cours 10, chap. 14 Flashcards
quel est le lien entre la personnalité et les relations interpersonnelles ?
les RI sont au coeur de nos vie
elles représentent un inter-influence entre deux personnes
caractéristiques de personnalité peuvent influencer :
- les gestes posés (bénéfiques ou nuisibles)
- interprétation que la personne fait du comportement (perception de l’autre comporte des biais)
- comportement + impact + sur la satisfaction de l’autre
- perception erronée a un impact sur la relation
importance des perceptions subjectives est illustrée sur des études sur un trait de personnalité : la sensibilité au rejet :
- caractérisée par une attente anxieuse du rejet dans les RI
qu’est ce que le trait « sensibilité au rejet » par rapport aux RI ?
trait qui peut endommager une relation même si les attentes ne reposent pas sur des faits
- crée une tension interpersonnelle susceptible d’affaiblir les relations
- peut devenir une prophétie autoréalisatrice
questionnaire sur la sensibilité au rejet (rejection sensitivity questionnaire rsq) de Downey et feldman :
- liste de requête interpersonnelle (ex demander à son partenaire de venir habiter avec soi)
- les participants doivent indiquer s’ils ont l’impression que l’autre accepterait ou rejetterait la proposition
- les participants doivent indiquer s’ils se sentent préoccupés ou anxieux quant à la réponse qu’ils recevraient dans chaque situation
- ceux qui répondent à plusieurs reprises qu’il y a une forte possibilité que leur proposition soit rejetée, et que ce rejet provoquerait une forte anxiété, sont classés comme étant très sensibles au rejet
la sensibilité au rejet a permis de prédire les pensées à propos de l’hostilité après avoir contrôlé les effets des variables globales portant sur les traits de la personnalité
une insatisfaction face à la relation est constatée autant chez les individus sensibles au rejet que chez leur partenaires, comparativement aux individus qui sont peu sensibles au rejet
les relation où l’un des partenaires est sensible au rejet sont plus sujettes aux ruptures
quelle est la recherche de downey et feldman sur la sensibilité au rejet sur les collégiens (par rapport aux RI) ?
ils ont documentés l’impact potentiel de la sensibilité au rejet sur les RI des étudiants de première année de niveau collégial
- les participants ont répondu au RSQ en début d’année scolaire et 4 mois plus tard (pour ceux qui s’étaient engagés dans une relation amoureuse)
- des comportements hypothétiques susceptibles d’avoir différentes causes leur ont été présentés
- ils devaient indiquer pour chacun de ces gestes s’il manifestait une intention blessante
en orientant la recherche de cette facon, cela permettait aux chercheurs de déterminer si la sensibilité au rejet pouvait avoir contribué à la facon de voir la relation ultérieure
- les individus ayant déjà une grande sensibilité au rejet avant leur nouvelle relation étaient portés à attribuer à leur partenaire une intention hostile une fois la relation engagée
- la sensibilité au rejet peut avoir des conséquences sur la qualité et la longévité d’une relation
qu’est ce que la focalisation attentionnelle chaude ou froide par rapport aux RI ?
comment définir les processus psychologiques permettant de reprendre en main les relations ?
études des modes de pensées stratégiques, qui lorsqu’exécuté correctement, peuvent aider la personne à se rendre maître de ses comportements et de sa vie affective
stratégie cognitive sur l’attention :
- focalisation attentionnelle «chaude» et «froide»
certains stimuli sont émotionnellement neutre (froids), d’autres suscitent différentes émotions (chaudes)
ayduk, mischel et downey ont analysé l’influence de la focalisation attentionnelle chaude ou froide sur les émotions associées au rejet interpersonnel
- ils ont demandé aux participants de se remémorer une expérience antérieure où ils s’étaient sentis rejetés
- dans la condition expérimentale focalisée sur les aspects chauds, ils revenaient sur les émotions ressenties pendant le rejet (est ce que votre coeur battait plus vite?)
- dans la condition expérimentale focalisée sur les aspects froids, leur attention était orientée vers des aspects de la situation ne comportant aucune expérience affective (où vous trouviez-vous dans la pièce?)
- lorsqu’on leur a demandé de décrire leur humeur les participants qui se concentraient sur les aspects froids de l’expérience se sont décrits eux-mêmes comme moins enclins à la colère que ceux dans la condition chaud ou ceux du groupe témoin
- lorsque les participants ont décrit par écrit les pensées et émotions que leur inspirait cette expérience, les textes des participants de la condition froid étaient moins empreints de colère et d’émotions que ceux des autres
- les autres mesures prises ont confirmé que le fait de centrer leur attention sur les réactions émotionnelles (chaud) suscitait des pensées hostiles.
qu’est ce que le transfert dans les RI ?
processus de transfert qui ne se limite pas au contexte de thérapie
des processus sociocognitifs primaires pourraient expliquer le phénomène de transfert
deux faits par rapport aux interprétations des gens et des événements que font les individus :
1) nos pensées et attentes par rapport à une personne sont influencées par nos anciennes connaissances
2) nous utilisons des infos emmagasinées en mémoire pour interpréter un événement lorsque ces informations chevauchent l’info dans la nouvelle situation que nous interprétons
ce chevauchement informationnel peut activer des informations par rapport à une personne dans votre passé
ces infos devenues actives peuvent influer sur vos pensées et vos émotions à l’égard d’une nouvelle personne
vous pouvez présumer, sans vous en rendre compte, que ce nouvel individu possède des qualités identiques à la personne dans votre passé
les individus sont plus susceptibles d’avoir des souvenirs « faux positifs » lorsque les personnes cibles ressemblent à d’autres personnes représentatives appartenant à leur passé
les processus du transfert influent sur la mémoire et sur les réactions affectives et les désirs visant à établir une relation étroite avec une nouvelle connaissance
ces expériences et actions doivent être comprises en termes de pensés liées à un contexte donné qui associe une nouvelle rencontre avec une ancienne
quelles sont les stratégies pour étudier le transfert de RI de manière expérimentales ?
1) à la première séances, les participants décrivent par écrit une personne avec laquelle ils ont eu une relation importante
2) lors d’une séance ultérieure, les participants lisent la description de diverses personnes représentant les stimuli cibles
3) certaines descriptions contiennent de l’info qui recoupe celle qu’ils ont faite de la personne marquante pour eux
4) par la suite, il leur est demandé de se remémorer le plus possible l’information tirée de ces descriptions
qu’est ce que l’optimisme stratégique et le pessimisme défensif (par le fait de relever les défis sociaux et scolaires) ?
est-ce qu’avoir des attentes négatives nuit au rendement ?
pour certains, la « pensée négative » renferme un « pouvoir positif » (cantor et coll)
pessimisme défensif : variable cognitive de la personnalité qui implique des types de raisonnement
optimistes : attentes réalistes quant à leurs capacités
même lorsqu’ils semblent posséder toutes les habiletés nécessaires pour réussir, les pessimistes défensifs expriment des doutes et s’attendent au pire
pour certains, la pensée négative peut représenter une stratégie d’adaptation efficace qui les aide à se motiver eux-mêmes pour atteindre des niveaux de rendement élevés
une recherche sur l’optimisme stratégique et le pessimisme défensif (cantor et al) a porté sur le passage d l’école secondaire au cégep
autant les optimistes que les pessimistes défensifs ont obtenu de bons résultats scolaires
chez les optimistes :
- la pensée positive permettait de prédire la réussite scolaire
chez les pessimistes défensifs :
- on ne pouvait établir aucun lien entre les attentes quant au rendement scolaire en tout début d’année et les notes obtenues en fin d’année
- l’importance des écarts avec le soi de type réel-idéal permettait de prédire une réussite scolaire plus grande
comment est représentée la constance de la personnalité prise dans son contexte ?
le défi principal de la psycho de la personnalité : cerner et expliquer les modes de comportements qui sont constants d’une situation à une autre et qui permettent de distinguer un individu d’un autre
- défi : comment réconcilier : raconter une blague, faire jogging, passer exam, discuter politique (trait de compétition)
les individus peuvent avoir des croyances à propos de leurs qualités personnelles qui déterminent le sens qu’ils donnent à leurs expériences de vie
les situations qui semblent n’avoir aucun lien entre elles peuvent être étroitement liées pour les personnes qui jugent que chaque situation fait appel à l’une ou l’autre de leurs qualités
ce que les individus croient à propos d’eux-mêmes peut contribuer à l’établissement des modes d’expériences et d’actions constants qui définissent leur « personnalité »
la définition d’un contexte n’est pas aussi invariable qu’en science
élément essentiel pour comprendre la personnalité prise dans son contexte
- les individus doivent d’abord interpréter une situation donnée pour y réagir
- un grand nombre de situations peuvent comporter différentes significations
- ce qu’elle signifie pour les personnes qui la vivent peut varier d’une personne à une autre
- les qualités de la personnalité et les facteurs situationnels ne sont pas des forces séparées, il existe en eux une interaction dynamique
quel est le développement de la personnalité dans le contexte socioéconomique ?
en quoi les conditions socioconomiques sont-elles pertinentes quant au développement de la personnalité ?
les travaux récents laissent penser que les attributs de la personnalité peuvent avoir des répercussions différentes sur le plan individuel et selon le contexte socioéconomique
étude sur impulsivité : la relation entre l’impulsivité et la délinquance fluctue en fonction du contexte socioéconomique
lynam et collègues : large échantillon d’ados vivant dans des conditions socioéconomiques variées :
- parmi les ados vivant dans des quartiers pauvres, les individus très impulsifs étaient plus susceptibles de verser dans les comportements délinquants que les individus peu impulsifs
- dans les quartiers riches, on ne relevait aucun différence sur le plan de la délinquance entre les individus très impulsifs et ceux qui l’étaient peu (effet des ressources communautaires, facteur de protection)
les individus das les quartiers défavorisés avaient de plus grandes détresses…pourquoi ?
- causes/effets des attributs de la personnalité pas à l’exam…lol
diapo p.7 ?..
qu’est ce que la résilience psychologique et la vieillesse (par rapport au fonctionnement de la personnalité tout au long de la vie) ?
à partir de mesures objectives sur l’estime de soi, le sentiment d’exercer une emprise sur sa vie et le bien-être psychologique par rapport à la dépression, les chercheurs ont constat que les adultes âgés ne font pas moins bien que les jeunes adultes et les adultes situés entre les deux
les adultes plus âgés font preuve d’une plus grande résilience psychologique
le défi à relever pour les psy de la personnalité est de comprendre les processus permettant à beaucoup d’adultes âgés de maintenir une image de soi positive
paul baltes et collègues : le développement comporte une forme d’échange
- les adultes âgés peuvent constater un déclin de certaines fonctions cognitives de base, mais un gain en sagesse
- les individus peuvent conserver un bien-être psychologique en sélectionnant les aspects de leur vie sur lesquels ils veulent concentrer leur énergie et leurs connaissances
- en concentrant leur énergie sur quelques aspects importants de leur vie, les adultes âgés parviennent à compenser leur déclin physique ou cognitif et à maintenir un niveau élevé de bien-être
quelle est la vie affective pendant la vieillesse : sélectivité socio affective (par rapport au fonctionnement de la personnalité tout au long de la vie) ?
théorie de la sélectivité socioaffective de carstensen : les individus sont conscients des possibilités et des contraintes associées aux différentes étapes de la vie
cette conscience du temps influe sur le choix choix objectifs de vie :
- pour le jeune adulte, il est logique de se concentrer sur l’avenir
- lorsque la personne voit approcher la fin de sa vie, il est préférable de choisir un ou deux objectifs qui ont un impact positif immédiat sur sa vie et d’y concentrer son énergie
prédiction : comparativement au jeune adulte, l’adulte âgé sera davantage susceptible de consacrer son énergie à un nombre restreint de relations sociales qui agrémentent son expérience affective
comme prévu, les personnes âgées semblaient :
- concentrer leurs pensés sur les qualités émotionnelles des personnes inscrite sur la liste
- accorder moins d’attention à la question de savoir si une rencontre avec une personne donnée pourrait fournir des renseignements qui seraient utiles dans l’avenir
les jeunes adultes :
- moins axés sur les qualités émotionnelles des gens
- se sont davantage concentrés sur la possibilité de rencontres informatives avec de nouvelles personnes - que ces rencontres aient été ou non des expériences émotionnelles positives
quelles sont les stratégies pour une réflexion sur la personnalité et la culture (par rapport au lien entre les individus et leur contextes culturels) ?
deux stratégies pour une réflexion sur la personnalité et a culture :
stratégie 1 : personnalité…et culture ?
- commencer par un concept théorique ou une hypothèse formulée à partir d’une théorie
- tenter de déterminer si cette idée est applicable a toutes les cultures
- le fonctionnement de la psychologie serait culturel dans son essence même :
- les individus, qui sont eux-mêmes l’aboutissement de l’expérience culturelle accumulée par les générations précédentes, façonnent leur vision du monde en utilisant les langages et les systèmes de communication transmis par leur culture
- ce qui occupe leurs pensées prend tout son sens à l’intérieur de systèmes signifiant fondés sur des pratiques culturelles et sociales qu peuvent varier d’un contexte culturel à un autre
limites de la stratégie 1 :
- elle risque d’omettre des aspects de la personnalité qui sont importantes dans d’autres cultures, mais non dans celle des chercheurs
- elle peut considérer la culture comme un élément accessoire dans l’étude de la nature humaine
stratégie 2 : la culture et la personnalité :
- la culture se trouve au centre de la psychologie de la personnalité
- les individus acquièrent leur identité individuelle par l’interaction avec leur culture
- la culture et la personnalité se « créent mutuellement »
- la psychologie culturelle pose des questions qui sont plus fondamentales sur la nature humaine, avec un accent particulier sur la capacité à utiliser la réflexion consciente pour faire sens des expériences vécues
quelle est la construction sociale de la personnalité et du soi au sein d’une culture (par rapport au lien entre les individus et leur contextes culturels) ?
des analyses détaillées de l’identité personnelle au sein de cultures traditionnelles de l’ile de Bali indiquent que nos propres facons d’être en tant qu’individus ne sont pas universelles
les travaux menés par kitayama et markus sur les conceptions du soi au sein des cultures nord-américaines et japonaises suggèrent l’existence possible de variations d’une culture à une autre dans les conceptions du soi implicites des individus
croyances sur la signification du soi peuvent différer selon les régions du globe
- cultures différentes peuvent nourrir des croyances différentes sur les devoirs, droits et possibilités qui sont au coeur de l’identité
- les croyances ne sont pas nécessairement explicites
une série de données confirment l’existence de différences entre les cultures orientales et occidentales sur les facons de concevoir le soi :
quelles est la vision du soi indépendante et interdépendante (par rapport à la construction sociale de la personnalité et du soi au sein d’une culture … par rapport au lien entre les individus et leur contextes culturels) ?
dans les cultures euro-américaines, le soi se construit essentiellement comme une entité indépendante
la personne devient un « contenant » où sont emmagasinés une série de traits psychologiques qui motivent ses actions
- droit au bonheur
la conception interdépendante met l’accent :
- sur les relations sociales et sur les rôles que joue l’individu au sein de la famille
- met l’accent sur les responsabilités qui accompagnent ces rôles plutôt que sur la recherche égoïste du bonheur
- le comportement n’est pas expliqué par les traits mentaux individuels qui résident dans la tête d’un individu
- le comportement est expliqué par les réseaux d’obligations sociales. c’est sa place à l’intérieur d’un réseau qui est la cause du comportement. ex : responsable (en raison de ses obligations et non pas un trait de caractère)
une série de données confirment l’existence de différences entre les cultures orientales et occidentales sur les façons de concevoir le soi :
- les orientaux ont moins tendances à entretenir un degré d’estime de soi élevé
- l’autocritique y occupe une place importante
- la motivation intrinsèque poussant à accomplir des tâches n’est pas plus grande chez les orientaux lorsque ces tâches résultent d’un choix personnel
- au contraire, la motivation intrinsèque st moindre que si ce choix a été fait par des figures d’autorité ou des personnes de confiance
résumé :
les questions abordées par les recherches passées en revue dans ce chapitre ont été traitées à l’aide de stratégies de recherche qui s’intéressaient à la fois à la personnalité et à son contexte social
les contextes se composent principalement d’individus
ce sont les individus qui donnent un sens aux situations sociales dans lesquelles ils se trouvent
la plupart des théories de la personnalité tiennent compte autant des facteurs personnels que contextuels