Cours 9 - Cristallographie des protéines Flashcards

1
Q

Quel est le principe de base de la cristallographie aux rayons X pour étudier les macromolécules biologiques ?

A

Un faisceau de rayons X est dirigé sur un cristal de la molécule (a), et l’analyse du diagramme de diffraction (b) permet de retrouver la structure tridimensionnelle (c) avec une résolution quasi-atomique.

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Q

Quelles sont les étapes de la détermination de structure par cristallographie ?

A
  1. Purification de la protéine
  2. Préparation d’un cristal bien ordonné
  3. Collection des spectres de diffraction
  4. Détermination des phases
  5. Construction d’un modèle préliminaire
  6. Affinement du modèle
  7. Validation de la structure
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Q

À quoi sert la filtration sur gel dans la purification des protéines pour la cristallographie ?

A

Elle permet de changer de tampon et d’éliminer les protéines agrégées, préparant ainsi un échantillon homogène pour la cristallisation.

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3
Q

Comment obtient-on un cristal bien ordonné à partir de protéines ?

A

En présence de certaines conditions, les protéines peuvent interagir entre elles pour former un réseau périodique et ordonné, c’est la base de la cristallisation.

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4
Q

Qu’est-ce qu’une unité élémentaire (maille) dans un cristal ?

A

C’est la plus petite unité du cristal qui peut être répétée par translation pour générer tout le réseau cristallin.

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5
Q

Combien de molécules de protéine contient un petit cristal ?

A

Un cristal de 100 µm de côté contient environ 10¹⁵ molécules de la protéine d’intérêt.

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6
Q

Pourquoi la cristallisation est-elle l’étape la plus critique de la cristallographie ?

A

L’obtention de cristaux est souvent l’étape la plus longue et incertaine, car elle dépend de nombreux paramètres physiques et chimiques.

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6
Q

Quelles sont les deux principales techniques de cristallisation des protéines ?

A
  • Cristallisation par batch
  • Cristallisation par diffusion de vapeur
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7
Q

Comment fonctionne la cristallisation par batch ?

A

La protéine est mélangée directement à une grande quantité de solution mère contenant les ingrédients nécessaires à la cristallisation.

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8
Q

Quelles sont les étapes de la cristallisation par diffusion de vapeur (goutte pendante) ?

A
  1. Dépôt d’une petite goutte de protéine sur une lamelle
  2. Ajout d’une quantité équivalente de solution mère
  3. Mélange des deux (ex. 2 µL + 2 µL = 4 µL)
  4. Scellage au-dessus d’un puit contenant la solution mère
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9
Q

Que se passe-t-il après la fermeture du puit dans la cristallisation par diffusion de vapeur ?

A

Il y a équilibration : la goutte pendante se concentre en protéines et solutés, ce qui favorise la formation de cristaux.

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10
Q

Comment les protéines forment-elles un cristal dans la méthode par diffusion de vapeur ?

A

Les protéines interagissent pour former des noyaux de cristallisation, qui croissent progressivement pour devenir de vrais cristaux.

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11
Q

Qu’est-ce qu’un diagramme de phases en cristallisation ?

A

C’est une représentation graphique montrant la concentration de protéine en fonction de la concentration de l’agent précipitant, incluant une courbe de solubilité et une zone de supersaturation.

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12
Q

Quels facteurs influencent la cristallisation des protéines ?

A

Le tampon (nature, concentration, pH), l’agent précipitant, les ions, le solvant, les ligands, la température, la concentration de protéine, ou même la protéine elle-même (mutants ou homologues).

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12
Q

Quel est l’intérêt de la robotisation dans la cristallisation ?

A

Elle permet de tester rapidement un grand nombre de conditions, facilitant l’identification des conditions favorables à la cristallisation.

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13
Q

Comment identifie-t-on les conditions de cristallisation à partir de protéines (hits) ?

A

Par criblage des conditions (screening), où l’on teste un grand nombre de conditions variées pour détecter les premières apparitions de cristaux.

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14
Q

Comment optimise-t-on les conditions à partir de mini-cristaux (hits) ?

A

Par une optimisation ciblée, en modifiant progressivement les paramètres autour des conditions ayant donné des cristaux initiaux.

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14
Q

Comment détermine-t-on le patron de diffraction à partir des cristaux ?

A

En exposant les cristaux à des rayons X, ce qui permet d’obtenir un diagramme de diffraction révélant la structure atomique.

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15
Q

À quelle échelle se situent les interactions détectées par les rayons X en cristallographie ?

A

Les interactions sont de l’ordre de l’angström (10⁻¹⁰ m), soit un dixième de nanomètre, ce qui permet une résolution quasi-atomique.

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16
Q

Quelle est la longueur d’onde des rayons X utilisés en cristallographie ?

A

Les rayons X ont une longueur d’onde d’environ 10⁻¹⁰ m, ce qui équivaut à 1 angström (1 Å) dans le spectre électromagnétique.

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17
Q

Comment sont générés les rayons X utilisés en cristallographie ?

A

Les rayons X sont des radiations électromagnétiques à courte longueur d’onde, émises lorsqu’un électron perd de l’énergie en passant d’un niveau excité à un niveau plus bas.

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18
Q

Comment fonctionne une source traditionnelle de rayons X en laboratoire ?

A

Elle utilise un tube à haute tension, où une anode métallique est bombardée par des électrons accélérés, ce qui émet un faisceau monochromatique de rayons X (longueur d’onde précise).

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19
Q

Quelles sont les deux principales sources de rayons X utilisées en cristallographie ?

A
  • Générateur de rayons X de laboratoire
  • Synchrotron, source à haute intensité
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19
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un générateur de rayons X ?

A

Produit des rayons X monochromatiques (λ = 1,54 Å)

Faible intensité, une collecte de données prend environ une journée

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20
Quelles sont les caractéristiques d’un synchrotron ?
Produit des rayons X polychromatiques (λ = 0,5 – 2,5 Å) Forte intensité, permet de collecter les données en 5 minutes
21
Que se passe-t-il lorsque le faisceau primaire de rayons X frappe le cristal ?
La majorité du rayonnement traverse le cristal, mais une partie est diffractée, ce qui permet l’analyse structurale.
22
Comment les faisceaux diffractés sont-ils enregistrés ?
Les faisceaux sont captés par un détecteur, et les signaux sont transmis à un ordinateur pour analyse.
23
Comment obtenir un jeu de données complet dans une expérience de diffraction ?
En tournant le cristal pendant l’exposition aux rayons X, on capte différentes orientations de diffraction.
23
Que révèle un patron de diffraction ?
1. L’espacement entre les taches indique la taille de l’unité élémentaire 2. L’intensité des taches donne des infos sur la structure 3. La résolution est inversement proportionnelle à la distance des taches au centre
24
Quel est le principe fondamental de l’interaction rayons X–matière ?
Les rayons X interagissent avec les électrons, entraînant une dispersion du faisceau incident
25
Comment se manifeste la diffraction des rayons X par un seul atome ?
Un seul atome provoque une dispersion diffuse du faisceau, sans interférence nette.
25
Pourquoi les atomes lourds dévient-ils plus les rayons X que les légers ?
Les atomes lourds (ex. Hg, Pb, U) ont plus d’électrons, donc dévient davantage les rayons X que les atomes légers (H, C, N, O).
26
Comment plusieurs atomes dans un cristal diffractent-ils les rayons X ?
Ils provoquent des interférences : - Destructives si les ondes se neutralisent - Constructives si les ondes s’amplifient
27
Pourquoi un cristal donne-t-il des patrons de diffraction nets ?
Parce que les atomes sont régulièrement espacés, ce qui cause une diffraction constructive dans certaines directions, formant les patrons de diffraction.
28
Quelle est la loi mathématique qui décrit la condition de diffraction constructive ?
La loi de Bragg : n * λ = 2 * d * sin(θ) avec n = entier, λ = longueur d’onde, d = distance entre plans, θ = angle d’incidence
28
Comment Sir Lawrence Bragg a-t-il interprété la diffraction par les cristaux ?
Il l’a modélisée comme une réflexion du faisceau par une série de plans parallèles, analogues à des miroirs réguliers.
29
Dans quelles conditions observe-t-on une diffraction constructive ?
Lorsque les rayons réfléchis par des plans adjacents parcourent une distance multiple de la longueur d’onde (λ) → interférence constructive.
30
Combien de taches de diffraction peut-on obtenir pour un petit cristal ?
Un cristal simple comme la myoglobine génère environ 20 000 taches, provenant de la diffusion par ~1 500 atomes.
30
Quel outil mathématique utilise-t-on pour convertir les taches en positions atomiques ?
La transformée de Fourier permet de reconstituer la structure atomique à partir des taches de diffraction.
31
Comment obtient-on les cartes de densité électronique à partir des données de diffraction ?
En utilisant les intensités et les phases des rayons X diffractés, la transformée de Fourier permet de générer des cartes de densité électronique et de construire les modèles atomiques.
32
Comment obtient-on les cartes de densité électronique à partir des intensités et phases des rayons X diffractés ?
Grâce à la transformée inverse de Fourier, qui permet de reconstruire une carte de densité électronique à partir des intensités mesurées et des phases estimées.
33
Quel est le problème majeur de la cristallographie concernant la phase ?
Les ondes diffractées sont définies par : - L’amplitude (proportionnelle à l’intensité des taches) - La longueur d’onde (déterminée par la source) - La phase, qui est perdue au cours de l’expérience. C’est le problème de détermination des phases.
34
Quelle est la base de la méthode directe pour résoudre le problème de phase ?
La méthode directe consiste à calculer un patron théorique pour chaque configuration atomique possible et à le comparer au patron expérimental.
34
Quelle est la principale limite de la méthode directe pour résoudre les phases ?
Cette méthode est seulement applicable aux petites molécules, car les calculs deviennent rapidement trop complexes pour les grosses protéines.
35
En quoi consiste le remplacement isomorphe pour déterminer les phases ?
Il s’agit de tremper les cristaux dans une solution contenant des atomes lourds (ex. Hg, Pb, U) qui introduisent des modifications mesurables dans le patron de diffraction.
36
Comment les atomes lourds interagissent-ils avec les protéines dans le remplacement isomorphe ?
Les métaux lourds se lient souvent aux acides aminés spécifiques comme les cystéines (Cys) et les histidines (His), permettant leur localisation dans la protéine.
36
Pourquoi les atomes lourds sont-ils utiles pour résoudre les phases ?
Parce qu’ils ont plus d’électrons, ils provoquent une dispersion plus importante des rayons X, ce qui améliore la résolution du patron de diffraction.
37
Comment obtient-on le patron de diffraction de l’atome lourd seul dans le remplacement isomorphe ?
En soustrayant le patron de diffraction du cristal natif à celui du cristal contenant l’atome lourd, on obtient le patron spécifique de l’atome lourd.
38
Comment sont déterminées les phases après le remplacement isomorphe ?
Une fois le patron de l’atome lourd isolé, les phases peuvent être déduites à l’aide de la méthode directe, en combinant les nouvelles informations.
38
Qu’est-ce que la dispersion anomale et comment l’utilise-t-on ?
On remplace un atome de la protéine (souvent la méthionine) par un atome lourd comme la sélénométhionine, qui permet de modifier la diffraction à certaines longueurs d’onde.
39
Pourquoi utilise-t-on un synchrotron en dispersion anomale ?
Le synchrotron permet de sélectionner précisément une longueur d’onde à laquelle l’atome lourd entre en résonance, modifiant ses propriétés de diffraction.
40
Comment obtient-on le patron de diffraction de l’atome lourd en dispersion anomale ?
En soustrayant les patrons obtenus à la longueur d’onde de résonance à ceux pris à une autre longueur d’onde, on isole l’effet de l’atome lourd.
40
Qu’est-ce que le remplacement moléculaire et à quoi sert-il ?
Il consiste à utiliser la structure connue d’une protéine homologue (présente dans la PDB) pour obtenir les phases nécessaires à l’analyse d’une nouvelle protéine.
41
Comment les phases sont-elles obtenues dans le remplacement moléculaire ?
Les intensités du patron expérimental sont combinées avec les phases calculées à partir de la structure homologue, ce qui permet une reconstruction du modèle.
41
Qu’est-ce qu’une carte de densité électronique en cristallographie ?
C’est une carte de probabilité montrant la distribution des électrons à chaque point (x, y, z) dans l’unité élémentaire du cristal.
42
Comment interprète-t-on les cartes de densité électronique ?
Grâce à une automatisation par logiciels spécialisés, mais aussi à une intervention humaine nécessaire pour valider et corriger le modèle.
43
Quelles sont les étapes de construction d’un modèle cristallographique ?
1. Calculer la carte de densité électronique à partir des phases expérimentales ou par homologie 2. Interpréter la carte et modéliser les atomes 3. Valider et affiner le modèle 4. Recalculer les cartes avec les phases améliorées
44
Que permet l’affinement du modèle si le cristal a une bonne résolution ?
Si la résolution est < 2,5 Å, la plupart des erreurs de structure peuvent être corrigées par un affinement cristallographique précis.
45
Comment fonctionne l’affinement automatique du modèle ?
Des logiciels modifient le modèle pour réduire le facteur R, qui représente la différence entre les amplitudes expérimentales et celles calculées à partir du modèle.
45
Qu’est-ce que le facteur R et que reflète-t-il ?
Le facteur R mesure la qualité du modèle cristallographique. - R = 0 → modèle parfait - R = 0,59 → désaccord total En pratique, une bonne structure a R ≈ 0,15 – 0,20.
46
Quelles sont les causes possibles d’un facteur R imparfait après affinement du modèle cristallographique ?
Le facteur R imparfait peut provenir de : - Variations conformationnelles de la protéine - Corrections imprécises dues à la présence du solvant - Différences d’orientation des microcristaux - Erreurs de modélisation
47
Quel est le biais des phases dans le modèle préliminaire ?
Les cartes de densité électroniques sont calculées à partir des intensités expérimentales (Fo) mais aussi des phases issues du modèle, ce qui introduit un biais de phase.
47
Que représente la carte Fo en affinement cristallographique ?
La carte Fo est une carte biaisée représentant les intensités observées combinées avec les phases calculées à partir du modèle.
47
Que représente la carte Fo – Fc ?
C’est une carte de différence, obtenue en soustrayant les intensités et phases calculées (Fc) du modèle à celles observées expérimentalement (Fo). Elle sert à visualiser les erreurs du modèle.
48
Que représente la carte 2Fo – Fc ?
Cette carte combine deux fois les données expérimentales (Fo) avec les données du modèle (Fc). Elle est moins biaisée et permet une meilleure visualisation de la densité électronique.
49
Comment obtient-on la carte 2Fo – Fc ?
Elle est obtenue par l’addition des cartes Fo et Fo – Fc, soit : 2Fo – Fc = Fo + (Fo – Fc)
50
Que permet d’observer une structure cristallographique à basse résolution (5,0 Å) ?
À cette résolution, on peut seulement deviner la forme générale des hélices α, sans pouvoir localiser précisément les chaînes latérales.
51
Que permet d’observer une structure à résolution moyenne (3,0 Å) ?
À 3,0 Å, on peut reconstruire le chemin de la chaîne peptidique et identifier certains types de chaînes latérales.
52
Que permet d’observer une structure à haute résolution (1,5 Å) ?
On peut individualiser les atomes, mieux définir les chaînes latérales, identifier des molécules d’eau et même des ions métalliques.
53
Que permet une résolution très haute (1,0 Å) en cristallographie ?
On peut distinguer des groupes comme OH, NH₂, CH₃, visualiser les liaisons hydrogène, les états de protonation, la dynamique moléculaire, et la position des molécules d’eau.
54
À quoi sert le diagramme de Ramachandran ?
Il sert à analyser la conformation du squelette protéique en représentant les angles dièdres φ et Ψ de chaque acide aminé.
55
Quelles sont les trois zones favorables dans le diagramme de Ramachandran ?
Les zones correspondant aux structures secondaires : - Hélices α - Feuillets β - Hélices gauches
56
Quel critère est utilisé pour juger la qualité d’un ensemble de structures sur le diagramme de Ramachandran ?
Un bon ensemble de structures doit comporter au moins 90 % des acides aminés dans les zones favorables (zones rouge et jaune).
57
Quels sont les avantages de la cristallographie des protéines ?
Grâce aux progrès technologiques (synchrotrons, ordinateurs puissants, constructions semi-automatiques des modèles), l’analyse des résultats est maintenant très rapide (si vous avez les phases !!). Des patrons de diffraction à haute résolution permettent d’obtenir des structures avec des détails très précis et de localiser les molécules d’eau et les ions. Il est possible d’étudier la structure de protéines de toutes tailles, seules ou sous forme de complexes moléculaires. On peut faire diffuser des petites molécules dans les cristaux et résoudre la structure du complexe.
58
Quelles sont les limites de la cristallographie des protéines ?
Une grande quantité de protéine doit être purifiée Nécessite la production de cristaux ordonnés (tout-ou-rien) Les régions très flexibles sont rarement visibles en cristallographie Il peut être très difficile d’obtenir des cristaux qui diffractent à haute résolution, surtout pour les protéines ayant des segments dynamiques Les contacts cristallins sont parfois la source d’artefacts Les atomes d’hydrogène sont rarement visibles.