cours 5, chap.6 Flashcards
que représente les psychopathologies
(par rapport à l’application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
elles sont l’origine de la détresse psychologique : désaccord entre le soi et l’expérience.
individus sains : capables d’incorporer expériences à structure du soi. congruence entre le soi et l’expérience
individus névrosés : individu ne permet pas aux expériences (sensorielles et émotionnelles) significatives d’accéder à la conscience. organisation de l’image de soi ne cadre pas avec certaines expériences : conflit soi/expérience
rogers rejette tout modèle médical, rejette le cadre de diagnostique et nosographie, ne différencie pas les divers types de maladies
qu’est ce que le désaccord entre le soi et l’expérience (par rapport à l’application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
les expériences qui ne sont pas en adéquation avec la structure du soi sont perçues inconsciemment comme menaçantes. elles sont niées ou déformées.
il existe alors un conflit entre la véritable expérience psychologique et la conscience que le soi a de cette expérience.
le soi adopte une attitude rigide pour se protéger contre certaines expériences inconsciemment perçues comme menaçantes pour son intégrité
qu’est ce que la rationnalisation (par rapport à la psychopathologie de l’application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
l’individu déforme la perception d’un comportement pour le rendre congruent avec le soi. (attribution aux autres) pour les erreurs.
qu’est-ce que le fantasme (par rapport à la psychopathologie de l’application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
négation des expériences qui ne cadrent pas cette image de soi-même
l’homme qui, à travers le fantasme, se trouve irrésistible, s’imaginera qu’il est un prince et que toutes les femmes l’adorent
quels sont les mécanismes de défense (par rapport à la psychopathologie de l’application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
1- projection : la personne exprimera un besoin mais le fera sous une forme qui lui interdit de prendre conscience de ce besoin, de sorte qu’elle pourra considérer que son comportement est congruent avec le soi
il convient de noter que les perceptions sont écartées parce qu’elles s’opposent à l’image du soi et non parce qu’elles sont peu flatteuses.
la psychopathologie est définie à travers le conflit que vit la personne : déformation des faits pour protéger ce qui est perçue par la personne comme son intégrité
qu’est ce que le changement psychologique (par rapport à l’application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
étude du processus et des facteurs du changement
technique non directive centrée sur le client : reflet. technique simple mais efficace. elle communique au client le sentiment d’être compris clairement et en profondeur par le théoricien.
facteur décisif de la théorie : le lien interpersonnel thérapeute/client
qu’est ce que la thérapie non directive centrée sur le client (par rapport au changement psychologique de l’application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
le thérapeute applique le procédé du reflet du sentiment positif
il joue aussi un rôle plus actif dans la compréhension du vécu du client
le facteur décisif en matière de thérapie réside dans la nature du lien interpersonnel qui s’établit entre le thérapeute et le client, ce qu’on appelle le climat thérapeutique.
« si je peux écouter les choses que le client me dit, si je peux comprendre comment elles lui apparaissent, si je peux percevoir les significations personnelles qu’elles ont pour lui, si je peux sentir l’exacte nuance d’émotion qui les accompagne, alors je libérerai de puissantes forces de changement. »
quelles sont les 3 conditions thérapeutiques nécessaire au changement psychologique (par rapport à l’application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
1- la congruence ou l’authenticité : le thérapeute exprime au client ses vrais pensées et sentiments (être vrai et ne pas être faux)
2- considération positive inconditionnelle : on se soucie sincèrement du client que l’on apprécie dans son intégrité et de façon inconditionnelle. le thérapeute permet ainsi au client d’explorer en toute confiance son soi intime.
3- empathie : capacité du thérapeute de comprendre les expériences de son client telles qu’elles sont vécues par le client
les 3 conditions mises de l’avant par rogers pour assurer le succès de la psychothérapie constituent un des apports les plus marquant à la psychothérapie
comment mesurer les résultats de la thérapie contrée sur le client (par rapport à l’application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
but premier de rogers : mesurer scientifiquement la thérapie à l’aide de méthodes objectives
parce que la détresse n’a pas pour seule étiologie les événements de la vie.
détresse naît du sentiment de ne pas être à la hauteur, de ne pas être celui qu’on veut être, d’un manque de congruence entre le soi réel et le soi idéal
objectif thérapeutique : meilleure adéquation soi réel/soi idéal
mesurer l’efficacité de la théorie centrée sur le client
comment évalué l’efficacité de la thérapie centrée sur le client (par rapport à l’application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
rogers veut une méthode supérieure au compte rendu subjectif rédigé par le thérapeute dans l’histoire de cas : évaluer la thérapie à l’aide de méthodes objectives.
les sessions de thérapies sont filmées
butler et haigh : Q-sort : calcul de la corrélation : degré de congruence soi réel/soi idéal :
1- augmentation de la corrélation de congruence (avant thérapie 0,0 après thérapie 0,34)
2- les effets sont durables (6 mois après la thérapie (0,31), mais pas vraiment profitable aux individus en détresse (0,31 VS 0,58). elle apporte toutefois une amélioration.
oui, efficacité de cette thérapie :
les études récentes permettent de constater que cette thérapie permet de
1-diminuer les dfenses
2-d’être plus ouvert
3-le soi est plus positif et plus congruent
4-être plus disposé envers les autres
5-avoir plus de confiance dans leur évaluation personnalle au lieu de faire appel aux valurs des autres
quels sont les résultats de la thérapie centrée sur le client (par rapport à l’application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
les expériences interpersonnelles qui se produisent entre le client et le thérapeute et qui semblent « au delà des mots et de la logique » seraient propices au changement profond.
LA PRÉSENCE :
1- lorsque je suis intensément concentré sur un client, ma seule présence semble avoir un pouvoir de guérison
2- je peux avoir des comportements étranges et impulsifs au cours de l’entretient, des comportements que je peux difficilement expliquer de manière rationnelle, mais ces comportements étranges se trouvent à être les bons.
les observations de la théorie centrée sur le client sont-elles scientifiques (par rapport aux résultats de cette thérapie/application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
1- soucis d’objectivité par le test Q-sort, par la publication des transcriptions et par l’enregistrement d’entrevues. c’est plus une méthode expérimentale
2- faiblesse : évaluation de la personnalité à partir des seuls propos des clients (mesures explicites). les aspects non conscients échappent au modèle
3- aucune diversité culturelle dans les échantillons, ce qui limite la généralisation du modèle. il y a des différences dans le concept de soi selon les cultures
La théorie centrée sur le client est-elle systématique (par rapport aux résultats de cette thérapie/application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
1- peu systématique. rogers écrivait dans un style impressionniste. plus tard, quand il écrit sa théorie, il devient plus systématique.
2- rogers montre qu’il existe plusieurs types d’interactions parent-enfant, plusieurs types de concepts de soi et plusieurs types de détresse psychologique et d’états de bien-être. il prend également la peine de décrire les interactions entre ces différents phénomènes.
3- il affirme que sa théorie manque de maturité
La théorie de la thérapie centrée sur le client est-elle vérifiable (par rapport aux résultats de cette thérapie/application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
1- cela dépend des éléments théoriques à vérifier
2- dans certaines parties, rogers a exposé des construits avec beaucoup de clarté et suggéré des méthodes d’évaluation de la personnalité qui pouvaient servir à mesurer ces construit.
3- l’analyse du soi réel et du soi idéal est limpide avec le Q-sort
4- le travail fait par rogers sur les conditions nécessaires au changement thérapeutique fait encore partie des bons travaux de recherche sur la démarche thérapeutique
5- l’hypothèse qu’il existe chez l’humain une tendance innée à l’autoactualisation est non vérifiable : aucune méthode d’évaluation objective pour mesurer le niveau d’autoactualisation d’un individu, peu d’outils conceptuels pour comparer sa croyance selon laquelle il n’existe qu’une seule motivation et l’autoactualisation (il est difficile pour rogers de savoir quel type de données aurait prouvé qu’il existe plus d’une motivation de l’autoactualisation, donc c’est non vérifiable)
la théorie de la thérapie centrée sur le client est-elle exhaustive (par rapport aux résultats de cette thérapie/application clinique de l’approche phénoménologique de rogers) ?
théorie psychodynamique :
1- tous reconnaissent que la théorie freudienne de la personnalité est extraordinairement exhaustive (freud se pense sur la structure, la relation entre la structure et le processus (mécanisme de défense), les rêves, la sexualité, le symbolisme, la nature du développement humain, les thérapies axées sur le changement psychologique)
2- la théorie de freud est la plus exhaustive des théories de la personnalité
question sans réponses de la théorie de rogers :
1- en quoi notre rapport historique à l’évolution contribue-t-il à la description de la structure et du fonctionnement de la personnalité ?
2- de quelle facon les états émotionnels influent-ils sur les processus cognitifs ?
3- si les gens ont une tendance innée à l’autoactualisation, alors pourquoi les pulsions sexuelles et agressives sont-elles si importantes dans l’expérience humaine ?
4- comment notre bagage génétique interagit-il avec les influences sociales au cours du développement ?
rogers a consacré beaucoup d’énergie au développement de thérapies individuelles et de groupe
rogers a négligé la dimension biologique de la personnalité
on peut se sentir anxieux parce que les événements ne cadrent pas avec la perception qu’on a de soi, mais on peut aussi se sentir anxieux en raison d’une perturbation physiologique qui n’a rien à voir avec le concept de soi.