Cours 6 Flashcards

1
Q

Quels sont les autres troubles de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, spécifié

A

Problèmes atypiques, multiples ou infracliniques (faible fréquence ou durée limitée)
 Anorexie atypique (poids normal ou au-dessus)
 Boulimie infraclinique (moins d’1 fois par semaine et/ou pendant moins de 3 mois)
 Accès hyperphagiques infracliniques (moins d’1 fois par mois et/ou pendant moins de 3 mois)
 Ici, ressemble beaucoup à un certain trouble, mais pas encore 100% là

Syndrome d’alimentation nocturne
 Tendance répétée à se réveiller en pleine nuit pour manger

Trouble purgatif
 Épisodes de comportements purgatifs dans le but de modifier le poids et le corps, en l’absence d’accès hyperphagique
 Comportements purgatifs: vomissements, prise de laxatifs ou de diurétiques
 Nouveaux critères du DSM-5 moins « sévères » donc on prévoit des taux moins élevés de trouble de l’alimentation ou de l’ingestion d’aliments, non spécifié.

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2
Q

Quelle différence a été amener avec le dsm 5 et l’anorexie mentale

A

DSM-5 ne précise plus de mesure de poids (comparativement au DSM-IV, inférieur à 85% du poids attendu)  n’est pu un critère diagnostique

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3
Q

Comment les individues anorexique voient la prise de poids?

A
  • Individu éprouve une peur intense de prendre du poids sans que cette peur soit amoindrie par la perte de poids ou encore adopte des comportements qui interfèrent avec le gain de poids, même si son poids est faible
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4
Q

Quelles sont les spécifications dans l’anorexie mentale

A

Type restrictif: Pendant les 3 derniers mois, la personne n’a pas présenté d’accès récurrents d’hyperphagie (crises de gloutonnerie) ni recouru à des vomissements provoqués ou à des comportements purgatifs (c.-à-d. laxatifs, diurétiques, lavements). Ce sous-type décrit des situations où la perte de poids est essentiellement obtenu par le régime, le jeûne et/ou l’exercice physique excessif

Type accès hyperphagiques/purgatif: Pendant les 3 derniers mois, la personne a présenté des accès récurrents de gloutonnerie et/ou a recouru à des vomissements provoqués ou à des comportements purgatifs

Spécifier la sévérité actuelle:
o Le seuil de sévérité, chez les adultes, est établi à partir de l’IMC. Le degré de sévérité peut être majoré afin de refléter les symptômes cliniques, le degré d’incapacité fonctionnelle et la nécessité de prise en charge

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5
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’anorexie mentale?

A

Surévaluation de l’apparence et image corporelle déformée
 Estime de soi étroitement liée au maintien de la minceur
 Croyance que estime de soi et vie seront meilleures si hyperminceur

Apparaît généralement au début ou milieu de l’adolescence

Apparaît après une diète ou épisode de stress

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6
Q

Quelles sont les différentes conséquences de l’anorexie mentale

A
o	↓ tension artérielle
o	↓ rythme cardiaque
o	Problèmes gastro-intestinaux
o	↓ masse osseuse
o	Peau sèche
o	Ongles friables
o	Altération de la production hormonale
o	Anémie (Fer bas)
o	Perte de cheveux
o	Lanugo (duvet (carence oestrogenes))
o	Fatigue, faiblesse générale, arythmie cardiaque, mort soudaine dus à perturbation des électrolytes
	Car potassium et sodium indispensables dans la transmission de l’influx nerveux
o	↓ taille du cerveau
o	Anomalies électroencéphalographiques et problèmes neurologiques
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7
Q

Quelle est la spécification de la boulimie

A

Spécifier la sévérité actuelle:
 Le seuil de sévérité est établi selon la fréquence des comportements compensatoires inappropriés (voir ci-dessous). Le niveau de sévérité peut être majoré afin de refléter les autres symptômes et le degré d’incapacité fonctionnelle

Léger: une moyenne de 1-3 épisodes de comportements compensatoires inappropriés par semaine
Moyen: une moyenne de 4-7 épisodes « »
Grave: une moyenne de 8-13 épisodes « »
Extrême: une moyenne d’au moins 14 épisodes « »

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8
Q

Quelles sont les caractéristiques de la boulimie

A

Apparence influence exagérément l’estime de soi

Caractéristiques des épisodes hyperphagiques
 En secret, honte associée, dissociation potentielle (Dissociation pendant qu’elle mange)
 Déclenchés par émotions désagréables, notamment interpersonnelles
 Ingestion calorique variable
 Cessent lorsque inconfort

Après
 ↓ image de soi, humeur, perception sociale
 Dégoût, peur de gagner du poids
o Le « après » déclenche la phase de purgation
o Apparaît généralement à la fin de l’adolescence ou début de l’âge adulte

Pronostic: rétablissement à 70%

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9
Q

Quelles sont les conséquences de la boulimie

A

o Perte de potassium à cause des purgations
o Diarrhées à cause de l’utilisation de laxatifs → perturbation des électrolytes → irrégularités du rythme cardiaque
o Endommagement des tissus de la gorge et de l’estomac et de l’émail des dents à cause des vomissements (acide gastrique)
o Glandes salivaires enflées

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10
Q

Quelle est la spécification dans l’accès hyperphagiques

A

Spécifier la sévérité actuelle:

 Le seuil de sévérité est établi selon la fréquence des accès hyperphagiques (voir ci-dessous). Le niveau de gravité peut être majoré afin de refléter les autres symptômes et le degré d’incapacité fonctionnelle
 Léger: 1-3 accès hyperphagiques par semaine
 Moyen: 4-7 « »
 Sévère: 8-13 « »
 Extrême: ≥ 14 « »

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11
Q

Quelles sont les caractéristiques dans l’accès hyperphagiques

A

≠ anorexie mentale car absence de perte de poids

≠ boulimie car absence de faible poids et de comportements compensatoires

Facteurs de risque
 Obésité infantile
 Critiques négatives concernant un excès de poids
 Mauvaise image de soi
 Dépression
 Mauvais traitements physiques ou sexuels à l’enfance
o Durée moyenne = 14,4 ans

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12
Q

Étiologie biologique des troubles alimentaires (Facteur de risque)

A

Privation de nourriture
o Provoque anomalies du cortisol

o Provoque libération d’opioïdes endogènes
 Responsable de ↓ sensation de douleur, ↑ humeur, supprimer appétit chez individus avec poids corporel peu élevé
 Renforcement positif
Le renforcement explique le maintien du comprotement
 Exercice physique excessif aurait le même effet

Déficit de sérotonine chez les boulimiques

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13
Q

Facteurs de risques psychologique trouble alimentaire (Facteur de risque)

A

Image corporelle négative

Attitudes alimentaires inadaptées

Croyances inadaptées au sujet de la silhouette et du poids

Significations ou valeurs spécifiques attribuées à la nourriture et au corps

Surestimation de l’apparence

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14
Q

Facteurs de développement trouble alimentaire (Facteur de risque)

A

Identification à des parents ou des pairs préoccupés par leur corps

Expériences aversives à l’heure des repas

Traumatisme affectant une expérience corporelle

Sentiment de rejet, critiques

Traumatismes (violence physique, émotionnelle, sexuelle)

Relations d’objet (expérience interpersonnelle)

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15
Q

Facteurs sociaux trouble alimentaire (Facteur de risque)

A

Attitudes familiales inadaptées envers l’alimentation et le poids

Préoccupations pour le poids au sein du groupe de pairs

Pressions pour être mince

Taquineries relatives au corp

Pressions spécifiques pour le contrôle du poids (ballet, compétitions sportives)

Valeurs culturelles inadaptées associées au corps

Sexe

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16
Q

Variables socioculturelles des troubles alimentaires

Étiologie

A

Intériorisation des normes du corps idéal

  • Poids normatif affiché est nettement inférieur au poids santé
  • Idéalisation du corps mésomorphique (corps musclé et mince)

Promotion d’images irréalistes

  • Films, TV, publicités, etc.
  • Même à l’enfance: p. ex., poupées, jeux vidéos

Liposuccion: intervention esthétique la plus pratiquée dans le monde (2015)

Recours à la dièete de plus en plus populaire –> marché de 50 milliards par année

Impact du «fat talk» : tendance a critiquer son propre corps

Crainte du surplus de poids et préjugés
-P. ex., personnes obèses sont moins intelligentes et plus paresseuses

Sites internet proanorexie

  • Glorification de la privation volontaire de nourriture, minceur = bonheur
  • Réseau pour obtenir conseils et appui pour perdre du poids
17
Q

Étiologie : influence du sexe

A

-F davantage influencée (et visées?) par idéal culturel de minceur
-F davantage valorisées par leur apparence, H pour leurs réalisations
-MAIS! → H subissent de plus en plus de pression similaire
Gym, musculation

18
Q

Étiologie : études interculturelles

A

Cultures industrialisées, occidentales
Canada, États-Unis, Australie, Europe

MAIS! ↑ des troubles de l’alimentation dans cultures non occidentales

Forte composante culturelle dans la formation de l’image réaliste du corps

19
Q

Étiologie TCC

A

Facteurs explicatifs
 Peur de grossir
 Perturbation de l’image corporelle

Renforçateurs puissants
 Privation de nourriture et perte de poids (↓ anxiété d’être gros)
 Sentiment de contrôle (Une chose qu’ils peuvent contrôler sur plein de choses incontrôlables dans la vie)

Soucis excessif de l’apparence associé au perfectionnisme et sentiment d’être inadéquat

Facteurs qui font la promotion d’une insatisfaction face à son propre corps
 Idéal de minceur dans médias
 Être en excès de poids
 Se comparer à personnes très attirantes

P. ex., étude montre qu’une brève exposition à des images de mannequins provoque mauvaise humeur chez jeunes femmes (pire chez celles qui sont particulièrement insatisfaites)

Thinspiration
 Diète est susceptible, avec le temps, de provoquer détresse car impossible de satisfaire normes irréalistes d’image corporelle

Critiques de la famille et des pairs à propos d’un excès de poids

20
Q

Étiologie théorie psychodynamique

A

Faible estime de soi et perfectionnisme

Enjeux relationnels se répercutent dans troubles de l’alimentation: défense contre impuissance, incapacité perçue

Fonctions
Renforcer le sentiment d’efficacité personnelle
-Compensation de déficits personnels

Éviter la maturation sexuelle

21
Q

Étiologie : Personnalité

A

Émotivité négative (névrosisme)

Perfectionnisme
 Vers soi: impression de s’imposer des normes strictes à respecter
 Prescrit par autrui: impression qu’autrui impose des normes strictes à respecter

Trouble de l’alimentation affecte personnalité, humeur

« Présentation de soi perfectionniste » chez les individus avec tr. alimentaire
 Créer une image de perfection et minimiser erreurs devant autrui

Image de perfection comme réaction défensive contre le sentiment d’imposteur
 « Surconsience » de soi en public
 Préoccupation excessive de l’image que les autres ont d’elles-mêmes

22
Q

Que dit l”expérience de sous-alimentation du minnesota

A

Individus participent à l’étude plutôt que d’être conscrits pendant la Deuxième Guerre Mondiale

Pendant 6 semaines: 2 repas/jour (1500 calories)
• Simule repas des camps de concentration

Résultats: fatigue ↑, concentration ↓, désir sexuel ↓, sautes d’humeur, insomnie

23
Q

Quels sont les 3 facteur du perfectionnisme et de l’apparition de symptomes de boulimie

A

 Estime de soi faible
 Perfectionnisme
 Insatisfaction envers son propre corps

24
Q

Qu’est-ce que le syndrome du canard de standford

A

Propension de certains étudiants de Stanford à réagir à de fortes pressions et attentes sociales en paraissant très calmes et posés en public

Dissimulation de l’anxiété, des craintes et tendance à travailler particulièrement fort

25
Q

Quels sont les traitements biologiques des troubles alimentaires

A

Fluoxétine (antidépresseur):

 Demeure le seul médicament autorisé pour le traitement d’un trouble de l’alimentation malgré manque de consensus sur ses effets
 ↓ symptomatologie chez certains

26
Q

Traitement psychologique anorexie mentale

A

2 volets au traitement
 Objectif 1: gagner du poids → hospitalisation permet d’éviter complication médicale et décès
 Objectif 2: maintien à long terme du gain de poids

Travailler le besoin extrême de contrôler l’alimentation et de juger sa valeur en fonction de son apparence

Alimentation comme objet de contrôle de soi

Changer cibles d’accomplissement

TCC
 Pas assez de recherches sur autres approches.

Thérapie familiale: approche de Maudsley
 Thérapie familiale et coaching parental
 Parents sont ici des agents de changement mais ne sont pas à blâmer  savoir comment aider

27
Q

Traitement psychologique de Boulimie

A

TCC de Fairburn
 Remettre en question les normes sociales de beauté
 Modifier croyances qui incitent à se restreindre pour éviter de prendre du poids
 Comprendre qu’il est possible d’avoir un poids normal sans diète
 Comprendre le cycle de la boulimie
 Abandon de l’attitude de type « tout ou rien »
 Apprendre un mode d’alimentation normal: 3 repas par jour + collations
 Confronter croyances irrationnelles, schémas, et les remplacer
• P. ex., un homme aimera seulement une femme qui a des kg en moins que la moyenne
 Déterminer les déclencheurs
 Manger durant les séances, apprendre la relaxation, pleine conscience

Thérapie interpersonnelle
 Travailler les relations interpersonnelles plutôt que les comportements alimentaires
 Impact positif chez certains individus

28
Q

Quel est le cycle de la boulimie selon l’approche psychologique

A

Estime de soi baisse –> diète pour améliorer l’image de soi –> restriction intense de l’apport alimentaire –> non respect de la diète –> accès hyperphagiques –> comportements compensatoires