Cours 9 : Approche sociocognitive Flashcards

1
Q

La théorie sociocognitive par rapport aux théories précédentes -
Ont essayé de surmonter les limites qu’ils reprochaient aux théories précédentes :
* Psychanalystes = trop d’importances aux ____ et aux expériences ____
–> sociocognitivistes = réflexion consciente sur le soi et processus de développement essentiels surviennent toute la vie
* Théorie des traits = peut rendre compte de la personnalité par des tendances ____ moyennes.
–> Sociocognitivistes - Personnalité = comportements habituels et variabilité des comportements
* Psychologie évolutionniste = peut pas expliquer les modifications de la vie sociale d’une période historique à l’autre. Ex : rôle des femmes au 20e siècle vs maintenant
* Béhavioristes = stimuli environnementaux déterminent à 100 % le comportement
–> sociocognitivistes = gens sont capables de ____ et d’avoir un rôle ____ dans leur développement

A
  • Psychanalystes = trop d’importances aux motivations inconscientes et aux expériences de la petite enfance
    –> sociocognitivistes = réflexion consciente sur le soi et processus de développement essentiels surviennent toute la vie
  • Théorie des traits = peut rendre compte de la personnalité par des tendances globales moyennes.
    –> Sociocognitivistes = Personnalité = comportements habituels et variabilité des comportements
  • Psychologie évolutionniste = peut pas expliquer les modifications de la vie sociale d’une période historique à l’autre. Ex : rôle des femmes au 20e siècle vs maintenant
  • Béhavioristes = stimuli environnementaux déterminent à 100 % le comportement
    –> sociocognitivistes = gens sont capables de maitrise de soi et d’avoir un rôle actif dans leur développement
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2
Q

Postulent que l’être humain est assez intelligent pour diriger sa vie et ____ son comportement :
* Importance des processus cognitifs
* Le comportement dépend en grande partie des ____ et des ____ des individus
* L’individu n’est pas contraint à réagir à des renforçateurs et des punitions issus de l’environnement, il est capable de faire ses propres choix
* L’individu peut ____ son comportement en fonction des ____.
C’est grâce aux ____, qui permettent de discriminer entre les situations et à les interpréter différemment en fonction d’attentes spécifiques

A

Postulent que l’être humain est assez intelligent pour diriger sa vie et réguler son comportement :
* Importance des processus cognitifs
* Le comportement dépend en grande partie des attentes et des croyances des individus
* L’individu n’est pas contraint à réagir à des renforçateurs et des punitions issus de l’environnement, il est capable de faire ses propres choix
* L’individu peut adapter son comportement en fonction des situations.
C’est grâce aux processus cognitifs, qui permettent de discriminer entre les situations et à les interpréter différemment en fonction d’attentes spécifiques

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3
Q

5 principes clés de la théorie sociocognitive
1. La personne est un agent ____
2. Le comportement a des origines ____
3. Les processus ____ sont importants dans la personnalité
4. Ce sont à la fois les tendances comportementales ____ et la ____ des comportements qui révèlent la personnalité
5. Les individus apprennent des modèles ____ de comportements sans récompenses à la clé

A
  1. La personne est un agent actif
  2. Le comportement a des origines sociales
  3. Les processus cognitifs sont importants dans la personnalité
  4. Ce sont à la fois les tendances comportementales habituelles et la variabilité des comportements qui révèlent la personnalité
  5. Les individus apprennent des modèles complexes de comportements sans récompenses à la clé
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4
Q

Qu’est-ce que le débat personne-situation ?
Comment les théoriciens des traits diffèrent des sociocognitivistes sur cet enjeu ?

A
  • Débat qui oppose ceux qui pensent que la personne a le + de contrôle sur son comportement, et ceux qui pensent que la situation/contexte/environnement a + de contrôle sur le comportement
  • Théoriciens des traits - les traits de personnalité déterminent le comportement habituel des gens (personne)
  • Socio-cognitivistes - la situation influence elle aussi beaucoup le comportement des gens (situation)
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5
Q

Spécificité situationnelle

A

Spécificité situationnelle : comportements varient selon le type de situation, dépendamment des attentes et croyances spécifiques à des situations précises

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6
Q

Qui est Albert Bandura ?

A
  • Processus cognitifs qui font appel aux conceptions et soi et aux objectifs personnels –> agentivité
  • Influence des conditions interpersonnelles, sociales et socioéconomiques sur les croyances qu’entretient une personne à son propre sujet
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7
Q

Agentivité

A

Agentivité : capacité personnelle à agir, à influer sur nos comportements et nos expériences

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8
Q

Qui est Walter Mischel ?

A

Ex-partisan de la psychanalyse, s’est rendu compte que ces approches fonctionnent pas
Instruments de mesure des traits sont peu efficaces pour prédire le comportement
Rejette l’idée qu’il y ait des caractéristiques généralisées de la personnalité ; Il y a des variations de comportement selon les situations
A proposé un ensemble de variables sociocognitives permettant de caractériser les personnes (signatures comportementales, maitrise de soi, gratification différée…)
Personnalité = système complexe de processus cognitifs et affectifs interconnectés, activés par les caractéristiques des situations sociales
Test du marshmallow pour délai de gratification
Rôle important des gènes dans la personnalité, mais grande possibilité de changement

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9
Q

La personne se distingue de ce qui n’est pas une personne par 3 caractéristiques psychologiques uniques :

A

1) Elle formule des raisonnements sur le monde en recourant au langage
2) Elle considère non seulement les circonstances du moment, mais aussi les événements passés et d’hypothétiques événements futurs
3) Elle pratique l’introspection et analyse ses propres réflexions

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10
Q

Quelle est la méthode d’étude utilisée par les sociocognitivistes ?
Pourquoi ?

A

Méthode idiographique
Parce que s’intéressent à la singularité des individus

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11
Q

4 concepts structuraux de la personnalité

A

1) Compétences et habiletés
2) Croyances et attentes
3) Objectifs personnels
4) Normes d’autoévaluation

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12
Q

Structure -
Compétence

A

Compétence : aptitude individuelle à résoudre des problèmes et à accomplir les tâches nécessaires à l’atteinte d’objectifs

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13
Q

Structure -
Compétences et habiletés
Compétences = combinaison de connaissances ____ et ____

A

Compétences = combinaison de connaissances déclaratives et procédurales

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14
Q

Structure -
Compétences et habiletés
2 types de connaissances

A

Connaissances déclaratives : connaissances qu’on peut formuler avec des mots
Connaissances procédurales : aptitudes cognitives et comportementales qu’on peut avoir sans être capables d’en décrire la nature exacte : on connait la marche à suivre d’un comportement sans être capable d’expliquer comment on s’y prend. Ex : être capable de remonter le moral d’un proche mais pas capable d’expliquer avec précision ce qu’on fait pour y arriver

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15
Q

Structure -
Compétences et habiletés -
Spécificité contextuelle/situationnelle

A

Spécificité situationnelle : une variable donnée de la personnalité est mise à contribution dans certains contextes, mais pas dans tous. Explique la variation systématique du comportement individuel d’un contexte à l’autre. Les structures psychologiques qui sont pertinentes dans certaines situations sociales ou contextes ne le sont pas forcément dans d’autres.
* Est une caractéristique naturelle des compétences
* Chaque contexte comporte des difficultés particulières qui nécessitent des compétences particulières
* Différent des théoriciens des traits, qui pensent que les variables de personnalité sont indépendantes du contexte
* Sociocognitivistes ne diraient pas qu’une personne est généralement plus compétente qu’une autre –> disent plutôt que les compétences d’une personne peuvent varier considérablement d’une sphère de sa vie à une autre

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16
Q

Structure -
Compétences et habiletés -
Y a-t-il possibilité de changement psychologique ?

A

Oui.
Les compétences s’acquièrent par interactions sociales et observation du monde social
–> Donc les personnes qui manquent d’habileté dans un domaine particulier peuvent changer – elles peuvent s’engager dans de nouvelles interactions et faire de nouvelles observations du monde qui leur permettront d’acquérir de nouvelles compétences

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17
Q

Structure -
Croyances et attentes -
Attentes - définition

A

Attente : anticipation ou prédiction d’un résultat attendu par l’individu dans une situation précise conséquence envisagée. = une sorte de croyances
Pensées concernant ce qu’est réellement le monde et ce qui adviendra dans l’avenir

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18
Q

Structure -
Croyances et attentes -
2 types d’attentes

A
  • Attentes de résultats (instrumentalité) : attentes par rapport aux récompenses et punitions qu’entraîneront des actions données. Ex. j’ai l’attente que d’avoir des A+ augmente mes chances d’accéder aux cycles supérieurs
  • Attentes d’auto-efficacité (sentiment d’efficacité personnelle) : attentes par rapport aux capacités à accomplir des actions
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19
Q

Structures -
Objectifs personnels

A

Objectif personnel : événement souhaité qui motive la personne sur de longues périodes et lui permet de transcender les influences du moment ; représentation mentale du but d’une action ou d’une conduite
* Les objectifs nourrissent la capacité de maîtrise de soi via la motivation qui permet de transcender les influences du moment

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20
Q

Structures -
Objectifs personnels -
2 types d’objectifs

A

Objectifs d’apprentissage : tâche est vue comme une occasion d’apprendre, et améliorer connaissances et compétences
Objectifs de rendement : objectif de ne pas mal paraître

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21
Q

Lien entre objectifs et attentes

A

Les attentes influencent les objectifs qu’on se pose
On fixe des objectifs en fonction de notre SEP

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22
Q

Structures -
Normes d’évaluation

A

Normes d’évluation : les normes par lesquelles une personne évalue la valeur de ses propres actions. Font partie de la régulation du comportement et de l’expérimentation d’émotions comme la fierté, la honte, la satisfaction et l’insatisfaction personnelles.

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23
Q

Structures -
Normes d’évaluation -
Réactions d’auto-évaluation

A

Réaction d’autoévaluation : sentiment d’insatisfaction ou de Réaction d’autoévaluation : sentiment d’insatisfaction ou de satisfaction (fierté) envers soi que l’on éprouve en réfléchissant à ses actions
Normes d’évaluation –> réactions d’autoévaluation (fierté ou culpabilité) –> auto-renforcement du comportement –> maintien ou non du comportement

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24
Q

Comment est-ce que lesréactions d’autoévaluation jouent sur le maintien ou non d’un comportement ?

A

Les réactions d’autoévaluation agissent comme auto-renforcement du comportement. Parce que la satisfaction ou l’insatisfaction vécue va influencer si on maintient ou non le comportement.
Normes d’évaluation –> souvent réactions d’autoévaluation (fierté ou culpabilité) –> auto-renforcement du comportement –> maintien ou non du comportement

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25
Q

Comment est-ce que les normes d’autoévaluation sont-elles fixées ? Comment est-ce que ça diffère du béhaviorisme ?

A
  • Les normes d’évaluation ne sont pas toujours fixées par un agent extérieur ; on fixe nos propres normes d’évaluation selon nos propres principes moraux
  • Selon les béhavioristes, c’est plutôt déterminé par des agents externes
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26
Q

12.5.5 La nature des structures sociocognitives de la personnalité *
Comment est-ce que la théorie voit les structures de la personnalité ?

A
  • Les 4 structures sont inter-dépendantes et forment des formes de pensée distinctes
  • Croyances, objectifs, normes et compétences jouent chacun un rôle distinct dans le fonctionnement de la personnalité et devraient donc être considérés comme des structures distinctes de la personnalité.
  • Chaque structure serait comme un sous-système cognitif faisant partie du système général (personnalité).
  • Chaque structure = un système complexe de cognition sociale
  • Le rôle des 4 structures varie selon chaque situation sociale
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27
Q

Les 2 processus

A

Déterminisme réciproque
Autorégulation

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28
Q

Processus -
autorégulation

A

Autorégulation : capacité de motiver son propre comportement. Se motiver = initier des comportements, poursuivre certains objectifs et ajuster ses actions en fonction de facteurs motivationnels, au-delà des contingences situationnelles auxquelles on est soumis.
Ce sont les processus cognitifs qui permettent l’autorégulation
Bandura préfère expliquer la personnalité en termes de processus que de structure : la personnalité est malléable

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29
Q

Ce sont les ____ qui permettent l’autorégulation

A

Ce sont les processus cognitifs qui permettent l’autorégulation

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30
Q

Bandura préfère expliquer la personnalité en termes de ____ que de ____ : la personnalité est malléable

A

Bandura préfère expliquer la personnalité en termes de processus que de structure : la personnalité est malléable

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31
Q

Processus -
Déterminisme réciproque

A

Déterminisme réciproque : Influence réciproque entre la personne, son comportement et l’environnement

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32
Q

Déterminisme réciproque concerne la ____ du comportement

A

cause du comportement

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33
Q

signature/empreinte comportementale *

A

Signature comportementale : profil qui distingue l’individu, caractérisé par les liens entre les situations et les comportements
Patron d’action unique à l’individu, qu’il répètera lorsqu’il sera à nouveau dans ce type de situation

34
Q

Déterminisme réciproque -
Qu’est-ce qui détermine si c’est davantage le milieu (environnement) ou les représentations de la personnes (cognitions, représentations mentales, modes de pensées) qui vont influencer un comportement ?

A

La force explicative de chacun des éléments (milieu VS personne) dépend de leur valeur prédictive
Si un comportement a tendance à amener un tel résultat souvent, alors forte force prédictive
Exemple de l’arrestation en voiture et utilisation du charme vs situation où il y a nouvelle loi

35
Q

Pour résumer - processus motivationnels
* Une personne se donne des ____ ou des ____ qui servent de fondement à ses actions.
* Elle envisage différentes actions et en choisit une selon les résultats ____ (internes ou externes) et son ____ à l’égard des comportements qu’elle doit adopter.
* Une fois l’action accomplie –> ____ du résultat en fonction des récompenses externes et de sa propre évaluation.
o Un bon rendement –> nourrit le ____ –> peut entraîner soit (1) un relâchement de l’effort, soit (2) l’établissement de ____ de réussite plus élevées pour la prochaine fois.
o Un rendement médiocre/échec –> peut mener à abandonner ou à persévérer, selon la valeur que la personne accorde au résultat et son sentiment d’efficacité personnelle à l’égard de l’effort à déployer.

A
  • Une personne se donne des objectifs ou des normes qui servent de fondement à ses actions.
  • Elle envisage différentes actions et en choisit une selon les résultats anticipés (internes ou externes) et son sentiment d’efficacité personnelle à l’égard des comportements qu’elle doit adopter.
  • Une fois l’action accomplie –> évaluation du résultat en fonction des récompenses externes et de sa propre évaluation.
    o Un bon rendement –> nourrit le sentiment d’efficacité personnelle –> peut entraîner soit (1) un relâchement de l’effort, soit (2) l’établissement de normes de réussite plus élevées pour la prochaine fois.
    o Un rendement médiocre/échec –> peut mener à abandonner ou à persévérer, selon la valeur que la personne accorde au résultat et son sentiment d’efficacité personnelle à l’égard de l’effort à déployer.
36
Q

Croissance et développement - Modelage (apprentissage par observation)

A

Modelage (apprentissage par observation) : selon Bandura, processus par lequel les gens apprennent en observant le comportement de personnes qui leur tiennent lieu de modèles.

37
Q

imitation VS modelage

A

imitation est la reproduction fidèle d’un comportement ; modelage est apprentissage de règles générales de comportement, qui permettent de générer une variété de comportements

38
Q

Croissance et développement - Modelage (apprentissage par observation) - acquisition VS exécution

A

Acquisition (apprentissage) d’un comportement ne dépend pas des renforcements
Exécution (production) d’un comportement appris dépend des renforcements

39
Q

Croissance et développement - Modelage (apprentissage par observation) -
Conditionnement vicariant

A

Conditionnement vicariant : concept de Bandura pour désigner le processus d’apprentissage des réponses émotives pas l’observation de celles d’autrui
Exemple : jeune singe voit son parent avoir une réaction de peur face à une souris –> jeune singe acquiert peur intense et durable des serpents

40
Q

La notion d’apprentissage vicariant est similaire à la notion d’apprentissage de l’approche béhaviorale.
Mais quelle est la distinction notable entre les deux ?

A

Selon apprentissage vicariant, on apprend pas juste par expérimentation directe (association stimulus-récompense), on peut apprendre par la simple observation de modèles
Donc pas besoin qu’il y ait renforcement pour apprendre un comportement. Juste l’observation chez un modèle permet de développer une représentation mentale du comportement et capacité de s’y référer par la suite.
Et aussi emmagasinage mental des conséquences qui sont associées au comportement chez autrui (donc pas besoin de vivre nous-mêmes la récompense)

41
Q

Apprentissage vicariant -
Poupée Bobo (Bandura) -
Quelles sont les conclusions et implications de cette étude ? *

A
  • Par rapport à la fréquence des comportements agressifs exécutés :
    Renforcement direct (incitatif) > sans incitatif
  • Parmi les conditions sans incitatif :
    Modèle récompensé ou sans conséquence > modèle puni
  • Parmi les conditions avec incitatif (renforcement direct) :
    Même niveau de comportements agressifs dans les 3 conditions

–> Peu importe les conséquences associées au comportement agressif, tout le monde avait acquis les comportements agressifs dans leur répertoire mental, par simple exposition
–> Réfute l’idée que tout doit être renforcé pour être appris (béhaviorisme)

42
Q

L’apprentissage vicariant ne permet pas uniquement l’apprentissage de comportements, il permet aussi l’apprentissage de compétences ____ :

A

L’apprentissage vicariant ne permet pas uniquement l’apprentissage de comportements, il permet aussi l’apprentissage de compétences cognitives
Ex. façons de penser, normes d’autoévaluation, etc.

43
Q

Croissance et développement -
Autorégulation et motivation

A

Autorégulation : processus psychologique par lequel une personne motive son comportement, à partir de référents internes (ex. objectifs personnels, normes d’autoévaluation, croyances et attentes).

44
Q

Croissance et développement -
Autorégulation et motivation - comment c’est lié avec les 4 structures :
Je ____ mon comportement en me fixant des ____ personnels et en évaluant mes comportements au fur et à mesure selon les ____ de mon rendement. Mes ____ influencent mon ____ qui est nécessaire pour persévérer malgré les obstacles
L’ ____ de la satisfaction d’avoir atteint l’ ____ et l’anticipation de l’insatisfaction dans le cas contraire mobilisent nos efforts

A

Je régule mon comportement en me fixant des objectifs personnels et en évaluant mes comportements au fur et à mesure selon les normes d’évaluation de mon rendement. Mes attentes influencent mon SEP qui est nécessaire pour persévérer malgré les obstacles
L’ anticipation de la satisfaction d’avoir atteint l’ objectif et l’anticipation de l’insatisfaction dans le cas contraire mobilisent nos efforts

45
Q

L’efficacité personnelle, les objectifs et les réactions d’autoévaluation -
Comment est-ce que les processus de la personnalité, comme le SEP, les objectifs et l’auto évaluation, contribuent ensemble à l’autorégulation ?

A

Les objectifs ont un pouvoir de motivation par le biais des réactions d’auto-évaluation et du SEP

46
Q

Comment favoriser l’intérêt intrinsèque ?

A

Rétroaction sur le rendement
SEP

47
Q

Croissance et développement - maîtrise de soi et gratification différée

A

On doit maitriser nos pulsions (maitrise de soi) pour obtenir quelque chose de mieux à long terme

Gratification différée : report du plaisir à un moment optimal ou opportun ; concept clé lié à la capacité d’autorégulation dans la théorie sociocognitive

48
Q

L’apprentissage de la capacité à différer la gratification
Comprendre les grandes conclusions de l’étude de Bandura et Mischel (1965)

A
  • Les conséquences pour le modèle observé ont une influence sur l’expression du comportement observé.
  • L’enfant n’imite donc pas tout ce qu’il voit mais bien ce qui est récompensé ou ce qui n’est pas puni
    –> La capacité à différer la gratification reposerait sur un fondement social
    –> Apprentissage par observation joue un rôle dans l’établissement des normes de rendement servant de référence pour différer la gratification

Ex. après avoir regardé un film dans lequel un enfant s’amuse avec des jouets que lui interdit sa mère, sans pour autant être puni, les enfants sont plus enclins à faire de même que les enfants qui n’ont pas vu le film ou que ceux qui ont vu un film dans lequel l’enfant est puni pour son comportement.

49
Q

Le facteur clé qui permet la gratification différée chez les enfants

A

Facteur clé de la gratification différée = ce qui occupe l’esprit de l’enfant pendant qu’il attend la grosse récompense
Les enfants ont une meilleure gratification différée quand ils utilisent des stratégies cognitives pour se distraire de la récompense immédiate, même quand la récompense immédiate est visible.
Ex : chanter, imaginer des choses distrayantes, former des images mentales où la récompense est une photo plutôt que l’objet réel…

50
Q

Est-ce que l’aptitude à maitriser ses impulsions et émotions (à la base de la gratification différée) demeure stable durant toute la vie?

A
  • Enfants qui avaient tolérance élevée à la gratification différée –> étaient aussi, à l’adolescence, plus aptes à maîtriser leurs émotions et à réussir le SAT
  • Difficulté à différer la gratification à 4 ans –> plus susceptible d’embonpoint à 11 ans
  • Donc aptitude à maîtriser ses pulsions et ses émotions semble stable
51
Q

Un résumé de la perspective sociocognitive de la croissance et du développement
* On acquiert des comportements et des réactions émotives en ____ les comportements et les réponses émotives de ____ (apprentissage par observation et conditionnement vicariant)
* On exécute ou non ces comportements appris, selon les ____ directes expérimentées et l’ ____ des conséquences subies par les ____
* Par les conséquences ____, on apprend à associer des conséquences et des récompenses à des comportements précis dans des contextes précis
* Par l’observation des conséquences subies par autrui (conditionnement ____), on apprend des réactions émotives et des attentes sans avoir à les subir nous-mêmes
* Par l’expérience ____ et l’observation, par les récompenses et les punitions ____, et par le conditionnement ____, on acquiert d’importantes caractéristiques de notre personnalité, comme des compétences, des attentes, des objectifs, des normes d’évaluation et un sentiment d’efficacité personnelle. Par ces processus, on acquiert des capacités d’ ____
* En développant nos capacités cognitives et en établissant des normes, on peut se représenter l’avenir, se récompenser ou se punir selon l’atteinte ou non de nos objectifs
* Ces conséquences auto générées sont particulièrement importantes pour maintenir un comportement et persister afin d’atteindre des objectifs sur de longues périodes en l’absence de renforcement externe

A
  • On acquiert des comportements et des réactions émotives en observant les comportements et les réponses émotives de modèles (apprentissage par observation et conditionnement vicariant)
  • On exécute ou non ces comportements appris, selon les conséquences directes expérimentées et l’observation des conséquences subies par les modèles
  • Par les conséquences externes directes on apprend à associer des conséquences et des récompenses à des comportements précis dans des contextes précis
  • Par l’observation des conséquences subies par autrui (conditionnement vicariant), on apprend des réactions émotives et des attentes sans avoir à les subir nous-mêmes
  • Par l’expérience directe et l’observation, par les récompenses et les punitions directes, et par le conditionnement vicariant, on acquiert d’importantes caractéristiques de notre personnalité, comme des compétences, des attentes, des objectifs, des normes d’évaluation et un sentiment d’efficacité personnelle. Par ces processus, on acquiert des capacités d’autorégulation
  • En développant nos capacités cognitives et en établissant des normes, on peut se représenter l’avenir, se récompenser ou se punir selon l’atteinte ou non de nos objectifs
  • Ces conséquences auto générées sont particulièrement importantes pour maintenir un comportement et persister afin d’atteindre des objectifs sur de longues périodes en l’absence de renforcement externe
52
Q

Théorie socio-cognitive -
Stades fixes de développement?
Facteurs généraux de la personnalité?

A

Pas de stades fixes, pas de facteurs généraux

53
Q

Psychopathologie

A

Croyances irréalistes ou inadaptées
Discours interne problématique
SEP faible

54
Q

Traitement pour psychopathologie issue de croyances irréalistes ou inadaptées

A

Corriger les distorsions cognitives et les remplacer par des cognitions plus réalistes et adaptées

55
Q

Les 2 caractéristiques des schémas inadaptés/croyances inadaptées/discours interne problématique/distorsions cognitives (Beck & Ellis)

A
  • Ce sont les croyances absolues qui sont problématiques* (ex. « il faut que je sois toujours parfait », « je n’arrive jamais à faire quoi que ce soit de bon », « Les choses vont toujours mal »)*
  • Triade cognitive de la dépression : les cognitions sont problématiques quand elles traduisent une vision négative de soi, du monde et du futur
56
Q

Les 2 étapes pour traiter les schémas/croyances inadaptées / discours interne problématique / distorsions cognitives (Beck, Ellis & Bandura)

A

Le discours interne négatif peut être traité par des interventions thérapeutiques spécifiques :
1. Identifier et éliminer les cognitions problématiques
2. Remplacer les cognitions problématiques par des cognitions bénéfiques :
* Importance d’augmenter le SEP pour modifier le comportement des gens.

57
Q

Approches d’intervention -
3 vagues d’intervention en psychothérapie

A
  1. Approches béhaviorales → modifier les contingences de l’environnement pour changer le comportement (ex. Skinner)
  2. Approches cognitives → modifier l’environnement, mais aussi les pensées/croyances pour changer le comportement (ex. Beck, Ellis, Bandura)
    Inclut la TCC, sociocognitif
  3. Approches centrées sur les émotionsobserver et accepter les émotions pour changer le comportement (Acceptance and Commitment Therapy, pleine conscience).
58
Q

Thérapies cognitivo-comportementales

A

Approche psychothérapeutique qui vise à modifier les comportements, et/ou cognition inadaptées en faisant appel à une procédure systématique et qui est orientée vers un ou des objectifs sur lesquels s’entendent le client et le thérapeute

59
Q

TCC -
Les 4 éléments clés des approches cognitivo-comportementales *

A
  1. Cibles d’intervention précises
    Ancrées dans le présent
  2. Démarche structurée et de courte durée
  3. Collaboration thérapeute-client
    Le client décide des cibles d’intervention
    Entente sur les objectifs et méthodes de travail
  4. Rôle actif du client dans la démarche
    Approche est centrée sur l’action
60
Q

3 objectifs de l’approche de Bandura pour le changement :

A
  1. Apprentissage de nouveaux modes de pensées et de comportements ;
  2. Apprentissage de comportements précis qu’on vise à généraliser et maintenir dans le temps ;
  3. Augmenter le SEP
61
Q

La psychothérapie de Bandura repose sur les principes de la ____

A

TCC

62
Q

Les 2 modalités d’intervention selon Bandura *

A

Ces 2 principes s’appuient sur le principe d’apprentissage vicariant
1. Modelage → très semblable à l’apprentissage vicariant
* Observer le comportement désiré et les conséquences de ce comportement chez un modèle (ex. le thérapeute) ;
* Répliquer soi-même le comportement.
2. Participation guidée → même chose que le modelage sauf que le thérapeute guide le client verbalement dans la réalisation du comportement, l’encourage, lui donne de la rétroaction (dans le modelage le client réplique seul le comportement).
* Permet de décomposer le comportement en plus petites actions (renforcer chaque action réussie → les petites victoires du client) ;
* Permet au client de vivre une expérience de maitrise (plus de chances qu’il réussisse le comportement avec l’aide du thérapeute).
* Permet de rehausser le SEP et ainsi rehausser la performance attendue pour la tâche ciblée (passer à un niveau plus élevé)

63
Q

Selon la recherche (serpents), laquelle des 2 modalités d’intervention de Bandura est la plus efficace ?
Pourquoi ? *

A
  • Intervention de participation guidée a eu le plus de succès (a engendré le plus de comportements d’approche du serpent)
  • Parce que hausse accrue du SEP dans cette intervention. La hausse du SEP s’est généralisée à des situations différentes (d’autres types de serpent différents). Donc participant a généré représentation mentale selon laquelle il est capable de faire face aux choses, a pas seulement développé une désensibilisation au stimulus avec lequel il s’est pratiqué
64
Q

Interventions de Bandura -
Qu’est-ce qui prédit le mieux le comportement d’un individu entre ses attentes par rapport au futur VS son comportement passé ?

A

Lorsqu’il s’agit de prédire le comportement d’un individu :
* Les attentes de l’individu par rapport au futur > comportement passé.

65
Q

Pourquoi augmenter le SEP quand on veut changement ?

A

Augmenter SEP –> augmente probabilités de changement

66
Q

5 conditions à mettre en place pour augmenter le SEP

A
  1. Choisir un modèle auquel le client peut s’identifier (habiletés perçues, caractéristiques sociodémographiques…).
    Permet au client de se dire que lui aussi sera capable d’accomplir la tâche ;
  2. Structurer le comportement à apprendre en une série de plus petites actions et les organiser dans une hiérarchie du plus facile au plus difficile ;
  3. Faire vivre des petits succès au client avec la participation guidée.
    Dans des milieux contrôlés, par exemple la clinique. Pcq permet de monitorer les comportements et donner du feedback ;
  4. Fournir des occasions de pratique en milieu contrôlé.
    Jeux de rôle, mises en situation… ;
  5. Favoriser l’autonomie chez le client dans la régulation de ses comportements en dehors du milieu contrôlé.
    Permet qu’il finisse par arriver lui-même à se contrôler en dehors du milieu contrôlé. Maîtrise de son discours interne et de ses émotions dans situations représentant un défi
67
Q

Retour critique -
Limites

A
  • Difficilement applicable pour les troubles complexes où les cognitions de l’individu sont sévèrement atteintes :
    L’approche s’attend à ce que l’individu soit capable de participer activement à la thérapie.
  • Approche trop optimiste par rapport à la malléabilité des attentes et des croyances.
  • Sous-estime le rôle des émotions et du passé des individus (ex. échecs passés, traumatisme de l’enfance).
  • Sous-estime le rôle des pensées inconscientes et des** mécanismes de défense.**
  • Approche est pas très exhaustive
68
Q

schéma (= croyance)

A

Schémas : structure cognitive complexe qui guide le traitement de l’information
Sert à mettre de l’ordre dans ce qui serait autrement un mélange chaotique de stimuli
On se sert des schémas pour appréhender notre environnement

69
Q

Markus (1977) – bcp des schémas les plus importants portent sur ____

A

sur nous-mêmes (schémas de soi)

70
Q

schéma de soi

A

Schéma de soi : Généralisation cognitive à propos du soi qui oriente le traitement de l’information
Chaque individu crée ses propres schémas de soi avec ses propres expériences personnelles, sociales, culturelles

71
Q

Markus - outils méthodologiques pour étudier les schémas de soi

A

Mesure des temps de réponse – méthode expérimentale, l’expérimentateur note la réponse ET le temps de réponse
* Les individus qui ont un schéma de soi en lien avec une facette en particulier de la vie sociale devraient normalement répondre plus rapidement à des questions qui portent sur cette facette

72
Q

Les schémas de soi sont non seulement liés au traitement de l’information mais aussi aux ____ qui en découlent

A

Les schémas de soi sont non seulement liés au traitement de l’information mais aussi aux actes qui en découlent

73
Q

Soi (ou concept de soi) en opération

A

Soi (ou concept de soi) en opération : Sous-ensemble du concept de soi qui se trouve dans la mémoire à court terme à un moment précis; concept selon lequel différentes circonstances sociales peuvent activer différents aspects du concept de soi

74
Q

Les schémas de soi motivent à traiter les informations de certaines façons particulières. = des processus motivationnels.
2 motivations liées au soi :

A

1- Autovalorisation : Désir de maintenir ou d’améliorer des visions positives du soi. On a souvent tendance à être biaisés en faveur des visions positives de soi.
Exemple : mauvaise note à un examen = l’examen était mal fait, inéquitable
2- Autovérification : Désir d’acquérir de l’information qui correspond au concept de soi. Conserver une image de soi stable et prévisible, les gens cherchent à faire confirmer par les autres leurs schémas de soi

75
Q

Les objectifs d’apprentissage et les objectifs de performance (Dweck)

A

Objectif d’apprentissage : Objectif axé sur la découverte et la maîtrise d’une tâche donnée
Objectif de performance : Objectif axé sur l’impression laissée auprès de ceux susceptibles de nous évaluer

76
Q

Objectifs d’apprentissage et objectifs de performance -
Les théories implicites

A

Théorie implicite : Croyance d’ordre général que nous ne pouvons pas toujours verbaliser, mais qui influe sur notre pensée
* Explique pourquoi certains ont des objectifs d’apprentissage et d’autres des objectifs de performance
Théories implicites sur l’intelligence : certains croient que les niveaux d’intelligence sont stables (théorie de l’entité) et d’autres croient que l’intelligence change au fil du temps (théorie incrémentielle)
* Ceux qui croient à la théorie de l’entité ont tendance à se fixer des objectifs de performance, contraire pour théorie incrémentielle

77
Q

Approche centrée sur les principes généraux (Higgins)

A

Approche centrée sur les principes généraux : Expression utilisée par Higgins pour décrire l’analyse des influences personnelles et situationnelles sur la pensée et les actions, le tout à l’intérieur d’un ensemble des principes de causalité servant à expliquer à la fois la constance dans la pensée et l’action résultant des influences personnelles, ainsi que la variabilité dans la pensée et l’action résultant des influences situationnelles

78
Q

Psychopathologie -
Attente dysfonctionnelle

A

Attente dysfonctionnelle : attente inadaptée quant aux conséquences de comportements particuliers
* Des gens s’attendent (à tort) à ce que certains événements soient suivis d’autres événements douloureux, ainsi ils peuvent se comporter de manière à éviter de se trouver dans certaines situations ou à créer ces situations mêmes qu’ils essayaient d’éviter

79
Q

Psychopathologie -
Autoévaluation dysfonctionnelle

A

Autoévaluation dysfonctionnelle : norme d’auto-gratification inadaptée qui a des conséquences importantes sur la psychopathologie

80
Q

Comment sont acquis les comportements/réponses/attentes/cognitions dysfonctionnels ?

A

Selon la théorie sociocognitive, le comportement inadapté résulte d’un apprentissage dysfonctionnel
Les réponses inadaptées peuvent avoir été apprises par expériences directes ou par observation
Ex. parents qui offrent des modèles de comportements inadaptés constitue un facteur causal important dans l’apparition d’un trouble mental

81
Q

Évaluation critique
* Avantages (4)
* Limites (4)

A

Avantages :
- Très grand dossier de recherche
- Prend en considération des phénomènes importants
- Évolue constamment et de manière cohérente
- Attire l’attention sur des questions théoriques importantes
Limites :
- N’est pas une théorie systématique et intégrée
- Recèle potentiellement des problèmes associés à l’utilisation des données provenant des autodéclarations verbales
- Exige une exploration et une élaboration plus poussées dans certains domaines
- Fournit des résultats plus préliminaires que concluants en ce qui concerne l’efficacité de la thérapie