Cours 11 Flashcards

1
Q

Quels sont les problèmes d’Adaptation

Quels sont les types de comportements

A

Problème d’adaptation reflète:

  • Trouble externalisé –> Problème de comportement évident qui se manifeste visiblement et s’observe directement
  • Trouble internalisé –> Symptômes éprouvés mais non observables (p. ex., anxiété, dépression)
  • Ou les 2

Types de comportements

  • Comportement sous-contrôlé –> Caractérisé par des excès (p. ex., agressivité extrême, trouble des conduites, TDAH)
  • Comportement surcontrôlé –> Caractérisé par la docilité, passivité, comportements inhibés, discrets (p. ex., anxiété, dépression)
  • Ou les 2
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2
Q

Comment est décrit une personne avec un trouble de comportement sous-controlé

A
  • Enfant ne se comporte pas, selon son âge, de manière approprié et attendue
  • Enfant est perçu comme désagréable par les adultes et ses pairs
  • Enfant exige davantage d’attention des parents et enseignants
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3
Q

Critères du TDAH inattention

A

Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement, tel que caractérisé par (1) et/ou (2) :

ii. Inattention : Six (ou plus) des symptômes suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un retentissement négatif direct sur les activités sociales et scolaires/professionnelles :
1. N.B. : les symptômes ne sont pas seulement la manifestation d’un comportement opposant, provocateur ou hostile, ou de l’incapacité de comprendre les tâches ou les instructions. Chez les grands adolescents et les adultes (17 ans ou plus), au moins cinq symptômes sont requis.
2. Souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités (p. ex. néglige ou ne remarque pas des détails, le travail est imprécis).
3. A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux (p. ex. a du mal à rester concentré pendant les cours magistraux, des conversations, ou la lecture de longs textes).
4. Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement (p. ex. semble avoir l’esprit ailleurs, même en l’absence d’une source de distraction évidente).
5. Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (p. ex. commence des tâches mais se déconcentre vite et se laisse facilement distraire).
6. A souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités (p. ex. difficultés à gérer des tâches comportant plusieurs étapes, difficulté à garder ses affaires et ses documents en ordre, travail brouillon ou désordonné, mauvaise gestion du temps, échoue à respecter les délais).
7. Souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (p. ex. le travail scolaire ou les devoirs à la maison ; chez les grands adolescents et les adultes, préparer un rapport, remplir des formulaires, analyser de longs articles).
8. Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités (p. ex. matériel scolaire, crayons, livres, outils, portefeuilles, clés, documents, lunettes, téléphones mobiles).
9. Se laisse souvent facilement distraire par des stimuli externes (chez les grands adolescents et les adultes, il peut s’agir de pensées sans rapport).
10. A des oublis fréquents dans la vie quotidienne (p. ex. effectuer les tâches ménagères et faire les courses ; chez les grands adolescents et les adultes, rappeler des personnes au téléphone, payer des factures, honorer des rendez-vous).

iv. Plusieurs symptômes d’hyperactivité/impulsivité ou d’inattention étaient présents avant l’âge de 12 ans.
v. Plusieurs des symptômes d’inattention ou d’hyperactivité/impulsivité sont présents dans deux situations ou plus (p. ex. à la maison, l’école, ou au travail ; avec des amis ou la famille ; dans d’autres activités).
vi. Il est clairement évident que les symptômes interfèrent avec, ou réduisent la qualité du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
vii. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex. trouble de l’humeur, trouble anxieux, trouble dissociatif, trouble de la personnalité, intoxication par, ou sevrage d’une substance).

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4
Q

Critères du TDAH Hyperactivité

A

Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement, tel que caractérisé par (1) et/ou (2)

iii. Hyperactivité et impulsivité : Six (ou plus) des symptômes suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un impact négatif direct sur les activités sociales et académiques/professionnelles :

N.B. : les symptômes ne sont pas seulement la manifestation d’un comportement opposant, provocateur ou hostile, ou de l’incapacité de comprendre les tâches ou les instructions. Chez les grands adolescents et les adultes (17 ans ou plus), au moins cinq symptômes sont requis.

  1. Remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège.
  2. Quitte souvent son siège dans des situations où il est supposé rester assis (p. ex. se lève de sa place en classe, au bureau ou à son travail, ou dans d’autres situations qui nécessitent de rester en place).
  3. Souvent, court ou grimpe partout, dans les situations où cela est inapproprié (N.B. : chez les adolescents ou les adultes, cela peut se limiter à un sentiment d’agitation).
  4. A souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir.
  5. Est souvent « sur la brèche », agissant comme s’il était « monté sur ressorts » (p. ex. est incapable ou inconfortable de se tenir immobile pendant un long moment, comme dans les restaurants, les réunions ; peut être perçu par les autres comme agité, ou comme difficile à suivre).
  6. Souvent, parle trop.
  7. Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée (p. ex. termine les phrases de ses interlocuteurs ; ne peut attendre son tour dans une conversation).
  8. A souvent du mal à attendre son tour (p. ex. dans une file d’attente).
  9. Interrompt souvent les autres ou s’immisce (p. ex. fait irruption dans les conversations, les jeux ou les activités ; peut commencer à utiliser les biens d’autrui sans demander ou recevoir leur permission ; pour les adolescents et les adultes, peut s’immiscer et reprendre ce que d’autres font).

iv. Plusieurs symptômes d’hyperactivité/impulsivité ou d’inattention étaient présents avant l’âge de 12 ans.
v. Plusieurs des symptômes d’inattention ou d’hyperactivité/impulsivité sont présents dans deux situations ou plus (p. ex. à la maison, l’école, ou au travail ; avec des amis ou la famille ; dans d’autres activités).
vi. Il est clairement évident que les symptômes interfèrent avec, ou réduisent la qualité du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
vii. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex. trouble de l’humeur, trouble anxieux, trouble dissociatif, trouble de la personnalité, intoxication par, ou sevrage d’une substance).

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5
Q

Spécification possible du TDAH

A

Présentation combinée : les critères Al (inattention) et A2 (hyperactivité-impulsivité) sont remplis pour les 6 derniers mois.

Présentation avec inattention prédominante : le critère Al est rempli pour les 6 derniers mois mais pas le critère A2.

Présentation hyperactivité/impulsivité prédominante : le critère A2 est rempli pour les 6 derniers mois mais pas le critère Al.

Spécifier la sévérité actuelle: léger, moyen, grave

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6
Q

Conséquences d’avoir une présentation d’hyperactivité et inattention

A
  • Problèmes de conduite, comportement oppositionnel
  • Classe spéciale pour élèves avec troubles de comportement
  • Relations difficiles avec pairs
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7
Q

Qu’arrive-t-il aux adultes avec TDAH à l’âge adulte?

A

o Majorité des adultes ne satisfont plus aux critères TDAH vers 30-40 ans mais 50% conservent déficits psychosociaux

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8
Q

Quel est le consensus par rapport à l’étiologie du TDAH?

Facteurs génétiques du TDAH

A

Consensus: aucun facteur de risque unique

Facteurs génétiques
o	Caractère héréditaire: 75%
o	Déficit du contrôle inhibiteur
o	Circuit frontostriatal
o	Réduction du volume dans l’ensemble du cerveau et cervelet
o	Retards de maturation corticale
o	Déficit de DA
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9
Q

Quel est le facteur le plus déterminant dans l’environnement d’un TDAH

A

o Carence affective: facteur le plus déterminant et ce, dans le développement de plusieurs troubles mentaux.

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10
Q

Facteurs de risques causal non prouvés

Corrélat, mais facteur de risque non encore prouvé

A

Facteurs de risques causal non prouvés

  • Mère qui fume, abus d’alcool et de drogues
  • Stress de la mère
  • Faible poids à la naissance et prématuré
  • Produits toxiques présents dans le milieu

Corrélat, mais facteur de risque non encore prouvé

  • Carences nutritives, additifs alimentaires (Sucres, colorants), aliments favorisant la production d’immunoglobuline
  • Adversité familiale et faible revenu,conflit/hostilité parent/enfant
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11
Q

Théories psychologiques du TDAH

A

Théorie diathèse-stress

Relation parents-enfants
o Autorité et réactions négatives: relation bidirectionnelle parents-enfant  augmente comportement négatifs
o Imitation du comportement des parents et/ou frères-soeurs

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12
Q

Traitement du TDAH

A

Combinaison pharmacothérapie + interventions psychosociales (Ritalin)
o Atténuer les principaux symptômes biologiques
- Médication fonctionne chez 1/2 environ
- Parents refusent parfois à cause des effets secondaires et/ou incertitudes concernant effets à plus long terme sur le développement du cerveau

o Viser des changements au niveau des attitudes et habitudes de vie –> Traitements comportementaux très efficaces

Psychologique

Formation aux parents
- Modifier l’aménagement des salles de classe sur la base de principes de conditionnement opérant, i.e. renforcement lorsque comportement adéquat
- Objectifs
• Amélioration sur le plan scolaire
• Exécution de tâches ménagères
• Habiletés sociales spécifiques
• PAS sur diminution de l’hyperactivité directement

Formation aux enseignants

  • Faire varier mode d’enseignement et matériel, travaux courts, correction immédiate
  • Pauses, exercice physique, attitude enthousiaste
  • Pas de punition
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13
Q

Caractéristiques des gens avec trouble des conduites

A
  • Réfère à plusieurs comportements sous-contrôlés qui enfreignent les droits fondamentaux d’autrui et principales normes sociales
  • Quasi-totalité des comportements sont illégaux
  • Agressivité, cruauté envers les personnes ou animaux, vandalisme, mensonge, vol
  • Importance de la fréquence et gravité
  • Caractère impitoyable, brutal, sans remords
  • Peu d’émotions prosociales
  • Critère associé au trouble de la personnalité antisociale (précurseur)
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14
Q

Critères trouble des conduites

A

Ensemble de conduites, répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet, comme en témoigne la présence de 3 des critères suivants (ou plus) au cours des 12 derniers mois, et d’au moins 1 de ces critères au cours des 6 derniers mois:

Agressions envers les personnes ou des animaux
• Brutalise, menace ou intimide souvent d’autres personnes
• Commence souvent les bagarres
• A utilisé une arme pouvant blesser sérieusement autrui (p. ex., un bâton, une brique, une bouteille cassée, un couteau, une arme à feu)
• A fait preuve de cruauté physique envers des personnes
• A fait preuve de cruauté physique envers des animaux
• A commis un vol en affrontant la victime (p. ex., agression, vol de sac à main, extorsion d’argent, vol à main armée)
• A contraint quelqu’un à avoir des relations sexuelles.

Destruction de biens matériels
• A délibérément mis le feu avec l’intention de provoquer des dégâts importants
• A délibérément détruit le bien d’autrui (autrement qu’en y mettant le feu)

Fraude ou vol
• A pénétré par effraction dans une maison, un bâtiment ou une voiture appartement à autrui
• Ment souvent pour obtenir des biens ou des faveurs ou pour échapper à des obligations (p. ex. “arnaque” les autres)
• A volé des objets d’une certaine valeur sans affronter la victime (p. ex. vol à l’étalage sans destruction ou effraction; contrefaçon)

Violations graves de règles établies
• Reste dehors tard la nuit en dépit des interdictions de ses parents, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans
• A fugué et passé la nuit dehors au moins à deux reprises alors qu’il vivait avec ses parents ou en placement familial (ou a fugué une seule fois sans rentrer à la maison pendant une longue période)
• Fait souvent l’école buissonnière, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans
• La perturbation du comportement entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
• Si le sujet est âgé de 18 ans ou plus, le trouble ne répond pas aux critères de la personnalité antisociale. (Voir trouble de la personnalité antisociale)

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15
Q

Quelles sont les deux trajectoires potentielles de personnes avec trouble des conduites

Facteurs qui influencent ces trajectoires

A

Enfant avec un trouble des conduites – adulte avec trouble de personnalité antisociale (Quand ca commence tot, plus la trajectoire à l’Adulte sera difficile)

Adolescent avec trouble des conduites – adulte avec un mode de vie non problématique

  • Si survient avant l’âge de 10 ans: plus problématique, persistant
  • Facteurs biologiques expliqueraient trouble et trajectoire
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16
Q

Caractéristiques des gens avec trouble oppositionnel avec provocation

3 thèmes de diagnostiques

A

Comportements tels que saute d’humeur, discussions interminables avec adultes, refus répétés d’obéir aux demandes d’un adulte, actions visant délibérément à embêter, attitude colérique, malveillante, ombrageuse, vindicative

3 thèmes diagnostiques
o Humeur colérique/irritable
o Comportement querelleur/provocateur
o Esprit vindicatif

Forte comorbidité TDAH, trouble des conduites et TOP

Diagnostic TOP ne fait pas l’unanimité: comportements normaux du développement chez l’enfant?

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17
Q

Les troubles des conduites sont associés avec?

Persistance si?

Transition si?

Sous-type?

A

Associations avec:
o Mauvais résultats scolaires
o Criminalité
o Autres troubles (p. ex., toxicomanie)

Persistance des comportements antisociaux si: garçons avec faible intelligence verbale ou parent avec personnalité antisociale

Forme transitoire du trouble si (Devient un adulte adapté): garçons avec QI verbal plus élevé et parents sans personnalité antisociale

Sous-type (spécification) dureté (insensibilité) – manque d’empathie associé à mode de comportements agressif/antisocial grave
o Psychopathie possible

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18
Q

Étiologie biologique trouble des conduites

Étiologie psychologique “”

A

Biologique
o Forte hérédité des traits dureté (insensibilité) – manque d’empathie
o Hyporréactivité amygdalaire face à détresse d’autrui
o Enjeu de connexion entre l’amygdale et le cortex préfrontal ventromédian associé à la régulation de la peur

Psychologique

Trouble des conduites
o Impact du style parental laxiste, inadéquat, incohérent, dur, coercitif, hostile + difficulté d’adaptation parentale
o Mauvais traitements subis à l’enfance
o Comportements agressifs du parent seront imités

Emphase sur le modèle biopsychosocial dans le développement d’un trouble des conduites
o Prédisposition biologique
o Contexte socioculturel
o Processus mentaux

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19
Q

Traitement trouble des conduites

Intervention familiales

Traitement multisystémique

Approche cognitives

A

Intervention familiales
o Renforcer comportements prosociaux de leur enfant
o Perte de privilège lorsque comportements antisociaux, agressifs
o Collaboration avec professeurs
o Approche démontrée efficace pour diminuer comportements antisociaux/agressifs
o Pour enfants avec traits dureté (insensibilité) – manque d’empathie: susciter sentiment d’empathie

Traitement multisystémique
o Objectif: comprendre le lien entre la problématique et contexte systémique plus général
o Contacts thérapeutiques mettent l’accent sur aspects positifs et forces systémiques comme leviers de changement
o Interventions favorisent comportement responsable et prévenir comportement irresponsable des membres de la famille (Interventions auprès des adolescents, familles, écoles, groupes de pairs. )
o Interventions axées sur moment présent et mesures concrètes, pour régler problèmes spécifiques et bien définis
o Interventions doivent viser des séquences cibles de comportement au sein de systèmes multiples et entre eux (Intervention sur plusieurs sphères )
o Interventions doivent être adaptées au stade de développement du jeune et combler besoins correspondant à ce stade
o Interventions doivent susciter un effort quotidien ou hebdomadaire de la part des membres de la famille
o Efficacité des interventions doit être évaluer
o Interventions doivent favoriser la généralisation du traitement et maintien à long terme des changements

Approche cognitives
o Améliorer le comportement de l’enfant même en l’absence de coaching familial
o Entraînement à la maîtrise de la colère
o Enseignement de techniques de raisonnement moral
- Qu’Est-ce qui est bon ou mauvais
- Impact à long terme
- Penser à l’autre

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20
Q

Prévention trouble des conduites et associés

A

Souvent infructueuse, visé plutôt très bas âge (avant 3 ans)

Facteurs de risque
o	Comportement maternel antisocial
o	Jeune âge de la mère à la naissance de son premier enfant
o	Tabagisme au cours de la grossesse
o	Dépression postpartum
o	Pratiques parentales hostiles
o	Être un garçon
o	Faible revenu
o	Faible scolarisation de la mère
o	Dysfonctionnement familial
o	Présence de jeunes frères et sœurs
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21
Q

Troubles d’apprentissage caractéristiques

A

Difficultés d’apprentissage
o « Développement inadéquat de certaines aptitudes scolaires, langagières, discursives ou motrices spécifiques qui n’est pas attribuable à une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme, un trouble physique observable ou scolarisation insuffisante »
o Généralement pas repérés avant 5eme année du primaire
o Affectent les différentes sphères de vie
o Note sur intelligence –> On peut être très intelligent et avoir un trouble de l’apprentissage

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22
Q

Troubles d’apprentissage DSM-IV-R

A

Troubles d’apprentissage comportent 3 catégories: retard de lecture, trouble d’expression écrite, trouble de mathématiques

23
Q

Différents trouble spécifique des troubles d’apprentissage

A

Trouble spécifique des apprentissages: compétence scolaire

Troubles de la communication: compétence langagière

Troubles moteurs: compétence motrice

24
Q

Sous-catégories et caractéristiques des trouble spécifique des apprentissage : compétence scolaire

A
Avec déficit de lecture
•	Reconnaissance des mots
•	Compréhension de lecture
•	Écriture sans faute
•	P. ex., omettre ou ajouter mots en lisant, déformer la prononciation

Avec déficit de l’expression écrite
• Mémorisation de faits arithmétiques
• Compter correctement et rapidement des objets, placer des nombres en colonnes

Avec déficit du calcul
• Capacité à bien écrire les mots (fautes de grammaire, d’orthographe, très mauvaise écriture)

Associé à difficulté fonctionnement psychosocial
• P. ex., difficultés de lecture et symptômes dépressifs, stress scolaire, inquiétude associée à l’école, moins bonnes notes scolaires, plus faible attachement à leurs parents

25
Q

Sous-catégories et caractéristiques des troubles de la communication: compétence langagière

A

Trouble du langage
• Difficulté à s’exprimer malgré désir de communiquer (p. ex., n’arrive pas à dire le mot « voiture » en la voyant)
• Phrases brèves à 4 ans
• Oubli des mots lorsqu’il en apprend de nouveaux
• Structure grammaticale nettement inférieure

Trouble de la phonation
• Comprend et sait utiliser un vocabulaire large mais prononciation déficiente (p. ex., « bruit » devient « buit »)
• Orthophonie ou enfants se corrigent eux-mêmes avant 8 ans

Trouble de la fluidité verbale (bégaiement)
• Une ou plusieurs perturbations de la fluidité du langage suivantes:
o Répétitions ou prolongements fréquents des sons
o Longues pauses entre les mots
o Substitution de mots faciles à ceux qui sont difficiles à prononcer
o Répétition de mots entiers (p. ex., « voir-voir-voir-voir » au lieu de « voir »)
• Parfois, tics et clignements des yeux
• Garcon et apparition vers 5 ans
• 65-85% le surmontent
• Degré de sévérité à l’âge de 8 ans détermine si trouble disparaîtra ou non

Trouble de la communication sociale (pragmatique)
• Ajout au DSM-5
• Difficultés persistantes dans l’utilisation sociale de la communication, verbale et non verbale
• P. ex., « perturbation de la capacité à adapter sa communication au contexte ou aux besoins de l’interlocuteur, comme s’exprimer de manière différente en classe ou en cour de récréation, parler différemment à un enfant ou à un adulte, et éviter l’emploi d’un langage trop formel » (Mini DSM-5, p. 23)
o Difficulté d’Adaptation du langage selon les contextes  pas d’Adaptation

26
Q

Sous-catégories et caractéristiques des troubles moteurs: compétence motrice

A

Trouble développemental de la coordination
• Retard dans l’acquisition de la coordination motrice
• Pas d’explication (déficience mentale ou trouble physique connu)
• P. ex., difficulté à lacer ses chaussures, boutonner sa chemise, jouer à la balle, écrire
• Diagnostic si entrave fonctionnement scolaire et quotidien

Mouvements stéréotypés
• Comportement moteur répétitif et en apparence sans but, que le sujet semble contraint d’exécuter (p. ex., secouer ou agiter les mains, balancer le corps, se cogner la tête) (Mini DSM-5, p. 35)

Tics
• Mouvement ou une vocalisation soudain, rapide récurrent et non rythmique (Mini DSM-5, p. 36)

27
Q

Étiologie des troubles d’Apprentissage

A

Étiologie multifactorielle (Plusieurs type de fateurs de risque)

Risque augmenté si:

o Facteurs biologiques et génétiques

  • Antécédents familiaux
  • Taux de concordance plus élevés chez jumeaux monozygotes que dizygotes
  • Mutation de gène, anomalies chromosomiques, anomalies cérébrales héréditaires
  • Complications prénatales et périnatales chez l’enfant

o Méthodes d’apprentissage inefficaces

28
Q

Différents traitement des troubles d’apprentissage

Psycho/social

A
  • Programme personnalisé (école)
  • Education spécialisée
  • Motivation et estime de soi affectées
  • Favoriser contextes qui donnent aux enfants un sentiment de maîtrise, d’efficacité
29
Q

Caractéristiques de l’éducation spécialisée dans les traitements des torubles d’apprentissage

A

o Interventions pédagogiques (p. ex., utiliser des méthodes d’enseignement qui optimisent la capacité d’apprentissage)
o Communications de l’école destinées aux parents (p. ex., envoi de notes explicatives décrivant aux parents les démarches à faire auprès de leur enfant)
o Rétroaction relative au rendement (p. ex., fournir une rétroaction directe à propos du rendement)
o Autonomie (p. ex., aider les enfants à apprendre à bien gérer leur emploi du temps)
o Gestion personnalisée de l’apprentissage selon les besoins en utilisant le renforcement positif (p. ex., renforcer les comportements centrés sur la tâche)
o Interventions à caractère cognitif (p. ex., entraînement à l’autoapprentissage pour accentuer la maîtrise de soi)
o Tutorat par les pairs (p. ex., pairs aident les élèves à exécuter des tâches scolaires)
o Interventions s’adressant à tout le groupe (p. ex., récompenser toute la classe pour avoir fait de grands efforts)
o Apprentissage coopératif (p. ex., travailler en équipes pour optimiser l’apprentissage des membres des différentes équipes)
o Entraînement phonologique (p. ex., apprendre à identifier les mots afin de faciliter l’apprentissage de la lecture et de l’écriture)

30
Q

Critères du trouble du développement intellectuel

A

o Avant l’âge de 18 ans

o Déficit des fonctions intellectuelles confirmées par évaluation clinique et tests d’intelligence individuels standardisés

  • = QI inférieur à 75 ou 70 (3% dans la pop.)
  • QI généralement entre 85 et 115 (2/3 de la pop)

o Fonctionnement adaptatif

  • Échec dans l’acquisition de comportements reflétant des normes de développement permettant autonomie et responsabilisation (p. ex., concept de temps et d’argent)
  • 3 domaines: conceptuel (scolaire), social, pratique
31
Q

Classification du niveau de sévérité du trouble du développement intellectuel

A
o	Léger (QI de 50-55 à 70): 85% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel léger
o	Moyen (QI de 35-40 à 50-55): 10% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel moyen
o	Grave (QI de 20-25 à 35-40): 3-4% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel grave
o	Profond (QI inférieur à 20-25): 1-2% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel profond. Besoin de supervision intégrale, soins infirmiers à vie
32
Q

Approche de l’american association of mental retardation

A

o Mettre l’accent sur les facteurs nécessaires pour optimiser le fonctionnement de l’individu plutôt que sur l’handicap intellectuel (p. ex., apprendre à préparer repas simple, apprendre un trajet pour aller au cinéma seul, etc.)

33
Q

Étiologie du trouble du développement intellectuel

A

Aucune étiologie claire  30 à 40%

Troubles héréditaires (Plusieurs centaines de maladies à gène récessif qui causent déficience mentale) 5%

Altérations précoces du développement embryonnaire (Changement chromosomique (trisomie 21) ou dommages attribuables à consommation de substances OU infections de la mère (comme rubéole) causent déficience intellectuelle.)  30%

Grossesse tardive et problèmes périnataux (P. ex., malnutrition fœtale, insuffisance placentaire, etc.)  10%

Troubles médicaux survenant durant l’enfance et accidents (Infection, trauma ou empoisonnement. P. ex., méningite à méningocoques cause dommages irréversibles au cerveau. P. ex., chute, quasi-noyade, blessures à la tête.)  5%

Influences du milieu et autres troubles mentaux (Carence d’affection parentale et de stimulations sociales, linguistiques, etc. ainsi que d’autres troubles mentaux (p. ex., spectre de l’autisme) causent déficience intellectuelle. )  15 à 20%

34
Q

Prévention et traitement du trouble du développement intellectuel

A

Interventions comportementales (conditionnement opérant)
o But: améliorer le fonctionnement
o Apprentissage de compétences langagières, habiletés motrices fines et globales, soins personnels, développement social
o À la maison, école, centres de traitement
o Analyse appliquée du comportement: restreindre comportements inappropriés et automutilants
o Agir plus normalement

Interventions cognitives
o Incapables d’appliquer méthode de résolution de problèmes ou de manière inadéquate
o Autoapprentissage: apprendre maîtrise de soi, capacité d’être attentif, manière d’effectuer tâches scolaires

35
Q

Différence entre TSA DSM 5 et DSM 4

A
DSM-5 (Était séparés dans le DSM4) :
o	Autisme
o	Syndrome d’Asperger
o	Trouble désintégratif de l’enfance
o	Trouble envahissant du développement non spécifié
Ils sont des sous-branches du TSA
36
Q

Caractéristiques TSA

A
  • TSA: 62 sur 10000
  • Apparait durant l’enfance, se manifeste dans les premiers mois de vie
  • Garcons
  • Forte comorbidité: p. ex., dépression, anxiété (surtout à l’ado.), TDAH
  • Classes socio-économiques, groupes ethniques (Tout le monde)
37
Q

Critères TSA

A

Déficits persistants dans la communication sociale et les interactions sociales dans de multiples contextes, comme en témoigne ce qui suit, actuellement ou précédemment (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs)
- Déficits de la réciprocité socio-émotionnelle,dans les comportements de communication non verbaux utilisés pour l’interaction sociale et dans le développement, le maintien et la compréhension des relations

Modes restreints, répétitifs de comportements, d’intérêts ou d’activités, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants, actuellement ou précédemment (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs)
- Mouvements moteurs, utilisation d’objets, ou parole stéréotypés ou répétitifs, Insistance sur l’adhésion inflexible à des habitudes ou modes ritualisés de comportements verbaux ou non verbaux, - Intérêts très restreints et circonscrits qui sont anormaux dans leur intensité ou leur orientation et - Hyper- ou hyporéactivité à des inputs sensoriels ou niveau intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement

o Les symptômes doivent être présents dans la période de développement précoce (mais peuvent ne devenir pleinement manifestes qu’après que les exigences sociales dépassent les capacités limitées, ou peuvent être masqués par des stratégies apprises plus tard dans la vie).

o Les symptômes causent une altération cliniquement significative du fonctionnement actuel dans les domaines sociaux, scolaires ou professionnels, ou d’autres domaines importants.

o Ces perturbations ne sont pas mieux expliquées par la déficience intellectuelle (trouble de développement intellectuel) ou un retard global de développement. La déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l’autisme surviennent fréquemment ensemble ; pour poser les deux diagnostics de trouble du spectre de l’autisme et de déficience intellectuelle, la communication sociale devrait être inférieure à celle prévue pour le niveau de développement général.

38
Q

Spécification TSA

A

Niveau de sévérité: fonction des déficits répertoriés dans les critères A et B

Spécifier si :

  • Avec ou sans déficit intellectuel
  • Avec ou sans déficit du langage
  • Associé à une condition médicale ou génétique connue ou un facteur environnemental
  • Associé à un autre trouble neurodéveloppemental, mental ou du comportement
  • Avec une catatonie
39
Q

DI et TSA caractéristiques

A

80% des autistes ont QI < 70

DI: difficultés à toutes les sous-échelles

Autiste:

  • Difficultés pensée abstraite, symbolisme, logique séquentielle, langage
  • Meilleures performances visuospatiales, mémoire à long terme
  • Développement moteur OK
40
Q

Isolement autiste

A

o Absence de contact (notamment visuel), de rapprochement, d’échange
o Ne semblent pas reconnaître ou distinguer les gens
o Attachement aux objets
o Retard de langage potentiel à cause du déficit de contact

41
Q

Déficits de communication chez enfant autiste

A

Avant de parler: « lallation » moins fréquente

Echolalie

Inversion du pronom

  • Se désigne comme « il, elle, tu » ou par son propre nom de famille
  • Associée à l’écholalie

Utilisation de mots inventés

Utilisation inhabituelle de mots

  • P. ex., lait = « lala »
  • P. ex., dire « n’échappe pas le chat » pour dire « non » parce que mère a déjà utilisé cette phrase quand il allait échapper le chat
42
Q

Actes obsessifs compulsifs et rituels

A

o Irritation face aux changements (p. ex., phrase avec laquelle on l’accueille chaque jour)
o Activités autostimulantes (p. ex., se balancer, jouer avec un objet)

43
Q

Qu’est-ce qui peut améliorer le fonctionnement des autiste

A

Interventions précoces, en milieux scolaires, améliorent le fonctionnement

44
Q

Étiologie du TSA

Facteurs génétiques
Facteurs neurologiques

A

Facteurs génétiques
o Polygénique (1000 gènes!)
o Trouble avec l’hérédité la plus forte, même comparativement à schizophrénie et bipolarité
o Lien entre TSA et déficits sociaux et communicationnels chez les autres membres de la famille
o Études montrent que connectivité des neurones chez les TSA est moins importante + développement anormal des lobes frontaux

Facteurs neurologiques
o Hypothèse d’un dysfonctionnement neurologique chez les TSA –> P. ex., 30% qui ont de graves symptômes autistiques font des crises d’épilepsie à l’adolescence
o Anomalies de l’anatomie du cerveau (cervelet, amygdale, corps calleux, volume du cerveau plus grand) contribuent au phénotype comportemental du TSA
o Facteurs prénataux: âge avancé des parents, consommation prénatale de médicaments par la mère, diabète de grossesse, mère de l’enfant née à l’étranger
o Manque de données scientifiques !!

45
Q

Traitement du TSA caractéristiques

A

Diminuer fréquence des comportements inhabituels et améliorer aptitudes sociales et de communication
o But simple, p. ex., arriver à amener leur enfant au restaurant

Intervention comportementale intensive: 20h par semaine pendant au moins 2 ans (avant 5 ans, de préférence)

Défis particuliers (p. 469)
o Ne s’adaptent pas bien aux changements, alors que le changement est au cœur du traitement
o Isolement et mouvements autostimulants peuvent entraver l’enseignement
o Difficile de trouver des sources de motivation
o Difficulté à généraliser leur savoir ou à l’appliquer à d’autres domaines en raison de la sursélectivité de leur attention –> Concentre son attention sur un aspect spécifique d’une tâche ou d’une situation, alors que les autres aspects passent inaperçus

46
Q

Traitement comportement TSA

Pharmacothérapie TSA

A

Traitement comportemental
o Précocité du traitement + interactions sociale et cognitive
o Récompense lorsque moins agressifs, plus obéissants, plus sociables
o Participation soutenue de professionnels et de parents dans le suivi
o Intégration des individus avec un TSA et avec enfant neurotypiques

Pharmacothérapie
o Aucun médicament pour traiter les principaux symptômes du TSA
o Médicaments pour certains symptômes spécifiques  P. ex., antipsychotiques pour atténuer comportements tels que automutilation et agressivité

47
Q

Résultats potentiels du traitement du TSA et facteur à prendre en considération

A
Résultats potentiels (Amélioration)
o	Fonctionnement intellectuel (QI +)
o	Développement du langage
o	Acquisition de compétences pour la vie quotidienne
o	Fonctionnement social

A prendre en considération: niveau de gravité des symptômes de l’enfant et possibilité que la famille prodigue le traitement (stress, ressources)

48
Q

Caractéristiques troubles de comportements surcontrolé

Facteurs de risque

A
  • Comportement d’intériorisation
  • Troubles anxieux et dépressifs chez enfants et adolescents
  • Facteurs génétiques et environnementaux importants
  • Facteurs de risque dans étude québécoise: tempérament difficile du bébé à 5 mois et dépression maternelle à vie

Autres facteurs de risque
o Parent anxieux, dans le surcontrôle, critiques, manquent d’empathie
o Événements de vie négatifs, exposition au modelage ou information négative

49
Q

Différence entre Peurs versus troubles anxieux

A
  • Troubles anxieux entravent le fonctionnement
  • Ne sont pas toujours conscients que la crainte est excessive
  • Troubles anxieux: 10-15% chez enfants et adolescents
  • Majorité ne reçoivent pas de traitement
50
Q

Caractéristiques de l’anxiété de séparation

A

Anxiété de séparation est une réaction normale chez très jeunes enfants
o Intensité maximale autour de 18 mois
o Commence à 8 mois
o Chez l’adulte aussi (symptômes pendant au moins 6 mois).

Associée au style d’attachement anxieux (Bowlby)
o Situation étrange: évaluation de la réaction de l’enfant à la présence d’un étranger après le départ de sa mère
o Manifestation d’anxiété plus intense (démonstration d’anxiété et repères physiologiques)

51
Q

Critères anxiété de séparation

A

Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade de développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoignent trois des manifestations suivantes (ou plus):

  • Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations
  • Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver
  • Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement (p. ex. se retrouver perdu ou être kidnappé)
  • Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation
  • Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement, ou bien dans d’autres environnements
  • Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement
  • Cauchemars répétés à thèmes de séparation
  • Plaintes somatiques répétées (p. ex. maux de tête, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations

La durée du trouble est d’au moins 4 semaines chez les enfants et adolescents, 6 mois chez les adultes

Le trouble entraine une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, scolaire (professionnel), ou dans d’autres domaines importants.

Le trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental

52
Q

Caractéristiques phobie sociale

A
  • Timidité qui empêche d’acquérir certaines compétences et de participer à différentes activités
  • P. ex., évitent terrains de jeux où les enfants du voisinage jouent
  • Ne parviennent pas à socialiser, même après longue exposition
  • Mutisme sélectif possible: ne parlent pas
  • Inhibition comportementale comme facteur de risque
53
Q

Critères mutisme sélectif

A

o Incapacité régulière à parler dans des situations sociales spécifiques, situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler (p. ex., à l’école) alors qu’il parle dans d’autres situations
o Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale
o La durée du trouble est d’au moins 1 mois (pas seulement le premier mois d’école)
o L’incapacité à parler n’est pas imputable à un défaut de connaissance ou de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste
o La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de la communication et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un TSA, d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique

54
Q

Traitement des troubles de comportement surcontrolé

A
  • Peurs de l’enfance se dissipent souvent avec le temps
  • Troubles anxieux à l’enfance et l’adolescence peuvent devenir chroniques et parfois associés à psychopathologie adulte (anxiété, dépression, consommation de substances)
  • Traitement des troubles anxieux similaires à celui chez l’adulte
  • TCC: exposition, relaxation, jeux de rôles, méthodes cognitives (p. ex., dialogue interne)
  • Objectifs: reconnaître les signes d’anxiété pour déclencher l’application de méthodes de gestion de l’anxiété
  • Rappel: TCC ne convient pas à tous!
  • Médication: efficacité démontrée dans certaines études mais importance de la psychothérapie