Cours 7 Flashcards

1
Q

Qui a inventé le terme schizophrénie?

A

Bleuler

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2
Q

Caractéristiques du trouble psychotique

A

o Anomalies cognitives, émotionnelles et comportementales
o Pensée désorganisée, idées décousues
o Déficit de perception et d’attention
o Affect plat ou inapproprié
o Comportement moteur anormal
o Fonctionnement très affectés
- Provoque repli sur soi, fuite de la réalité, monde imaginaire avec idées délirantes et hallucinations

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3
Q

V/F la schizophrénie est un problème égale pour toute culture

A

Faux

Variations géographiques/culturelles: p. ex., populations asiatiques ont les prévalences les plus faibles

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4
Q

Pourquoi le taux de mortalité est plus haut chez les troubles schizophrène

A

o Espérance de vie plus courte de 20 ans
o Consommation de drogues illicites
o Effets secondaires des antipsychotiques
o Faible engagement familial
o Première rémission tardive des symptômes
o Environ 10%: suicide

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5
Q

Facteurs de rémission du trouble schizo

A

o Taux varient en fonction des études (autour de 1 sur 3 - 35%)
o Symptômes plus légers
o Meilleur fonctionnement
o Réponse plus rapide au traitement
o Durée plus courte de la psychose lorsque non traitée

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6
Q

Troubles concomitants

A

o TP évitante, paranoïaque, dépendante, antisociale
o Troubles liés à l’usage d’une substance (37%)
o Symptômes de troubles de l’humeur (trouble dépressif caractérisé, 40%) et anxieux (phobie sociale, 14,9%)
o Profil de trouble concomitant important

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7
Q

Les différents types de catatonie

A

Catatonie associée à un autre trouble mental (spécification de type catatonique)
• P. ex., catatonie associée à un trouble dépressif caractérisé

Trouble catatonique dû à une autre affection médicale
• P. ex., trouble catatonique dû à une encéphalopathie hépatique

Catatonie non spécifiée
• Pas tous les symptômes ou manque d’informations

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8
Q

V/F Si ton parent a un trouble schizophrène, tu auras definitivement la schizophrénie aussi

A

Faux –>grande chance de l’Avoir ou d’Autres maladies du meme genre

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9
Q

Critères de la schizophrénie

A

2 (ou plus) parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent:
o Idées délirantes
o Hallucinations
o Discours désorganisé
o Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
o Symptômes négatifs

Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène personnel est passée d’une façon marquée en-dessous du niveau atteint avant le début du trouble

Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette période de 6 mois les symptômes répondant au critère A (symptômes phase active) doivent avoir été présents pendant au moins 1 mois (ou moins en cas de traitement efficace); dans le même laps de temps des symptômes prodromiques ou résiduels peuvent également se rencontrés. Pendant ces périodes prodromiques ou résiduelles, les signes du trouble peuvent ne se manifester que par des symptômes négatifs, ou par 2 ou plus des symptômes listés dans le critère A présents sous une forme atténuée
o Prodromiques: avec symptômes avant-coureur d’une maladie
o Résiduels: qui persiste, mais de moindre intensité
o Il faut avoir le critères A pendant 1 mois et pendant les 6 mois ca prendre les critères A atténués

Un trouble schizoaffectif, ou dépressif, ou un trouble bipolaire avec manifestations psychotiques ont été exclus parce que (1) soit il n’y a pas eu d’épisode maniaque ou dépressif caractérisé concurremment avec la phase active des symptômes, (2) soit, si des épisodes de trouble de l’humeur ont été présents pendant la phase active des symptômes, ils étaient présents seulement pendant une courte période de temps sur la durée totale des phases actives et résiduelles de la maladie

Le trouble n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre pathologie médicale

S’il existe des antécédents de trouble du spectre de l’autisme ou de trouble de la communication débutant dans l’enfance, le diagnostic surajouté de schizophrénie est posé seulement si des symptômes hallucinatoires et délirants importants, en plus des autres symptômes de schizophrénie nécessaires au diagnostic, sont aussi présents pendant au moins 1 mois (ou moins en cas de traitement efficace)

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10
Q

Spécification de la schizo

A

Spécifier si:
o Premier épisode, actuellement en épisode aigu
o Premier épisode, actuellement en rémission partielle
o Premier épisode, actuellement en rémission complète
o Épisodes multiples, actuellement épisode aigu
o Épisodes multiples, actuellement en rémission partielle
o Épisodes multiples, actuellement en rémission complète
o Continu
o Avec catatonie

Spécifier niveau de sévérité

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11
Q

Symptomes positifs (Exagération ou distorsion)

A

Discours désorganisé
Idées délirantes
Hallucinations

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12
Q

Symptomes positif (Discours désorganisé)

A

Difficulté à organiser ses idées et son discours de manière à être compris

• Incohérence des propos
o Reviennent sur thème central mais coq à l’âne

• Associations libres, relâchement des associations
o Communiquent avec l’autre mais passent rapidement d’un sujet à l’autre

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13
Q

Symptomes positif (Idées délirantes)

A

Convictions fermes, malgré preuves contraires
 Différentes formes, p. ex.:
• Entité externe provoque sensations corporelles ou pensées
o « Des rayons X pénètrent dans mon corps par l’arrière de mon cou, là où ma peau devient chaude; ils descendent dans mon dos jusqu’à ma taille sur une bande d’environ 15 cm de largeur qui picote et brûle. Puis ils disparaissent dans mon bassin qui s’engourdit et devient froid et dur comme un bloc de glace. Ils m’empêchent d’avoir une érection »

• Croyance que pensées sont transmises directement aux autres, que les autres savent toujours ce qu’ils pensent
o « Pendant que je réfléchis, mes pensées sortent de ma tête sur une sorte de ruban de papier. Les gens autour de moi n’ont qu’à faire défiler le ruban dans leur tête pour connaître mes pensées »

• Croyance que force externe vole pensées, soudainement, par surprise
o « Je pense à ma mère quand soudain, mes pensées sont aspirées hors de ma tête pas un extracteur; il ne reste plus rien dans ma tête, elle est vide »

• Croyance que sentiments contrôlés par force extérieure
o « Je pleure, mes larmes coulent et j’ai l’air malheureux, mais au fond de moi, j’éprouve une colère froide parce qu’ils m’utilisent de cette façon; ce n’est pas moi qui suis malheureux, mais ils projettent leur tristesse dans mon esprit. Ils projettent leur joie sur moi sans raison et vous ne pouvez pas imaginer à quel point c’est horrible de rire et d’avoir l’air heureux en sachant que ces émotions ne sont pas à vous, mais à eux »

• Croyance que comportement contrôlé par force extérieure
o « Quand je tends la main pour prendre le peigne, ce sont ma main et mon bras qui bougent, mais mes doigts prennent le peigne et je n’y suis pour rien… Je les regarde bouger, ils sont autonomes et ce qu’ils font n’a rien à voir avec moi. Je ne suis qu’une marionnette manipulée par des ficelles cosmiques. Une traction sur les ficelles fait bouger mon corps sans que je puisse l’en empêcher »

• Croyance que force externe pousse l’individu à adopter certains comportements
o « Un patient qui a vidé le contenu d’un urinal sur le chariot de repas tente de s’expliquer. J’ai été saisi par une impulsion soudaine. Elle ne venait pas de moi, elle est entrée en moi dans le département de radiologie où on m’a envoyé pour recevoir des implants hier. Je n’y étais pour rien, ils voulaient que ce soit fait. Alors j’ai pris le récipient et je l’ai vidé. Je n’ai pas pu m’en empêcher »

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14
Q

Symptomes positif (Hallucinations)

A

 Perception différente du monde, irréelle
 Hallucinations
• Troubles de la perception les plus dramatiques
• Sensations perçues en l’absence de stimulation externe
• + souvent auditives (74%) que visuelles, p. ex.,:

o Entendre ses propres pensées énoncées par une voix étrangère
o Entendre des voix se quereller
o Entendre des voix qui commentent les comportements

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15
Q

Caractéristiques des symptomes négatifs

A

Déficits comportementaux (avolition, alogie, anhédonie, affect plat, asociabilité)

Persistent après épisode aigu (après symptômes positifs)

Impact majeur sur vie de l’individu (invalidité professionnelle, peu d’amitiés)

Associés à survenue précoce de lésions cérébrales et perte de capacités cognitives

Peuvent être confondus avec effets des médicaments, dépression

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16
Q

Les différents symptomes négatifs

A

Avolition (ou apathie)
o Manque d’énergie et d’intérêt ou de persistance dans les activités du quotidien (travail, école, tâches ménagères, etc.)
o Rester assis à ne rien faire
o Affecte apparence physique, hygiène
o Prédicteur de ↓ fonctionnement au quotidien et ↓ qualité de vie

Alogie
o Trouble de la pensée: ↓ de la production du discours ou pauvreté du contenu
 P. ex.: « Dieu est le sauveur. Il marche avec moi et parle avec moi. Et euh, d’après ce que je comprends, il y a un tas de gens qui ne se connaissent pas eux-mêmes. Parce qu’ils ne… tous ils… ne se connaissent pas tout simplement. Ils ne savent pas qu’Il…euh… semble m’aimer, beaucoup d’entre eux ne comprennent pas qu’Il marche et parle avec eux. Et euh…leur montre le chemin. Je comprends aussi que, tous les hommes et toutes les dames, ne vont pas dans la même direction. Certains vont dans une direction différente. Ils prennent des chemins différents. Il vont où Jésus Christ veut qu’ils aillent. Comme moi. Il me montre des façons de… euh… distinguer le bien du mal, et de le faire, je ne peux pas faire plus, ni moins que ça »

Anhédonie
o Incapacité à ressentir du plaisir
o Manque d’intérêt envers les activités plaisantes et le sexe
o Incapacité à avoir des relations intimes
o En sont conscients

Affect plat
o Absence complète ou presque d’expression émotionnelle
o Affecte la majorité des individus qui souffrent de schizophrénie
o Regard vide et éteint, visage sans expression, voix monocorde
o Ne reflète pas l’expérience intérieure (qui n’est pas nécessairement absente)

Asociabilité
o Réfère aux difficultés sociales importantes
o Peu d’amis, peu d’aptitudes sociales, ne recherchent pas les contacts sociaux
o Manifestations durant l’enfance (avant symptômes psychotiques)
 Déficit de cognition sociale: difficulté à reconnaître états émotionnels d’autrui affecte le contact

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17
Q

Autres symptomes de la schizophrénie

A

Catatonie (Mini DSM-5, p. 54)
o Le tableau clinique est dominé par au moins 3 des symptômes suivants:
 Stupeur: absence d’activité psychomotrice, pas de relation active avec l’environnement
 Catalepsie: induction d’une posture maintenue passivement et contre la gravité
 Flexibilité cireuse: résistance légère ou nette lors du positionnement induit par l’examinateur
• le fait de garder une position très longtemps (comme la cire).
 Mutisme: absence ou quasi-absence de réponse verbale
 Négativisme: opposition ou absence de réponse à des instructions ou à des stimuli extérieurs
 Prise de posture: maintien actif contre la gravité d’une posture adopté spontanément
 Maniérisme: caricatures bizarres ou solennelles d’actions ordinaires
 Stéréotypie: mouvements non dirigés vers un but, répétitifs, et anormalement fréquents
 Agitation, non influencée par stimuli externes
 Expression faciale grimaçante
 Écholalie: répétition des paroles d’un autre
 Échopraxie: répétition des mouvements d’un autre

Affects inappropriés
o Réponses émotionnelles discordantes, p. ex.:
 Éclater de rire lorsqu’il apprend décès de sa mère
 Crise de colère si on demande si un nouveau vêtement lui fait
o Passage rapide d’un état affectif à l’autre sans raison
o Symptôme rare
o Symptôme associé seulement à la schizophrénie

18
Q

Quelles sont les différentes études sur l’étiologie biologique de la schizophrénie et leurs conclusions

A

Études sur la famille :

  • Transmission génétique à une prédisposition pour la schizophrénie
  • Influence de l’environnement: les membres d’une même famille partage des expériences communes –>environnement rempli de schizo aide pas

Études sur les jumeaux:

  • Facteurs génétiques n’expliquent pas tout!
  • Symptômes négatifs ont plus grande composante génétique que symptômes positifs
  • Explication de la concordance: environnement « anormal » commun?

Études d’Adoption
- Avoir une mère non-schizo nous protège pas d’avoir edes névroses, mais les enfants avec des mères schizo sont définitivement plus à risque

Génétique moléculaire
- 5 troubles psychiatriques majeurs partageraient variations génétiques précises
- Schizophrénie, trouble dépressif caractérisé, trouble du spectre de l’autisme, trouble bipolaire, trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité
 Réponse à: pourquoi, chez 2 personnes qui partagent le même bagage génétique, l’une souffre de schizophrénie et l’autre de dépression?

19
Q

Étiologie biochimique de la schizo

A

Hyperactivité de la dopamine
o Effets des médicaments
 Médicaments efficaces la réduisent
 Effets secondaires produisent symptômes similaires à Parkinson –> Maladie Parkinson due en partie à faibles taux de DA

o Effets des amphétamines
 Stimulent la sécrétion de catécholamines (noradrénaline et dopamine)
 Produisent effet similaire à schizophrénie paranoïde + exacerbent symptômes schizophrénie

20
Q

Quels sont les autres neurotransmetteurs possiblement impliqués dans la schizo

A

Nouveaux médicaments agissent sur la sérotonine (5-HT)

Faibles taux de glutamate dans fluide cérébrospinal
• PCP mime symptômes schizophrénie et agit sur glutamate

21
Q

Étiologie : structures et fonctions

A

Hypertrophie (élargissement) des ventricules cérébraux
 Implique perte de cellules dans les aires sous-corticales

↓ volume de la matière grise corticale dans lobes temporal et frontal, noyaux gris centraux, structures limbiques
 Implique dégradation ou atrophie du tissu cérébral

Cortex préfrontal
 Responsable du discours, prise de décision, actions volontaires
 Moins grande activation préfrontale
 ↓ volume de matière grise
 Faibles taux de métabolisation du glucose → ont difficulté à effectuer tâches qui servent à évaluer fonctions préfrontales –> On métabolise du glucose pendant des tâches préfrontales.

22
Q

Étiologie : facteurs congénitaux et développementaux

A

Exposition prénatale et à l’enfance aux infections associée à risque plus élevé de schizophrénie
• Interactions gène X infection

Symptômes se présentent plus tard (adolescence-début âge adulte)
• Cortex préfrontal atteint sa maturité à ce moment
• Activité DA atteint un pic à l’adolescence

Infections: grippe, rubéole, toxoplasmose, cytokines maternelles

Toxoplasmose: causée par un parasite intracellulaire.

Cytokines maternelles: régulent la réaction de l’hôte à l’infection

23
Q

Étiologie : recherche sur le volume hippocampique

A

P. ex., ↓ volume hippocampe, amygdale, lobes temporaux médians
- Atrophie du cerveau → ↓ volume sanguin cérébral → perte neuronale, déficits cognitifs

24
Q

Étiologie : rôle du stress psychologie

2 modèle

A

↑ stress au quotidien augmente la probabilité de rechute

Classe sociale faible rapporte des taux significativement plus élevés de schizophrénie
o Modèle sociogénétique: classe sociale inférieure « cause » schizophrénie (stress et conditions de vie)
o Théorie de la sélection sociale: schizophrénie « cause » classe sociale inférieure –> Données scientifiques vont plus en ce sens

25
Q

Étiologie : rôle de la famille (Plus sociale que bio)

A

Émotions exprimées au sein de la famille et ↑ des rechutes

Critiques, surimplication émotionnelle, hostilité, manque de cordialité
o Expression d’idées bizarres augmente nombre de critiques de la part des proches
o Critiques des proches encouragent les clients à exprimer des idées bizarres

Diathèse-stress: impact d’un environnement « négatif », stressant

On coupe la section « études développementales et les études de sujets à haut risque sur la schizophrénie » car pas de consensus et études trop vieilles.

26
Q

Défis du traitement de la schizo

A

o Non reconnaissance du trouble par l’individu
o Refus de traitement par l’individu (surtout chez type paranoïde)
o Risque de suicide et de comportements violents
o Refus de suivre le traitement recommandé
o Rechutes
o Altération du fonctionnement avec le temps

27
Q

Nomme moi différents traitements biologiques sauf les traitements pharmacologiques

A

Électroconvulsivothérapie (Cerletti & Bini, 1938): technique peu efficace

Psychochirurgie: lobotomie (Moniz, 1935)
o Détruire fibres qui relient lobes frontaux aux centres inférieurs du cerveau
o Fonctionne particulièrement bien pour patients violents
o Effets potentiellement délétères: perte d’énergie et pertes cognitives graves
o Abandon lorsque médicaments provoquent les mêmes effets

Aujourd’hui: stimulation magnétique transcrânienne répétitive
o Soulage certains symptômes, notamment hallucinations auditives

28
Q

Traitement pharmacologiques : antipsychotique de première génération

A

Phénothiazine: substance qui compose le noyau des antihistaminiques
 Effets tranquillisants: bloque les récepteurs DA au cerveau → ↓ influence de la DA sur pensées, émotions, comportements

Chlorpromazine: un dérivé de la phénothiazine
 ↓ symptômes positifs
 Très populaire
 30-50% ne répondent pas favorablement aux antipsychotiques classiques
 Progrès pharmacologiques modestes depuis
 Traitement des aspects cognitifs et symptômes négatifs reste un défi
 Hétérogénéité de réponses des patients aux médicaments: processus « à tâtons »
 Effets secondaires préoccupants: la moitié des patients arrêtent de prendre leurs médicaments après 1 an
• Antipsychotiques injectés au 2 à 6 semaines pour soutenir l’observance au traitement pharmacologique

29
Q

Effets secondaires préoccupants des antipsychotiques de première génération

A
  • Vertiges, vision trouble, agitation, dysfonction sexuelle
  • Effets extrapyramidaux: ressemblent à symptômes de la maladie Parkinson
  • Tremblement des mains, démarche traînante, hypersalivation
  • Dystonie: rigidité musculaire
  • Dyskinésie: contraction anormale des muscles volontaires et involontaires
  • Cambrure du dos, torsion du cou et du corps
  • Akathisie: incapacité à rester immobile
30
Q

Antipsychotiques de deuxième génération

A

Découverte de la clozapine
o Impact sur la 5-HT

Améliore l’état de ceux qui répondent peu aux antipsychotiques classiques

Moins d’effets indésirables

Moins de tentative de suicide

Moins de rechute

31
Q

Effets indésirables des antipsychotiques de deuxième génération

A

Syndrome métabolique
 Sensation de faim + augmentation majeure du poids = problèmes de santé
 Effet calmant allant jusqu’à la somnolence: peu d’énergie pour bouger
 Obésité, graisse abdominale, taux de sucre et cholestérol élevés = risques de diabète et cardiaques

↑ risque de mortalité à cause de l’agranulocytose (↓ globules blancs dans le sang)
 Prise de sang chaque mois pour s’assurer que taux de globules blancs sont ok.

32
Q

Quelles sont les différentes psychothérapies disponibles pour la schizo

A

Entrainement aux habiletés sociales

Thérapies familiales

Thérapie cognitive-comportemenale

Thérapie de remédiation cognitive

33
Q

Caractéristiques de l’entrainement aux habiletés sociales

A

o Autogestion médication
o Favoriser les relations amicales
o Résolution de conflits interpersonnels
o Négociation d’accommodement en milieu de travail

34
Q

Caractéristiques des thérapies familiales

A

Renseigner les patients et leurs proches au sujet de la vulnérabilité au stress, des troubles cognitifs associés à la maladie, ses symptômes et signes de rechute

Renseigner et conseiller au sujet des effets des antipsychotiques

Encourager les membres de la famille à ne pas se blâmer ni à blâmer le patient pour son trouble et difficultés associées

Améliorer la communication et l’aptitude à résoudre les problèmes au sein de la famille

Inciter le patient et ses proches à élargir leurs réseaux sociaux, notamment réseau de soutien (autres parents)

Démontrer de l’espoir face à l’état du client et permettre de mieux comprendre son rétablissement

Une famille ou plusieurs familles à la fois, avec ou sans le patient

Familles comme pourvoyeurs de soins

Validées empiriquement et fortement recommandées

35
Q

Caractéristiques des TCC

A

Amener le patient à douter de ses voix
 Diminue intensité, fréquence et détresse associée

Travailler les croyances/biais
 Tendance à sauter à des conclusions hâtives
 Surattribuer les événements négatifs à causes externes
 Percevoir menace dans contexte neutre

Attitudes dysfonctionnelles prédisent altération du fonctionnement

Ex. des hallucinations auditives: travailler les croyances → ↓ fréquence et détresse associée

Hallucinations auditives sous forme de voix ordonnant à la personne de commettre un acte constituent symptôme le plus stressant et réfractaire au traitement et associé au plus haut risque.

Améliore symptômes et indices de bien-être (fonctionnement social, qualité de vie, estime de soi, gestion du stress, etc.)

Validée empiriquement et fortement recommandée

Pas offerte dans milieux psychiatriques (pas de psy…)

Lecomte et Leclerc: intervention de groupe pour psychose par intervenants en santé mentale

36
Q

Thérapie de remédiation cognitive

A

o Travailler les déficits cognitifs associés à la schizophrénie
o Attention, mémoire, fonctions exécutives
o Amélioration du fonctionnement cognitif (et parfois social) et sur cerveau (matière grise)

37
Q

Quelles sont les différences entres les gestionnaires de cas et le modèle de suivi intensif en milieu et modèle de la gestion des cas graves

A

Gestionnaires de cas = courtiers en services
o Mettre patient en contact avec fournisseurs de soins appropriés
o Limites du gestionnaire « seul »

Modèle de suivi intensif en milieu et modèle de la gestion des cas graves
o Équipes multidisciplinaires
o Fournissent services communautaires: médication, traitement pour abus de substances, aide face aux stresseurs de la vie, psychothérapie, formation professionnelle, aide à la recherche d’un logement et emploi
o ↓ itinérance et hospitalisations

38
Q

Caractéristiques de l’équipe mobile d’intervention de crise (toronto)

A

o Partenariat avec hôpitaux et police
o Répondent aux appels 911, composante de crise psychiatrique
o Majorité concernent individus qui ont cessé médication ou qui sont suicidaires
o Permet de détourner hospitalisations et diminuer temps d’attente si hospitalisation requise

39
Q

Quels sont les objectifs dans les enjeux contemporains

A

o Réduire l’itinérance
o Augmenter l’accès à l’emploi et au logement
o Déstigmatisation

40
Q

Étiologie biochimique

Hypothèse dopaminergique classique

Hypothèse dopaminergique revue

A

Hypothèse dopaminergique classique de Carlsson et Lindqvist

  • Hyperactivité de la transmission dopaminergique explique les symptômes positifs
  • Preuve: médicaments bloquent récepteurs D2 et atténuent symptômes positifs

Hypothèse dopaminergique revue par Weinberger
- Hyperactivité dopaminergique sous-corticale explique symptômes positifs
ET
- Hypoactivité dopaminergique préfrontale (déficit de transmission dopaminergique, blocage de récepteurs D1) explique symptômes négatifs et troubles cognitifs

41
Q

Étiologie biochimique

Récepteurs dopaminergiques

Voie mésolimbique

A

Nombre excessif de récepteurs dopaminergiques ou hypersensibilité (plutôt que excès de DA)

  • Mêmes effets qu’un excès de DA
  • DA libérée dans synapse → récepteurs postsynaptiques plus nombreux = plus de chance que DA les active

Hyperactivité dopaminergique de la voie mésolimbique
- Antipsychotiques atténuent symptômes positifs en bloquant les récepteurs DA de cette voie
- Diminue les symptômes positifs
- Part de la même région du cerveau que la voie mésolimbique
Se projette dans cortex préfrontal –> Se projette dans régions limbiques