Cours 4 - Repliement des protéines Flashcards

1
Q

Pourquoi les protéines ont-elles une faible stabilité de conformation in vitro ?

A

Les protéines présentent une faible stabilité conformationnelle in vitro, car leur structure native est maintenue par des interactions non-covalentes de faible énergie, ce qui les rend sensibles aux variations de l’environnement.

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2
Q

Pourquoi les protéines sont-elles facilement dénaturées in vitro ?

A

Les protéines sont facilement dénaturées car leurs interactions non-covalentes sont fragiles. Des modifications de température, pH ou solvants peuvent rompre ces interactions, entraînant une perte de structure et de fonction.

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3
Q

Quelle est l’expérience d’Anfinsen sur le repliement de l’ARNase A et que prouve-t-elle ?

A

L’expérience d’Anfinsen a montré que le repliement des protéines est spontané et dirigé par leur séquence primaire :

  1. Réduction avec 8M d’urée → rupture des ponts disulfure → protéine dénaturée (inactive).
  2. Élimination de l’urée et oxydation → protéine retrouve sa conformation native active.

Cette expérience prouve que l’information nécessaire au repliement est contenue dans la séquence d’acides aminés.

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4
Q

Qu’est-ce que le calcul de Levinthal et pourquoi montre-t-il l’impossibilité du repliement aléatoire ?

A

Le calcul de Levinthal estime que pour une protéine de n résidus avec 2n angles de torsion, il existe 10n conformations possibles.

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5
Q

Pourquoi une protéine ne peut-elle pas explorer toutes ses conformations possibles ?

A

Une protéine explore environ 10¹³ conformations par seconde, mais pour 100 acides aminés, il y aurait 10⁸⁷ conformations possibles, nécessitant un temps irréaliste pour trouver la structure native.

Cela prouve que le repliement suit des voies préférentielles plutôt qu’un processus entièrement aléatoire.

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6
Q

Existe-t-il des conformations intermédiaires entre une protéine dénaturée et native ?

A

Oui, avant d’atteindre son état natif, une protéine passe par des conformations intermédiaires, qui sont partiellement repliées et servent d’étapes transitoires dans le processus de repliement.

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7
Q

Comment les résidus internes influencent-ils le repliement des protéines ?

A

Les résidus internes jouent un rôle clé dans le repliement vers la conformation native :

  • Le repliement est dirigé par les forces hydrophobes.
  • Les résidus internes doivent s’assembler efficacement pour stabiliser la structure.
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8
Q

Comment les hélices et feuillets influencent-ils la structure des protéines ?

A

Les hélices α et feuillets β sont dominants car :

  • Ils sont compacts et stabilisés par des liaisons hydrogène.
  • Leur formation est influencée par des contraintes conformationnelles.
  • Des forces spécifiques déterminent leur disposition dans la structure native.
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9
Q

Quelle est l’organisation hiérarchique du repliement des protéines ?

A

Le repliement suit une hiérarchie :

  1. Formation des structures secondaires (hélices, feuillets).
  2. Assemblage en sous-domaines.
  3. Formation d’un état de globule fondu.
  4. Petits ajustements pour atteindre la conformation native.
  5. Multimérisation si nécessaire.
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10
Q

Qu’est-ce que l’état de globule fondu et comment se compare-t-il à une pelote statistique ?

A

L’état de globule fondu est une conformation partiellement repliée où la protéine est plus compacte qu’une pelote statistique (random coil), mais légèrement plus étendue que la forme native.

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11
Q

Quelle est la similarité entre la structure secondaire d’un globule fondu et d’une protéine native ?

A

Dans un globule fondu, le contenu en structures secondaires (hélices, feuillets) est similaire à celui de l’état natif, ce qui peut être vérifié par spectroscopie de dichroïsme circulaire (DC).

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12
Q

Les enzymes sont-elles actives dans l’état de globule fondu ?

A

Non, les enzymes dans l’état de globule fondu sont inactives, car elles n’ont pas encore atteint leur structure tertiaire fonctionnelle.

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13
Q

Quelles différences structurelles existent entre une protéine en globule fondu et complètement repliée ?

A

Dans une protéine complètement repliée, les chaînes latérales sont organisées asymétriquement, contrairement à l’état de globule fondu où elles sont encore mobiles et désordonnées.

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14
Q

Comment la chromatographie sur gel est-elle utilisée pour étudier les états de repliement des protéines ?

A

La chromatographie sur gel montre que :

  • En tampon physiologique (native) → temps de migration long.
  • Avec 2M de chlorure de guanidinium (globule fondu) → temps de migration moyen.
  • Avec 4M de chlorure de guanidinium (dénaturée) → temps de migration court.
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15
Q

Quelles méthodes permettent de dénaturer les protéines et comment agissent-elles ?

A
  1. Température → modifie les interactions et les spectres d’absorption.
  2. pH → altère l’état d’ionisation et perturbe les liaisons hydrogène.
  3. Agents chaotropiques → perturbent les interactions hydrophobes, déstabilisant la structure.
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16
Q

Quelles sont les techniques pour déterminer le repliement in vitro des protéines ?

A
  1. Spectroscopie de dichroïsme circulaire (DC) → analyse les changements de structures secondaires.
  2. Spectroscopie RMN → détecte les modifications des déplacements chimiques des atomes.
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17
Q

Quels sont les avantages de la spectroscopie de DC pour étudier les protéines ?

A
  1. Permet de déterminer les structures secondaires.
  2. Utile pour suivre les changements conformationnels.
  3. Utilise peu d’échantillon, sans destruction.
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18
Q

Quelles sont les limites de la spectroscopie de DC pour analyser les protéines ?

A
  1. Aucune information locale sur un site précis.
  2. Les globules fondus donnent le même spectre que les protéines natives.
  3. Ne détecte pas plusieurs conformations coexistantes.
  4. Basée sur des modèles expérimentaux, sans théorie précise.
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19
Q

Quelle est la longueur du canal de sortie ribosomial et quelle est son implication sur le repliement in vivo ?

A

Le canal de sortie du ribosome mesure 100 Å, ce qui correspond à un polypeptide de 30 acides aminés encore non replié, montrant que le repliement débute souvent après la sortie du ribosome.

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20
Q

Quelle est la largeur du canal de sortie ribosomial et comment influence-t-elle le repliement ?

A

Le canal de sortie ribosomial a une largeur de 15 Å, ce qui ne permet que la formation d’hélices α, tandis que les structures tertiaires doivent se former après l’émergence du polypeptide.

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21
Q

Quand se produit généralement le repliement des protéines in vivo ?

A

En conditions in vivo, les protéines se replient seulement après leur sortie complète du ribosome, contrairement aux hypothèses in vitro où le repliement peut être spontané.

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22
Q

Quelle est la relation entre la conformation native et la structure primaire des protéines in vivo ?

A

Les études in vitro montrent que la conformation native d’une protéine est déterminée par sa séquence primaire d’acides aminés, ce qui signifie que le repliement est guidé par l’information contenue dans la séquence.

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23
Q

Le repliement des protéines in vivo est-il un processus spontané ?

A

Contrairement aux expériences in vitro, le repliement des protéines in vivo n’est pas spontané. Il nécessite l’aide de chaperons moléculaires pour éviter l’agrégation et orienter la protéine vers sa structure fonctionnelle.

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24
Q

Pourquoi les polypeptides néo-synthétisés sont-ils sujets à l’agrégation in vivo ?

A

In vivo, les polypeptides en cours de synthèse sont très concentrés dans la cellule, ce qui entraîne un risque élevé d’agrégation à cause de la congestion moléculaire. Les chaperons interviennent pour éviter ces agrégations et assurer un repliement correct.

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25
Quel est le rôle du système TF chez les procaryotes et pour quelles protéines est-il utilisé ?
Le système TF (Trigger Factor) est un chaperon procaryote qui aide au repliement des petites protéines (< 25 kDa). Il interagit directement avec le ribosome, facilitant le repliement dès la sortie de la chaîne polypeptidique.
26
Quel est le rôle du système DnaJ/DnaK/GrpE chez les procaryotes ?
Ce système de chaperons est présent chez les procaryotes et fonctionne pour toutes les tailles de protéines. Il est composé de : - DnaK (HSP70-like) : lie les protéines partiellement repliées. - DnaJ (HSP40-like) : co-chaperon qui stimule l’activité de DnaK. - GrpE : facteur d’échange de nucléotides facilitant la dissociation des complexes chaperons-protéines.
27
Quel est le rôle du système GroEL/GroES chez les procaryotes et quelles protéines cible-t-il ?
Le système GroEL/GroES est une chaperonine utilisée pour le repliement des protéines < 60 kDa. - GroEL forme un complexe en tonneau qui encapsule la protéine mal repliée. - GroES agit comme un couvercle, permettant le repliement correct dans un environnement protégé.
28
Quel système de chaperons chez les eucaryotes est similaire au système TF des procaryotes ?
Chez les eucaryotes, le système NAC (Nascent-Chain Associated Complex) remplit un rôle similaire à Trigger Factor (TF) chez les procaryotes, en interagissant avec les chaînes naissantes pour faciliter leur repliement.
29
Quel système de chaperons eucaryotes est spécialisé pour les protéines impliquées dans la signalisation cellulaire ?
Chez les eucaryotes, il existe des chaperons spécialisés qui assistent uniquement les protéines impliquées dans la signalisation cellulaire, garantissant leur bon repliement et leur stabilité fonctionnelle.
30
Quel système de chaperons eucaryotes est similaire au système DnaJ/DnaK/GrpE des procaryotes ?
Chez les eucaryotes, le système HSP70/HSP40/BAG1 joue un rôle similaire au système DnaJ/DnaK/GrpE des procaryotes en facilitant le repliement de toutes les tailles de protéines.
31
Quel système de chaperons eucaryotes est similaire au système GroEL/GroES des procaryotes ?
Chez les eucaryotes, la chaperonine TRiC (TCP-1 Ring Complex) remplit une fonction similaire à GroEL/GroES chez les procaryotes, en permettant le repliement assisté de protéines mal repliées.
32
Quels sont les facteurs associés au ribosome pour le repliement des protéines chez les procaryotes et les eucaryotes ?
- Procaryotes : TF (Trigger Factor). - Eucaryotes : NAC (Nascent-Chain Associated Complex). Ces facteurs se lient au ribosome pour aider au repliement des protéines naissantes.
33
Quel est l’équivalent de HSP70 chez les procaryotes et les eucaryotes et utilise-t-il de l’ATP ?
- Procaryotes : DnaK (équivalent de HSP70). - Eucaryotes : HSP70. - ATP : Non requis pour le chaperon lui-même, mais utilisé pour la dissociation du substrat.
34
Quels sont les co-chaperons associés à HSP70/DnaK chez les procaryotes et les eucaryotes ?
- Procaryotes : DnaJ (équivalent de HSP40). - Eucaryotes : HSP40. - ATP : Oui, l’activité ATPase est essentielle pour la fonction du co-chaperon.
35
Quels sont les facteurs d’échange de nucléotides chez les procaryotes et les eucaryotes ?
- Procaryotes : GrpE. - Eucaryotes : BAG1. - ATP : Oui, nécessaire pour l’échange des nucléotides ADP/ATP dans le cycle de chaperon HSP70/DnaK.
36
Quelle est l’équivalence entre les chaperonines procaryotes et eucaryotes ?
- Procaryotes : GroEL/GroES. - Eucaryotes : TRiC. Les chaperonines sont essentielles pour le repliement des protéines difficiles à replier spontanément.
37
Quel facteur chez les bactéries est équivalent au NAC des mammifères ?
Le Trigger Factor (TF) chez les bactéries est équivalent au NAC (Nascent-Chain Associated Complex) chez les mammifères, tous deux facilitant le repliement des protéines naissantes.
38
Comment TF interagit-il avec le ribosome chez les bactéries ?
Le TF (Trigger Factor) se lie à la grosse sous-unité ribosomale avec une stœchiométrie 1:1, en interagissant à la fois avec les protéines ribosomiques et la chaîne naissante.
39
TF est-il toujours associé au ribosome ?
Non, le TF n’est associé au ribosome que lorsque la chaîne naissante est présente, garantissant un contrôle précis du repliement.
40
Quel type de séquences TF reconnaît-il dans la chaîne naissante ?
Le TF reconnaît les petites séquences riches en acides aminés hydrophobes dans la chaîne naissante, aidant ainsi au repliement des protéines contenant des cœurs hydrophobes.
41
Le facteur de gâchette (TF) a-t-il une activité ATPase ?
Non, TF (Trigger Factor) ne possède pas d’activité ATPase. Il fonctionne en s’associant au ribosome pour aider au repliement des protéines naissantes sans avoir besoin d’hydrolyser de l’ATP.
42
Quel est le rôle du TF dans la protection des protéines néo-synthétisées ?
TF protège les petits polypeptides (< 25 kDa) contre l’agrégation en empêchant leur interaction prématurée avec d’autres protéines. Il agit dès la sortie du ribosome pour stabiliser ces protéines en attendant leur repliement correct.
43
Quel est le modèle de repliement des protéines avec deux domaines ?
Le repliement des protéines multi-domaines suit plusieurs étapes : 1. La chaîne naissante sort du ribosome. 2. Le domaine 1 se replie en premier. 3. Dissociation du domaine 1 de son état intermédiaire. 4. Repliement du domaine 2, complétant ainsi la structure native.
44
DnaK/HSP70 s’associe-t-il directement avec le ribosome ?
Non, DnaK/HSP70 ne s’associe pas directement avec le ribosome. Il intervient après la sortie de la protéine pour faciliter son repliement en reconnaissant des motifs spécifiques dans la chaîne polypeptidique.
45
Quelle est la longueur des peptides reconnus par DnaK/HSP70 ?
DnaK/HSP70 reconnaît et lie des peptides de 7 résidus dans les protéines en cours de repliement.
46
Quelles sont les caractéristiques des peptides reconnus par DnaK/HSP70 ?
DnaK/HSP70 reconnaît des peptides hydrophobes contenant généralement une leucine ou une isoleucine au centre.
47
Quelle conformation adoptent les peptides reconnus par DnaK/HSP70 ?
Les peptides sont reconnus dans leur conformation étendue, ce qui permet leur interaction efficace avec DnaK/HSP70 avant qu’ils ne se replient complètement.
48
À quelle forme d’énergie est associée la liaison de DnaK/HSP70 avec les peptides ?
DnaK/HSP70 lie les peptides lorsqu’il est associé à l’ATP, permettant un cycle de fixation et de relâchement contrôlé par l’hydrolyse de l’ATP.
49
Quel changement se produit après la liaison de DnaK/HSP70 avec une protéine ?
Après la liaison, l’ATP est hydrolysé en ADP, ce qui entraîne un changement de conformation du complexe DnaK/HSP70, favorisant la stabilisation de la protéine en cours de repliement.
50
Quel est le rôle de DnaJ/HSP40 dans le cycle de DnaK/HSP70 ?
DnaJ/HSP40 se lie à DnaK/HSP70 et accélère l’hydrolyse de l’ATP, permettant une transition rapide vers la conformation stable nécessaire pour le repliement des protéines.
51
Quel est le rôle de GrpE/BAG1 dans le cycle de DnaK/HSP70 ?
GrpE (procaryotes) et BAG1 (eucaryotes) aident à dissocier l’ADP de DnaK/HSP70. Après cette dissociation, une nouvelle molécule d’ATP se lie, ce qui entraîne la libération du peptide et permet un nouveau cycle de fixation.
52
Comment fonctionne le mécanisme de repliement des protéines via DnaK/HSP70 ?
1. DnaK/HSP70 préfère les polypeptides de plus de 25 kDa. 2. Les grosses protéines (> 60 kDa) qui ne peuvent pas entrer dans GroEL/TRiC sont majoritairement prises en charge par DnaK/HSP70. 3. Le temps de repliement est proportionnel à la taille de la protéine. 4. Les grosses protéines nécessitent plusieurs cycles d’interaction avec DnaK/HSP70 pour atteindre leur conformation native.
53
Quelle est la structure générale des chaperonines ?
Les chaperonines sont de gros complexes en anneaux, constitués de deux structures symétriques, pesant environ 800 kDa.
54
Quelles sont les deux classes de chaperonines et quelles sont leurs différences ?
- Classe 1 : GroEL/GroES (procaryotes) → Nécessite GroES pour fonctionner. - Classe 2 : TRiC (eucaryotes) → Fonctionne sans GroES, avec une architecture similaire mais une séquence différente.
54
Quelle est l’organisation des sous-unités dans le système GroEL/GroES ?
GroEL/GroES est constitué de deux anneaux accolés, chaque anneau comportant 7 sous-unités, empaquetées dos à dos pour créer une cavité permettant le repliement des protéines.
55
Quels sont les trois domaines des sous-unités du système GroEL/GroES ?
Chaque sous-unité du système GroEL/GroES est composée de trois domaines : 1.Équatorial → Lie l’ATP et stabilise la structure. 2.Intermédiaire → Sert de liaison entre les domaines. 3. Apical → Forme l’entrée du cylindre et interagit avec la protéine à replier.
56
Quel domaine de GroEL est responsable de la liaison de l’ATP ?
Le domaine équatorial des sous-unités de GroEL lie l’ATP, fournissant l’énergie nécessaire pour le fonctionnement du cycle d’encapsulation et de repliement des protéines.
57
Quel est le rôle du domaine apical dans GroEL/GroES ?
Le domaine apical forme l’entrée du cylindre, permettant l’interaction entre GroEL et la protéine substrat avant son encapsulation pour le repliement.
58
Pourquoi les résidus hydrophobes sont-ils orientés vers le centre de la cavité dans GroEL/GroES ?
Les résidus hydrophobes sont dirigés vers l’intérieur de la cavité pour favoriser la liaison des protéines substrats, qui possèdent elles aussi des régions hydrophobes exposées.
59
Comment GroEL/GroES reconnaît-il les protéines substrats ?
Les résidus hydrophobes exposés dans GroEL/GroES se lient aux résidus hydrophobes du substrat, facilitant son encapsulation et son repliement correct dans l’environnement protégé de la chaperonine.
60
Quel type de couplage allostérique existe dans le système GroEL/GroES ?
Dans le système GroEL/GroES, il y a un couplage allostérique négatif entre les deux anneaux, ce qui signifie que lorsque l’un des anneaux lie un substrat, l’autre est inhibé, empêchant la liaison simultanée de substrats dans les deux cavités.
61
Quel est le rôle de la protéine disulfure isomérase (PDI) dans le repliement des protéines ?
La PDI (Protéine Disulfure Isomérase) est une enzyme qui facilite le repliement des protéines nécessitant la formation de ponts disulfures. Elle est essentielle pour prévenir la dénaturation des protéines qui dépendent de ces liaisons stabilisantes.
62
Quel est le motif de séquence du site actif de la PDI et pourquoi est-il important ?
Le site actif de PDI contient le motif C-G-H-C, où les deux cystéines sont essentielles pour les réactions d’oxydation et de réduction qui permettent la formation et la réorganisation des ponts disulfures.
63
Quel est le rôle de la PDI sous sa forme réduite ?
Sous sa forme réduite, la PDI catalyse le brassage des ponts disulfures, facilitant l’échange entre différentes liaisons disulfures pour assurer un repliement correct des protéines.
64
Quel est le rôle de la PDI sous sa forme oxydée ?
Sous sa forme oxydée, la PDI catalyse la formation de ponts disulfures, permettant ainsi aux protéines de stabiliser leur conformation native.
65
Quel pourcentage des protéines eucaryotes contient des régions désordonnées ou non structurées ?
Environ 50% des protéines eucaryotes possèdent des régions désordonnées ou non structurées, ce qui signifie qu’elles contiennent des segments dépliés qui n’adoptent pas une conformation stable en l’absence d’interaction avec d’autres molécules.
66
Quelles sont les caractéristiques des régions désordonnées en termes de composition en acides aminés ?
Les régions désordonnées sont enrichies en acides aminés polaires, notamment : - Glutamine (Q), Asparagine (N), Sérine/Thréonine (S/T), Proline (P), Glutamate/Aspartate (E/D). Ces résidus empêchent la formation d’une structure stable et compacte.
67
Dans quels types de protéines trouve-t-on fréquemment des régions désordonnées ?
Les régions désordonnées sont particulièrement courantes dans : 1. Les facteurs de transcription. 2. Les protéines impliquées dans les voies de signalisation cellulaire. 3. Les protéines virales.
68
Comment les régions désordonnées acquièrent-elles une structure définie ?
Les régions désordonnées se replient souvent lorsqu’elles se lient à une autre protéine, ce qui leur permet d’adopter une structure stable en fonction de leur partenaire d’interaction.
69
Quel est le lien entre les régions désordonnées et certaines maladies neurologiques ?
Les régions désordonnées sont impliquées dans de nombreuses maladies neurologiques, notamment les amyloïdoses, où des protéines mal repliées forment des agrégats toxiques dans les tissus neuronaux.
70
Qu’est-ce qu’une amyloïdose et quel est son impact sur les protéines solubles ?
Les amyloïdoses sont un groupe de maladies où des protéines normalement solubles se transforment en fibrilles insolubles ou en plaques, contribuant ainsi à des dysfonctionnements cellulaires et tissulaires.
71
Pourquoi les dépôts amyloïdes sont-ils appelés ainsi et quelle est leur structure ?
Les dépôts amyloïdes ont une structure fibrillaire bien définie, et leur apparence sous le microscope ressemble à celle de l’amidon (amylose), d’où leur nom.
72
Combien de maladies sont classées comme amyloïdoses et quelles sont les plus connues ?
Environ 20 maladies sont classées comme amyloïdoses, dont les plus connues sont : - Alzheimer - Parkinson Ces maladies sont caractérisées par l’agrégation de protéines anormales dans le cerveau.
73
Quelles maladies à prion sont classées comme encéphalopathies spongiformes ?
Les maladies à prion sont des encéphalopathies spongiformes, caractérisées par la formation d’agrégats de prions pathogènes. Exemples : - Creutzfeldt-Jakob (humain). - Scrapie (mouton). - Encéphalopathie spongiforme bovine (BSE, "vache folle").