Cours#8 Inrerpretation Des Scores Provenant Dinformteurs Multiples Flashcards

1
Q

Est-ce que le degré de réponse choisi est variable selon la personne qui évalue?

A

Oui, un parent et un enfant n’ont pas la même définition de l’anxiété par exemple, puisque leur évaluation est subjective.

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2
Q

Est-ce qu’il se peut qu’il y ait des scores contradictoires entre les réponses des participants?

A

Oui, cela arrive souvent en travail clinique.

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3
Q

Comment est caractérisée l’hypothèse clinique?

A

-Elle doit être poussée.
-Elle doit aller au delà des scores obtenus.
-Elle doit gérer le gris.
-Elle doit considérer tous les avis.

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4
Q

Pourquoi tous les avis doivent être considérés pour l’hypothèse clinique?

A

Pour éviter les biais intentionnels et non-intentionnels

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5
Q

Les problèmes émotionnels peuvent varier d’un _________ à l’____.

A

d’un contexte à l’autre pour les enfants, adolescents et adultes.

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6
Q

Qu’est-ce qui varie d’un évaluateur à un autre?

A

leurs capacités de bien observer les émotions et comportements.

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7
Q

Les émotions et comportements sont évalués dans quels types de contextes?

A
  1. Intra-contexte.
  2. Inter-contexte.
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8
Q

Quel est la stratégie utilisée pour mieux comprendre la complexité des présentations cliniques?

A

L’évaluation multi-informateur.

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9
Q

Est-ce qu’il est important de varier les points de vue? Si oui, pourquoi?

A

Oui c’est important, car ça permet d’accéder au profil réel de la situation.

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10
Q

L’évaluation clinique des adolescents.es ou adultes est en général très largement basée sur quoi?

A

Les autoévaluations

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11
Q

Quelles sont les formes de l’autoévaluation?

A
  1. Entrevue
  2. Questionnaire
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12
Q

Est-ce que les autoévaluations sont suffisantes?

A

Non

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13
Q

Est-ce que les autoévaluations sont essentielles?

A

Oui

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14
Q

Est-ce que les évaluations par des informateurs sont pertinentes?

A

Oui

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15
Q

Il faut faire attention à la stratégie confirmatoire, de quoi s’agit-il?

A

On cherche à confirmer ce que l’on pense.

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16
Q

Est-ce que le patient a toujours raison?

A

Oui!

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17
Q

Que procurent les évaluations des informateurs?

A

Une validité incrémentielle prédictive significative

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18
Q

Est-ce que les évaluations des informateurs comporte une validité incrémentielle prédictive plus élevé que les autoévaluations pour prédire différents critères?

A

Oui

19
Q

Qu’est-ce que recommande le modèle compréhensif d’évaluation psychoéducative?

A

L’utilisation de plusieurs méthodes et de plusieurs informateurs.

20
Q

Vrai ou faux: plus il y a de l’information, moins il y a des erreurs.

A

Vrai

21
Q

Quelle est l’étape la plus difficile dans l’interprétation des scores provenant de sources multiples?

A

L’intégration de toutes les informations cliniques. Les dimensions, les contextes, les différentes perceptions des informateurs).

22
Q

Les informations intégrées doivent répondre à quels points importants?

A

-Le motif de référence.
-Porter un jugement clinique.
-Proposer des pistes d’intervention.

23
Q

Comment est le niveau d’accord inter-juges avec les échelles d’évaluation comportementale et émotionnelle?

A

L’accord inter-juges est faible.

24
Q

Comment on utilise l’information provenant de différents informateurs?

A

Par des schémas pour établir un statut clinique ou un Dx.

25
Q

Quels sont les deux types de schémas visant à utiliser l’information?

A
  1. Schéma complexe : On donne un poids différent aux différents informateurs (selon leur proximité du sujet.
  2. Schéma simple : L’information des différents informateurs a le même poids (i.e., la règle de «l’un ou l’autre»).
26
Q

Pourquoi les schémas simples sont préférés pour établir un Dx?

A

parce que les schémas complexes procurent typiquement une «valeur ajoutée» assez limitée (pas de pouvoir prédicatif très significatif).

27
Q

Quels types de schémas peuvent être influencés par de la théorie implicite?

A

les schémas complexes.

28
Q

Que représente la théorie implicite?

A

C’est une théorie informelle personnelle.

29
Q

Pourquoi il faut considérer le schémas complexes en clinique?

A

pour recueillir suffisamment de l’information de qualité provenant du bon contexte.

30
Q

Quel est le problème logique avec le schéma simple?

A

on assume que les faux positifs (i.e., un diagnostic donné par un informateur alors qu’il n’y a pas de trouble en réalité) sont moins dommageables que les faux négatifs

31
Q

Est-ce que ce sont les faux positifs qui sont les plus graves?

A

Non, ce sont les faux négatifs, car aucune intervention est appliquée pour les gens ayant réellement un problème.

32
Q

Quelle est la différence entre faux positif et faux négatif?

A

les faux positifs signifient offrir des interventions non-nécessaires, mais les faux négatifs peuvent vouloir dire ne pas offrir une intervention à une personne qui en a réellement besoin.

33
Q

Est-il possible d’utiliser les schémas simples et complexes simultanément?

A

Oui, parfois c’est nécessaire!

34
Q

Quels sont les points qui permettre de savoir pourquoi l’accord inter-juge est faible?

A

-Est-ce que les différences sont réelles ?
-Quel est le niveau d’analyse ?
-Est-ce que les méthodes d’évaluation sont les mêmes?

35
Q

Pourquoi l’accord inter-juges est plus élevé pour les traits généraux?

A

(dans les échelles générales, il y a plus d’items, la corrélation est plus élevée) (comportements extériorisés) que pour les comportements spécifiques (e.g., opposition à l’école).

36
Q

Quels sont les 3 facteurs clés qui justifient que l’accord inter-juges est faible?

A
  1. Le contexte d’observation : attentes différentes mènent à des comportements différents.
  2. Le type de problèmes évalués
    Habituellement meilleur accord pour problèmes de comportements observables (extériorisés) que pour problèmes plus épisodiques (intériorisés) ou difficiles à observer (e.g., pensées suicidaires)
  3. L’âge des individus évalués
    Le niveau d’accord entre les évaluations des informateurs diminue avec l’augmentation de l’âge des jeunes évalués
37
Q

Vrai ou faux: Les adultes rapportent davantage de problèmes extériorisés que les enfants/adolescents.es, alors que les enfants rapportent davantage de problèmes intériorisés que les adultes.

A

Suprenant, mais Vrai!

38
Q

Quel autre construit témoigne d’une moins forte observabilité?

A

Les traits de personnalité sont plus facilement repérables lors d’autoévaluation, alors que les traits de désirabilité sociale sont plus facilement identifiables à l’aide d’informateurs.

39
Q

Vrai ou faux: Le niveau d’accord entre les évaluations des informateurs augmente avec l’augmentation de l’âge.

A

FAUX, LE NIVEAU D’ACCORD DIMINUE AVEC L’ÂGE.

40
Q

Est-ce que la fidélité des autoévaluations des jeunes augmente avec l’augmentation en âge?

A

Oui, Signifie donc que l’accord inter-juges plus élevé en bas âge est possiblement en partie «contaminé» par la fidélité plus faible, du moins lorsque le jeune est impliqué.

41
Q

Vrai ou faux: Plus on va vers l’adolescence, plus l’accord inter-juge augmente.

A

Faux, elle diminue.

42
Q

Est-ce que l’accord inter-juges remonte vers l’âge adulte?

A

Vrai

43
Q

Que suggère que l’inter-juge est plus haut lors de l’enfance?

A

l’influence de la fidélité des mesures va jouer sur les corrélations.

44
Q

Concernant l’interprétations des convergences, l’évaluateur doit se poser les quatres questions suivantes?

A
  1. Variations réelles du comportement en raison des différents contextes ? (variations intra-contextes). Est-ce qu’il est possible et explicable sur le plan conceptuel / théorique que le contexte cause des comportements différents ?
  2. Variation de la sévérité clinique ?
    Plus il y a convergence entre informateurs, plus cela suggère la présence de sévérité du problème
    Comment le formuler dans le rapport?
    Plus ça converge, plus c’est sévère!
  3. Spécificités de l’informateur (familiarité)?
    Peut inclure plusieurs éléments, surtout (familiarité):
    Sa perception de la problématique du ou de la cliente
    Ses motivations
    Ses théories implicites sur la problématique
    Ses biais socio-culturels (très probable, tout le monde en a)
    Ses styles de réponses (catégories extrêmes et centrales).
    Ses problèmes d’adaptation / psychopathologies
  4. Erreurs de mesure ?
    Erreurs aléatoires associées à l’instrument de mesure
    Erreurs systématiques / biais documentés par des recherches
    Autres erreurs liées aux conditions d’administration (e.g., environnement physique inadéquat, fatigue du client due à une entrevue trop longue, des consignes non respectées, des caractéristiques de l’évaluateur.trice, etc.)
    Porter un jugement avec prudence!!!!