cours 5, chap. 5 Flashcards
quels sont les 6 des 14 principes de l’humain selon Rogers ?
1- dans mes relations avec les autres, j’ai constaté qu’il n’était pas utile, à long terme, d’agir comme si j’étais une personne que je ne suis pas
2- j’attache une valeur énorme au fait de pouvoir me permettre de comprendre une autre personne
3- à mes yeux, l’expérience est l’autorité suprême. c’est à elle que je dois revenir sans cesse pour m’approcher de plus en plus de la vérité qui se développe graduellement en moi
4- ce qui est le plus personnel et le plus unique dans chacun d’entre nous est probablement le contenu qui, s’il était partagé ou exprimé, toucherait le plus les autres.
5- d’après mon expérience, les personnes ont fondamentalement une attitude positive dans la vie.
6- la vie, à son meilleur, est un processus qui évolue, qui change, dans lequel rien n’est jamais fixé
qu’est ce que la subjectivité de l’expérience selon Rogers ?
rogers affirme qu’il ne réagit pas à une réalité absolue, mais à sa perception de cette réalité
la réalité que nous observons est en fait un monde d’expériences privées, subjectives, ce qu’il appelle le monde phénoménal
la position de rogers : on pense décrire la réalité telle qu’elle est, mais on ne décrit jamais la vraie réalité
la subjectivité de l’expérience est le caractère positif de la motivation humaine
la nature humaine est fondamentalement positive
notre motivation nous pousse vers un développement positif : lorsque nous nous sentons libres d’agir, nous sommes capables de réaliser notre potentiel et d’accéder à a maturité.
cette théorie s’oppose aux visions religieuses et psychanalytiques
les êtres humains sont incapables de comportements destructeur et méchant : naïveté
la vision de rogers est expliqué par sa longue expérience clinique avec des clients «normaux»
qu’est ce que le champs phénoménal selon rogers ?
la construction de notre expérience est subjective
les besoins psychologiques personnels façonnent les expériences subjectives que nous interprétons de façon objectivement réelle.
nous sommes convaincus que les choses existent telles que nous es voyons. or, ce que nous voyons n’est pas un compte rendu objectif du monde réel mais une construction subjective qui reflète nos besoins personnels.
qu’est ce que la détresse spécifiques des personnes (par rapport à la conception de la personne de rogers) ?
c’est ne pas choisir d’être fidèle à soi. de répondre aux désirs et aux valeurs des autres.
exemples :
- avoir ou ne pas avoir d’enfant ?
- répondre à la norme ou à ses vrais sentiments et désir ?
- choisir un emploi que je veux réellement ou sont rêve mes parents ?
qu’est ce que les sentiments d’authenticité (par rapport à la conception de la personne de rogers) ?
il n’est pas souhaitable de refréner ses réactions instinctives. elles sont source de sagesse potentielle.
le conflit cède ici le pas à la congruence : les expériences conscientes, les buts de la personne correspondent à ses valeurs, à ce que la personne ressent profondément.
tout un courant de psychothérapie sera basé sur les émotions :
- être proche de ses émotions
- s’assurer de bien ressentir ses émotions
- identifier ses émotions pour aider à faire des choix de vie
qu’est ce que la perspective phénoménologique (par rapport à la conception de la personne de rogers) ?
elle explore les expériences conscientes de la personne
importance de la perception subjective du monde. exploration du point de vue de l’autre/perception objective
rejet du dualisme sujet/objet, individu/monde, corps/esprit. impossibilité d’isoler l’individu de son contexte. forme une unité de sens indissociable
rogers analyse l’être humain en se fondant sur la manière dont l’individu se perçoit lui-même et dont l’individu perçoit le monde qui l’entoure
qu’est ce que l’étude de la personnalité pour rogers ?
les expériences subjectives intérieures sont le fondement de la personnalité
pour rogers, nécessité de tenir compte des expériences subjectives, de la signification des choses pour l’individu, l’intention propre à chacun
ces donnés ne peuvent être mesurées car elles ne sont pas des caractéristiques physiques et objectives.
limites du modèle des sciences physiques pour approcher l’humain et le connaitre.
la science de la personnalité peut-elle suivre le modèle des sciences physiques ? : pour rogers, il y a une valorisation de la compréhension clinique de l’expérience subjective (en clinique, il s’éloigne des taxonomies et de l’étiologie, il a une compréhension du monde des clients comme des héros d’un roman (limité au niveau de l’intervention?))
rogers avait un profond respect pour la méthode scientifique, mais il souhaitait que l’expérience subjective de ses clients soit une expérience psychologique
rogers prenait un soin particulier à soumettre à l’épreuve de la science ses idées sur les formes efficaces de thérapie.
il s’est efforcé courageusement de conjuguer les aspects scientifiques et humains de la science de la personnalité
les études évaluatives sur l’efficacité de la thérapie ont fini par donner partiellement raison à rogers. l’alliance thérapeutique (la capacité du clinicien à entrer en contact émotionnel avec le client, à lui donner de l’espoir et à l’engager dans un processus de changement), s’est avéré l’ingrédient indispensable de toutes les psychothérapies.
qu’est ce que la définition du soi et du concept de soi selon la structure de la théorie de la personnalité de rogers?
un aspect de l’expérience phénoménologique
c’est l’expérience que nous avons de nous-même. le «moi» ou le «je».
sous ensemble du champs phénoménal : le soi est une configuration organisée et cohérente des perceptions d’un individu. il perdure dans le temps et caractérise un individu.
le soi est une structure de la personnalité
le soi est essentiellement conscient. l’individu demeure le grand responsable de ses actions
les gens ont conscience que le soi comprend des perceptions conscientes
bien que les gens vivent des expériences dont ils ne sont pas conscients, le concept de soi est essentiellement conscient.
soi réel : soi que nous croyons être actuellement (dans le présent)
soi idéal : soi auquel aspire l’individu (dans l’avenir)
qu’est ce que l’évaluation du concept de soi (technique de Q-Sort Stephenson), par rapport à la structure de la théorie de la personnalité selon rogers ?
cette technique est l’instrument d’évaluation qui invite la personne à classer des énoncés relatifs au soi réel et au soi idéal. passation du test une deuxième fois pour mesurer quantitativement la différence ou l’écart entre les deux soi.
lors de la 2e évaluation, les participants doivent distribuer les énoncés selon qu’ils décrivent plus ou moins le soi qu’ils souhaiteraient idéalement être. (il y a une différence importante entre les 2 tests lors de psychopathologies)
le test constitue un juste milieu entre les instruments de mesure fixes (mêmes énoncés soumis aux participants) et flexibles (pas un score en additionnant). les participants indiquent les sous-ensemble.
jeu de cartes dont chacune décrit une caractéristique de la personnalité que les participants ordonnent selon que l’énoncé les décrit plus ou moins bien actuellement, puis idéalement. plupart des cartes au milieu de l’échelle
qu’est ce que l’actualisation de soi (par rapport au processus de la théorie de la personnalité de rogers) ?
tendance fondamentale de l’organisme à aller de l’avant, à se réaliser, à se réaliser, se maintenir et s’épanouir.
passer de la simplicité à la complexité. de la dépendance à l’indépendance. de la fixité et de la rigidité à une démarche de changement et de libre expression.
pour la mesurer : échelle en 15 items qui mesurent :
1-la capacité d’agir de manière autonome
2-l’acceptation de soi ou l’estime de soi
3-l’acceptation de sa vie affective
4-la confiance dans les relations interpersonnelles
il existe des instruments pour mesurer la tendance à l’actualisation de soi
dans une des mesures, un score élevé de croissance personnelle se caractérise par le sentiment :
1- de se développer constamment
2-de réaliser son potentiel
3-d’être ouvert aux expériences nouvelles
4-de développer une meilleure connaissance de soi
5-d’avoir le sentiment d’une plus grande efficacité
qu’est ce que la cohérence du soi et la congruence (par rapport au processus de la théorie de la personnalité de rogers) ?
la vie psychique n’est pas tant une marche ininterrompue vers l’actualisation de soi qu’un tissu de conflits, de doutes et de détresse psychologique
l’organisme cherche à :
1- maintenir une cohérence du soi : absence de conflit dans la perception de soi
2- organiser les valeurs et les rôles de façon à préserver la structure du soi. comportement cohérent par rapport au soi (même si pas gratifiant)
3- atteindre un sentiment de congruence entre le soi et les expériences de vie (absence de conflit entre concept de soi et expérience)
rogers souligne l’importance de la congruence entre le soi et l’expérience dans le fonctionnement de la personnalité
la congruence : lorsque l’organisme s’efforce de maintenir l’équilibre (l’absence de conflits) entre les perceptions de soi et les expérience : la plupart des conduites adoptées par l’organismes sont cohérentes avec l’image de soi
l’incongruence : si je juge m’être conduit froidement avec antipathie alors que je me considère comme une personne gentille et empathique, alors j’éprouve un sentiment d’incongruence entre mon soi et mon expérience.
qu’est ce que les états d’incongruences/mécanisme de défense (par rapport au processus de la théorie de la personnalité de rogers) ?
divergence ou conflit entre l’expérience et la perception de soi = anxiété
activation de défenses pour prévenir la perte d’une perception cohérente et intégrée du soi. similaire à freud.
mécanisme de défense sert à la perte d’une perception cohérente et intégrée du soi.
3 mécanismes principaux :
1- subception :
- on peut avoir conscience qu’une expérience contredit notre concept de soi avant d’avoir une représentation consciente
- réaction précédant la prise de conscience de l’individu lorsqu’une expérience contredit son concept de soi
- réaction à la menace que présente la reconnaissance d’expériences conflictuelles avec le soi
- réaction défensive et évitement de prendre conscience d’expériences confusément incongrues par rapport à la structure du soi
2- la déformation : phénomène courant qui consiste à prendre conscience de l’expérience mais en lui donnant une forme cohérente par rapport au soi
3- le déni : sert à préserver la structure du soi de la menace en niant son expression consciente
qu’est ce que le besoin de considération positive (par rapport au processus de la théorie de la personnalité de rogers) ?
un besoin psychologique d’acceptation et du respect d’autrui, de leur considération sont tout aussi vitaux que les besoins biologiques
besoin hiérarchiquement plus important que celui de l’actualisation de soi : quête de considération peut conduire à perdre contact avec ses valeurs et peut exposer à déformer ou ignorer ses sentiments véritables
essentiel au développement de l’enfant : regard positif inconditionnel des parents est une condition à la valorisation de soi (l’enfant privé d’une considération positive inconditionnelle risque de nier certaines expériences personnelles et donc de déformer des caractéristiques de son soi véritable)
conditions de valorisation de soi : si cette valorisation se fait sous condition, il y a négation d’un aspect de son expérience personnelle, essentiellement la négation ou la déformation d’une caractéristique de son soi véritable
choix d’une carrière : pour faire plaisir aux parents VS pcq cela nous passionne VS mutatis mutandis pour le choix d’un conjoint
qu’est ce que la croissance et le développement de la personnalité selon la théorie de rogers ?
l’actualisation de soi est un processus tout au long de la vie
le soi se distingue tôt dans le champs phénoménal et devient une entité à part entière pour se complexifier durant la vie
rogers ne croyait pas comme freud que le développement se limite aux premières années de vie.
toute leur vie, les gens progressent vers l’actualisation de soi et composent avec une complexité, une autonomie, une socialisation et une maturité croissante
tôt dans la vie, le soi se distingue du champ phénoménal et devient une entité à part entière pour se complexifier durant toute la vie
quels sont les 2 plans à analyser pour considérer les facteurs de développement (par rapport à la croissance et au développement de la personnalité selon la théorie de rogers) ?
1- interactions parent-enfant : les parents ont-ils entretenu un environnement optimal pour le développement psychologique de leur enfant ? importance d’un environnement optimal (considération positive inconditionnelle) pour le développement psychologique de l’enfant
2- les structures psychologiques internes : y a-t-il congruence entre le soi et l’expérience quotidienne ?
une préoccupation de rogers sur le plan du développement est de savoir si l’enfant est libre de se développer et de s’actualiser ou si des conditions de valorisation de soi le pousseront à se tenir sur la défensive et à fonctionner dans un état d’incongruence
lien entre : environnement familial positif inconditionnel/attachement sécure/potentiel d’actualisation
le soi ne se développe sainement que dans un climat d’acceptation et de considération des parents
