Cours 7 - Fondations de la phonologie Flashcards

1
Q

Quel est le but de la phonétique?

A

Décrire les propriétés physiques des sons.

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2
Q

Quel est le but de la phonologie?

A

Décrire les propriétés abstraites (structure interne), la fonction et le comportement de sons.

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3
Q

a) De nombreux sujets de ______ se construisent les uns sur les autres.
b) Les notions de ______ sont sans doute plus cohérentes et cumulatives.
- Phonologie
- Phonétique

A

a) Phonétique
b) Phonologie

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4
Q

a) Les représentations de _______ doivent être déduites par la logique et l’application de certains principes.
b) _______ traite de représentations et d’objets qui sont manifestement concrets et généralement mesurables.
- La phonologie
- La phonétique

A

a) La phonologie
b) La phonétique

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5
Q

a) Les motivations des phénomènes de _______ sont toujours réduites à une sorte d’observation naturelle.
b) Pour _______ il peut y avoir des phénomènes arbitraires et non naturels.
- La phonologie
- La phonétique

A

a) La phonétique
b) La phonologie

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6
Q

Est-ce que le fait que deux prononciations d’un même mot diffèrent entre deux individus, ou dans le discours d’un même individu entrave la compréhension?

A

Non. Chaque prononciation dans la vraie vie est unique et donc nous acceptons instinctivement que les mots puissent avoir une prononciation cible idéalisée.

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7
Q

Vrai ou faux : Cette cible idéale correspond toujours à la façon dont le mot est prononcé.

A

Faux. Par exemple, pour le mot “petite”, on le prononce avec le [I] mais la cible idéale est avec le [i].

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8
Q

Même si on adopte un niveau de transcription large, chaque langue aura… (3)

A
  • Plusieurs variantes sonores au niveau de la prononciation, qui peuvent être ramenées à un plus petit nombre de sons de base.
  • Des principes réguliers, pouvant être découverts, indiquant quels sons se trouvent à quel endroit.
  • Des formes apparentées dont les sons peuvent changer (comme entre absorber et absorption) en fonction du contexte et qui peuvent nous informer sur les deux premiers points.
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9
Q

Quels sont 3 témoignages anecdotiques (preuves de l’existence de cibles abstraites et de la connaissance de sa propre langue dans les illusions phonétiques)?

A
  • Deux choses qui sont phonétiquement distinctes sont parfois considérées comme étant la même chose.
  • Deux choses phonétiquement identiques sont parfois jugées différentes.
  • Une différence phonétique peut être perçue comme quelque chose qu’elle n’est pas en réalité.
    -> Voir diapo 6 pour des exemples
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10
Q

Est-ce que les témoignages anecdotiques sont des bonnes preuves?

A

Non.

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11
Q

Comment est-ce que les preuves structurelles peuvent être trouvées?

A

Les preuves structurelles peuvent être trouvées à l’intérieur d’une langue ou en comparant les langues (typologie).

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12
Q

Vrai ou faux : Chaque personne qui a un développement typique (développement de son corps pendant l’enfance) possède le même ensemble d’articulateurs.

A

Vrai.

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13
Q

Vrai ou faux : Certaines langues peuvent utiliser tous les sons de l’API.

A

Faux. Aucune langue n’utilise tous les sons de l’API. Chaque langue possède donc nécessairement un sous-ensemble de sons possibles.

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14
Q

Vrai ou faux : Des modèles distincts et des relations implicites peuvent être découverts entre des langues non apparentées.

A

Vrai.

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15
Q

Vrai ou faux : Dans une langue donnée, tous les sons peuvent se retrouver dans tous les contextes.

A

Faux. Tous les sons ne se retrouvent pas dans tous les contextes, même si nous nous limitons aux “sons de base” les plus plausibles. Il y a des restrictions qui sont propres à la langue.

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16
Q

Vrai ou faux : Un même son peut avoir une fonction différente d’une langue à l’autre.

A

Vrai.

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17
Q

Voir diapo 7 pour des exemples des 2 cue cards précédentes.

A
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18
Q

Résume l’approche concrète en lien avec la génération de mots à l’aide de l’informatique.

A

Système où on part de tous les sons superficiels et où on les réduit pour se débarrasser de certains motifs non attestés.

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19
Q

Résume l’approche abstraite en lien avec la génération de mots à l’aide de l’informatique.

A

Elle consiste à partir d’un nombre plus limité de sons de base et à effectuer des transformations actives après coup.

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20
Q

Compare les deux approches : l’approche concrète et l’approche abstraite.

A

Au final, nous obtenons le même nombre de mots, mais l’approche abstraite est plus efficace. C’est le cas, car elle prend moins de temps et moins d’étapes. En résumé, plus nous pouvons simplifier le système de départ, mieux c’est.

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21
Q

Pourquoi est-ce qu’il y a une différence au niveau du temps quand on ajoute des sons de base?

A

À chaque fois qu’on ajoute un son de base, il y a une augmentation exponentielle du nombre de mots, et donc du temps que ça prend pour les générer.

22
Q

Pourquoi est-ce qu’on utilise d’autres langues que le français pour faire les exercices et les travaux en phonologie? (2)

A
  • Cela nous permet d’éviter les préjugés ou les illusions phonétiques que nous pouvons avoir à propos de notre première langue.
  • Cela nous permet d’examiner des paires de sons qui ne sont parfois pas présents en français. Il n’est pas nécessaire de pouvoir entendre ou produire la différence entre les sons. Il suffit de savoir qu’ils ne sont pas identiques et de connaître les éléments articulatoires qui les distinguent (et ceux qu’ils partagent).
23
Q

Explique l’hypothèse concrète qui permet de stocker les mots dans le cerveau.

A
  • Chaque mot est stocké au cerveau comme tel, la cible est fidèle à sa prononciation.
  • On a une représentation mentale pour chaque forme d’un mot.
24
Q

Explique l’hypothèse abstraite qui permet de stocker les mots dans le cerveau.

A
  • Chaque unité de sens (morphème) a une forme abstraite dans sa représentation mentale qui peut se faire transformer lors de la production.
  • On ne connait pas nécessairement la forme abstraite d’avance, il faut appliquer nos principes pour être en mesure de la déduire.
    -> Voir diapo 16 pour les 2 hypothèses
25
Q

Quelle hypothèse, concrète ou abstraite, s’avère être moins couteuse et pourquoi?

A

L’hypothèse abstraite s’avère être moins couteuse, donc plus appropriée, car :
- D’autres contextes morphologiques vont manifester l’un des deux sons.
- D’autres verbes auront le même comportement (dans certaines formes ils possèderont tel son et dans les autres formes tel autre son).
- Cette tendance s’observe même dans l’absence de cette structure morphologique (on peut observer le même son dans d’autres mots).
- Ces modèles s’appliquent aux nouvelles formes (on observera le même phénomène avec des nouveaux mots).

26
Q

Quels sont les avantages dans le fait d’accepter l’hypothèse abstraite?

A

Le fait d’adopter cette hypothèse permet de réduire le nombre de formes à stocker, d’expliquer des observations statiques et de faire des prédictions.

27
Q

En termes scientifiques, quelle est la raison qui rend la deuxième hypothèse optimale? (Un des avantages qui a été énuméré dans la cue card précédente)

A

Le fait de pouvoir faire des prédictions est ce qui rend l’hypothèse abstraite optimale en termes scientifiques.
-> Voir diapo 17

28
Q

Est-ce qu’on part de la phonétique pour aller vers la phonologie ou au contraire, on part de la phonologie pour aller vers la phonétique? Explique pourquoi.

A

On part de la phonologie (abstrait) pour s’en aller vers la phonétique (concret). À partir de nos observations, nous essayons de modéliser une dérivation de l’abstrait vers le concret, soit de formes mentales (phonologiques) vers des formes prononcées (phonétiques).

29
Q

Définis les FSJ (formes sous-jacentes)

A

Les FSJ sont les formes abstraites et mentales qui composent le lexique d’une langue.

30
Q

Combien de FSJ peut-il y avoir pour un morphème?

A

Il ne peut y avoir qu’une seule FSJ par morphème, puisqu’un morphème est une unité de sens.

31
Q

Def. des processus

A
  • Les processus sont des opérations qui servent à transformer certains sons de base (FSJ) ou certaines séquences en quelque chose de différent.
  • Si les conditions d’un processus ne sont pas remplies, aucune transformation n’a lieu et la FSJ se prononce fidèlement.
32
Q

Comment est-ce qu’on doit s’y prendre pour réaliser une analyse phonologique?

A
  • On doit faire l’analyse à l’envers. On doit partir de la phonétique pour analyser la phonologie.
  • À partir de transcriptions phonétiques, on doit faire des généralisations qui nous aideront à déduire les formes mentales et la présence ou l’absence d’un processus de transformation.
33
Q

Quels symboles est-ce qu’on utilise pour :
- La phonétique (faire transcription)
- La phonologie (illustre représentation mentale)

A
  • [ ]
  • / /
34
Q

Voir diapos 21 à 23 pour un exemple d’analyse phonologique

A
35
Q

La plupart des analyses phonologiques commencent par faire quoi?

A

De la morphologie (structure interne des mots) pour trouver les morphèmes (plus petite unité de sens).

36
Q

La morphologie est une méthode de type..

A

Comparative et soustractive.

37
Q

Une méthode comparative consiste à faire quoi?

A

Une méthode comparative consiste à examiner des séquences similaires pour voir ce qu’elles ont en commun.

38
Q

Une méthode soustractive s’intéresse à quoi?

A

Une méthode soustractive s’intéresse à ce qui reste une fois que tout le reste a été déterminé à l’aide de la méthode comparative.
-> Voir diapo 25

39
Q

Voir diapos 26-28 pour des exemples et des exercices portant sur la morphologie.

A
40
Q

Quel est le terme utilisé pour dire qu’un morphème peut avoir plusieurs réalisations?

A

Allomorphes

41
Q

Qu’est-ce qu’on propose pour tenir compte de toute transformation entre une FSJ et sa forme phonétique?

A

On propose des processus, des hypothèses.

42
Q

Pour qu’un processus, une hypothèse soit bons, il doivent être…

A

Généralisables et constants à travers toutes les données de la langue.

43
Q

Lorsqu’on fait des hypothèses, on présuppose la modularité. Qu’est-ce que ça signifie?

A

Le module phonologique n’a accès qu’a des informations phonologiques. On peut supposer que des transformations de la FSJ ont lieu à cause de la phonologie, mais pas à cause de d’autres choses, comme la sémantique ou autre.

44
Q

Voir diapos 29-30 pour un autre exemple d’analyse phonologique

A
45
Q

Quels sont les 4 principes illustrés qu’on a vu dans ce cours?

A
  • Postulat de non-alternance (PNA)
  • Postulat de forme lexicale de surface (PFLS)
  • Modus Tollendo Ponens (MTP)
  • Reductio Ad Absurdum (RAA)
46
Q

Def. postulat de non-alternance (PNA)

A

Pour un morphème donné, lorsqu’il n’y a qu’une seule forme de surface dans tous les environnements (pas d’allomorphes), on suppose que la forme lexicale (FSJ) y est identique.
-> Voir diapo 32

47
Q

Def. postulat de forme lexicale de surface (PFLS)

A

Pour un morphème donné, s’il y a plusieurs formes de surface dans tous les environnements (allomorphes), on suppose que la forme lexicale (FSJ) est identique à l’une d’elles.
-> Voir diapo 33

48
Q

Def. Modus Tollendo Ponens (MTP)

A

Entre 2 propositions p et q, si (p ou q) est vrai [= s’il est nécessairement le cas que l’une des deux est vraie] et p est faux, on peut conclure que q est vrai.
-> Voir diapo 34

49
Q

Def. Reductio Ad Absurdum (RAA)

A

Pour une proposition p, si supposer que p est vrai mène à une contradiction, on peut conclure que p est faux.
-> Voir diapo 35

50
Q

Voir diapo 36 pour RAA -> MTP

A