sont modifiés selon l’expérience.
- Suite à l’apprentissage, le pattern d’activation des trois concepts diffère, tels que le concept de la marguerite ressemble à celui de la rose, mais diffère de celui du canari.
Vrai ou faux? Le modèle connexionniste a permis de développer des systèmes ayant une certaine intelligence cognitive (IA) et reproduit le plus probablement le fonctionnement cérébral.
Vrai!
Qu’est-ce que le phénomène de dégradation gracieuse?
La perturbation de la performance se produit progressivement au fur et à mesure que certaines parties du système sont endommagées.
=> si une petite partie du réseau est endommagé, l’ensemble du cerveau n’est pas endommagé (réadaptation possible, mais limite de la plasticité du cerveau)
Vrai ou faux? L’approche connexionniste est un processus d’apprentissage lent qui crée un réseau capable de gérer un large éventail d’entrées.
Vrai!
Vrai ou faux? Dans l’approche connexionniste, l’apprentissage peut être généralisé.
Vrai!
Nomme les quatre approches de représentations cérébrales des catégories?
- Approche sensori-fonctionnelle
- Approche de catégorie sémantique
- Approche à facteurs multiples
- “The embodied approach”
Qu’est-ce que l’approche sensori-fonctionnelle?
Elle propose que la représentation des concepts repose sur deux types principaux d’informations : les propriétés sensorielles et les propriétés fonctionnelles des objets.
Comment a-t-on pu prouver la pertinence de l’approche sensori-fonctionnelle?
- À l’aide des patients ayant subi des lésions au cerveau.
- Par exemple, les patients K.C. et E.W. qui ont des démences sémantiques dues à des encéphalites, ils étaient capables de nommer correctement des images d’objets non-vivants (table, voiture) et de fruits et légumes, mais difficile de nommer des objets vivants comme des images d’animaux.
- Donc, double dissociation pour les catégories “choses vivantes” et “choses non vivantes”.
- Défaut de mémoire spécifique à une catégorie : mémoire sémantique qui distingue les attributs sensoriels et mémoire qui distingue les fonctions.
Qu’est-ce que l’approche à facteurs multiples?
- Cette approche cherche à identifier plusieurs dimensions ou facteurs sous-jacents qui influencent la manière dont les concepts sont organisés et catégorisés.
- Elle propose que les concepts ne sont pas représentés sur la base d’une seule dimension (comme sensorielle ou fonctionnelle), mais qu’ils sont influencés par un ensemble de propriétés qui varient selon les catégories.
- P. ex., forme, fonction, emplacement, etc.
“Les “animaux” partagent tous des yeux, des jambes et la capacité de bouger)
Comment a-t-on pu prouver la pertinence de l’approche à facteurs multiples?
- Si on veut reconnaître des animaux, n va plutôt utiliser des indices de couleurs ou de mouvements
- Si on veut reconnaître des outils, on va plutôt utiliser des indices de fonction
Qu’est-ce que l’approche de catégorie sémantique?
- Cette approche propose que le cerveau a développé des régions spécialisées pour traiter certaines catégories sémantiques, en raison de leur importance pour la survie ou l’interaction sociale (pression évolutionnaire).
- Certaines catégories (comme les animaux, les outils, ou les visages) sont représentées de manière distincte dans des régions spécifiques du cerveau.
- Les objets vivants comme les animaux activent davantage les zones associées au traitement visuel (par exemple, la reconnaissance de formes ou de mouvements).
- Les objets non vivants comme les outils activent davantage les zones associées à la manipulation ou à la fonction (comme le lobe pariétal).
Vrai ou faux? L’approche de catégorie sémantique est plus complexe que l’approche sensori-fonctionnelle puisqu’elle permet d’expliquer plus de variances retrouvées dans les études portant sur des patients ayant un trouble de la mémoire.
Vrai!
Qu’est-ce que le “embodied approach”?
- Selon cette approche, la compréhension des concepts repose sur la simulation sensorimotrice dans le cerveau.
- Les concepts sont représentés en termes de leur interaction avec le corps et de l’expérience sensorielle ou motrice associée.
- Par exemple, penser au mot “marteau” activerait les régions cérébrales liées à la vision (pour la forme du marteau) et à la motricité (pour son usage).
Explique moi les notions de neurones miroirs et de somatotopie sémantique dans ‘‘the embodied approach’’.
- Neurones miroirs = Neurones qui se déclenchent lorsque nous faisons une tâche ou lorsque nous observons un autre faisant la même tâche.
- Somatotopie sémantique = Correspondance entre les mots liés à des parties spécifiques du corps et l’emplacement de l’activation cérébrale.
Nomme la partie du cerveau qui, lorsque stimulé, peut inhiber la fonction sémantique (perte de connaissances pour tous les concepts). Soit la démence sémantique.
Le “anterior temporal lobe”, aka le lobe temporal antérieur.