Cours 4 Flashcards
Dans quelle instance dit-on qu’un trouble est un trouble à symptomatologie somatique
Découle d’un trouble d’adaptation psychologique/stress
Quels sont les 5 formes de troubles somatoformes du DSM-IV-R?
Trouble de la douleur Dysmorphophobie Hypocondrie Trouble de conversion Somatisation
Critères du trouble à symptomatologie somatique
Un ou plusieurs symptômes somatiques causent de la détresse ou entraînent une altération significative de la vie quotidienne –> Souffrance authentique
Pensées, sentiments ou comportements excessifs liés aux symptômes somatiques ou à des préoccupations sur la santé suscitées par ces symptômes, se manifestant par au moins un des éléments suivants:
• Pensées persistantes et excessives concernant la gravité de ses symptômes
• Persistance d’un niveau élevé d’anxiété concernant la santé ou les symptômes
• Temps et énergie excessifs dévolus à ces symptômes ou aux préoccupations concernant la santé
• Emphase mise sur symptômes ressentis et tout ce qui est associé (pensées, anxiété, etc.) plutôt que sur l’absence de diagnostic médical. (Ex: fatigue, douleur localisée)
Bien qu’un symptôme somatique donné puisse ne pas être continuellement présent, l’état symptomatique est durable (typiquement plus de 6 mois)
Quels sont les spécifications du trouble à symptomatologie somatique
Spécifier si:
• Avec douleur prédominante (antérieurement trouble douloureux): cette spécification concerne les individus dont les symptômes somatiques consistent principalement en une douleur
Spécifier si:
• Chronique: une évolution chronique est caractérisée par des symptômes sévères, un handicap marqué et une durée prolongée (plus de 6 mois)
Spécifier la sévérité actuelle:
• Léger: seulement l’un des symptômes spécifiés au critère B est présent
• Moyen: 2 symptômes ou plus spécifiés au critère B sont présents
• Grave: 2 ou plus des symptômes spécifiés au critère B sont présents et associés à des plaintes somatiques multiples (ou à un symptôme somatique très sévère)
Quels sont les critères de l’hypocondrie
Préoccupation concernant le fait d’avoir ou de développer une maladie grave
Les symptômes somatiques sont absents ou s’ils sont présents, ils sont d’intensité mineure. Si un autre problème médical est présent ou en cas de risque notable de développement d’une affection médicale (p. ex. du fait de la présence d’antécédents familiaux importants), la préoccupation est clairement excessive ou disproportionnée
Il existe un degré important d’anxiété concernant la santé et la personne s’inquiète facilement de son état de santé personnel
La personne présente des comportements excessifs par rapport à sa santé (p. ex. effectue des vérifications répétées de son corps à la recherche des signes d’une maladie) ou présente un évitement inadapté (p. ex. évite les rendez-vous médicaux et les hôpitaux)
Les préoccupations concernant la maladie sont présentes depuis au moins 6 mois mais la nature de la maladie qui est spécifiquement anticipée peut avoir changée durant cette période de temps
La préoccupation relative aux maladies n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental tel qu’un trouble à symptomatologie somatique, un trouble panique, une anxiété généralisée, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un TOC ou un trouble délirant à type somatique
Quelles sont les spécifications de l’hypocondrie
À type de demande de soins: les soins médicaux incluant les visites chez les médecins ou les examens complémentaires sont utilisés de façon fréquente
À type évitant les soins: les soins médicaux sont rarement utilisés
Quelle est l’étiologie des troubles à symptomatologie somatique
Cognitive
comportementale
Explication cognitive
• Sensibilité excessive aux sensations physiques
• Attention excessive associée
• Interprétation dramatique
• Biais de mémoire: info. qui menacent la santé
Explication comportementale
• Cercle vicieux: manifestations d’une anxiété irréaliste → cortisol ↑ → tension musculaire, muscles de l’estomac → nausées et vomissements
• Bénéfices secondaires associés renforcent le comportement inadapté
Différence au niveau de la recherche hypocondrie vs. anxiété sur la santé
Recherche met l’emphase sur anxiété plutôt que sur hypocondrie
• Recherche porte sur l’anxiété à l’égard de sa santé plutôt que sur hypocondrie.
• Caractéristiques sur l’anxiété
Peut être associée à troubles de l’humeur ou anxieux, pas juste à hypocondrie
Quelles sont les caractéristiques de l’anxiété à l’égard de sa santé
Inquiétudes vis-à-vis maladie et douleur (crainte d’avoir une maladie)
Conviction d’être atteint d’une maladie (croyances reliées à maladie)
Habitudes d’hygiène (comportements sécuritaires)
Interférence du symptôme avec le mode de vie (effets perturbateurs)
Explique le Modèle cognitif-comportemental du développement de l’anxiété à l’égard de la santé
- Expérience antérieure de maladie et facteurs médicaux connexes
- Suppositions rigides ou négatives à l’égard de la santé (conviction ferme que des changements corporels inexpliqués sont toujours le signe d’une maladie grave.)
- Interprétations négatives (Interprétations négatives et niveau de gravité de l’anxiété qui dépend de deux facteurs, l’un qui l’augmente et l’autre qui la diminue.)
Critères du trouble de conversion/symptomatologie neurologique fonctionelle
Un ou plusieurs symptômes d’altération de la motricité volontaire ou des fonctions sensorielles
Les données cliniques démontrent l’incompatibilité entre les symptômes et une affection neurologique ou médicale reconnue
Les symptômes ou les handicaps ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble médical ou mental
Le symptômes ou le handicap entraîne une détresse ou une altération clinique significative dans le domaine du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants, ou nécessite une évaluation médicale
Spécification du trouble de conversion
Spécifier si:
• Épisode aigu: symptômes présents depuis moins de 6 mois
• Persistant: symptômes survenant depuis 6 mois ou plus
Spécifier si:
• Avec facteurs de stress psychologique
• Sans facteur de stress psychologique
Étiologie du trouble de conversion Psychanalytique Cognitive-comportementale Declin du trouble de conversion Facteurs bio
Théorie psychanalytique
• Événement traumatique génère activation émotionnelle → émotion ne peut s’exprimer → individu perd le souvenir de l’événement → symptômes physiques
Théorie cognitive-comportementale
• Sensibilité excessive aux sensations physiques
• Attention excessive associée
• Interprétation dramatique
• Biais de mémoire: info. qui menacent la santé
• Cercle vicieux: manifestations d’une anxiété irréaliste → cortisol ↑ → tension musculaire, muscles de l’estomac → nausées et vomissements
Déclin du trouble de conversion
• Influence des facteurs socioculturels
• ↓ répression sexuelle
• ↑ tolérance et compréhension de l’anxiété
Facteurs biologiques
• Observation de certaines différences
• P. ex., symptômes sont fréquemment du côté gauche du corps = dysfonctionnement de l’hémisphère droit
Modèle biopsychosocial
Facteurs déclenchants
Facteurs de chronicité
Facteurs de risque
Facteurs déclenchants
• Accumulation de stresseurs
• Violence ou traumatisme
Facteurs de chronicité
• Détresse non exprimée
• Anomalies dans le traitement des émotions: perturbation de la modulation entre le système limbique et les circuits sensorimoteurs
• Tendance à minimiser les facteurs psychologiques et les locus de contrôle externe
• Facteurs iatrogéniques –> Qui survient suite à l’intervention d’un md, acte médical ou traitement médicamenteux, même en l’absence d’erreur de la part du md.
Facteurs de risque
• Trouble de stress post-traumatique, dissociation
• Facteurs familiaux et socioculturels
• Déficience cognitive et difficulté à communiquer
• Facteurs génériques, neurochimiques et hormonaux
• Facteurs familiaux et socioculturels
• Troubles mentaux concomitants non reliés à un traumatisme
Critères du trouble factice auto-induit
Falsification de signes ou de symptômes physiques ou psychologiques, ou induction de blessures ou de maladies, associée à une tromperie identifiée N’est pas pour avoir des avantages
L’individu se présente aux autres comme malade, invalide ou blessé
Le comportement de tromperie est évident, même en l’absence de bénéfices externes objectivables
• L’individu veut se présenter comme malade va prendre du temps pour les médecins à voir
Le comportement n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental tel qu’un trouble délirant ou un autre trouble psychotique