Cours 8 - Analyse distributionnelle Flashcards
Voir diapos 3-6 pour des exercices et des exemples au sujet de la FSJ
Vrai ou faux : Un “son de base” se retrouve plus souvent dans plusieurs contextes.
Vrai. En se retrouvant dans plusieurs contextes, un “son de base” peut servir à faire des distinctions lexicales (ex. tiroir et miroir, /t/ et /m/ sont des sons de base et ils permettent de distinguer 2 mots).
Explique prévisibilité
- Les 2 sons se retrouvent dans des contextes différents, donc avec le contexte donné, le son à choisir sera prévisible.
- Les 2 sons sont donc en distribution complémentaire.
- Un son forme la FSJ et l’autre son est dérivé de ce premier son par un processus.
- Tout ce qui est prévisible doit être …
Explique imprévisibilité
- Les 2 sons ont une liberté combinatoire, ils peuvent se retrouver dans des contextes similaires, donc avec le contexte donné, il est difficile de savoir quel son il faut utiliser.
- Les 2 sons sont donc en contraste.
- Les 2 sons peuvent former des FSJ distinctes.
- Tout ce qui est imprévisible doit être …
Voir diapo 7-8 pour des exemples de prévisibilité et d’imprévisibilité dans différentes langues.
Def. phonème (6)
- C’est ce que nous avons appelé jusqu’à présent les “sons de base”.
- Un phonème est essentiellement un élément de construction sonore minimal nécessaire et spécifique à une langue.
- Le phonème est une chose abstraite.
- Seuls les phonèmes sont des FSJ (ils se trouvent donc au niveau sous-jacent).
- Les phonèmes, qui sont les FSJ, ont une distribution très libre (ils se trouvent dans plusieurs différents contextes).
- Les contextes dans lesquels un phonème se trouvent doivent être peu prévisibles.
Def. allophones
- Ce sont les différentes prononciations (les variantes de surface) d’un phonème donné.
- Souvent les contextes dans lesquels les allophones se trouvent sont très prévisibles, surtout parce qu’ils n’ont pas une distribution très libre (ils ne se retrouvent pas dans beaucoup de contextes différents).
-> Voir diapo 9
Différence entre un phonème et une FSJ
Lorsqu’on parle des FSJ, on assume qu’il y a des allophones alors que les phonèmes n’ont pas nécessairement d’allophones.
Def. paire minimale
Une paire minimale consiste en deux mots qui ont des signification différentes dans un langue et qui ne diffèrent que par les deux sons comparés. Dans l’idéal, ces deux sons ne diffèrent que par un seul aspect de la prononciation (ex. l’un est voisé et l’autre non), mais ce ne sera pas toujours le cas.
Lorsqu’un son peut participer à une paire minimale avec un son similaire, qu’est-ce que ça signifie?
Ça signifie que ce son est un phonème.
Voir diapo 10 pour un exemple de paire minimale.
Qu’est-ce qu’une paire minimale nous apprend sur les 2 sons en question?
Ce qu’une paire minimale nous apprend, c’est que les deux sons ne peuvent pas être dérivés du même phonème (ils ne proviennent pas du même phonème).
Vrai ou faux : Un allophone peut faire partie d’une paire minimale.
Vrai. Tirroir (ts) et miroir (m) sont des paires minimales, mais l’affriquée (ts) est un allophone de /t/.
Vrai ou faux : L’absence d’une paire minimale dans une langue, toujours entre deux sons similaires, signale très probablement que les deux sons doivent appartenir au même phonème.
Vrai.
Def. contraste
Le contraste est la capacité de deux sons à se retrouver dans le même type de contexte (ex. entre des voyelles, en début de mot, etc.). Ces contextes peuvent être aussi généraux ou aussi spécifiques que l’exige le problème posé.