Cours 9 Flashcards
Quels sont les 3 critères des troubles de personnalité
Comportement rigide et inflexible
o Difficulté à adapter son comportement en fonction de différentes situations
Comportement autopunitif
o Comportements et cognitions perpétuent les conditions existantes
o Comportement autopunitif qui éloigne l’individu de ses objectifs plutôt que de l’aider à les atteindre
o Culpabilité ou autmutilation
Instabilité structurelle
o Fragilité du soi qui « craque » face au stress
Quelle est l’autre définition pour les TP
et comment faire le diagnostic avec cette tâche
Échec ou incapacité à trouver des solutions adaptées aux tâches de la vie
Diagnostic de TP si échec dans l’une de ces tâches:
o Établir des représentations stables, intégrées et cohérentes de soi et d’autrui
o Acquérir la capacité d’instaurer une intimité et des affiliations positives avec autrui
o Bien s’adapter à la vie en société en adoptant des comportements marqués par la sociabilité et la coopération
Quelles sont les évaluations avec l’approche catégorielle
Évaluation de la présence ou non d’un trouble général de la personnalité
Ensuite évaluation plus pointue pour spécifier le type de Trouble de personnalité
Critères du trouble général de la personnalité
- Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu. Cette déviation est manifeste dans au moins 2 des domaines suivants:
a. Cognition (perception et vision de soi-même, d’autrui et des événements)
b. Affectivité (diversité, intensité, labilité et adéquation de la réponse émotionnelle)
c. Fonctionnement interpersonnel
d. Contrôle des impulsions - Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales diverses
- Ce mode durable entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
- Ce mode est stable et prolongé et ses premières manifestations sont décelables au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte
- Ce tableau n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou conséquences d’un autre trouble mental
- Ce mode durable n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale (p. ex., traumatisme crânien)
Critères de l’approche dimensionnelle pour les tp
Critère A: évaluation des niveaux de fonctionnement de la personnalité
o Soi: identité et autodétermination
o Relations interpersonnelles: empathie et intimité
Critère B: Évaluation de l’individu sur 5 grandes dimensions de traits
o Affectivité négative (par opposition à stabilité émotionnelle) –> p. ex, anxiété, labilité émotionnelle
o Détachement (par opposition à l’extraversion) –> P. ex., repli sur soi, évitement de l’intimité
o Antagonisme (par opposition à l’agréabilité) –> P. ex., tendance à manipuler, tromper
o Désinhibition (par opposition au caractère consciencieux)
P. ex., impulsivité, irresponsabilité
Psychotisme (par opposition à la lucidité)
P. ex., excentricité, dysrégulation perceptuelle
V/F L’approche catégorielle et dimensionnelle ne concordent pas cliniquement, car les deux observe des critères différents
Faux –> Ils concordent cliniquement
Pourquoi la stabilité du diagnostic est plus élevée dans l’approche dimensionnelle que catégorielle?
Car l’évaluation est fait sur des traits qui restent stables dans le temps
Qu’est-ce qui définie les différents troubles de la personnalité?
Le chevauchement des critères
Quels sont les limites des mesures d’autoévaluation
Non-équivalence
• Variabilité inter-instruments/évaluations
Seuils cliniques
• Surestimation du dianostic
Quels sont les enjeux associés à l’évaluation d’un TP
Troubles conformes au moi
Fiabilité des données auto-rapportées?
Entrevues cliniques par professionnels spécialisés
Forte proportion d’individus présentent un Trouble Général de la personnalité (non spécifié)
Difficulté à préciser le diagnostic
Critères de la personnalité paranoiaque
Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présente dans divers contextes, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes (Symptômes ressemblent à ceux de la schizophrénie: Moins aigus, phase résiduelle ) :
Le sujet s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou le trompent
Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés
Est réticent à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui
Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins
Garde rancune (ne pardonne pas d’être blessé, insulté ou dédaigné)
Perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparent pour les autres et est prompt à la contre-attaque ou réagit avec colère
Met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son conjoint ou de son partenaire sexuel
Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble bipolaire ou d’un trouble dépressif avec caractéristiques psychotiques ou d’un autre trouble psychotique non imputable aux effets psychologiques d’une autre affection médicale (N’est pas du à une autre cause
Quels sont les trouble concomittant avec le TPP
TP schizotypique
TP Limite (borderline)
TP Évitante
Quels sont les critères du TP schizoide
Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui est présent au début de l’âge adulte dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
i. La personne ne recherche, ni n’apprécie, les relations proches y compris les relations intrafamiliales
ii. choisit presque toujours des activités solitaires
iii. n’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avec d’autres personnes
iv. n’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune
v. n’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré
vi. semble indifférente aux éloges et à la critique d’autrui
vii. fait preuve de froideur, de détachement, ou d’émoussement de l’affectivité
Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de l’humeur (dépression ou trouble bipolaire) avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble envahissant du développement et n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une affection médicale générale
Caractéristique particulière de la TP schizoide et les troubles concomittants
Comorbidité
TP schizotypique
TP évitante
TP paranoïaque
Symptômes ressemblent à ceux de phases prodomique et résiduelle de la schizophrénie
Critères du trouble de la personnalité schizotypique
Il s’agit d’un mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques. Le trouble apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
Idées de référence (à l’exception des idées délirantes de référence) c’est-à-dire, croyances erronées selon lesquelles les événements, les objets ou les autres personnes de l’environnement immédiat de la personne ont une signification particulière et inhabituelle
Croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (par exemple superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un « sixième » sens ; chez les enfants et les adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres)
Perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles
Pensée et langage bizarres (par exemple vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés)
Idéation méfiante ou persécutoire
Inadéquation ou pauvreté des affects
Comportements ou aspects bizarres, excentriques ou singuliers
Absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré
Anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand la personne se familiarise avec la situation et qui est due à des craintes persécutoires plutôt qu’à un jugement négatif de soi-même
Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de l’humeur avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble envahissant du développement
Trouble concomittant avec TP schizotypique
Comorbidité: trop de chevauchement!
TP Limite (borderline)
Évitante
Paranoïaque
Critères du TP borderline
Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui est présent au début de l’âge adulte et dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre les positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation
Perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi (ex. retournements brutaux et dramatiques de l’image de soi, avec des bouleversements des objectifs, des valeurs et des désirs professionnels; des changements soudains d’idées et de projets concernant la carrière, l’identité sexuelle, le type de fréquentations)
Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (ex. : dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations
Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
Sentiments chroniques de vide
Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (ex. : fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères
Comorbidité possible avec Borderline
Troubles de l’humeur Toxicomanie TSPT Troubles alimentaires Trouble de la personnalité groupe A
Étiologie Borderline - théorie des relations objet
o Représentations de soi et des relations
o Moi fragile, insécurité affective
o Clivage: difficulté à intégrer les aspects positifs et négatifs d’une personne, d’elle-même
o Affecte la régulation émotionnelle
A noter aussi: Sévices, abus sexuels et Séparation des parents durant l’enfance