Cours 8 Flashcards
Quels sont le simpacts de la polytoxicomanie
morbidité et mortalité
Qu’Est-ce qui caractérise la dépendance?
Tolérance
Besoin de fortes doses d’une substance pour induire l’effet désiré OU diminution des effets d’une substance lors de la prise d’une dose habituelle
Sevrage
Réactions physiques et psychologiques négatives déclenchées par l’arrêt ou la diminution de la consommation d’une substance
Individu peut consommer pour éviter ou soulager les symptômes de sevrage
Delirium tremens –> Causé par le sevrage à l’alcool soudain, Individu délire, tremble, hallucine
Quelles sont les conséquences néfastes reliées à une consommation récurrente et excessive
o Incapacité de s’acquitter de ses principales obligations
o Exposition à des dangers physiques
o Problèmes judiciaires
o Problèmes sociaux ou interpersonnels persistants
Quelles sont les 10 classes de drogues du DSM-5
2 types de troubles reliés à l’utilisation de drogues
o Alcool
o Caféine
o Cannabis
o Hallucinogènes (Phencyclidine, Autres hallucinogènes)
o Substances inhalées
o Opiacés
o Sédatifs, hypnotiques, anxiolytiques
o Stimulants (cocaïne, amphétamines, etc.)
o Tabac
o Autres troubles induits par une substance autre (ou inconnue)
Troubles liés à l’usage d’une substance
Troubles induits par une substance
Intoxication
Sevrage
Trouble mental
Caractéristiques du trouble de l’usage de l’alcool
- Intoxication
- Sevrage
- Autres troubles induits par l’alcool (p. ex., trouble bipolaire)
- Trouble lié à l’alcool non spécifié (pas tous les critères diagnostiques mais souffrance et altération du fonctionnement)
Critères du trouble de l’usage de l’alcool
Modèle d’usage problématique de l’alcool conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins 2 des manifestations suivantes au cours d’une période de 12 mois:
L’alcool est souvent consommé en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu
Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler la consommation d’alcool
Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir de l’alcool, à utiliser de l’alcool ou à récupérer de ses effets
Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer de l’alcool
Consommation répétée d’alcool conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison
Consommation continue d’alcool malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de l’alcool
Des activités sociales, professionnelles ou de loisir importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de l’alcool
Consommation répétée d’alcool dans des situations où cela peut être physiquement dangereux
L’usage de l’alcool est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par l’alcool
Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants:
• Besoin de quantités notablement plus fortes d’alcool pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré
• Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité d’alcool
Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes:
• Syndrome de sevrage caractéristique de l’alcool
• L’alcool (ou une substance très proche, comme un benzodiazépine) est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage
Degré de gravité du trouble de l’usage de l’alcool
o Léger: 2-3 symptômes
o Moyen: 4-5 symptômes
o Grave: 6 symptômes et plus
Critères de l’intoxication à l’alcool
Ingestion récente d’alcool
Changements comportementaux ou psychologiques problématiques cliniquement significatifs (p. ex., comportements sexuels ou agressifs inappropriés, labilité de l’humeur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’ingestion d’alcool
Au moins 1 des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après la consommation d’alcool:
Discours bredouillant
Incoordination motrice
Démarque ébrieuse
Nystagmus: mouvement involontaire, répétitif et rapide des yeux.
Altération de l’attention ou de la mémoire
Stupeur ou coma
Les symptômes ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance
Critères du sevrage à l’Alcool
Arrêt (ou réduction) d’un usage d’alcool qui a été massif et prolongé
Au moins 2 des manifestations suivantes se développent de quelques heures à quelques jours après l’arrêt (ou la réduction) d’un usage d’alcool décrit dans le critère A
Hyperactivité neurovégétative (p. ex., transpiration ou fréquence cardiaque supérieure à 100 battements/minute)
Augmentation du tremblement des mains
Insomnie
Nausées ou vomissements
Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives
Agitation psychomotrice
Anxiété
Crises convulsives généralisées tonicocloniques (epilepsie)
Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
Les signes ou symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance
Quelles sont les deux phases des crises convulsices généralisées tonicocloniques
Durant la phase tonique, il y a un raidissement et une contraction soudaine des muscles. o Cette phase dure 10 à 30 secondes o Chute o Cris o Respiration difficile
Durant la phase clonique, le corps s’agite rapidement.
o Possibilité d’accumulation de salive et/ou de se mordre la langue.
o Possibilité d’une perte d’urine ou de selles.
o Durée approximative de 1 à 3 minutes.
Quels sont les deux modèles de l’étiologie du trouble d’alcool
Modèle médical
o Troubles dus à vulnérabilités inhérentes à l’individu (p. ex., prédisposition génétique, chimie du cerveau particulière)
o Pas de guérison possible
o Abstinence recommandée
o Origine: American Medical Association (1954)
Alcoolisme = maladie
Modèle moral
o Troubles dus aux défauts de l’individu et à ses choix personnels
Quelles sont les différentes évolutions du trouble d’alcool
o Abus à dépendance
o Abus seulement les weekends
o Longues périodes d’abstinence suivies de longues périodes de consommation excessive
Quels sont les dommages collatéraux de l’Alcool
Alcool au volant
o 56,7% des conducteurs décédés au Canada
o 45% des décès chez les 15-24 ans
o 56,7%: alcool, drogue ou les 2 (données 2000-2010)
Admissions à l’urgence
o Buveurs problématiques utilisent 4 fois plus souvent les services de santé
Morbidité et mortalité (notamment taux de suicide plus élevé)
Méfaits: viol, agression, violence familiale
o Plus de la moitié de tous les meurtres sont commis sous effet de l’alcool
o Relation intoxication-violence la plus forte
Quels sont les effets à court terme de l’alcool
Stimule les récepteurs de l’acide 4-aminobutanoïque (GABA) (Stimule l’inhibtion)
o Récepteurs inhibiteurs
Inhibe les récepteurs du glutamate (Inhibe l’Activation)
o Récepteurs stimulants
Augmente concentrations de sérotonine et dopamine
o Système de récompense
Effets de l’alcool varient en fonction:
o Quantité dans le sang (quantité X durée)
o Présence ou absence de nourriture dans l’estomac: nourriture réduit son taux d’absorption
o Taille de l’individu
o Efficacité du foie
Effet biphasique: stimulant, dépresseur
Autres effets: processus cognitifs et moteurs (p. ex., langage, coordination, équilibre)
Effets à long terme de l’abus d’alcool
Malnutrition associée à apport calorique de l’alcool, enjeu de digestion de la nourriture et absorption de vitamines
P. ex., vitamine B et trouble mnésique chez personnes âgées
Cirrhose: tissus du foie, altération de son fonctionnement
Dommages aux glandes endocrines et pancréas
Insuffisance cardiaque
Hypertension
Accident vasculaire cérébral
Hémorragies capillaires (enflures et rougeurs au visage, gros nez)
Destruction cellulaires cérébrales
Perte de matière grise aux lobes temporaux
Réduit efficacité du système immunitaire
Augmente vulnérabilité aux infections et cancers
Durant la grossesse: syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF)
Retard de croissance du fœtus et anomalies du crâne, visage et membres
Autres troubles sur le même spectre: SAF partiel et trouble neurologique du développement lié à l’alcool
1 nouveau-né sur 100 au Canada
Associé à déficiences développementales et cognitives
Caractéristiques substances inhalées
- Trouble de l’usage des substances inhalées
- Intoxication
- (pas de sevrage)
- Autres troubles induits par les substances inhalées (p. ex., trouble psychotique)
Caractéristiques troubles reliés aux inhalants
Point de départ d’autres troubles de consommation
Usage récurrent et besoin constant d’inhalants
o P. ex., colle, liquide correcteur, peinture en aérosol, cosmétiques, essence, produits domestiques en aérosol, oxyde nitreux présent dans aérosol comme crème à fouetter
Chez enfants et adolescents, surtout entre 12 et 17 ans (top à 14-15 ans)
Substances peu chères, facilement accessibles
Agissent comme des dépresseurs
Euphorie, engourdissement psychique
Peuvent causer dommage au système nerveux central
Nausées et maux de tête comme effets secondaires
Associés à problèmes d’adaptation (p. ex., comportements criminels, problèmes familiaux)
Caractéristiques du tabac
- Trouble de l’usage du tabac
- (pas d’intoxication)
- Sevrage
- Autres troubles induits par le tabac (p. ex., trouble du sommeil)
Nicotine
o Agent toxicomanogène dans le tabac
o Stimule récepteurs nicotiniques au cerveau
o Dépendance s’explique par récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine qui provoquent libération de neurotransmetteurs associés au plaisir
Quelles sont les effets tabagisme sur la santé
Mortalité
o Responsable de 17% des décès annuels
20% chez les H
12% chez les F
Morbidité
o Cancer du poumon, de la bouche
o Maladies coronariennes
o Bronchite chronique
Effets de la fumée secondaire
- Contient de l’amoniac, monoxyde de carbone, nicotine, goudron: concentrations supérieures à celles inhalées par les fumeurs
- Morbidité et mortalité associées
Caractéristiques marijuana
- Trouble de l’usage du cannabis
- Intoxication
- Sevrage
- Autres troubles induits par le cannabis
Différence entre Marijuana et Haschisch
Marijuana
o Composée de feuilles séchées et hachées + fleurs de chanvre indien ou cannabis (Cannabis sativa)
o Consommation: fumée, mâchée, bue, mangée
o Principale substance chimique active: THC (Delta-9-tétrahydrocannabinol (THC))
o Récepteurs cannabinoïdes au cerveau
Haschisch
o Plus fort: produit par extraction et séchage de résine des parties supérieures des plants de cannabis de haute qualité
Qu’est-ce que la théorie du marchepied?
Consommateur vont passer a une autre substance et la consommation va augmenter –> théorie non prouvée
Effets psychologiques du cannabis?
o Diminue l’attention
o Perturbe la mémoire
o Fragmente la pensée
o Doses élevées: hallucinations, panique
o Augmente la probabilité de trouble psychotique chez les jeunes
o Risque plus élevé de réactions négatives à la consommation de substances psychoactives chez les individus avec trouble psychologique
Consommation chronique et troubles d’ordre cognitif
Ne concernent pas les tâches simples
Tâches complexes qui impliquent mémoire ou planification stratégique
o Habiletés psychomotrices complexes (p. ex., conduite automobile)
Effets somatiques du cannabis
Court terme Sécheresse bouche et gorge Démangeaison des yeux ↑ de l’appétit Tension intraoculaire réduite Tension artérielle plus élevée (pas d’effet sur cœur normal)
Long terme
Troubles respiratoires et affections connexes (toux, respiration sifflante, bronchite, lésions des voies aériennes, dysfonctionnement des composantes du système immunitaire)
Dépendance
Tolérance et tolérance inversée
Effets thérapeutiques du cannabis
Usage thérapeutique
↓ nausées et perte d’appétit dont souffrent les individus en chimiothérapie
↓ malaises associés au SIDA, glaucome, épilepsie, sclérose en plaques
Recherches à venir…
Caractéristiques des opiacés
- Trouble de l’usage des opiacés
- Intoxication par un opiacé
- Sevrage d’un opiacé
- Autres troubles induits par des opiacés (p. ex., dysfonction sexuelle)
- Trouble lié à des opiacés non spécifié
- Doses modérées
Soulagent douleur
Favorisent sommeil
Effets psychologiques et physiologiques des opiacés
début et après high
Si on arrête?
Euphorie, somnolence, rêverie, manque de coordination
Effet initial de l’héroïne: rush ou flash
o Euphorie chaleureusement suite à injection intraveineuse
o 4-6 heures: ↓ inquiétudes, peurs, ↑ confiance en soi
o Ensuite: abattement
Hautement toxicomanogènes
o Tolérance et symptômes de sevrage forts (ressemblent à grippe) quand on arrête
Pendant 72 heures puis diminuent dans les 5-10 jours suivants
Caractéristiques des sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques
- Trouble de l’usage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques
- Intoxication par un sédatif, hypnotique ou anxiolytique
- Sevrage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique
- Autres troubles induits par des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques (p. ex., trouble neurocognitif)
- Trouble lié à des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques, non spécifié
Caractéristiques des sédatifs seulement
o Appelés tranquillisants
o Ralentissent processus physiques et réactivité
o Normalement, ce groupe inclut:
Opiacés: opium et dérivés (morphine, héroïine, codéïne): voir prochaine section
Barbituriques et tranquillisants synthétiques: p. ex., sécobasbital (SeconalMD) et diazépam (ValiumMD)
Caractéristiques sédatifs synthétiques
Barbituriques
Favorisent sommeil et relaxation
Depuis 1903: création de centaines de dérivés de l’acide barbiturique
Perdus en popularité depuis 1940
Aujourd’hui: effets similaires aux barbituriques
ValiumMD
Métaqualone (QuaaludeMD et SoporMD)
Effets des sédatifs synthétiques
Détendent muscles, réduisent anxiété
Petites doses: produisent légère euphorie
Comme l’alcool: stimulent le système GABA (inhibiteur)
Doses excessives
• Troubles de l’élocution, instabilité dans la démarche, perturbations du jugement, de la concentration, de l’aptitude au travail
• Perte de la maîtrise émotionnelle
• Irritabilité et mode combattif avant profond sommeil
Méthode de suicide ou mort accidentelle (combinés à l’alcool)
Caractéristiques des stimulants
- Trouble de l’usage des stimulants
- Intoxication par un stimulant
- Sevrage d’un stimulant
- Autres troubles induits par des stimulants (p. ex., troubles dépressifs)
- Trouble lié à des stimulants non spécifié
Les stimulants agissent sur?
Agissent sur le cerveau et le système nerveux sympathique
Augmentent la vigilance et l’activité motrice
Quelles sont les caractéristiques de la cocaine
Stimulant naturel extrait de la feuille de coca
Anesthésique local (diminue douleur)
Bloque la recapture de la dopamine dans les régions mésolimbiques: explique sensations agréables
Surdose: frissons, nausées, insomnies, crises paranoïdes, hallucinations d’insectes rampant sous la peau
Usage chronique: changement personnalité: irritabilité, déficiences sociales, idées paranoïdes, perturbations alimentation et sommeil
Arrêt: sevrage fort
Vasoconstricteur: augmente risque d’accident vasculaire cérébral et déficiences cognitives (mémoire et attention)
Grossesse
• Approvisionnement sanguin au bébé peut être compromis
• Bébés naissent avec dépendance
Crack
• Cocaïne épurée
• Freebasing: inhalation de la fumée de cocaïne
Caractéristiques des amphétamines
Stimulants synthétiques
Ont été découvertes en lien avec la recherche d’un traitement pour l’asthme
Provoquent la libération de norépinéphrine et de dopamine, en bloquant leur recapture
Voies orale ou intraveineuse
Effets des amphétamines
• Augmentent état de veille, inhibent fonctions intestinales, réduisent l’appétit, augmentent la fréquence cardiaque, augmentent constriction des vaisseaux sanguins de la peau et des muqueuses
• Effets subjectifs: Alerte, euphorique, enthousiaste, confiance en soi, énergie illimitée
• Fortes doses: nervosité, confusion, palpitations, maux de tête, étourdissements, insomnie
• Tolérance forte
• Le run: consommation pendant plusieurs jours (puis crash)
Les différents troubles reliés aux hallucinogènes
- Trouble de l’usage de la phencyclidine
- Trouble de l’usage d’un autre hallucinogène
- Intoxication par la phencyclidine
- Intoxication par un autre hallucinogène
- Trouble persistant des perceptions dû aux hallucinogènes
- Autres troubles induits par la phencyclidine
- Autres troubles induits par des hallucinogènes
- Trouble lié à la phencyclidine non spécifié
- Trouble lié aux hallucinogènes non spécifié
Les effets des hallucinogènes dépendent de?
Caractéristiques de l’individu (attitudes, attentes, motivations)
Contexte et milieu
Bad trip
Attaque de panique ou crise psychotique
Flashbacks
Pas d’effet de dépendance/sevrage (?), mais tolérance
Quel est le modèle standard de consommation de substances
Attitude positive expérimentation usage régulier forte consommation dépendance physique ou abus
Notes sur le modèle
Consommation excessive et prolongée provoque dépendance (tolérance) et sevrage
N’est pas représentatif de tous les cas: abus ne mène pas tjs à dépendance
Importance des influences socioculturelles, psychologiques et biologiques (voir prochaines diapositives)
Variables sociales dans l’étiologie de la consommation
Variables socioculturelles
Pairs, parents, images véhiculées dans les médias
Absence de soutien émotionnel des parents
Manque de surveillance parental
Influence plus forte des ainés sur les cadets (que leurs parents)
Différences de consommation d’un pays à l’autre
Variables psychologiques (Raisons pour boire) (Facteurs cognitifs)
Raisons internes positives (échelle de renforcement): recherche d’un état d’esprit positif
Raisons internes négatives (échelle de compensation): vise la diminution ou l’évitement d’émotions négatives (Automédication)
Raisons externes positives (échelle sociale): vise l’obtention de gratifications sociales
• Gratifications sociales: p. ex., boire rend les rencontres sociales plus amusantes.
Raisons externes négatives (échelle de conformité): vise à échapper aux épreuves ou éviter la gêne causée par autrui
• On ne veut pas se sentir exclu
Compensation et modèle d’automédication de la dépendance
Predrinking/pregaming: boire avant de sortir, en solitaire
• Associé à l’anxiété sociale
Trouble d’anxiété sociale et TSPT: prédicteurs du développement d’un trouble de l’usage de l’alcool
Dépression: abus d’alcool mènerait à la dépression et non l’inverse
Variables psychologiques Étiologie (Facteurs cognitifs) alcool
Facteurs cognitifs: impact des attentes au sujet des effets de l’alcool
Avoir des attentes positives par rapport aux effets de l’alcool → ↑ consommation d’alcool
Avoir des attentes négatives → ↓ consommation d’alcool
Attentes dépendent:
• Expériences personnelles
• Influences directes comme l’imitation et l’intériorisation de croyances des parents ou des médias
• Du contexte
Variables biologiques étiologie alcool
Composante génétique dans consommation d’alcool, tabac, caféine
Association entre consommation et stimuli environnementaux → encourage consommation
En tenir compte lors du traitement
Quels sont les défis reliés dans le traitement de l’alcool
o Impact de la nature toxicomanogène de l’alcool (morbidité, décès)
o Troubles psychologiques concomitants
o Perturbation du fonctionnement social et professionnel
o Difficulté de différencier les causes et les effets
Problème dans la reconnaissance d’un problème dans l’alcool
o Négation du problème
o Banalisation, généralisation
o Colère associée à confrontation par l’entourage
o Difficulté marquée à demander de l’aide
Caractéristiques du traitement traditionnels pour alcool
Traitements traditionnels en milieu hospitalier
o Désintoxication (environ un mois)
o Sevrage difficile physiquement et psychologiquement
o Aide médicamenteuse (tranquillisants) ou diminution graduelle
o Lorsque individu a peu de soutien social, vient d’un milieu propice à la consommation
Caractéristiques des traitements biologiques et des AA dans le traitement de l’alcool
Traitements biologiques
AntabuseMD (disulfirame)
Cause vomissements lors de la consommation
Abandons fréquents
Naltrexone, naloxone: ↓ usage excessif d’alcool et état de manque
Acamprosate: maintien de l’abstinence
Combinés à aide psychologique
Alcooliques Anonymes
o Groupe d’entraide fondé en 1935 aux États-Unis
o 60% des alcooliques qui demandent de l’aide se tournent vers AA
o Programme en 12 étapes
o Vise abstinence
Traitement TCC pour alcool
Aversion
Contingence
Apprentissage comportementale de maitrise de soi
Thérapie par aversion
Choc ou nausée lorsque individu regarde, s’approche ou commence à boire
Sensibilisation cachée: on demande d’imaginer que l’alcool donne une nausée
Peu recommandée
Thérapie des contingences (conditionnement opérant)
Renforcer les comportements incompatibles avec consommation d’alcool
P. ex., apprendre à refuser de l’alcool, prendre Antabuse, créer des liens avec des gens qui ne boivent pas
Recommandée
Technique d’apprentissage comportementale de maîtrise de soi
Maîtrise des stimuli: restreindre les situations où l’individu se permet de boire
Modifications des habitudes de consommation: p. ex., boire sa bière avec de la liqueur
Renforcement de l’abstinence: p. ex, s’offrir un plaisir non alcoolisé si l’individu résiste à l’envie de boire
Autres traitements TCC pour alcool
Autres approches
Consommation modérée d’alcool (plutôt qu’abstinence)
Réduction des méfaits
• Même consommation, mais repenser le « comment » pour éviter les conséquences négatives
• P. ex.: choisir la journée, le moment dans la journée, avoir manger avant, etc.
Autres considérations cliniques
Exploration des fonctions de la consommation pour l’individu
Identification des déclencheurs (triggers) de la consommation et élaboration de stratégies alternatives
Évaluation et traitement des troubles concomitants
Normalisation des rechutes et apprentissages associés
Favoriser le soutien social (Qui dans l’entourage ne consomme pas)
Caractéristiques des troubles liés à l’usage des drogues illicites
- Défis similaires à ceux associés aux troubles de l’usage d’alcool
- Mode de vie, dépendance, fonctions de la consommation
- Défi associé au maintien de l’abstinence: tolérance conditionnée, i.e. influence négative de nombreux stimuli dans la vie de l’individu qui l’encouragent à consommer
- Importance de la désintoxication
Quels sont les traitements biologiques pour l’heroine
Substituts de l’héroïne: chimiquement similaires, atténuent effet de manque
• Méthadone, l’acétate de lévométhadyl et buprénorphine
• Une dépendance pour une autre (légale et contrôlée – pas d’euphorie)
• Effets secondaires
• Abandons ++
Ou antagoniste de l’héroïne: bloque effet euphorisant
• Cyclazocine et naloxone
• Sevrage graduelle de l’héroïne
Combiné à traitement psychologique
Traitements psychologiques pour usage de drogues illicites
TCC
Entrevue motivationelle
Cognitives-comportementales
Surmonter l’état de manque (Quoi faire)
Éviter situations à risque élevé de consommer
Reconnaître attrait que drogues exercent sur individu
Trouver solutions de remplacement
Éviter vision catastrophe d’un écart/rechute
Entrevue motivationnelle (Pour alcool aussi) Travailler l’ambivalence, la résistance, la volonté et la confiance face au changement (arrêt ou diminution de la consommation)
Traitements biologiques et psychologiques pour tabac
Traitements biologiques
Diminuer effet de sevrage: thérapie de remplacement de la nicotine
Gomme à mâcher de nicotine
Mais dépendance possible (quoique moins néfaste que dépendance à cigarette)
Timbres de nicotine
Agoniste partiel: varénicline
Réduit sevrage et envie de fumer
Antidépresseurs
Abandon du tabac peut précipiter dépression (si individu a déjà été dépressif)
Bupropion + timbre = effets impressionnants
Psychothérapies
o Lutte contre le tabac obtient soutien social fort
o Motivations associées au maintien de l’abstinence
o Cognitions associées au tabac
o Gestion des rechutes
Caractéristiques de la prévention des troubles de substances
Programmes de prévention qui s’adressent aux jeunes (dans les écoles, pour les parents)
Politiques de santé publique et procédures associées (p. ex., mises en garde sur paquets de cigarettes)
o Publicités et médias –> Interdire publicités alcool ?
Croyance de dénormalisation: conviction d’une désapprobation sociale