Cours 9 Flashcards
D’un point de vue épistémologique, qu’est-ce qui caractérise les théories de l’apprentissage? Pour bien répondre à cette question, rapportez les fondements théoriques et idées de base.
Même si le béhaviorisme représente une certaine base, les théories de l’apprentissage n’appartiennent pas à une école en particulier. Ainsi, les idées de base derrière les théories de l’apprentissage sont partagées par les béhavioristes et constructivistes.
1. Premièrement, les théories de l’apprentissage reposent sur un certain déterminisme environnemental qui est d’une plus grande proportion selon le paradigme.
2. Deuxièmes, ces théories reposent sur le positivisme, soit l’observation (ex : Piaget).
3. Troisièmement, c’est l’évolutionnisme, car on parle d’environnement, donc la notion d’évolution a une place centrale.
4. Quatrièmement, elles reposent sur l’empirisme anglais et le sensualisme français, soit comprendre la façon dont les gens acquièrent les connaissances de leur sens et des expériences de l’environnement.
5. Cinquièmement, il repose sur l’utilitarisme et le pragmatisme, car les fonctionnalistes s’intéressent à l’éducation (apprentissage) et cherche à comprendre ce qui est optimale dans tel situation et ce qui nous permet de comprendre les phénomènes d’apprentissage pour obtenir des résultats en appliquant l’issu de nos recherches.
6. Enfin, il s’intéresse à la psychologie comparée qui est considérée ‘’ok.’’
Célèbre médecin et physiologiste russe et lauréat du prix Nobel de physiologie, Pavlov est sans aucun doute l’un des personnages les plus influents dans le domaine de la psychologie, qui à travers ses travaux, a inspiré plusieurs générations de chercheurs, dont B.F Skinner. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, pouvons-nous affirmer que la façon de faire de la psychologie de B.F Skinner était totalement en phase avec celle de Pavlov? Pour répondre à cette question, comparer rapidement les contributions de Pavlov et Skinner en rapportant les paradigmes auxquels les deux chercheurs adhéraient. Qu’avaient-ils en commun? Quels étaient leurs désaccords?
Pavlov adhère à la psychologie objective et cela permet l’émergence du conditionnement classique (ou répondant). Il propose que pour qu’un stimulus neutre puisse provoquer une réponse de salivation par exemple (RC), il doit devenir un stimulus conditionnel et ça se fait avec le pairage d’un stimulus inconditionnel menant à une réponse inconditionnelle.
- Alors que les travaux de Pavlov s’inscrivent davantage dans le béhaviorisme qui adhère au positivisme et qui considère l’individu comme passif plutôt que actif en considérant, tout comme Skinner, l’environnement, et le comportement observable et mesurable,
- ceux de skinner, s’inscrivent plutôt dans la néobéhaviorisme qui adhère au positivisme logique spécifiquement et l’implication des processus mentaux internes voyant l’individu comme actif et considérant, tout comme Pavlov, l’environnement et, le comportement observable et mesurable.
- De plus, bien que leurs deux visions s’inscrivent dans le béhaviorisme, Skinner parle spécifiquement d’un béhaviorisme radical et la personnalité est une accumulation d’expériences et ses comportements. Ainsi, il a une approche réductrice de la personnalité et s’oppose à la psychologie cognitive.
Skinner propose le conditionnement opérant où le renforcement augmente la fréquence d’un comportement alors que la punition diminue la fréquence de comportement, soit par des conséquences positives (ajout) ou négative (retrait).
Comment la théorie de l’évolution aurait contribué à l’émergence du béhaviorisme? En rapportant leurs contributions respectives et leurs idées, démontrez comment Harvey Carr et Edward Lee Thorndike auraient permis de faire le pont entre la théorie de l’évolution et le béhaviorisme.
La théorie évolutionniste accorde de l’importance à l’environnement, car l’environnement exerce une pression (pression environnementale) sur l’individu favorisant certains traits et comportements.
Similairement, le comportement et l’environnement est important dans le béhaviorisme.
Carr soutient en ce sens que l’activité mentale est liée à « l’acquisition, la fixation, la rétention, l’organisation et l’évaluation des expériences et à leur utilisation subséquente dans le comportement.
Ainsi, il propose l’acte adaptatif comme un mécanise en 3 étapes qui repose sur la sélection naturelle : 1) une motivation qui sert de stimulus au comportement, 2) Cette motivation découle de l’environnement-situation et 3) la réponse, soit le comportement. Bref, le besoin motive et produit l’apprentissage.
Ensuite, le fonctionnalisme et la psychologie comparée ouvre la porte au behaviorisme et Thorndike est un fonctionnalisme qui s’intéresse à la psychologie comparée, donc grâce à lui nait behaviorisme. Il soutient le connexionnisme soit que ce sont des liens neuronaux qui relie les impressions aux réponses sensorielles. Ainsi, pour mesurer la probabilité de réponses comportementale en fonction d’un évènement sensorielle, il faut déterminer la force de la connexion neuronale entre stimulus et réponse.
Comme on est dans une vision évolutionniste, on parle bcp d’adaptation. Comme le cerveau et les connexions neuronales s’adaptent à l’environnement, alors les réponses qu’on obtient pour certaines situations vont changer en fonction de l’expérience. Ceci amène la dimension behavioriste dans la mesure où on fait une association entre la modulation des connexions neuronal, le comportement émis et l’expérience environnemental.
Ses travaux sont souvent considérés comme le point de jonction entre le fonctionnalisme et le béhaviorisme. Enfin, sa loi de l’effet (un comportement suivi d’une récompense sera associé à la situation qui la déclenché) est une prémisse du béhaviorisme.
Considérée comme une véritable révolution sur le plan épistémologique, l’apparition du positivisme logique a favorisé la croissance des disciplines scientifiques comme la psychologie, la sociologie et l’anthropologie, qui se sont appuyées sur des méthodes empiriques pour explorer des questions humaines complexes. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, qu’est-ce qui explique l’émergence du positivisme logique en science? Pour répondre à cette question, comparez le positivisme au positivisme logique.
- Le positivisme de comte propose que la connaissance et l’observation sont indissociables.
- Importance d’accepter uniquement ce qui est publiquement observable.
- Expérience physique importante.
- Pour Comte, l’introspection était à éliminer, car elle portait uniquement sur les expériences personnelles.
- De plus, selon Mach et comte, dans le positivisme, la science ne devait porter que sur ce qui était connu avec certitude donc il n’y a pas de place à la spéculation métaphysique.
- Aussi, il est important d’avoir des lois scientifiques, qui sont des énoncés qui résument des expériences.
- Enfin, ils considèrent l’approche factuelle qui évite la théorisation le plus possible.
Le problème le positivisme cest que pour prédire des choses il faut chercher à les expliquer, ce qui nest pas possible dans une discription physiquement observbale. Il faut donc le positivisme logie, une version plus modérer, où la théorisation (concepts et théories indispensables) est nécessaire pour faire évoluer la science.
- Celle-ci a deux composantes soit l’empirisme (l’observation est une autorité ultime) et le rationalisme (rigueur de la logique formelle).
- En effet, le rationalisme permet de structure ces informations sous formes de théories, si on peut les relier à des observations empiriques au moyen de la logique.
- Le positivisme logique permet donc de Théoriser sans sacrifier l’objectivité au moyen de critère de vérifiabilité, en évitant la spéculation métaphysique, avec la vérité logique, les affirmations factuelles et le processus autocorrectif, soit qu’a partir moment que la théorie cherche à faire des prédictions à partir informations factuelles, on peut valider ou invalider les théories et ça c’est une conséquence du positivisme logique.
- Enfin, il utilise l’opérationnisme, soit d’utiliser des définitions opérationnelles des termes théoriques, de décrire ce qui est publiquement observable et d’utiliser des lois générales, théorisation minimale et prédictions risquées.
En quoi consiste la psychologie objective? Pour répondre à cette question, vous devez expliquer les fondements idéologiques derrière l’approche en identifiant les postures épistémiques qui lui sont rattachées. Ensuite, vous devez rapporter quelle(s) écoles de psychologie lui est/sont associé(s).
La psychologie objective est le fait de vouloir maximiser l’objectivité en psychologie donc dans la psychologie objective on ne s’intéresse pas au sujet en tant que tel mais plutôt à ses comportements, donc à ce qui peut être observable. en ce sens la physiologie est une sorte de psychologie objective. En psychologie objective on reste dans un certain type de positivisme qui vise dans le plus possible à se ramener aux sciences pures. En disant psycho objective et physio logie se ressemblent parce qu’il y a beaucoup de physiologistes qui s’intéressent à la psychologie donc il y a un lien entre les 2 et une espece de transition et cest entre autres ces phyiosio qui vont contribuer a lemergence de la psycho objective en reniant lapproche de lintrospection au profit de methose dobservtaion directe.
La psychologie objective est adhérée par Pavlov et permet l’émergence de conditionnement classique. L’expérience subjective n’est donc considérée.
La psychologie objective est le fait de vouloir maximiser l’objectivité en psychologie donc on ne s’intéresse pas au sujet en tant que tel mais plutôt à ses comportements (observables).
En ce sens la physiologie est une sorte de psychologie objective. On reste dans un certain type de positivisme qui vise le plus possible à se ramener aux sciences pures. On dit que la psychologie objective et la physiologie se ressemblent parce qu’il y a beaucoup de physiologistes qui s’intéressent à la psychologie, donc il y a un lien entre les 2 et une espèce de transition. C’est entre autres ces physiologistes qui vont contribuer à émergence de la psychologie objective en rejetant l’approche de l’introspection au profit de la méthode d’observation directe.
Une école de psychologie qui y est associés est le béhaviorisme.
(néo béhaviorisme, positivisme, positivisme logique?)
À partir de ce qui fut abordé dans le cours, comparez le béhaviorisme avec le néobéhaviorisme.
Premièrement, au départ, le béhaviorisme adhérait au positivisme (psychologie positive), alors que le néo béhaviorisme adhérait au positivisme logique en adhérant à toutes les implications logiques qui en découlent.
Deuxièmement, dans le béhaviorisme, on perçoit l’individu d’une façon différentes, soit passive et on s’intéresse juste à l’environnement et aux comportements observables et mesurables. En revanche, dans le néo béhaviorisme, l’individu a un certain rôle à jouer (individu actif) et les processus mentaux internes de l’individu peuvent être impliqués dans le processus d’apprentissage.
Similairement, ils s’intéresse à l’environnement et le comportement observable et mesurable.
Qu’est-ce qui différencie le béhaviorisme de la Gestalt? Pour répondre à cette question, expliquez les bases épistémiques et théoriques de chaque approche, en comparant leurs idées.
- Les gestalts étaient centrées sur l’expérience phénoménologique donc il est mieux se concentrer sur le tout plutôt que de déformer le sens de l’expérience. En effet, les gestalts cherchent à comprendre comment l’individu conçoit son expérience (la forme) en passant par l’introspection.
Les gestalts ne pensent donc pas qu’il faut rejeter l’introspection pour les comportements tel que les béhavioristes le pensent, ni de décomposer l’esprit en processus comme le font les volontaristes et le structuralisme. - De plus, alors que les béhavioristes s’opposent donc au structuralisme et au fonctionnalisme qui s’oppose à l’introspection, les gestaltiste décrisent les limitent du béhaviorisme ce qui fait en sorte que les deux visons s’affrontent (les élémentistes soit approche moléculaire, et les holistes soit l’approche molaire.
- De plus, l’apprentissage pour le gestaltisme n’est pas seulement une association de stimulus-réponse comme le béhaviorisme, mais un apprentissage profond voulant la transposition à d’autres contextes ce qui remet en question behaviorisme, car l’esprit est actif.
Selon la Gestalt, notre cerveau jouerait un rôle important dans notre perception. À partir du contenu qui fut présenté dans le cours, dites brièvement en quoi consiste la psychologie de la forme, en expliquant les 4 grands principes théoriques.
L’explication du phi phénomène repose sur 4 concept important dans la Gestalt.
1. Premièrement, la théorie des champs. En terme du phi-phénomène selon Wertheimer, il existe une explication physique ayant une présence préalable de champs structurés de forces électrochimiques dans le cerveau qui serait présente avant la stimulation. la perception vendrait de cette interaction entre le cerveau et la stimulation sensorielle et l’existence du tout précédait l’existence des parties.
2. Deuxièmement, l’isomorphisme psychophysique explique comment tout cela fonctionne en proposant qu’il existe une correspondance entre les structures de l’expérience subjective et les structures de l’activité cérébrale. Ainsi, comme l’Activité cérébrale structure nos perceptions, on parle d’une analyse top-down. Alors, il y a des champs d’activité mentale avec des configurations structurés pour générer notre expérience subjective. Enfin, selon ce principe les expériences mentales doivent être simples et symétriques, car le cerveau cherche à simplifier et prendre des raccourcis quand il doit détecter des formes.
3. Troisièmement, la constante perceptive selon laquelle bien que l’objet reste le même, le stimulus change donc nos perceptions changent et varient selon des critères (ex. distance). Ainsi, la perception est l’activité en cours. Grâce à cette constance, des stimulus différents active les mêmes champs du cerveau pour qu’il considère toujours le même objet, donc c’est une extension de ce 2e.
4. Finalement, la loi de la prégnance selon laquelle l’information sensorielle fragmentée et incomplète se structure à partir des champs. Toute expérience cognitive a donc tendance à s’organiser.
En plus de porter un très grand intérêt envers les phénomènes entourant la perception, les psychologues derrière la Gestalt ont également contribué à bonifier nos connaissances à travers leurs propres théories sur l’apprentissage. En effet, l’une des contributions importantes de la psychologie de la forme fut de proposer le concept « insight ». En quoi consiste cette approche? Pour bien répondre à cette question, rapportez et expliquez brièvement les 4 caractéristiques de l’Insight selon la Gestalt.
L’insight se défini comme le fait d’apprendre au moyen de résolution de problème et c’est vu comme une intuition menant à la compréhension profonde des problèmes. À partir des observations sur les animaux, les gestaltistes arrive à conclure de 4 grandes caractéristiques de l’apprentissage par l’insight.
1. Premièrement, la transition, c’est-à-dire qu’un problème ne peut exister que sous deux formes (résolu ou non) et le délai est très court entre l’absence de solution et la solution.
2. Deuxièmement, la performance, qui est issu d’une solution obtenue intuitivement à partir de réflexion, va généralement être dépourvu d’erreur, donc l’action qui en découle sera directe, systématique et très efficaces.
3. Troisièmement, la mémorisation de la solution qui est trouvé intuitivement sera gardé en mémoire longtemps.
4. Cela permet l’émergence de la quatrième caractéristique étant la transposition qui est l’explication que donnent les gestaltistes du transfert d’un apprentissage. C’est-à dire que la solution trouvée à un problème est transférable à différents contextes. Il est donc possible d’apprendre des choses complexes sans pour autant qu’il y ait un renforcement!
Laquelle des affirmations suivantes est fausse concernant B.F Skinner?
a) À travers sa conception moniste-matérialiste, Skinner a une vision antimentaliste de la psychologie l’ayant mené à s’opposer fermement à la psychologie cognitive
b) Il a beaucoup marqué les esprits à travers ses expériences sur le Petit Albert
c) Fervent défenseur de la science baconienne, Skinner accorde une très grande importante à la méthodologie
d) Bien qu’il n’y accorde très peu d’importance, Skinner reconnaît tout de même l’existence du concept de personnalité
e) Tous ces éléments sont vrais
b) Il a beaucoup marqué les esprits à travers ses expériences sur le Petit Albert
Sur laquelle des affirmations suivantes William Mcdougall et John Broadus Watson étaient-ils d’accord?
a) Les phénomènes mentaux sont importants et devraient être étudiés à partir des comportements
b) Les instincts jouent un rôle prépondérant sur le comportement
c) Bien qu’elle soit un épiphénomène, la conscience est une force active qui joue un rôle sur le comportement
d) Certaines dispositions psychophysiques sont héréditaires et permettent à leur détenteur de porter différents comportements selon différents contextes
e) Aucune de ces réponses
e) Aucune de ces réponses
Grosminet est un chat domestique qui adore les canaris. Ça tombe bien, son maître possède également un joli petit canari nommé Titi. Chaque jour il tente de trouver un moyen pour le manger, mais se fait toujours interrompre, souvent par son maître qui le surprend et le châtie. Lorsque Grosminet entend des bruits de pas, il s’empresse de s’éloigner le plus loin possible de Titi, histoire de se donner une apparence d’innocence. Dans cette mise en scène de conditionnement classique, que représentent les bruits de pas?
a) Stimulus Neutre
b) Stimulus Non Conditionné
c) Stimulus Conditionné
d) Réponse Non Conditionnée
e) Réponse Conditionnée
c) Stimulus Conditionné?
Jade aime la crème glacée. Tous les étés, elle prend son vélo et pédale au bout de sa rue pour aller en chercher, puis revient en vélo, tout en la léchant. Cette fois-ci, elle manque de voir le nid de poule et tombe de son vélo et se met à saigner du nez. Selon Watson, dans quelle catégorie de comportement se classe le saignement de nez?
a) Comportement acquis explicite
b) Comportement acquis implicite
c) Comportement inné illicite
d) Comportement inné implicite
e) Comportement inné explicite
e) Comportement inné explicite
Lequel de ces éléments est vrai concernant le positivisme logique (PL)?
a) LE PL accorde une importance à l’expérience physique en rejetant la théorisation au profit de l’observation publique basée sur la logique basée sur la logique formelle.
b) Le PL rejette complètement le positivisme au profit d’une approche davantage phénoménologique formelle.
c) Le PL accorde la théorisation à l’observation publique à travers la logique formelle
d) LE PL rejette l’observation publique au profit de la théorie et de la logique formelle
e) LE PL accorde une place importante à l’étude de la métaphysique en proposant d’accorder cette dernière à la logique formelle via une théorisation ancrée sur l’observation parapublique.
c) Le PL accorde la théorisation à l’observation publique à travers la logique formelle.?
Parmi les personnages suivants, lequel figure parmi les trois fondateurs de la Gestalt?
a) Hans Laymalin
b) Franz Brentano
c) Carl Stumpf
d) Kurt Koffka
e) Christian von Ehrenfels
d) Kurt Koffka
