Cours 2 Flashcards

1
Q

En quoi correspond le système multiaxial et quelles sont les axes?

Quelle DSM ?

A

DSM 3- 3R et 4

Axe I: Toutes les catégories diagnostiques à l’exception des troubles de la personnalité et retard mental

Axe II: Troubles de la personnalité et retard mental

Axe III: Affections médicales générales (Conditions médicales quelconque)

Axe IV: Facteurs psychosociaux et environnementaux

Axe V: Fonctionnement global

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2
Q

Quelles sont les grandes modifications avec la DSM 5

A

Abandon du système multiaxial: 1 diagnostic principal, puis des seconds (Trop de troubles concomittants en même temps)

Davantage de notations dimensionnelles (et sévérité) (Symptômes selon le continuum, 0 à 5 en terme sévérité par exemple)

Troubles en ordre d’apparition dans le temps

Évaluation des relations, stresseurs et affections médicales

Importance de l’évaluation du risque suicidaire dans plusieurs troubles

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3
Q

Quelles sont les principales critiques du DSM

A

↑ du nombre de troubles mentaux

↑ diagnostics et ↓ des critères (Critères moins sévères)

Impact sur prise de médicaments (compagnies pharmaceutiques $$$)

Impact sur les exigences des compagnies d’assurances (Exigence de diagnostics pour un arret de travail même si le psychologue n’Est pas à l’aise)

Diagnostic médical

Tendance à sur-diagnostiquer et à s’auto-diagnostiquer

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4
Q

Quels sont les objectifs de l’évaluation psychologique

A

Cerner la problématique du client, i.e. description symptomatique et diagnostic associé

Poser des hypothèses sur étiologie (Causes des problèmes)

Proposer le traitement le plus adapté

Processus fluide et dynamique

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5
Q

Quels sont les outils d’évaluations dans l’Approche psychologique

A

Entrevues

Tests psychologiques

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6
Q

Décrit les principales renseignements obtenu lors de l’entrevue psychologie

A

Ce qui l’amène à consulter et pourquoi maintenant

Symptômes actuels et passés: egosynthone et egodystone
Egosynthone : Quand les comportements, valeurs
et émotions concordent avec comment la personne
se perçoit (Trouble de personnalité)
Egodystone : Quand les comportements, valeurs et
émotions ne concordent pas avec comment la
personne se perçoit (Depression, troubles anxieux)

Histoire des symptômes/de vie

Motivation à changer

Capacités d’introspection

Danger (suicidaire ou homicidaire)

Attention aux causes physiques non investiguées
(Prise de sang non prise)

Contre-transfert

Informations verbales et non verbales

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7
Q

Quels sont les différents tests psychologiques

4

A

Tests de personnalité
- Questionnaires d’autoévaluation (p. ex., MMPI) qui servent à évaluer un large éventail de caractéristiques du client

Tests projectifs

  • Tests au cours duquel le clinicien présente des stimuli ambigus au client, comme des taches d’encre (p. ex., Rorschach)
  • Réponses sont déterminées par processus inconscients

Tests cognitifs
-Questionnaires d’autoévaluation axés sur une seule caractéristique cognitive (p. ex., attitudes dysfonctionnelles, peur d’une évaluation négative) –> beck et ellis dysfonctionnement des schemes

Tests d’intelligence

  • Tests qui servent à évaluer le fonctionnement mental du client
  • Tests utilisés pour prédire le rendement scolaire et diagnostiquer déficience intellectuelle
  • Diagnostiquer un DI ou une douance
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8
Q

Quelles sont les différents types d’évaluations biologiques

A

Imagerie cérébrale

  • Tomodensitométrie (TDM) et imagerie par résonance magnétique (IRM) révèlent la structure du cerveau
  • Tomographie par émission de positons (TEP) et imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) permettent d’étudier le fonctionnement du cerveau

Évaluation neuropsychologique

  • Tests comportementaux évaluent les habiletés telles que la vitesse motrice, la mémoire et les aptitudes spatiales
  • Déficits mis en lumière permettent d’identifier les -dysfonctions cérébrales

Évaluation psychophysiologique

  • Mesure de l’activité électrique du système nerveux autonome ou du système nerveux central (p. ex., à travers la conduction cutanée et au moyen de l’électroencéphalogramme (EEG))
  • Fréquence cardiaque, tension musculaire, circulation sanguine
  • Lien entre changements physiologiques et enjeux psychologiques
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9
Q

Composantes physiologique, cognitive et comportementale de l’anxiété

A

Physiologique
-Activation physiologique (p. ex., accélération du rythme cardiaque, souffle court, bouche sèche)

Cognitive
-Inquiétudes et ruminations, emphase sur le futur (Percu comme négatif)

Comportementale
-Évitement et autres mécanismes de défense (p. ex., alcool)
Les gens avec des troubles anxieux qui ne se font
pas traiter, mais qui décide de plutôt boire au autre
rentre dans un cercle vicieux ou le probleme n’est
jamais traiter, mais plutôt soulager avec l’alcool
-Renforcement des mécanismes car ↓ anxiété (court terme)

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10
Q

Quelles sont les critères des phobie spécifique

A

A. Peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique
N.B. Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut
s’exprimer par des pleurs, des accès de colère,
des réactions de figement ou d’agrippement
B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate
C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel
E. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental

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11
Q

Quels sont les sous-type de phobie (5)

A

Sang-injection-accident : Dentiste, voir sang, injection

Situationnel : ascenceurs, avions, espaces fermés

Animal

Environnement naturel

Autre : etouffement, vomissement, clowns

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12
Q

Recherche lacunaire des phobies, pourquoi?

A

Évitement des situations qui génèrent l’anxiété plutôt que traitement (Plus d’évitement que de traitement)

Gêne chez l’adulte (p. ex., peur des orages)

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13
Q

Critères des du trouble d’anxiété sociale (Phobie sociale)

A

A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuel observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières), être observé (p. ex. en train de manger ou boire) et des situations de performance (p. ex. faire un discours) N.B. Chez l’enfant, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes

B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser) (Peur de rougir, suer, ils ont l’impression qu’ils vont se faire juger sévèrement)

C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété
a. N.B. Chez les enfants la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien

D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel (Disporpotionner à la probabilité que ca arrive)

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus
a. Les gens sont confortables dans leur évitement, car ca leur permet d’éviter ces émotions negatives

G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale

I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental

J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, défigurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs

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14
Q

Quelle spécificité est possible avec le trouble d’anxiété sociale?

A

Seulement de performance si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public

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15
Q

Quelle est l’étiologie de la phobie spécifique et du trouble d’anxiété sociale selon les théories comportementales (6)

A

Conditionnement de l’évitement (en 2 temps)
-Conditionnement classique: apprendre à craindre un
stimulus neutre si associé à un événement
douloureux ou effrayant (devient un SC)
-Conditionnement opérant: apprendre à atténuer la
peur conditionnelle en évitant le SC
Comportement d’évitement se maintient à cause de
la conséquence positive, i.e. réduire la peur
-Apprentissage de la crainte de certains stimuli
seulement
P. ex., individus qui ont peur des hauteurs après
avoir fait une mauvaise chute, trouble d’anxiété
sociale et expériences traumatisantes associées,
peur de la voiture suite à crise panique en voiture
-Mais pas nécessairement
P. ex., peur des serpents (sans association)

Apprentissage par observation (vicariant)
-Acquérir une peur par observation d’autrui (ou de son
discours)
-P. ex., enfant craint de s’engager dans une activité
après avertissements constants de ses parents

Apprentissage préparé
-Stimuli préparés sont plus susceptibles de devenir
des stimuli de conditionnement classique ( Plus
susceptible a devenir phobique)
-Tous les stimuli ne peuvent pas devenir phobiques:
certains sont particulièrement craints

Rôle de la diathèse
-Tendance à croire que des expériences
traumatisantes similaires vont se produire dans
l’avenir
-Incapacité récurrente à maîtriser son environnement
(réelle ou perçue)

Manque d’aptitudes sociales
-Origine du TAS: comportement inapproprié, manque
d’aptitudes sociales
-La poule ou l’œuf?
Difficulté à cause de mon trouble ou mon trouble
est causé par ma difficulté

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16
Q

Quelle est l’étiologie de la phobie spécifique et du trouble d’anxiété sociale selon les théories cognitives

A

Processus cognitifs en jeu dans le TAS
-Préoccupations excessives des évaluations d’autrui
(Jugements negatifs)
-« Sur-conscience » de l’image de soi
-Timidité, obligation de perfection (pas le droit à l’erreur)
-Hypersensibilité aux signes sociaux
-Autocritique excessive

Modèles cognitif du TAS → 3 traits fondamentaux
- Biais attentionnel (provoque faux souvenirs)
Information sociale négative: perception de critiques
et réactions hostiles d’autrui
Interprétation négative des situations ambiguës
-Normes perfectionnistes pour les performances sociales
-Grande timidité

17
Q

Quelle est l’étiologie de la phobie spécifique et du trouble d’anxiété sociale selon les théories biologique

A

Activité ↑ dans amygdale et insula (associées à réactions émotionnelles négatives)

Activité du SNA
o Chez la personne nerveuse: grand nombre de stimuli activent facilement le SNA

Facteurs génétiques
o Inhibition comportementale ou timidité (tempérament) à l’enfance comme prédicteurs potentiels

18
Q

critères du Trouble panique

A

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de 4 (ou plus) des symptômes suivants
- N.B. La montée brusque peut survenir durant un
état de calme ou d’anxiété

B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’1 ou des 2 symptômes suivants:
-Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques
de panique ou de leurs conséquences (p. ex.
perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, «
devenir fou »)
-Changement de comportement significatif et
inadapté en relation avec les attaques (p. ex.
comportements en lien avec l’évitement du
déclenchement d’une attaque de panique, tels que
l’évitement d’exercices ou de situations non
familières)

C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale

D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental

19
Q

Quelles sont les 4 types d’attaque de panique

A

Non-anticipée : Surgit sans avertissement –> trouble panique

Anticipée: Fortement associée à un déclencheur (Phobie spécifique)

À prédisposition situationnelle : Quelque peu associée à un déclencheur (T.A.S)

Nocturne : Se réveiller en état de panique

20
Q

Quelle est la spécification avec les troubles paniques

A

o Si présence d’une attaque de panique survient dans un autre trouble mental → doit être notée comme une spécification
o P. ex.: trouble stress post-traumatique avec attaques de panique

21
Q

Agoraphobie critères

A

A. Peur ou anxiété marquées par 2 (ou plus) des 5 situations suivantes:
o Utiliser les transports en commun
o Être dans des endroits ouverts
o Être dans des endroits clos
o Être dans une file d’attente ou dans une foule
o Être seul à l’extérieur du domicile

B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenu de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants

C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété

D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socio-culturel

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants durant typiquement 6 mois ou plus

G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

H. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs

I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par le symptômes d’un autre trouble mental

22
Q

Quelles troubles/pathologies est avant l’Agoraphobie et lequel après?

A
  • Trouble panique ou autre trouble anxieux précède l’agoraphobie
  • Dépression ou toxicomanie suivent l’agoraphobie
23
Q

Quelle est l’étiologie de l’Agoraphobie et trouble panique selon les théories biologique

A

Hérédité

  • Membres d’une même famille ont 5-16% + de chance d’avoir un trouble panique
  • Diathèse génétique: chromosomes associés à trouble panique ?
  • Recherche se poursuit…

Panique

  • Hyperactivation du système noradrénergique (NT = norépinéphrine)
  • Problème dans l’activité des neurones qui sécrètent l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) qui inhibent l’activité noradrénergique
  • Hypersensibilité à la cholécystokinine (CCK)
    • CCK déclenche symptômes anxieux chez rats
          hippocampe et tronc cérébral    -Possible de bloquer son effet avec benzodiazépines → modifications dans CCK provoquent changements dans apparition/expression de la panique
24
Q

Quelle est l’étiologie de l’Agoraphobie et trouble panique selon les théories psychologique

A

Agoraphobie
 Peur de la peur
 Ne réfère pas à la peur de lieux publics, mais plutôt à la peur d’avoir des symptômes en public

Trouble panique
 SNA prédisposé (hyperactif) + prédisposition à être sensible aux réactions déclenchées (p. ex., accélération du rythme cardiaque perçu comme grand danger)
 Cercle vicieux: crainte d’une attaque de panique → active le SNA → attaque de panique

25
Q

Critères pour TAG

A

A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certains nombres d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires)
- Inquiétude chronique et incontrôlable (à propos de
tout, mais souvent santé et soucis du quotidien)

B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation

C. L’anxiété et les soucis sont associés à 3 (ou plus) des 6 symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois):
A. N.B. un seul item est requis chez l’enfant
B. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
C. Fatigabilité
D. Difficultés de concentration ou trous de mémoire
E. Irritabilité
F. Tension musculaire
G. Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant)

D. L’anxiété, les soucis et les symptômes physiques entraînent une détresse et une altération cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale

F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental

26
Q

Quelle est l’étiologie du TAG selon l’Approche cognitive-comportementale

A

o Perception de non-contrôle (impuissance)

o Imprévisibilité
-Événements prévisibles engendrent moins
d’anxiété qu’imprévisibilité

o Intolérance à l’incertitude

o Peur de l’anxiété

o Sensibilité aux menaces potentielles

o Inquiétude agit à titre de renforçateur négatif
-Attire l’attention loin des émotions négatives,
mais plutôt vers l’inquiétude

27
Q

Quelle est l’étiologie du TAG selon la perspective biologique

A

Composante génétique importante

Étude images aversives et neutres, groupes témoin et TAG
- Activation accrue de la partie dorsale bilatérale de
l’amygdale en réponse au signal indiquant que des
images seront présentées
- Anomalies de la subts. blanche dans l’amygdale et
cortex cingulaire

Dysfonctionnement du système GABA (NT inhibiteur)
-Benzodiazépines diminuent l’anxiété en
augmentant la libération de GABA
-Médicaments qui bloquent ou inhibent le système
GABA augmentent l’anxiété

28
Q

Quels sont les traitement des troubles anxieux selon l’Approche comportementales

A

Désensibilisation systématique

  • Exposition, en pensée (imagination), à scénarios anxiogènes + relaxation
  • Efficacité: élimine ou atténue significativement les phobies

Exposition in vivo ou par réalité virtuelle

  • Exposition à situations phobiques réelles (ou par réalité virtuelle)
  • Efficacité: accrue mais suscite fort taux d’abandon (moins pour RV)
  • Ca marche, car arret d’évitement

Thérapie d’efficacité sociale

  • Apprentissage des aptitudes sociales + exposition
  • Jeux de rôle

Apprentissage par observation
-Exposition à situations réelles ou filmées où d’autres personnes interagissent sans crainte avec l’objet de phobie

Immersion

  • Exposition à la phobie de manière intensive
  • Souvent utilisée en dernier recours

Principes généraux

  • Éviter l’évitement
  • Encourager le comportement d’approche
  • Récompenser après succès d’exposition

Pour TAG
Entraînement à la relaxation intensive
-Relaxation pour la tension musculaire et tout

29
Q

Quels sont les traitement des troubles anxieux selon l’Approche cognitives

A

Traitement cognitif doit être accompagnié de l’Exposition –> Particulièrement efficaces dans le TAS: interventions TCC (Beck & Ellis)

  • Réévaluer plus justement les réactions d’autrui (p. ex., signification d’un froncement de sourcils)
  • Moins fonder son estime de soi sur approbation d’autrui
  • •Thérapie cognitive-comportementale de groupe ( Restructuration cognitive + exposition situationnelle (groupe de 6-8))

Thérapie du contrôle de la panique
 Entraînement à la relaxation
 Interventions TCC (Restructuration cognitive, réévaluation des jugements d’autrui, ce qui forme l’Estime de soi)
 Exposition intéroceptive, i.e. aux signaux internes qui déclenchent la panique ( Dans un contexte sécuritaire, personne émet comportement qui va déclencher panique et applique techniques cognitives ensuite, Diminue perception d’imprévisibilité et absence de contrôle)

Pleine conscience et acceptation
-Augmenter l’ouverture et la tolérance face aux pensées et sensations anxieuses plutôt que de les éviter ou modifier
Trouver des moyens de s’Accepter et de se calmer,
en prendre conscience et savoir comment les gérer
et les accepter
-Compassion: bienveillance envers soi-même et à l’égard d’autrui

30
Q

Quels sont les traitement des troubles anxieux selon l’Approche biologique

A

Anxiolytiques (sédatifs, tranquilisants) –> problème : accoutumance et severage –>bon au court terme

Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) –> +efficace que benzo pour TAS, problème : effet secondaire

Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) –> TAS, TAG, TP, peu d’effet secondaires

Venlafaxine –> Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine (IRSN) –> Pour TAS, TAG, TP

Prégabaline
 Anticonvulsif
 Pour TAS et TAG

31
Q

Quel traitement n’Est pas recommender pour les phobies specifiques

A

médicamentaux –> traitement apr exposition est plus efficace