Cours 8 - intervention auprès des hommes contrevenants

Question 1

de quelle intervention rhéabilitante il s’agit:
1-les attitudes antisociales
2-les relations antisociales *
3-les déficits de l’auto-contrôle
4-avoir des traits de personnalité antisociale
5-avoir des difficultés à la maison
6-avoir des difficultés au travail ou à l’école
7-avoir des activités de loisir « non productives »
8-faire un usage abusif de substances psychoactives
Si on travaille là-dessus on règlerait le problème.

Answer 1

Le big «huit». Les cibles principales de l’intervention basé sur l’approche CC

Question 2

Vrai ou faux: On a une criminalité qui baisse mais notre système de justice pénale nous coute de plus en plus cher…on a investit énormément dans nos système carcéraux.

Answer 2

VRAI

Question 3

Vrai ou faux: • On observe également que les jeunes adultes (18-34 ans) ont les plus haut de récidive;
•Ils sont généralement ré-admis aux services correctionnels dans une proportion de 59 à 64% dans L’ANNÉE QUI SUIT leur remise en liberté

Answer 3

VRAI

Question 4

Vrai ou faux: les jeunes qui commettent des délits sont tous pareil

Answer 4

FAUX, quand tu appartient à une trajectoire, tu ne peux pas faire partie de l’autre.

Question 5

EST-CE QUE LES TRAITEMENTS RÉHABILITATIFS ONT MODIFIÉ CES TRAJECTOIRES? (les trajectoires de couleurs du diagramme)

Answer 5

NON (car peu importe les traitement, on ne change pas de trajectoire)
Qu’est-ce qui explique que certains abandonnent leur « carrière criminelle » alors? = ce que la prof étudie depuis des années)

Question 6

Le désistement selon 3 perspectives, quelles sont elles

Answer 6

1)Ontogénique: « Le temps fait bien les choses » (Gottfredson and Hirschi, 1990)
Problème identifié par Maruna (1998)
2)Structurelle: « Ça prends un village pour élever un enfant » (Laub et Sampson, 1993; Farrall, 2002; Barry, 2006)
Problèmes identifiés par Thornberry (1997), Hunter (1995) et Bracken, Dean et Morissette (2009)
3)Individualiste: « Quand on veut, on peut »(Cusson et Pinsonneault, 1986; Shover; 1996; Maruna, 1998; Giordano et coll., 2002)
Problèmes identifiés par Tunnel (1992) et Jacobs et Wright (1999)

Question 7

Qu’est que veut dire Margaret Archer avec le réalisme critique?

Answer 7

Plupart des personnes contrevenantes vivent dans la pauvreté. Vivent au jour le jour. Naissernt position, se retourve dans uen position qui ne correspondent pt pas à leur rêve, et endosser l’identité sociale de devenir caissière chez IGa et ayant endossé cette identité, ça se peut que ça ne passe pas. La spirale peut descendre et se ramsse dans des positions moins favorables dans le système. Le système produit lui-même une genre de spirale.
Choississent la criminalité…ce choix deviennent une option pour des gens que de toute façon, ils n’auraient pas eu accès aux ressources.

Question 8

Il y a 3 processus distincts alors, nomme les (en lien réalisme critique)

Answer 8

• Le converti
• Le repentant
• Le rescapé

Question 9

Qu’es que le processus du coneverti? (dure en moyenne 4 ans)

Answer 9

placement défavorable dans la structure sociale = incarcération donc recul p/r identité de contrevenant= restructuration des relations institutionnelles +accès au capital social = personnification de la nouvelle identité sociale_comparaison des deux identités= transformation de l’identité personne +abandon de l’identité de contrevenant

Question 10

Qu’es que le processus du repentant? (dure en moyennne un an)

Answer 10

• Placement favorable dans la structure sociale + fracture de l’identité = l’identité sociale de contrevenant est accolée lors de l’arrestation = grappin à changement= réparation de la fracture identitaire + réinvestissement des identiques sociales (3 cas négatif) = same, same but différent.
  Perdent tout du jour au lendemain.Des gens comme nous. Répondent bien à la théorie de quand on veut on peut

Question 11

Qu’es que le processus du rescapé? (dure en moyenne 2 ans)

Answer 11

• placement défavorable dans la structure sociale + dériveurs = Grappins à changement = Personnification d’au moins une identité sociale satisfaisante = construction et consolidation de l’identité = appartenir: une nouvelle réalité

Question 12

Sur quoi se centrait le paradigme correctionnel WHAT WORKS?

Answer 12

• Centré sur les risques, les besoins
•Visée: corriger les déficits identifiés à l’aide d’outils de mesure
•Logique actuarielle (outil qui détemrine qui va avoir de l’aide ou pas )
• Standardisation des pratiques
•Contreveant + intervention correctionnelle = désisteur
Pas juste un contrvenant, c’Es tun humian, ça foncitonne pa son doit reconnaitre ses forces pour qu’il s’appuie dessus.

Question 13

On a ensuite passé au paradigme du désistement HOW it WORKS, il se centre sur quoi?

Answer 13

• Centré sur les forces
• Visée: collaborer pour aider à formuler des objectifs réalistes, donner des moyens pour surmonter les obstacles
• Logique relationnelle
• Individualisation des pratiques (au lieu de faire porter sur le programme le changement, on va dire que pour il y ai changement il y a de la motivation, capacité, opportunités.

Question 14

HOW it WORK est une nouvelle façon de penser l’intervention auprès des personnes contrevenantes. VRAI ou FAUX

Answer 14

VRAI

Question 15

Comment How it works voit le désistement

Answer 15

1) Les échecs et les réussites ne sont pas attribués au programme: on considère également le contexte (individuel, relationnel, structurel, politique) dans lequel il est offert.
2) On conçoit les trajectoires menant à un mode de vie prosocial comme étant non-linéaires, complexes et enchevêtrées. Ainsi, on ne prétend pas qu’il y a une nette distinction entre un « récidiviste » et un « non-récidiviste ». Plutôt, ils sont à deux extrémités d’un continuum
3) L’indicateur de « réussite » de l’intervention n’est donc pas l’absence de récidive, mais plutôt les changements identitaires qui l’accompagnent.

Question 16

De quelle notion s’agit-il: Processus au cours duquel une personne contrevenante cesse de commettre des délits, puis s’approprie un nouveau rôle/une nouvelle identité, faisant en sorte d’être reconnue comme étant ‘transformée’

Answer 16

Le désistement du crime.
Désistement primaire (DP) – Action
Désistement secondaire (DS) – Identité
Désistement tertiaire (DT) – Relations (micro, méso, macro)

Question 17

•McNeill a été l’un des premiers à formuler une définition du désistement assisté, pour faire référence à ces « agents de changement » :

Answer 17

« Les interventions pourraient aider les personnes contrevenantes à avoir une nouvelle façon de se percevoir, de percevoir leurs relations avec la famille et leurs pairs étant donné qu’elles ont l’opportunité de développer de nouveaux réseaux sociaux, de nouvelles identités et de nouveaux modes de vie »

Question 18

Quel est l’apport des interventions informelles dans le désistement du crime?

Answer 18

Peu importe la nature des interventions (artistique, sportive, mentorat), la majorité des études recensées (16) ont en commun l’exploitation des habiletés/compétences/ressources des personnes contrevenantes pour qu’elles puissent envisager d’autres « soi possibles »:
•« It’s a new start, with a new beginning. You must leave all the past things, past bad things. It teaches you to have faith in yourself, to have self-esteem » (LeBel et coll., 2015)
- Développement de nouvelles identités: •« You’ve done something good and given back. I’m not saying it makes up for the crime you’ve committed, but you are giving something back and you’re turning into a positive. You know you’ve tried » (Perrin et Blagden, 2014: 131).

Question 19

LES INTERVENTIONS FORMELLES POUR SOUTENIR L’ÉMERGENCE D’UN NOUVEAU MODE DE VIE ET D’UNE PERCEPTION DE SOI TRANSFORMÉE

Answer 19

Le désistement assisté doit d’abord fournir une aide concrète pour répondre aux besoins les plus urgents selon le point de vue du désisteur. Il est essentiel de prioriser des cibles d’interventions dans une approche collaborative . Favorise le sentiment de reprendre le pouvoir sur sa propre vie (Rex, 1999)
-Permet de susciter l’espoir que la situation peut s’améliorer

Question 20

LES INTERVENTIONS FORMELLES EN SOUTIEN AUX CHANGEMENTS AMORCÉS

Answer 20

•Soutenir la motivation intrinsèque
•Encourager les incarcérés à participer à de la formation pratique
-Aider à percevoir les ouvertures dans la structure sociale
-Faciliter une prise de conscience sur sa situation et son avenir
-Outiller la personne dans sa prise de décision
•En développant des stratégies concrètes pour soutenir le désistement

Question 21

LES OBSTACLES AU MAINTIEN ET À LA CONSOLIDATION DES CHANGEMENTS

Answer 21

• Accès limité à des opportunités (F.-Dufour, 2015);
• Les intervenants n’ont pas suffisamment de temps à accorder aux incarcérés et doivent souvent reléguer au second plan les « cas » qui sont dans la bonne voie
• Ou encore, les intervenants ont des contraintes structurelles qui les limite dans l’accompagnement des désisteurs (ex. être confiné à son bureau) (King, 2014).
• Finalement, certains individus ne s’engagent pas dans leur suivi, s’absentent des rencontres ou ne font pas leur part dans le plan de changement

Question 22

LES INTERVENTIONS FORMELLES EN SOUTIEN AUX CHANGEMENTS IDENTITAIRES (DÉSISTEMENTSECONDAIRE)

Answer 22

La phase de désistement secondaire est qualifiée de douloureuse pour plusieurs désisteurs.). C’est une période d’ambivalence où ils ont l’impression de n’être ni des « citoyens », ni des « bandits »
Pour maintenir les changements amorcés, les interventions doivent:
•Être basées une relation de confiance (14 études sur 17);
•Développer la capacité de résolution de problème (13 études sur 17);
•Doivent valoriser l’autonomie du désiteur (Healy, 2012; Rex, 1999);
•Faciliter la prise de grappins à changement (F.-Dufour, 2015) ou aider à les percevoir (Farrall, 2002; King, 2014);
•Doivent faciliter la prise de conscience des impacts négatifs de la criminalité pour lesvictimes ET pour le désisteur

Question 23

LES INTERVENTIONS FORMELLES SOURCES DE DÉSISTEMENT TERTIAIRE
Le désistement tertiaire « transcende » les phases de désistement primaire et secondaire : tout repose sur la qualité de la relation.

Answer 23

• La reconnaissance des efforts de changement est cruciale tout au long du processus pour que la personne se maintienne dans sa nouvelle trajectoire
• Renvoi d’une image de soi positive = amorce de changements identitaires

Question 24

LE DÉSISTEMENT ASSISTÉ COMME VECTEUR DE CHANGEMENT ET D’INTÉGRATION SOCIALE

Answer 24

Dans certains cas, la personne doit se voir offrir des opportunités/alternatives pour éveiller l’espoir et lui donner le goût de faire les efforts pour changer

• Il faut lui laisser du temps
• Garder en tête que l’aide donnée peut être accessible plus tard. Il faut parfois que certaines choses se règlent dans la vie de la personne pour que le plein potentiel des interventions se réalise
• Individualiser, tenir compte d’où elle est rendue dans son processus et ce qu’elle veut(Fox, 2016, Rex, 1999);
• Reconnaitre les changements identitaires aussi minimes soient-ils (14 études sur 17)
• Le DA c’est l’affaire de tous, comme intervenant (formel ou non). Ça s’inscrit dans un processus plus large qui exige du temps;

Question 25

RETOUR À LA CASE DÉPART. QUE FAIT-ON?

PLUSIEURS CHOIX S’OFFRENT À NOUS

Answer 25

• Revoir l’offre de service (très limitée) actuelle pour attribuer les maigres ressources aux incarcérés qui en ont le plus besoin?
• Cibler la résolution de problèmes qui semble être la pierre angulaire d’un processus de désistement
• Éviter les approches « responsabilisantes » qui ne font qu’augmenter le sentiment d’incompétence/inadéquation qui amène la perte d’espoir, la prisonarisation et qui démarre le cycle de la récidive; ce qu’on fait en ce moment ça nuit, ça augmente les change de récidive.
• Ce centrer sur l’individu: sur ses priorités, ses inquiétudes, ses besoins et son projet de vie structurant;
• L’amener à percevoir les ressources disponibles dans la communauté qui pourront être mobilisées lors de sa réinsertion sociale

Question 26

Vrai ou faux, les programmes cognitifs comportementaux coûtent extrêmement chers mais ne donnent rien… (selon la prof)..

Answer 26

VRAI

Question 27

Quelles sont les solution alors?

Answer 27

1)PERMETTRE AUX ORGANISMES COMMUNAUTAIRES D’OFFRIR DES SERVICES
2) CHANGER DE MODÈLE D’INTERVENTION
LE GOOD LIFE MODEL (modèle de la good vie) est dérivé de l’étude du désistement du crime;
•Il part du principe que tous les humains désirent les mêmes choses (la bonne vie), mais que certains emploient des stratégies mésadaptées pour y les atteindre;
•Pour que ces derniers puissent atteindre leur idéal de la « bonne vie », il faut d’abord savoir ce qui les anime; trouver ensuite ce qui fait défaut dans les stratégies qu’ils emploient pour les atteindre et proposer des stratégies plus adaptées (pour eux et socialement) pour les atteindre.

Question 28

Quels sont les biens primaires selon le good life model?

Answer 28

1. la vie saine (être en santé et faire ses activités de vie)
2. la connaissance
3. l’excellence dans son travail (se sentir compétent)
4. l’excellence dans le jeu (donner le meilleur de soi-même)
5. l’excellence dans la gestion de soi (autonomie et empowerment)
6. paix intérieure (se libérer du stress et des tensions)
7. les relations humaines (incluant les relations intimes, les relations de couple et les relations familiales)
8. le sens de la communauté;
9. La spiritualité (au sens large du sens donné à sa vie)
10. le plaisir
11. la créativité

Question 29

GOOD LIFE MODEL: LES STRATÉGIES INADAPTÉS POUR ATTEINDRE LES BESOINS PRIMAIRES (EXAM je pense)

Answer 29

1Utilise des stratégies inappropriées ou destructives pour atteindre le besoin primaire
2La personne est des objectifs de vie si restreints que des besoins primaires sont totalement écartés ou négligés. Cette situation se produit quand on survalorise un besoin primaire au détriment des autres
3)Il y a un conflit entre les poursuites de deux besoins primaires ce qui entraine un malaise extrême. Cette situation est perçue comme frustrante et entraine soit des dommages intérieurs ou encore cela se traduit en une vie exempte de sens ou de signification;
4)Il y a insuffisance de capacités internes (habiletés et connaissances) ou externes (soutien social, opportunités, ressources) qui sont nécessaires pour avoir une bonne vie. L’absence de capacités (internes et externes) peuvent conduire un individu à « s’approprier » les besoins primaires par le biais de la criminalité.