Cours 8 Flashcards

1
Q

Quels sont le simpacts de la polytoxicomanie

A

morbidité et mortalité

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2
Q

Qu’Est-ce qui caractérise la dépendance?

A

Tolérance
 Besoin de fortes doses d’une substance pour induire l’effet désiré OU diminution des effets d’une substance lors de la prise d’une dose habituelle

Sevrage
 Réactions physiques et psychologiques négatives déclenchées par l’arrêt ou la diminution de la consommation d’une substance
 Individu peut consommer pour éviter ou soulager les symptômes de sevrage
 Delirium tremens –> Causé par le sevrage à l’alcool soudain, Individu délire, tremble, hallucine

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3
Q

Quelles sont les conséquences néfastes reliées à une consommation récurrente et excessive

A

o Incapacité de s’acquitter de ses principales obligations
o Exposition à des dangers physiques
o Problèmes judiciaires
o Problèmes sociaux ou interpersonnels persistants

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4
Q

Quelles sont les 10 classes de drogues du DSM-5

2 types de troubles reliés à l’utilisation de drogues

A

o Alcool
o Caféine
o Cannabis
o Hallucinogènes (Phencyclidine, Autres hallucinogènes)
o Substances inhalées
o Opiacés
o Sédatifs, hypnotiques, anxiolytiques
o Stimulants (cocaïne, amphétamines, etc.)
o Tabac
o Autres troubles induits par une substance autre (ou inconnue)

Troubles liés à l’usage d’une substance

Troubles induits par une substance
 Intoxication
 Sevrage
 Trouble mental

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5
Q

Caractéristiques du trouble de l’usage de l’alcool

A
  • Intoxication
  • Sevrage
  • Autres troubles induits par l’alcool (p. ex., trouble bipolaire)
  • Trouble lié à l’alcool non spécifié (pas tous les critères diagnostiques mais souffrance et altération du fonctionnement)
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6
Q

Critères du trouble de l’usage de l’alcool

A

Modèle d’usage problématique de l’alcool conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins 2 des manifestations suivantes au cours d’une période de 12 mois:

L’alcool est souvent consommé en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu

Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler la consommation d’alcool

Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir de l’alcool, à utiliser de l’alcool ou à récupérer de ses effets

Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer de l’alcool

Consommation répétée d’alcool conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison

Consommation continue d’alcool malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de l’alcool

Des activités sociales, professionnelles ou de loisir importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de l’alcool

Consommation répétée d’alcool dans des situations où cela peut être physiquement dangereux

L’usage de l’alcool est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par l’alcool

Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants:
• Besoin de quantités notablement plus fortes d’alcool pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré
• Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité d’alcool

Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes:
• Syndrome de sevrage caractéristique de l’alcool
• L’alcool (ou une substance très proche, comme un benzodiazépine) est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

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7
Q

Degré de gravité du trouble de l’usage de l’alcool

A

o Léger: 2-3 symptômes
o Moyen: 4-5 symptômes
o Grave: 6 symptômes et plus

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8
Q

Critères de l’intoxication à l’alcool

A

Ingestion récente d’alcool

Changements comportementaux ou psychologiques problématiques cliniquement significatifs (p. ex., comportements sexuels ou agressifs inappropriés, labilité de l’humeur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’ingestion d’alcool

Au moins 1 des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après la consommation d’alcool:
 Discours bredouillant
 Incoordination motrice
 Démarque ébrieuse
 Nystagmus: mouvement involontaire, répétitif et rapide des yeux.
 Altération de l’attention ou de la mémoire
 Stupeur ou coma

Les symptômes ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance

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9
Q

Critères du sevrage à l’Alcool

A

Arrêt (ou réduction) d’un usage d’alcool qui a été massif et prolongé

Au moins 2 des manifestations suivantes se développent de quelques heures à quelques jours après l’arrêt (ou la réduction) d’un usage d’alcool décrit dans le critère A

 Hyperactivité neurovégétative (p. ex., transpiration ou fréquence cardiaque supérieure à 100 battements/minute)
 Augmentation du tremblement des mains
 Insomnie
 Nausées ou vomissements
 Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives
 Agitation psychomotrice
 Anxiété
 Crises convulsives généralisées tonicocloniques (epilepsie)

Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

Les signes ou symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance

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10
Q

Quelles sont les deux phases des crises convulsices généralisées tonicocloniques

A
Durant la phase tonique, il y a un raidissement et une contraction soudaine des muscles.
o	Cette phase dure 10 à 30 secondes
o	Chute
o	Cris
o	Respiration difficile

Durant la phase clonique, le corps s’agite rapidement.
o Possibilité d’accumulation de salive et/ou de se mordre la langue.
o Possibilité d’une perte d’urine ou de selles.
o Durée approximative de 1 à 3 minutes.

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11
Q

Quels sont les deux modèles de l’étiologie du trouble d’alcool

A

Modèle médical
o Troubles dus à vulnérabilités inhérentes à l’individu (p. ex., prédisposition génétique, chimie du cerveau particulière)
o Pas de guérison possible
o Abstinence recommandée
o Origine: American Medical Association (1954)
 Alcoolisme = maladie

Modèle moral
o Troubles dus aux défauts de l’individu et à ses choix personnels

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12
Q

Quelles sont les différentes évolutions du trouble d’alcool

A

o Abus à dépendance
o Abus seulement les weekends
o Longues périodes d’abstinence suivies de longues périodes de consommation excessive

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13
Q

Quels sont les dommages collatéraux de l’Alcool

A

Alcool au volant
o 56,7% des conducteurs décédés au Canada
o 45% des décès chez les 15-24 ans
o 56,7%: alcool, drogue ou les 2 (données 2000-2010)

Admissions à l’urgence
o Buveurs problématiques utilisent 4 fois plus souvent les services de santé

Morbidité et mortalité (notamment taux de suicide plus élevé)

Méfaits: viol, agression, violence familiale
o Plus de la moitié de tous les meurtres sont commis sous effet de l’alcool
o Relation intoxication-violence la plus forte

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14
Q

Quels sont les effets à court terme de l’alcool

A

Stimule les récepteurs de l’acide 4-aminobutanoïque (GABA) (Stimule l’inhibtion)
o Récepteurs inhibiteurs

Inhibe les récepteurs du glutamate (Inhibe l’Activation)
o Récepteurs stimulants

Augmente concentrations de sérotonine et dopamine
o Système de récompense

Effets de l’alcool varient en fonction:
o Quantité dans le sang (quantité X durée)
o Présence ou absence de nourriture dans l’estomac: nourriture réduit son taux d’absorption
o Taille de l’individu
o Efficacité du foie

Effet biphasique: stimulant, dépresseur

Autres effets: processus cognitifs et moteurs (p. ex., langage, coordination, équilibre)

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15
Q

Effets à long terme de l’abus d’alcool

A

Malnutrition associée à apport calorique de l’alcool, enjeu de digestion de la nourriture et absorption de vitamines
 P. ex., vitamine B et trouble mnésique chez personnes âgées

Cirrhose: tissus du foie, altération de son fonctionnement

Dommages aux glandes endocrines et pancréas

Insuffisance cardiaque

Hypertension

Accident vasculaire cérébral

Hémorragies capillaires (enflures et rougeurs au visage, gros nez)

Destruction cellulaires cérébrales
 Perte de matière grise aux lobes temporaux

Réduit efficacité du système immunitaire

Augmente vulnérabilité aux infections et cancers

Durant la grossesse: syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF)
 Retard de croissance du fœtus et anomalies du crâne, visage et membres
 Autres troubles sur le même spectre: SAF partiel et trouble neurologique du développement lié à l’alcool
 1 nouveau-né sur 100 au Canada
 Associé à déficiences développementales et cognitives

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16
Q

Caractéristiques substances inhalées

A
  • Trouble de l’usage des substances inhalées
  • Intoxication
  • (pas de sevrage)
  • Autres troubles induits par les substances inhalées (p. ex., trouble psychotique)
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17
Q

Caractéristiques troubles reliés aux inhalants

A

Point de départ d’autres troubles de consommation

Usage récurrent et besoin constant d’inhalants
o P. ex., colle, liquide correcteur, peinture en aérosol, cosmétiques, essence, produits domestiques en aérosol, oxyde nitreux présent dans aérosol comme crème à fouetter

Chez enfants et adolescents, surtout entre 12 et 17 ans (top à 14-15 ans)

Substances peu chères, facilement accessibles

Agissent comme des dépresseurs

Euphorie, engourdissement psychique

Peuvent causer dommage au système nerveux central

Nausées et maux de tête comme effets secondaires

Associés à problèmes d’adaptation (p. ex., comportements criminels, problèmes familiaux)

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18
Q

Caractéristiques du tabac

A
  • Trouble de l’usage du tabac
  • (pas d’intoxication)
  • Sevrage
  • Autres troubles induits par le tabac (p. ex., trouble du sommeil)
    Nicotine
    o Agent toxicomanogène dans le tabac
    o Stimule récepteurs nicotiniques au cerveau
    o Dépendance s’explique par récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine qui provoquent libération de neurotransmetteurs associés au plaisir
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19
Q

Quelles sont les effets tabagisme sur la santé

A

Mortalité
o Responsable de 17% des décès annuels
 20% chez les H
 12% chez les F

Morbidité
o Cancer du poumon, de la bouche
o Maladies coronariennes
o Bronchite chronique

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20
Q

Effets de la fumée secondaire

A
  • Contient de l’amoniac, monoxyde de carbone, nicotine, goudron: concentrations supérieures à celles inhalées par les fumeurs
  • Morbidité et mortalité associées
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21
Q

Caractéristiques marijuana

A
  • Trouble de l’usage du cannabis
  • Intoxication
  • Sevrage
  • Autres troubles induits par le cannabis
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22
Q

Différence entre Marijuana et Haschisch

A

Marijuana
o Composée de feuilles séchées et hachées + fleurs de chanvre indien ou cannabis (Cannabis sativa)
o Consommation: fumée, mâchée, bue, mangée
o Principale substance chimique active: THC (Delta-9-tétrahydrocannabinol (THC))
o Récepteurs cannabinoïdes au cerveau

Haschisch
o Plus fort: produit par extraction et séchage de résine des parties supérieures des plants de cannabis de haute qualité

23
Q

Qu’est-ce que la théorie du marchepied?

A

Consommateur vont passer a une autre substance et la consommation va augmenter –> théorie non prouvée

24
Q

Effets psychologiques du cannabis?

A

o Diminue l’attention
o Perturbe la mémoire
o Fragmente la pensée
o Doses élevées: hallucinations, panique
o Augmente la probabilité de trouble psychotique chez les jeunes
o Risque plus élevé de réactions négatives à la consommation de substances psychoactives chez les individus avec trouble psychologique

Consommation chronique et troubles d’ordre cognitif
 Ne concernent pas les tâches simples
 Tâches complexes qui impliquent mémoire ou planification stratégique

o Habiletés psychomotrices complexes (p. ex., conduite automobile)

25
Q

Effets somatiques du cannabis

A
Court terme
	Sécheresse bouche et gorge
	Démangeaison des yeux
	↑ de l’appétit
	Tension intraoculaire réduite
	Tension artérielle plus élevée (pas d’effet sur cœur normal)

Long terme
 Troubles respiratoires et affections connexes (toux, respiration sifflante, bronchite, lésions des voies aériennes, dysfonctionnement des composantes du système immunitaire)

Dépendance
 Tolérance et tolérance inversée

26
Q

Effets thérapeutiques du cannabis

A

Usage thérapeutique
 ↓ nausées et perte d’appétit dont souffrent les individus en chimiothérapie
 ↓ malaises associés au SIDA, glaucome, épilepsie, sclérose en plaques

Recherches à venir…

27
Q

Caractéristiques des opiacés

A
  • Trouble de l’usage des opiacés
  • Intoxication par un opiacé
  • Sevrage d’un opiacé
  • Autres troubles induits par des opiacés (p. ex., dysfonction sexuelle)
  • Trouble lié à des opiacés non spécifié
  • Doses modérées
     Soulagent douleur
     Favorisent sommeil
28
Q

Effets psychologiques et physiologiques des opiacés
début et après high

Si on arrête?

A

Euphorie, somnolence, rêverie, manque de coordination

Effet initial de l’héroïne: rush ou flash
o Euphorie chaleureusement suite à injection intraveineuse
o 4-6 heures: ↓ inquiétudes, peurs, ↑ confiance en soi
o Ensuite: abattement

Hautement toxicomanogènes
o Tolérance et symptômes de sevrage forts (ressemblent à grippe) quand on arrête
 Pendant 72 heures puis diminuent dans les 5-10 jours suivants

29
Q

Caractéristiques des sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques

A
  • Trouble de l’usage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques
  • Intoxication par un sédatif, hypnotique ou anxiolytique
  • Sevrage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique
  • Autres troubles induits par des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques (p. ex., trouble neurocognitif)
  • Trouble lié à des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques, non spécifié
30
Q

Caractéristiques des sédatifs seulement

A

o Appelés tranquillisants
o Ralentissent processus physiques et réactivité
o Normalement, ce groupe inclut:
 Opiacés: opium et dérivés (morphine, héroïine, codéïne): voir prochaine section
 Barbituriques et tranquillisants synthétiques: p. ex., sécobasbital (SeconalMD) et diazépam (ValiumMD)

31
Q

Caractéristiques sédatifs synthétiques

A

Barbituriques
 Favorisent sommeil et relaxation
 Depuis 1903: création de centaines de dérivés de l’acide barbiturique
 Perdus en popularité depuis 1940

Aujourd’hui: effets similaires aux barbituriques
 ValiumMD
 Métaqualone (QuaaludeMD et SoporMD)

Effets des sédatifs synthétiques
 Détendent muscles, réduisent anxiété
 Petites doses: produisent légère euphorie
 Comme l’alcool: stimulent le système GABA (inhibiteur)
 Doses excessives
• Troubles de l’élocution, instabilité dans la démarche, perturbations du jugement, de la concentration, de l’aptitude au travail
• Perte de la maîtrise émotionnelle
• Irritabilité et mode combattif avant profond sommeil

Méthode de suicide ou mort accidentelle (combinés à l’alcool)

32
Q

Caractéristiques des stimulants

A
  • Trouble de l’usage des stimulants
  • Intoxication par un stimulant
  • Sevrage d’un stimulant
  • Autres troubles induits par des stimulants (p. ex., troubles dépressifs)
  • Trouble lié à des stimulants non spécifié
33
Q

Les stimulants agissent sur?

A

Agissent sur le cerveau et le système nerveux sympathique

 Augmentent la vigilance et l’activité motrice

34
Q

Quelles sont les caractéristiques de la cocaine

A

 Stimulant naturel extrait de la feuille de coca
 Anesthésique local (diminue douleur)
 Bloque la recapture de la dopamine dans les régions mésolimbiques: explique sensations agréables
 Surdose: frissons, nausées, insomnies, crises paranoïdes, hallucinations d’insectes rampant sous la peau
 Usage chronique: changement personnalité: irritabilité, déficiences sociales, idées paranoïdes, perturbations alimentation et sommeil
 Arrêt: sevrage fort
 Vasoconstricteur: augmente risque d’accident vasculaire cérébral et déficiences cognitives (mémoire et attention)

Grossesse
• Approvisionnement sanguin au bébé peut être compromis
• Bébés naissent avec dépendance

Crack
• Cocaïne épurée
• Freebasing: inhalation de la fumée de cocaïne

35
Q

Caractéristiques des amphétamines

A

Stimulants synthétiques

Ont été découvertes en lien avec la recherche d’un traitement pour l’asthme

Provoquent la libération de norépinéphrine et de dopamine, en bloquant leur recapture

Voies orale ou intraveineuse

Effets des amphétamines
• Augmentent état de veille, inhibent fonctions intestinales, réduisent l’appétit, augmentent la fréquence cardiaque, augmentent constriction des vaisseaux sanguins de la peau et des muqueuses
• Effets subjectifs: Alerte, euphorique, enthousiaste, confiance en soi, énergie illimitée
• Fortes doses: nervosité, confusion, palpitations, maux de tête, étourdissements, insomnie
• Tolérance forte
• Le run: consommation pendant plusieurs jours (puis crash)

36
Q

Les différents troubles reliés aux hallucinogènes

A
  • Trouble de l’usage de la phencyclidine
  • Trouble de l’usage d’un autre hallucinogène
  • Intoxication par la phencyclidine
  • Intoxication par un autre hallucinogène
  • Trouble persistant des perceptions dû aux hallucinogènes
  • Autres troubles induits par la phencyclidine
  • Autres troubles induits par des hallucinogènes
  • Trouble lié à la phencyclidine non spécifié
  • Trouble lié aux hallucinogènes non spécifié
37
Q

Les effets des hallucinogènes dépendent de?

A

Caractéristiques de l’individu (attitudes, attentes, motivations)

Contexte et milieu

Bad trip
 Attaque de panique ou crise psychotique
 Flashbacks

Pas d’effet de dépendance/sevrage (?), mais tolérance

38
Q

Quel est le modèle standard de consommation de substances

A

Attitude positive  expérimentation  usage régulier  forte consommation  dépendance physique ou abus

Notes sur le modèle
 Consommation excessive et prolongée provoque dépendance (tolérance) et sevrage
 N’est pas représentatif de tous les cas: abus ne mène pas tjs à dépendance
 Importance des influences socioculturelles, psychologiques et biologiques (voir prochaines diapositives)

39
Q

Variables sociales dans l’étiologie de la consommation

A

Variables socioculturelles
 Pairs, parents, images véhiculées dans les médias
 Absence de soutien émotionnel des parents
 Manque de surveillance parental
 Influence plus forte des ainés sur les cadets (que leurs parents)

Différences de consommation d’un pays à l’autre

40
Q

Variables psychologiques (Raisons pour boire) (Facteurs cognitifs)

A

Raisons internes positives (échelle de renforcement): recherche d’un état d’esprit positif

Raisons internes négatives (échelle de compensation): vise la diminution ou l’évitement d’émotions négatives (Automédication)

Raisons externes positives (échelle sociale): vise l’obtention de gratifications sociales
• Gratifications sociales: p. ex., boire rend les rencontres sociales plus amusantes.

Raisons externes négatives (échelle de conformité): vise à échapper aux épreuves ou éviter la gêne causée par autrui
• On ne veut pas se sentir exclu

Compensation et modèle d’automédication de la dépendance

Predrinking/pregaming: boire avant de sortir, en solitaire
• Associé à l’anxiété sociale

Trouble d’anxiété sociale et TSPT: prédicteurs du développement d’un trouble de l’usage de l’alcool

Dépression: abus d’alcool mènerait à la dépression et non l’inverse

41
Q

Variables psychologiques Étiologie (Facteurs cognitifs) alcool

A

Facteurs cognitifs: impact des attentes au sujet des effets de l’alcool
 Avoir des attentes positives par rapport aux effets de l’alcool → ↑ consommation d’alcool

 Avoir des attentes négatives → ↓ consommation d’alcool

Attentes dépendent:
• Expériences personnelles
• Influences directes comme l’imitation et l’intériorisation de croyances des parents ou des médias
• Du contexte

42
Q

Variables biologiques étiologie alcool

A

Composante génétique dans consommation d’alcool, tabac, caféine

Association entre consommation et stimuli environnementaux → encourage consommation
 En tenir compte lors du traitement

43
Q

Quels sont les défis reliés dans le traitement de l’alcool

A

o Impact de la nature toxicomanogène de l’alcool (morbidité, décès)
o Troubles psychologiques concomitants
o Perturbation du fonctionnement social et professionnel
o Difficulté de différencier les causes et les effets

44
Q

Problème dans la reconnaissance d’un problème dans l’alcool

A

o Négation du problème
o Banalisation, généralisation
o Colère associée à confrontation par l’entourage
o Difficulté marquée à demander de l’aide

45
Q

Caractéristiques du traitement traditionnels pour alcool

A

Traitements traditionnels en milieu hospitalier
o Désintoxication (environ un mois)
o Sevrage difficile physiquement et psychologiquement
o Aide médicamenteuse (tranquillisants) ou diminution graduelle
o Lorsque individu a peu de soutien social, vient d’un milieu propice à la consommation

46
Q

Caractéristiques des traitements biologiques et des AA dans le traitement de l’alcool

A

Traitements biologiques
AntabuseMD (disulfirame)
 Cause vomissements lors de la consommation
 Abandons fréquents
Naltrexone, naloxone: ↓ usage excessif d’alcool et état de manque

Acamprosate: maintien de l’abstinence

Combinés à aide psychologique

Alcooliques Anonymes
o Groupe d’entraide fondé en 1935 aux États-Unis
o 60% des alcooliques qui demandent de l’aide se tournent vers AA
o Programme en 12 étapes
o Vise abstinence

47
Q

Traitement TCC pour alcool

Aversion

Contingence

Apprentissage comportementale de maitrise de soi

A

Thérapie par aversion
 Choc ou nausée lorsque individu regarde, s’approche ou commence à boire
 Sensibilisation cachée: on demande d’imaginer que l’alcool donne une nausée
 Peu recommandée

Thérapie des contingences (conditionnement opérant)
 Renforcer les comportements incompatibles avec consommation d’alcool
 P. ex., apprendre à refuser de l’alcool, prendre Antabuse, créer des liens avec des gens qui ne boivent pas
 Recommandée

Technique d’apprentissage comportementale de maîtrise de soi
 Maîtrise des stimuli: restreindre les situations où l’individu se permet de boire
 Modifications des habitudes de consommation: p. ex., boire sa bière avec de la liqueur
 Renforcement de l’abstinence: p. ex, s’offrir un plaisir non alcoolisé si l’individu résiste à l’envie de boire

48
Q

Autres traitements TCC pour alcool

A

Autres approches
 Consommation modérée d’alcool (plutôt qu’abstinence)
 Réduction des méfaits
• Même consommation, mais repenser le « comment » pour éviter les conséquences négatives
• P. ex.: choisir la journée, le moment dans la journée, avoir manger avant, etc.

Autres considérations cliniques
 Exploration des fonctions de la consommation pour l’individu
 Identification des déclencheurs (triggers) de la consommation et élaboration de stratégies alternatives
 Évaluation et traitement des troubles concomitants
 Normalisation des rechutes et apprentissages associés
 Favoriser le soutien social (Qui dans l’entourage ne consomme pas)

49
Q

Caractéristiques des troubles liés à l’usage des drogues illicites

A
  • Défis similaires à ceux associés aux troubles de l’usage d’alcool
  • Mode de vie, dépendance, fonctions de la consommation
  • Défi associé au maintien de l’abstinence: tolérance conditionnée, i.e. influence négative de nombreux stimuli dans la vie de l’individu qui l’encouragent à consommer
  • Importance de la désintoxication
50
Q

Quels sont les traitements biologiques pour l’heroine

A

Substituts de l’héroïne: chimiquement similaires, atténuent effet de manque
• Méthadone, l’acétate de lévométhadyl et buprénorphine
• Une dépendance pour une autre (légale et contrôlée – pas d’euphorie)
• Effets secondaires
• Abandons ++

Ou antagoniste de l’héroïne: bloque effet euphorisant
• Cyclazocine et naloxone
• Sevrage graduelle de l’héroïne

Combiné à traitement psychologique

51
Q

Traitements psychologiques pour usage de drogues illicites

TCC

Entrevue motivationelle

A

Cognitives-comportementales
 Surmonter l’état de manque (Quoi faire)
 Éviter situations à risque élevé de consommer
 Reconnaître attrait que drogues exercent sur individu
 Trouver solutions de remplacement
 Éviter vision catastrophe d’un écart/rechute

Entrevue motivationnelle (Pour alcool aussi)
	Travailler l’ambivalence, la résistance, la volonté et la confiance face au changement (arrêt ou diminution de la consommation)
52
Q

Traitements biologiques et psychologiques pour tabac

A

Traitements biologiques
Diminuer effet de sevrage: thérapie de remplacement de la nicotine
 Gomme à mâcher de nicotine
 Mais dépendance possible (quoique moins néfaste que dépendance à cigarette)
 Timbres de nicotine

Agoniste partiel: varénicline
 Réduit sevrage et envie de fumer

Antidépresseurs
 Abandon du tabac peut précipiter dépression (si individu a déjà été dépressif)
 Bupropion + timbre = effets impressionnants

Psychothérapies
o Lutte contre le tabac obtient soutien social fort
o Motivations associées au maintien de l’abstinence
o Cognitions associées au tabac
o Gestion des rechutes

53
Q

Caractéristiques de la prévention des troubles de substances

A

Programmes de prévention qui s’adressent aux jeunes (dans les écoles, pour les parents)

Politiques de santé publique et procédures associées (p. ex., mises en garde sur paquets de cigarettes)
o Publicités et médias –> Interdire publicités alcool ?

Croyance de dénormalisation: conviction d’une désapprobation sociale