Cours 8 Flashcards
Jean-Baptiste Lamarck, naturaliste et biologiste français du XVIIIe siècle, s’est illustré pour ses travaux en classification et description des espèces, mais il est surtout connu pour avoir formulé la théorie du “lamarckisme”. En vous appuyant sur les notions abordées en cours, rapportez l’idée centrale et la nature de sa théorie, puis rapportez l’observation initiale qui aurait conduit Lamarck à formuler ses hypothèses. Ensuite, exposez les principes fondamentaux de sa théorie et examinez lesquels de ces principes ont été invalidés par les avancées scientifiques modernes, en y apportant des nuances si nécessaire.
Il est l’un des premiers scientifiques de l’époque moderne à formuler une théorie évolutionniste, donc transformiste qui explique comment le vivant en vient à se transformer. Ces théories sont élaborées sur ses études sur les fossiles. En effet, l’observation initiale l’ayant conduit à formuler ses hypothèses est que certaines dispositions environnementales affectent la morphologie de certains animaux. À partir de ses observations, il conclue que pour adapter l’environnement, les espèces devaient changer certains traits-caractères, qui sont forcément transmis à leur descendant. Ainsi, il élabore la théorie de « l’hérédité des caractères acquis. » Le premier des 4 principes d’évolution proposés en 1809 (non appuyés par les faits) est l’hérédité des caractères acquis. Par exemple, à force d’étirer son cou, la girafe deviendrait de plus en plus adaptée à capter sa nourriture en hauteur avec un cou plus longs. Ceci a été démontrée invalide par Weismann à la fin du 19e siècle et éliminé par théorie sélection naturelle (partiellement vrai d’un point de vue épigénétique, car environnement joue rôle sur phénotype mais ne modifie par certains traits de façon autant marqué). Le second est la tendance au perfectionnement. Par exemple, plus la girafe étire son cou, plus elle est performante et plus elle excelle à se nourrir. Cela est faux, car il n’y a pas de finalité. Le troisième est la génération spontanée, postulant que le vivant peu émergé à partir de n’importe quoi. Cela est faux, car présence d’organismes invisibles à l’œil nu. Le dernier est l’aptitude du vivant à s’adapter aux circonstances, qui serait un principe valable.
(ex moins impo)
Publiée en 1859, L’Origine des espèces de Charles Darwin est probablement l’un des ouvrages les plus révolutionnaires de son époque. En effet, lors de sa publication, de nombreuses personnes, en particulier dans les cercles religieux, furent choquées par la suggestion que les espèces pouvaient évoluer et que l’homme descendrait d’autres formes de vie. En plus d’avoir marqué l’imaginaire collectif, la publication de L’Origine des espèces souligna le début d’une nouvelle ère dans notre compréhension de l’histoire de la vie sur Terre, faisant en sorte qu’encore aujourd’hui, la théorie de l’évolution de Darwin reste l’un des principaux fondements de la biologie moderne. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, expliquez en quoi consiste la théorie de la sélection naturelle en décrivant brièvement le principe derrière la théorie, les trois conditions et les deux mécanismes sur lesquels repose cette théorie.
Les individus qui ont des caractères qui améliore leur valeur sélective, donc leur permet d’être adapté à leur environnement, ont plus de chance de survivre et de se reproduire (succès reproducteur) et donc de transmettre ces traits à leurs descendants (reproduction différentielle).
Le premier mécanisme est l’adaptation. Un individu ne s’adapte pas à son environnement (conception nativiste). C’est plutôt sa génétique qui détermine s’il est bien adapté ou non. Ce sont les espèces qui évoluent à partir de mutations aléatoires entre les individus lors de la reproduction
Le deuxième est la reproduction différentielle. La valeur sélective (ou fitness) est un indicateur qui permet de juger à quel point un individu est adapté à son environnement. Sa valeur sélective est liée à son succès reproducteur (nombre de descendants) d’un individu relativement aux autres membres de son espèce. Ultimement, la valeur sélective dépend de la capacité de l’individu à transmettre ses gènes, donc de sa reproduction (reproduction différentielle).
Les trois conditions sont
1.premièrement une variation de traits préalable entre individus, qui est aléatoire d’une génération à l’autre car la progéniture hérite de traits mais a aussi des mutations.
2.Le second est l’héritabilité des traits afin qu’ils puissent se propager entre les individus.
3.Le dernier est que les traits affectent la capacité à survivre ou se reproduire.
La théorie de la sélection naturelle repose en grande partie sur le concept de sélection sexuelle. Pour cette question, nous vous demandons de bien expliquer ce concept en mobilisant correctement la terminologie, puis en le situant par rapport à la théorie de la sélection naturelle.
La survie est un élément important dans la sélection naturelle mais cela dépend de la reproduction différentielle qui est grandement influencé par la sélection sexuelle (la fécondité différentielle aura un impact sur la reproduction différentielle).
Celle-ci est le principe selon laquelle les individus ne se reproduisent pas au même rythme. Cela s’explique par la
- sélection intrasexuel (Compétition entre les individus du même sexe l’accès au sexe opposé) ou la
- sélection intersexuelle (Sélection de l’individu pour la reproduction effectuée par les membres de l’autre sexe (préférence pour certaines caractéristiques comme l’attrait).
Ainsi lorsqu’on parle de sélection naturelle et sexuelle, on ne parle pas juste de caractéristiques physiologiques mais aussi de comportements.
Selon la théorie de la sélection naturelle, est-ce que les individus qui s’adaptent le mieux à leur environnement sont ceux qui évoluent davantage? Pour répondre à cette question, justifiez votre réponse, puis dites à quoi font référence les concepts d’aptitude, d’adaptation, de valeur sélective, de traits et de pression environnementale.
Selon la théorie de la sélection naturelle, ce ne sont pas les individus qui s’adaptent le mieux à leur environnement qui évoluent davantage car un individu ne s’adapte pas à son environnement. C’est plutôt sa génétique qui détermine s’il est bien adapté ou non. Ce sont les espèces qui évoluent à partir de mutations aléatoires entre les individus lors de la reproduction.
En effet,
- L’aptitude est la capacité d’un organisme à survivre et à se reproduire
- L’adaptation lorsqu’on identifie un caractère/trait qui améliore la valeur sélective d’un individu.
- Ces traits sont les caractéristiques existantes chez un individu ou une espèce et lorsqu’il lui permet d’augmenter sa valeur sélective, on peut alors lui attribuer une signification fonctionnelle. Cette caractéristique peut être physiologique et/ou comportementale
- La valeur sélective (ou fitness) est un indicateur qui permet de juger à quel point un individu est adapté à son environnement.
- La « pression » environnementale est la pression de sélection « L’orientation de l’évolution est entièrement déterminée par les caractéristiques des membres de différentes espèces d’organismes et de leurs milieux respectifs. Si le milieu change, alors les traits adaptatifs changent aussi, et ce cycle se poursuit indéfiniment ».
Herbert Spencer, défenseur du libéralisme classique et de l’individualisme, a exercé une influence significative sur son époque à travers ses travaux, qui ont marqué les sciences sociales, notamment la sociologie, la psychologie et l’anthropologie. Son impact a été tel que certains historiens parlent même de « Spencerisme » pour désigner ses interprétations de la sélection naturelle. Bien que cette théorie ne soit pas validée scientifiquement, peut-on pour autant affirmer que le Spencerisme n’a été qu’une « proposition anecdotique » dans l’histoire ? La réponse est évidemment non, et vous devez la justifier. Pour ce faire, commencez par définir ce qu’est le Spencerisme, en décrivant ses idées, ses croyances et ses bases théoriques, en vous assurant d’utiliser la terminologie appropriée. Ensuite, analysez ses implications et conséquences aux niveaux social, politique et historique.
Herbert Spencer applique le principe d’évolution aux rapports humaines et parle de la survivance des plus aptes, cad les personnes les mieux adaptés c’est eux qui vont survivre et le mieux s’en sortir. Tout comme les espèces, les humains en société luttent pour leur survie. Les individus les plus faibles de corps et d’esprit sont donc éliminés.
- Ses bases théoriques sont influencées des empiristes anglais et de l’associationnisme, où à travers les expériences et les comportements qui sont en lien, les apprentissages vont se complexifier et ce processus serait une évolution et ces apprentissages sont des tendances instincts (habitudes). C’est donc empirique et nativiste comme il croit à Hérédité des associations acquises (apprentissages). Ainsi, il parle d’associationnisme évolutionniste (répéter comportements plaisants).
De ces faits, il y a une tendance au perfectionnement. En effet, la vie sociale est notre environnement et celui-ci exerce une pression pour que l’individu dévient plus compétent. Il y a également des implication sociales et politiques se basant sur la libre compétition. En effet, on la croit possible avec hérédité des caractères acquis et pour spencer c’est la pierre angulaire de la vie en société et si on veut société humaine soit plus performante faut laisser aller libre compétition entre individus. Ainsi, pour lui, la sélection naturelle peut s’appliquer au rapports sociaux et ça mène société aux progrès. La perfection humaine n’est qu’une question de temps…
Scientifique britannique éminent, dont les contributions en statistiques et en psychologie ont durablement marqué le champ de l’étude des différences individuelles, Francis Galton a élaboré une conception distincte de l’intelligence qui a suscité de nombreuses implications théoriques et sociales. En mobilisant les concepts explorés au cours, analysez la manière dont Galton concevait l’intelligence. Dans votre réponse, commencez par exposer un aperçu synthétique des principaux axes de ses recherches. Ensuite, approfondissez les bases théoriques qui structurent sa conception de l’intelligence, en explicitant les postulats centraux de son approche. Enfin, développez une réflexion critique succincte sur les répercussions sociales induites par sa théorie de l’intelligence, en exposant les différentes pistes d’intervention sociales proposées par ce dernier.
Il était géographe, météorologue, anthropologue, psychométricien et statisticien. Il est également le premier à avoir étudier la question de l’inné et de l’acquis (et premier à utiliser des jumeaux pour des études). Enfin, il est le père de l’eugénisme.
1. Premièrement, il porte de l’importance à l’empirisme anglais car pour lui l’intelligence dépend de l’acuité sensorielle qui nous permettent de tirer de l’information de notre environnement, donc il y a une corrélation entre l’intelligence et l’acuité des sens.
2. Deuxièmement, il y a une conception nativiste de l’intelligence car l’intelligence est innée mais doit être favorisée par l’environnement et on voit des différences interindividuelles immenses.
3. Troisièmement, il accorde une importance à la mesure même si elles ne sont pas toujours fiables et l’anthropométrie en créant le premier laboratoire d’anthropométrie.
Enfin, il craint la dégradation de l’espèce humaine.
- Ainsi, il propose la reproduction sélective en triant et identifiant les individus selon leur intelligence ainsi que favorisant les individus jugés socialement les plus aptes et défavoriser les plus faibles. Il ferait cela en formant des couples de façon scientifique et de financer l’éducation des enfants de ces couples. Cela soulève plusieurs enjeux tels que la discrimination des plus ‘’faibles’’, des inégalités et la stigmatisation.
- Il propose également de fermer les asiles et d’exiler les criminels qui pourrait marginaliser ces groupes en diminuant leur valeur et limiter le soutien reçu.
En quoi la psychologie comparée s’appuierait-elle sur le Darwinisme? Pour répondre à cette question, vous devez rapporter quels sont les principales prémisses et raisonnements derrière la psychologie comparée. La psychologie comparée s’appuie sur les travaux de figures emblématiques comme Edward Thorndike, George John Romanes, et C. Lloyd Morgan. Ces pionniers ont posé les bases de cette discipline en intégrant des perspectives évolutionnistes dans notre compréhension des comportements. Dans ce cadre, en quoi la psychologie comparée s’appuie-t-elle sur le darwinisme ? Pour répondre à cette question, identifiez les principales prémisses et raisonnements qui sous-tendent la pertinence de la psychologie comparée et expliquez en quoi les théories darwiniennes ont influencé son développement et sa méthodologie.
La théorie de l’évolution a permis de générer plusieurs hypothèses sur le monde et en psychologie a permis de réfléchir sur la nature de nos actions et sur notre façon de se représenter le monde à partir de nouveaux paradigmes. À partir de ce paradigme on va donc voir apparaître la psychologie comparée qui étudie le comportement animal afin de mieux comprendre les comportements humains en raison des deux prémisses suivantes :
1. Si nous avons des ancêtres en commun (avec certains animaux entre autres les primates), cela veut dire que nous avons plusieurs traits en commun avec les animaux.
2. Si nous avons plusieurs traits en commun, nous pouvons donc essayer de comprendre l’homme à partir des animaux de façon scientifique. Les fonctions occupées par ces traits chez les animaux peuvent s’appliquer aux humains.
Ainsi, la théorie de l’évolution a permis de donner naissance à plusieurs champs de recherche mais aussi de construire du sens. En effet, Puisque les traits occupent des fonctions, on peut donc essayer de réfléchir aux fonctions derrière certains comportements (on va voir apparaitre plusieurs champs de recherche comme la sociobiologie et la psychologie évolutionniste).
Dans le vaste domaine de l’évolution et de la biologie, les concepts clés sont souvent développés pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de la survie et de l’adaptation des espèces. En ce sens, les perspectives évolutionnistes apportent un cadre explicatif puissant qui permet de décoder les raisons pour lesquelles certains traits ou comportements se manifestent et persistent au sein des populations. Par conséquent, il devient essentiel d’examiner des notions spécifiques telles que la « signification fonctionnelle », un terme qui suscite de nombreuses interprétations au sein des études évolutionnistes et comportementales. Dans ce contexte, à quoi le terme « signification fonctionnelle » fait-il référence précisément ? Pour répondre à cette question, commencez par définir ce concept et éclaircissez sa portée théorique. Ensuite, pour en illustrer l’application, fournissez deux exemples concrets, tirés de contextes autres que ceux abordés en classe, qui démontrent comment la signification fonctionnelle se manifeste à travers notre propre observation de la nature.
Les perspectives évolutionnistes nous permettent de faire des déductions sur la fonction de certains traits. À partir du moment qu’une caractéristique existante chez un individu ou une espèce lui permet d’augmenter sa valeur sélective (donc de se reproduire davantage d’un point de vue de la survie ou de la sélection sexuelle), on peut alors lui attribuer une signification fonctionnelle. Cette caractéristique peut être physiologique et/ou comportementale.
Par exemple, les grenouilles males font des croassements que l’on peut supposer démontre leur puissance notamment. Cela se traduit par une capacité à survivre qui attire les femelles parce que les individus en plus grande santé ont plus de chance de générer une progéniture elle-même en santé.
Dans une même veine le deuxième exemple sont les crêtes des coqs qu’on peut supposer démontre leur santé et attire donc les femelles pour ces mêmes raisons.
L’American Psychological Association (APA) est reconnue non seulement pour son système de citation basé sur le « namedrop/date » inséré entre parenthèses, mais aussi pour son implication dans des actes de torture en 2005, notamment lors d’interrogatoires de prisonniers de guerre dans des lieux tels que Guantánamo Bay. En fait, depuis sa fondation en juillet 1892, l’APA a parfois (ou souvent) été au cœur de controverses. Par rapport à cette idée d’ailleurs, parmi les présidents de l’association, trois se sont particulièrement distingués par leur lien avec le mouvement eugéniste. D’après le contenu du cours, pouvez-vous nommer deux de ces trois présidents et fournir deux faits saillants concernant chacun d’eux?
Robert M. Yerkes : il a 1) établi els bases de la psychologie comparée aux états-Unis 2) appliquer le test de Binet à tous les ages et 3 )il propose que l’immigration contribue à la baisse et la dégradation du QI ce qui s’inscrit dan l’eugénisme.
Lewis Madison Terman : Il croit que 1) l’intelligence et la douance sont héréditaires, 2) un faible QI ne peut pas signifier autre chose que la criminalité (une personne stupide ne peut être morale) et 3) Tous les criminels ne sont pas des débiles, mais tous les débiles sont des criminels, au moins en puissance
James McKeen Cattell : 1)Il encourager mariages entre personnes supérieures, 2)il y a un petit peu de racisme? Une petite affection pour le parti nazi et 3) il publie The Psychological Corporation.
En plus d’avoir inventé un terme qui pourrait très bien lui coller à la peau (pas mal pour un psychologue !), Henry Herbert Goddard est connu pour avoir énoncé des affirmations ayant provoqué des conséquences sociales…disons, peu réjouissantes. D’après ce que nous avons vu en cours, pouvez-vous nous rappeler deux de ces fameuses affirmations et nous raconter les résultats qu’elles ont générés ? Spoiler alert : ça ne finit pas par « ils eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux ».
Ah oui, rapportez également le fameux terme en question qu’il aurait inventé.
Sa première affirmation est qu’un retard mental est nécessairement lié à des comportements criminels, et même l’immoralité. À titre de résultats, cela mène aux lois sur la stérilisation. En effet, 20 états adoptent une loi sur la stérilisation, et des milliers de personnes sont jugés indésirables et stérilisé pour éviter qu’ils ne se reproduisent.
Sa deuxième affirmation est que 50% des immigrants sont des « crétins ». À titre de résultats, plusieurs immigrants se feront déporter. En fait, le taux de déportations est de 350 %.
Ah oui, rapportez également le fameux terme en question qu’il aurait inventé. Il est l’inventeur du terme ‘’moron’’
La psychométrie a émergé avec l’intérêt croissant pour la notion d’intelligence, particulièrement en lien avec la théorie de l’évolution et la recherche de moyens de quantifier les capacités humaines. Dans ce contexte, Binet et Spearman ont chacun développé des approches distinctes de l’intelligence, tant sur le plan psychométrique que conceptuel ou utilitaire. D’après ce que nous avons vu dans le cours, en quoi leur approche serait différente? Pour bien répondre à cette question, veillez à expliquer leur approche psychométrique respective, en mettant en lumière leurs conceptions, méthodes et implications. Soyez aussi exhaustif que possible pour éclairer les différences et similitudes dans leur vision de l’intelligence.
Spearman est influencé par Galton (élitisme, eugénisme, etc), alors que Binet est indigné par l’élitisme et contre la vision de Galton en proposant que l’intelligence n’est pas réduite à l’acuité, mais des processus cognitifs plus complexe.
- B : En effet, bien qu’elle soit un échec, il propose la psychologie individuelle qui soutient différentes variables pour mesurer l’intelligence (ex : mémoire, attention).
- B : De plus, son test Binet-Simon, réaliser avec un devis expérimental, permet de découvrir les variables qui distinguent les 2 groupes (l’intelligence comporte plusieurs habiletés).
- B : Enfin, Binet propose que bien que l’hérédité joue un rôle dans l’intelligence, l’environnement aussi, donc il importe d’aider les enfants en difficultés (psychologie scolaire).
Contrairement à Binet qui était contre le réductionnisme, Spearman s’oppose à la vision de Binet en croyant en non seulement en l’eugénisme lui, mais en cherchant à prouver que l’intelligence peut être réduite en 1 seul chiffre.
- S : Il propose l’aspect unitaire de l’intelligence, explicable par le facteur G (Intelligence générale et génétique) et le facteur s (Capacités spécifiques et qui sont influencés par G).
- S : Avec une étude sur la corrélation il développe l’analyse factorielle (corrélation de Spearman) et démontre une relation entre l’acuité sensorielle, l’intelligence et les performances scolaires.
Le mouvement américain de mesure de l’intelligence retient plus la conception de Spearman de l’intelligence (QI mesure quelque chose d’apparenté au facteur g de Spearman) que celui de Binet (degré de développement intellectuel aux multiples facettes), qui elle domine le domaine de l’éducation.
Leta Stetter Hollingworth, figure marquante du féminisme et pionnière dans le domaine de la psychologie, a joué un rôle essentiel dans la remise en question des stéréotypes de genre, tout en s’attaquant aux préjugés « scientifiques » de son époque. Puisque Leta était une femme de science exceptionnelle, la présente question visera à vérifier si vous avez bien mémorisé sa contribution, parce que oui, ça serait le fun que vous puissiez conserver ces informations dans votre mémoire à long-terme.
Voici donc quelques questions à son propos. Lorsque formulerez vos réponses, assurez-vous d’être le plus exhaustifs et précis possible.
- * Avec quel célèbre psychologue Leta a-t-elle réalisé son doctorat ?
-* Quelles sont les deux hypothèses qu’elle a déconstruites en utilisant la méthode scientifique? Expliquez ces deux hypothèses.
-* Finalement, quelle était sa vision de l’intelligence ?
- Avec quel célèbre psychologue Leta a-t-elle réalisé son doctorat ? Thorndike
- Quelles sont les deux hypothèses qu’elle a déconstruites en utilisant la méthode scientifique? Expliquez ces deux hypothèses.
1. Elle déconstruit premièrement l’hypothèse de l’intelligence diminuée pendant les menstruations de façon expérimentale. Les gens pensaient que les femmes étaient moins performantes sur le plan cognitif pendant leur règle. Elle veut utiliser la science, les connaissances et les données pour démontrer le contraire.
- Elle déconstruit l’hypothèse de la variabilité, soit l’hypothèse du mâle intrinsèquement plus variable.
- Ainsi, avec le Dogme de salon, elle confronte hypothèse de la variabilité et ses implications sociales, soit que les hommes présenteraient une plus grande variation au niveau de leur trait que les femmes. Cela expliquerait les inégalités entre les hommes et les femmes au plan de la performance.
- L’hypothèse soutient que l’homme est plus susceptible d’occuper les extrêmes dans la loi normale sur diverses compétences alors que la femme se situe à la moyenne.
- Les femmes ne sont donc pas inférieures intellectuellement. En fait, c’est plutôt les conditions culturelles oppressantes (rôles sociaux) qui empêchent les femmes de réaliser leur potentiel intellectuel.
- Finalement, quelle était sa vision de l’intelligence ?
Elle a une vision non-nativiste de l’intelligence (gens ont intelligence normale, et environnement et conditions de vie qui vont l’influencer). Elle propose également que tant les enfants doué que déficients sont important et que les enfants qui sont considéré déficient ne le sont souvent pas, mais plutôt qu’ils ont besoin de plus de temps pour s’adapter (importance adaptation).
D’après ce que nous avons vu dans la conclusion du cours sur l’intelligence, en quoi les tests d’intelligence peuvent-ils être utiles et quelles sont leurs limites d’un point de vue épistémologique et critique? Pour répondre à cette question, assurez-vous de mobiliser le maximum d’idées possible.
À titre de limite (7), il importe de considérer la
- représentativité des tests qui peut être moins bonne puisqu’il n’est pas toujours possible de contrôler toutes les variables (ex. compréhension et la motivation du sujet) et la
- présence de variables contaminantes de la mesure de l’intelligence (ex. conditions de vie du sujet, le stress (CINÉ) et la performance). De plus, il n’y a
- pas de consensus sur ce qu’est l’intelligence car on ne peut pas la limité a quelques facettes et donc il n’est peut-être pas possible de la quantifier. Aussi, les
- tests identifient souvent les processus cognitifs lié à la productivité et non l’utilité sociale, et la
- validité écologique peut être moins bonne (le QI n’est peut pas ce que la personne produit dans la société). De plus, il peut exister une
- contribution du filet social dans la mesure de l’intelligence donc la psychométrie est contestée pour la mesurer.
- Enfin, les raisons du test peuvent être dévastatrice (ex : pour créer une hiérarchie sociale).
À titre d’utilité (2), ils peuvent permettre d’
- identifier les enfants qui sont en difficulté qui auraient le potentiel de bénéficier d’aide à l’école notamment et
- optimiser la sélection de personnelle dans les entreprises.
Quels statisticiens importants furent les élèves de Francis Galton? Nommez-en deux.
Karl Pearson
Ronald Aylmer Fisher
Charles Spearman
Bien qu’elle soit utilisée (de façon erronée) dans de nombreux domaines pour décrire la survie ou l’évolution des personnes ou des organisations les mieux adaptées à un environnement spécifique, à l’origine, l’expression « survival of the fittest ou « La survie du plus apte », fut introduite dans les années 1860). À l’origine, cette expression visait à décrire l’idée que ce sont les espèces qui s’adaptent le mieux à leur environnement qui survivent. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, qui fut la première personne à utiliser l’expression « survival of the fittest »?
Herbert Spencer
Qu’est-ce que le créationnisme? Veuillez répondre à cette question dans une courte explication.
Propose que le monde a été créé il y a 6000 à 10 000 ans par dieu et que toutes les espèces ont été créés en même temps. Comme la science occupe une place importance, les créationnistes adoptent un discours pseudoscientifique car aucune preuve
Spencer était-il favorable aux programmes sociaux? Justifiez votre réponse.
Non, car selon la survivance des plus aptes, cela entrave processus sélection naturelle qui est supposé s’opérer naturellement à travers société.
Quel lien existe-t-il entre survie et reproduction différentielle?
La survie différentielle va avoir un impact sur la reproduction différentielle. Moins un individu va survivre longtemps, moins il aura de chances de se reproduire.
Quel philosophe de la Grèce antique aurait l’un des premiers à proposer une théorie rudimentaire du transformisme?
Anaximandre de Milet
À quelle idée/concept/théorie pouvez-vous rattacher Alfred Russel Wallace ?
La sélection naturelle