cours 9, chap.12 Flashcards
allo
quelles sont les caractéristiques de la théorie sociocognitive ?
caractère unique et cohésion de notre personnalité repose sur des cognitions sociales comme des croyances, des objectifs et des normes. cognitions seraient à l’origine de la stabilité d’une certaine facon d’agir et de ressentir propre à chacun
les cognitions possèdent deux qualités :
1) elles sont acquises socialement
2) elles perdurent dans le temps
la théorie met l’accent sur :
1) la personne en temps qu’agent actif
2) les origines sociales du comportement
3) les processus cognitifs
4) les tendances comportementales et la variabilité du comportement
5) l’apprentissage de modèles complexes de comportement sans récompense à la clé
quelle est la différence entre la psychanalyse et la théorie sociocognitive ?
la théorie sociocognitive :
- accorde moins d’importances aux expériences de l’enfance et aux motivations inconscientes
- considère le processus de développement durant toute la vie, accorde plus d’importance à la réflexion consciente du soi
quelle est la différence entre la théorie des traits et la théorie sociocognitive ?
la théorie sociocognitive ne cherche pas les tendances globales moyennes, mais considère la variabilité comme faisant partie de la structure même de la personne
quelle est la différence entre le béhaviorisme et la théorie sociocognitive ?
la théorie sociocignitive :
- rejette l’hypothèse de la détermination du comportement par l’environnement
- pense que la personne est capable d’une maîtrise de soi
- pense qu’on peut apprendre sans renforcement
qui est albert bandura ?
il a eu un doctorat de l’univerité de l’Iowa en 1952
il a fait 2 oeuvres qui posent les fondations de la perspective sociocognitive :
- adolescent aggression
- social learning and personality developmentt
concept d’agentivité : pouvoir d’agir en toute conscience de soi
1969 : son oeuvre principles of behavior modification redéfinit la pratique de la thérapie comportementale en invitant à s’intéresser aux processus cognitifs
1970 : conception de soi et objectifs personnels
s’intéresse à l’influence qu’exercent les conditions interpersonnelles, sociales et socioéconomiques sur les croyances qu’entretient une personne à son propre sujet
social fondations of thought and action
qui est walter mischel ?
né à vienne
étudie le travail social aux usa
travaille auprès des délinquants et doit revoir son travail clinique
ohio state university ; a travaillé avec george kelly
prof à stanford
les instruments de mesure des rands traits sont peu efficaces pour prédire le comportement, donc il doute de l’utilité des théories traditionnelles de la personnalité (traits et psychanalyse)
il écrit personality and assesment en 1968, ouvrage qui influe en psychologie de la personnalité
il tente de comprendre la fonction discriminée du comportement, comment les gens distinguent les situations et comment ils modulent leurs actions en fonctions de chacunes
comment est une personne selon la théorie sociocognitive ?
la personne se distingue par 3 propriétés psychologiques uniques (pour ces théoriciens, tout se passe dans la tête) :
1) formule des raisonnements sur le monde en recourant au langage
2) contemple les circonstances du moment, des événements passé, hypothétiques événements futurs
3) pratique l’introspection et analyse ses propres réflexions
« l’image est celle d’un humain habile à résoudre des problèmes, capable de mettre à profit un large éventail d’expériences et de compétences cognitives, doté d’un grand potentiel pour le bien et pour le mal, construisant activement son univers psychologique, influant sur l’environnement, mais aussi influencé par lui selon des règles précises. c’est une image très éloignée de celle que proposent les théories traditionnelles de la personnalité (modèles instinctuels de réduction des motivations, modèle des traits, modèles de relations automatiques entre les stimulus et les réponses) »
qu’est ce que la science de la personnalité selon la théorie sociocognitive
1) intégration des connaissances dans différents domaines
2) méthodes idiographiques (portait d’un individu unique et idiosyncratique)
3) application des connaissances dans la pratique éducative ou clinique
quelle est la structure de la personnalité selon la théorie sociocognitive ?
elle comporte 4 concepts structuraux :
1) compétences et habiletés
2) croyances et attentes (mode possible d’appréhension du monde)
3) normes de comportement (mode possible d’appréhension du monde)
4) objectifs personnels (mode possible d’appréhension du monde)
la structure de la personnalité de cette théorie est la plus complexe
qu’est ce que les compétences et les habiletés (par rapport à la structure de la personnalité de la théorie sociocognitive) ?
les différences entre les personnes reflètent des variations dans l’aptitude des personnes à accomplir différentes actions (les habiletés et les compétences sont uniques à chacun)
compétences = à la fois une façon de réfléchir aux problèmes de la vie, et les habiletés à mettre en oeuvre des solutions pour les résoudre (on se définit par nos compétences, important de pouvoir solutionner donc les théoriciens se demandent comment aider la personne pour qu’elle soit compétente et qu’elle puisse résoudre ses problèmes)
compétences : désignent 2 types de connaissances (les compétences se basent sur les connaissances) :
1) connaissances déclaratives : peut être formulées (je peux nommer ces connaissances, je sais que je les ai)
2) connaissances procédurales: aptitudes cognitives et comportementales dont on ne peut décrire la nature exacte
les compétences ont 2 implications :
1) spécificité contextuelle : certaines structures psychologiques sont pertinentes dans certaines situations et pas dans d’autres. compétences d’un individu peut varier d’une sphère de vie à une autre. on doit toujours prendre en compte le contexte. ex comparer les compétences d’études VS de dater
2) le changement psychologique : les compétences s’acquièrent par les interactions sociales et les observations du monde social, donc possibilité de changer et d’acquérir de nouvelles compétences (ce qui es très positif). les compétences s’acquièrent par les applications cliniques
qu’est ce que les croyances et les attentes (par rapport à la structure de la personnalité de la théorie sociocognitive) ?
croyances et attentes : des structures qui permettent d’appréhender le monde
croyances : ce qu’est réellement le monde et ce qu’il peut être dans l’avenir
attentes : ce qui adviendra dans le futur, déterminant principal de nos actions e de nos émotions, ca peut être des attentes de récompenses ou de punitions, les attentes sont liées au contexte
cette discrimination est essentielle à la survie
système de pensés qui concerne l’avenir :
- essence de la personnalité réside dans les croyances propres à chacun : adoption de comportements différents selon les attentes
- différences avec behaviorisme : ce sont les attentes envers les récompenses, punitions et non les récompenses-punitions même qui explique le comportement
deux individus réagissent différemment au même environnement : les individus ont des attentes à l’égard :
- du comportement possible d’autrui
- des récompenses et punitions que peuvent entraîner certains types de comportements
- leur aptitudes à composer avec le stress et les difficultés
le soi et le sentiment d’efficacité personnelle
qu’est ce que le sentiment d’efficacité personnelle (par rapport aux croyances et aux attentes de la structure de la personnalité de la théorie sociocognitive) ?
attentes envers soi sont les plus importantes pour le fonctionnement de la personnalité
le concept du soi a été bcp travaillé par les sociocognitivistes
sentiment d’efficacité personnelle (SEP) = perception qu’on les gens de leur propre capacité d’action dans des situations à venir (les attentes de la capacité à accomplir certaines choses sont la clé de la réalisation et du bien-être). perception subjective qu’une personne a d’elle-même influe sur son comportement.
- SEP = les perceptions que j’ai face au fait que je sois capable d’effectuer une tâche (il faut que je crois être capable de le faire, il ne faut pas se dire ah je suis poche je ne l’aurai pas)
les individus avec un faible SEP sont plus susceptible de :
- ne pas entreprendre des activités importantes
- renoncer
- éprouver de l’anxiété lors d’exécution de tâches
- céder à la panique et ne pas parvenir à réfléchir et à agir calmement
donc. ..le SEP c’est :
1) prendre une décision et agir
2) persévérer
3) garder son calme
4) faire preuve de réflexion analytique
l’attente liée au SEP explique qu’une personne ne se trouve pas bonne dans une matière alors que ses résultats disent le contraire :
- 85% de moyenne mais ne se trouve pas bonne…ce qui l’explique est le fait que son attente était d’être encore meilleure, de bien maîtriser la matière, donc elle n’est pas satisfaite de son 85%
- dans le choix d’un comportement, les attentes liées au SEP sont plus importantes que l’attente des résultats
exemple des effets du SEP sur l’expérience et l’action :
- sélection : agit sur le choix d’objectifs personnels
- effort, persévérance et rendement
- affectivité : attitude plus positive
- capacité d’adaptation : meilleures gestions du stress et des déceptions
« l’amélioration de la condition humaine relève davantage des persévérants que des pessimistes. la confiance en soi n’est pas forcément garante du succès, mais l’absence de confiance en soi engendre indéniablement l’échec »
qu’est ce que la différence entre le soi et le SEP (par rapport à la structure de la personnalité de la théorie sociocognitive) ?
le SEP n’est pas de l’estime de soi (EDS) :
- le soi est une variable globale et pas le SEP car il varie souvent d’une situation à l’autre
- l’EDC est un sentiment abstrait de sa valeur personnelle et pas le SEP qui est un jugement sur sa capacité à accomplir quelque chose
il y a une relation très étroite entre le SEP et le rendement mais ce n’est pas le cas pour l’EDS
qu’est ce que la recherche micro-analytique (par rapport aux croyances et attentes de la structure de la personnalité de la théorie sociocognitive) ?
prendre des mesures détaillées du sentiment d’efficacité personnelle de la personne AVANT qu’elle n’accomplisse une action dans des situations particulières
on invite donc les participants à indiquer quelles sont les tâches qu’ils peuvent accomplir dans une situation donnée et quel est leur degré d’assurance
quant à leur capacité de s’en acquitter adéquatement
cette stratégie correspond à l’idée que le sentiment d’autoefficacité (SEP) dépend de la situation et non de dispositions générales que peuvent mesurer les inventaires de personnalité globaux
le SEP peut varier d’une situation à l’autre pour n’importe qui
les méthodes d’évaluation doivent recourir à des mesures propres à chaque situation
cette stratégie est une réponse de bandura à la théorie des traits
chaque situation, définie par rapport à un contexte bien circonscrit, signale combien le SEP diffère d’une tâche à l’autre
ex :
- les personnes qui ont émigré pour améliorer le sort de leurs enfants
- les étudiants qui persistent dans leurs études en dépit de conditions averses
- les parents d’enfants handicapés qui sont persistants dans leur soutien
que représentent les objectifs (par rapport à la structure de la personnalité de la théorie sociocognitive) ?
ce que la personne souhaite réaliser un jour
représentations mentales du but d’une action ou d’une conduite
- motivent et orientent son comportement
- capacité de maîtrise de soi
- guident dans l’établissement de priorités et aident à choisir parmi plusieurs situations
- permettent de transcender les influences du moment et d’organiser la conduite sur de longues périodes
- organisation hiérarchique