Cours 7 Flashcards

1
Q

Hypothèse globale du vieillissement (Salthouse)

A

Selon Salthouse, vitesse de traitement de l’info explique l’ensemble des changements cognitifs qui viennent avec l’âge
Ralentissement du traitement de l’info = variable médiatrice. explique 50-80% de la vairance dans la performance cognitive des PA
Donc si on contrôle pour la variable vitesse de traitement de l’info, les effets de l’âge sur la performance cognitive sont moins importants

Âge —> ralentissement traitement de l’information —> diminution performance cognitive

Vitesse de traitement de l’info : ressource cognitive générale qui se caractérise par sa capacité à traiter l’info rapidement, que ce soit au niveau congitif ou sensorimoteur

Ralentissement cognitif : diminution de la vitesse avec laquelle les opération scongitives sont effectuées —> diminution des performances cognitives

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2
Q

Épreuve des codes (WAIS)
* Qu’est-ce que ça évalue
* Qu’est-ce que c’est

A

Évalue la vitesse de traitement de l’information

Épreuve des codes (WAIS) : chiffres de 1 à 9, chacun associé à un symbole. Doit remplir dans les cases le symbole qui correspond à chaque chiffre, le + rapidement possible

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3
Q

Épreuves de comparaison
* Ça évalue quoi
* c’est quoi

A

Évalue vitesse de traitement de l’information

Faut barrer le trait au milieu quand les symboles à gauche et à droite sont parfaitement identiques

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4
Q

Évolution de la vitesse de traitement de l’information à partir de la vingtaine

A

Déclin lent et progressif

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5
Q

Comment évaluer la vitesse de traitement de l’information?
Et 2 exemples de tests

A

Combiner plusieurs tests de tâches cognitives simples. Tâches doivent être faites le plus vite possible

Épreuve des codes (WAIS)
Épreuves de comparaison

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6
Q

Attention préparatoire

A

Attention préparatoire : se préparer à répondre à un stimulus, i.e. développer et maintenir un traitement optimal juste avant l’exécution d’une réponse (moteur ou cognitif)

Ex. Attendre lumière verte en auto

Exemple de tâche en contexte expérimental – appuyer sur une touche quand un stimulus apparaît. Peut faire varier délai entre la présentation de chaque stimulus

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7
Q

Attention préparatoire chez les PA
* 2 conditions où ils ont + de difficulté

A

Les PA prennent + de temps à répondrE que les jeunes quand…
* le délai entre 2 stimuli varie entre 1 et 5 sec
* quand c’est un stimulus peu probable (ex. un stimulus qui survient pas souvent).
Donc ont de la difficulté à se préparer à répondre, surtout sur une courte période de temps

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8
Q

Attention soutenue vs vigilance

A

Attention soutenue : la « concentration ». Capacité à soutenir son attention pendant durée relativement longue, pour pouvoir traiter en profondeur une ou plusieurs informations (ex. moi en ce moment en écoutant le cours)
Vigilance : capacité à pouvoir rester éveillé pendant à une tâche cognitive monotone. Être alerte.

Période avec beaucoup d’informations (soutenue) ou peu d’informations (vigilance)

Exemple qui les différencie – interprète vs gardien de nuit. L’interprète doit avoir de l’attention soutenue pcq traduit ce qui est dit en direct pendant période de temps prolongée. Le gardien de nuit = vigilance pcq doit rester attentif à la survenue potentielle d’un événement, qui est rare. Il ne fait rien vrm en attendant.

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9
Q

Test qui étudie la vigilance

A

Test du pendule : on montre une pendule avec tics réguliers. De temps en temps, y’a un tic irrégulier. Le participant doit le détecter

Résultats :
* le nbr de stimuli irréguliers détectés diminue avec l’âge
* Chez les 60 ans et +, augmentation signifivative du tps de traitement pour cette tâche (prennent + de temps à détecter le stimuli)

Conclusion : les PA détectent moins de mvt irréguliers, et mettent + de temps à les détecter —> diminution d es capacités de vigilance avec l’âge

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10
Q

Test d’attention soutenue

A

SART :
chiffres de 1 à 9 présentés successivement. Faut appuyer sur le bouton quand chiffre est présenté, sauf quand c’Est le chiffre 3

Résultats :
avec l’âge, la précision (taux d’erreur) augmente, et la rapidité (temps de réaction) diminue

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11
Q

Attention sélective

A

Atteniton sélective : porter attention à l’informaiton pertinente à l’activité en cours, tout en inhibant (ne portant pas attention) à l’info non pertinente. Donc sélection de l’info.
Ex : plusieurs conversation en même temps autour d enous, se cncentrer sur notre conversaiton
En vieillissant, de + en + de difficulté à filtrer

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12
Q

Test de stroop et qu’est-ce que ça évalue

A

Stroop évalue attention sélective

À partir de 40 ans, temps de réaction de + en + élevé pour condiiton incongruente, donc + de difficulté à inhhiber la réponse

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13
Q

Tache expérimentale (et non test clinique) qui évalue attention sélective
Et résultats

A

Écrans d’ordi. À chaqque présentation, faut dire si ya absence ou présence d’une cible (cercle blanc rempli)
Condition homogène – juste des cercles et 2 niveaux de difficulté (7 vs 13 distracteurs, donc qtt différente d’infos à traiter)
Condition hétérogène – 2 sortes de formes, cercles vides et carrés remplis. —> carrés remplis créent distraction à trouver le cercle rempli. Est + difficile pcq ya 2 attributs à regarder (forme et couleur)

Résultats: les PA (vert) ont + de difficulté que les jeunes dans toutes les conditions. Mais aussi, ont + de difficulté p/r aux jeunes (mauve) dans condition hétérogène que homogène (l’écart entre les 2 groupes est + élevé pour condition hétérogène que pour condition homogène, que ce soit pour 7 ou 13 distracteurs)
—> Donc l’effet de l’âge sur la performance à cette tâche est amplifié par la condition hétérogène
En vieillissant, les distracteurs ont de + en + d’impact sur la performance et les PA ont + de difficulté à inhiber les infos non pertinentes (les cercles vides et les carrés blancs)

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14
Q

Flexibilité attentionnelle

A

Flexibilité attentionnelle : capacité à alterner son attention entre différentes sources d’infos

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15
Q

2 tâches de flexibilité attentionnelle

A

Trail Making Test
Switching visuo-spatial

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16
Q

Tache de switching visuo-spatial
* ça évalue quoi
* résultats

A

Évalue flexibilité attentionnelle visuo-spatiale

Sur écran, présentation d’une cible dans un des 4 cadrans. Faut indiquer dans lequel des 4 cadrans ya une lettre qui apparaît. Lettre peut être précédée d’un indice valide ou invalide
Indice valide : flèche qui pointe dans direction de l’écran où lettre va apparaître. Indice invalide : pointe dans direction autre que celle où la lettre va apparaître

Résultats :
La différence entre les jeunes et les PA est + importante pour les indices valides et invalides que pour la condition contrôle (sans indice). —> l’ajout d’indices (qu’ils soient valides ou invalides) produit un coût supplémentaire pour les PA
Pas de diff sig dans l’écart de temps PA-jeunes entre condiiton valide et invalide
—> suggère que les PA ont pas été capables d’utiliser l’information relative à la localisation de la cible pour améliorer leur performance. pas de gain en temps de réaction pour la condition valide, relativeement à la condiiton invalide. En d’autres mots, le fait de présenter un indice, qu’il soit valide ou invalide, aura un impact sur la peroramcne à cause de l’ajout d’une autre source d’informations. Donc le coût de l’alternance est plus élevé pour les PA que pour les jeunes. —> reflète qu’ils ont + de difficulté à alterner leur attention que les jeunes

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17
Q

Trail making test

A

Test de flexibilité attentionnelle

Avec crayon, relier les chiffres aux lettres en allant du plus petit au + grand, sans lever le crayon, le + rapidement possible (A, 1, B, 2, C, 3…). Flexibilité attentionnelle pcq faut alterner de manière croissante entre chiffres et lettres

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18
Q

Mémoire de travail

A
  • Mémoire limitée dans le temps (quelques secondes) et dans sa capacité (7 ± 2 infos). Capacité limitée de maintien et de manipulation de l’information
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19
Q

Relation entre mémoire de travail et MLT

A

Mémoire de travail est une partie active de la mémoire à long terme. N’est pas complètement indépendant de la MLT, interagissent ensemble ; pour résoudre problèmes en MT, faut se baser sur des connaissances qu’on a (MLT). Ex. si on résout pb arithmétique, on se base sur notre expérience antérieure (les pb arithmétiques qu’on a déjà faits) pour nous aider à résoudre le problème

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20
Q

Mémoire de travail est corrélée à quoi, on l’utilise dans quoi?

A

Liée à l’intelligence (ex. QI, compréhension de lecture, résolution de problème…)
Situations de la vie quotidienne : lecture, calcul, compréhension du langage, humour, raisonnement, jugement, etc.

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21
Q

Importance de la MT dans la lecture et compréhension du discours , et comment ça se manifeste dans l’alzheimer

A

Très importante pour lecture pcq doit suivr ele fil de l’histoire, mettre les nouvelles infos en line avec les précédentes…
Pour comprendre le discours aussi, ex. dans une conversation.
Dans maladie d’Alzheimer, on des fois misère à suivre conversation pcq à la fin d’une phrase longue et complexe, se souviennent plus du début de la phrase

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22
Q

Mémoire de travail- Modèle de Baddeley & Hitch
* 2 sous-systèmes
* 3e composante

A

2 sous-systèmes chacun spécialisé pour le maintien d’un type particulier de matériel:
* Boucle phonologique : info verbale stockée sous forme phonologique
* Registre visuo-spatial : info non verbale (visuelle et spatiale)
* Administrateur central : contrôle attentionnel, coordonne l’ensemble du système. Est comme les fonctions exécutives

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23
Q

Mémoire de travail- Modèle de Baddeley & Hitch -
* Boucle phonologique : 2 composantes

A

1) Stock phonologique :
* Stocke l’info verbale sous forme phonologique
* Durée limitée du maintien (1.5-2 secondes)

2) Répétition subvocale
* Permet maintien de l’info dans le stock phonologique, en la « rafraîchissant ». Permet de maintenir l’info du stock phonologique + longtemps

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24
Q
  • Quelle composante de la mémoire de travail est impliquée dans les tâches d’empan verbal?
  • Décris une tâche d’empan simple
A
  • Boucle phonologique
  • Tâche d’empan simple – Nombre d’items (chiffres, lettres, mots, etc.) que le sujet peut rappeler correctement, dans l’ordre, pour au moins 50% des essais

On demande de répéter à l’endroit (mémoire à court terme) et à l’envers (mémoire de travail). On les maintient dans laMCT tout en exécutant une opération cognitive sur ces infos (les inverser), donc c’est une tâche de mémoire de travail

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25
Q

Modèle de Baddeley & Hitch de la memeoire de travail
* a quoi sert le registre visuospatial

A

Sert au maintien temporaire de l’info visuelle et spatiale :
* Tâches d’imagerie mentale (ex. échecs)
* rotation mentale
* Localisation
* Mémorisation d’objets non-verbalisables (des chimères, = objets qui n’Existent pas)

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26
Q

Registre/calepin visuo-spatial : blocs de corsi

A

Est l’équivalent de la tâche d’empan (boucle phonologique)

Mémoire visuo-spatiale de travail
Aussi appelée tâche d’empan de position séquentielle

Doit reproduire la séquence d’abord à l’endroit, ensuite à l’envers —> permet de comparer la performance de mémoire court terme visuo-spatiale (séquence à l’endroit) à la performacne de mémoire de travail visuo-spatiale (séquence à l’envers)
= vrm même principe que tâche montrée pour la boucle phonologique, mais ici c’est visuo-spatial

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27
Q

En cas de lésion, on peut comparer la performance à tâche de Corci vs performance à tâche empan
* ça servirait à quoi

A

voir si lésion cérébrale affecte verbal, visuo-spatial ou les deux

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28
Q

Registre/calepin visuo-spatial : tâche de rotation
* c’est quoi
* relation entre angle de rotation et performance

A

Cubes tridimentionnels. Partciipants doit dire si représentation de gauche et de droite sont les mêmes mais avec rotation différente dans kl’espcace

Plus on modifie l’angle de rotation, plus la vitesse de traitement de l’informaiton est longue. Donc + le traitement visuo-spatial est important (détemriné par l’angle de rotation), plus le participant prend de tmepsmpour résoudre la tâche

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29
Q

Registre/calepin visuo-spatial : parcours

A

Carte d’une île fictive avec différents lieux

Doit apprendre la carte par cœur, en suite la retire et il doit se rendre mentalement d’un lieu à un autre, le + rapidement possible

Plus la distance en cm est élevée entre les 2 lieux, plus le temps de réponse est long. Donc plus la distance entre les lieux est longue sur la carte, plus ça prend de temps pour visualiser le trajet dans sa tête

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30
Q

calepin visuo-spatial - rotation
* Tps de réponse en fct de l’angle, jeunes VS PA

A
  • PA prennent + de temps à répondre uq eles jeunes pour tous les angles, ET l’augmentation de l’angle de rotation a un coût bcp plus important chez les PA que chez les jeunes (pente)
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31
Q

calepin visuo-spatial -
Test qui évalue pluseiurs composantes en même temps (forme, couleur et position)
* Performance au fil de la vie

A
  • Pour les 3 composantes, la performance s’améliore jusqu’à environ 20 ans, puis décline après
  • Les scores de couleur et de forme sont toujours mielleurs que les scores de position. Donc la composante visuospatiale (position) dans les tâches de mémoire de travail est + difficilement rappelée que éléments juste visuels (couleur et forme)
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32
Q

Dans les tâches de mémoire de travail, quelle composante d’un stimuli est plus difficile à rappeler : couleur, forme, position sur l’écran

A

position sur l’écran (composante visuospatiale)

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33
Q

Mémoire de travail - Quelles sont les 2 composantes évaluées par ce test et comment

A
  • Lettres (mémoire de travail verbale)
  • cases blanches vs grises (mémoire de travail visuo-spatiale)
  • Phase d’encodage – On présente le carré (encodage). Ensuite carré disparait.
  • Phase de restitution :
    Restitution verbale : écrire les lettres mémorisées qui étaient dans les carrés gris (pas les écrire dans les cases, juste les écrire aléatoirement sur une ligne)
    Restitution visuo-spatiale : noircir les cases qui étaient en gris foncé
34
Q

Performance mémoire de travail verbale et visuo-spatiale, en fonctioon de l’âge

A
  • Déclin pour performance spatiale et verbale
  • Pour tous les âges, information spatiale (position; mauve) est bcp + difficile à restituer que l’info verbale
35
Q

Mémoire de travail -
Administrateur central
* Système de contrôle ____
* L’attention est une ressource à capacité ____
Contrôle la ____ et le ____
* Permet de sélectionner des ____
* Intègre ____ et fait le lien avec ____

A
  • Système de contrôle attentionnel
  • L’attention est une ressource à capacité limitée
  • Contrôle la boucle phonologique et le registre visuo- spatial
  • Permet de sélectionner des stratégies pertinentes
  • Intègre les infos provenant de sources variées, et fait le lien avec des éléments en MLT. MT collabore bcp avec MLT pour être + efficace
36
Q

Mémoire de travail - 4 fonctions de l’administrateur central

A
  • Coordination de tâches doubles
  • Alternance entre différentes stratégies de récupération
  • Attention sélective
  • Activation temporaire d’éléments en mémoire à long terme
37
Q

Tâche de running span
* Évalue quoi
* C’est quoi (la tâche)
* Performance en fonction de la taille des listes, selon le groupe d’âge

A

Évalue l’administrateur central

Doit rappeler les 4 dernières lettres d’une série de 6, 8, 10 ou 12 lettres. On lui dit pas à l’avance la longueur de la série. Donc il doit constamment remettre à jour le contenu de sa mémoire de travail

Résultats :
Plus le nbr de lettres est élevé (liste longue), moins la performance est bonne, et + l’écart entre les PA et les jeunes est élevé (donc l’augmentation de la taille de la liste a un plus gros impact sur la performance des PA que des jeunes)

38
Q

Tâche de running span
* Comment l’augmentation de la taille de la liste impacte la performacne des PA VS des jeunes
* Explication

A

Graphique = temps de réponse en fct de la longueur de la liste (nbr de chiffres à retenir)
* Augmentation du nbr de chiffres à maintenir en MT augment le temps de calcul, et cette augmentation est plus importante chez les PA que chez les jeunes (écart augmente). Donc coût plus élevé pour les PA (pente + à pic)
* Explication - les PA ont moins de ressources de MT à la base, et le fait de surcharger la MT augmente encore + la difficulté de la tâche. + on surcharge la mémoire de travail des PA, + ils ont de la difficulté à réaliser la tâche

39
Q

Mémoire à long terme
* Définition classique
* Définition fonctionnelle

A

Définition classique :
* MLT : Capacité d’une personne d’emmagasiner, de conserver et de récupérer les représentations de faits ou d’entités perçues

Définition fonctionnelle :
* MLT : Comment des expériences/apprentissages passés
influencent l’action présente, le traitement en cours

40
Q

Pourquoi est-ce que MLT a un rôle important pour l’adaptation?

A

Permet d’apprendre de nos expériences passées pour mieux adapter nos actions présentes et futures
Permet d’oublier, trier les infos importantes des infos non-pertinentes
Permet d’oublier événements traumatiques dans certains cas

41
Q

Pourquoi est-ce que la MLT a un rôle identitaire important

A

Mémoire autobiograohique a rôle très important dans construction de l’identité

Ex. personnes qui deviennent amnésique perdent capacité d’apprentissage, difficultés à se pojetter dans le passé et se projeter dans le futur (planification par ex.). Sont un peu pris dans le présent

42
Q

MLT - Mémoire épisodique

A
  • Mémoire épisodique : système d’encodage, de stockage et de récupération des événements personnellement vécus, situés dans un contexte spatio-temporel d’acquisition précis
  • Reviviscence (voyage mental) - pour revivre événements épisodiques, on fait un voyage mental
  • Émotions et perceptions
43
Q

MLT - Mémoire épisodique
* Dimension spatio-temporelle de la mémoire épisodique

A

Dimension spatio-temporelle – pour se souvenir des événements vécus, faut arriver à se souvenir des éléments contextuels (endroit, détails autour, période dans le temps…)

44
Q

Est-ce que les souvenirs épisodiques sont toujours ancrés dans un contexte spatio-temporel d’acquisition précis?

A

OUI
La mémoire épisodique a tjrs une composante spatio-temporelle (contexte)

45
Q

MLT - Mémoire épisodique
* Rôle des émotions et perceptions dans la mémoire épisodique

A

Mémoire épisodique est liée à émotions et perceptions – Valence émotionnelle des événements (positive ou négative) va influencer la mémorisation des événements. Ex. on va + se souvenir des événements très positifs et très négatifs que des événements émotionnellement neutres

46
Q

Plaintes mnésiques
* Fréquence chez les 60 ans et +
* Ça peut être expliqué par quoi d’autre que réels problèmes de mémoire?

A
  • 50 à 80% des 60 ans et + se plaignent de troubles de la mémoire. Est la plainte la + fréquente quand on vieillit
  • Intensité des plaintes mnésiques est corrélée avec anxiété et dépression (ces facteurs influencent l’attention, donc la mémoire)
    Aussi associée avec douleur, sommeil, deuil, isolement, baisse de l’estime de soi, et baisse des facultés sensorielles
47
Q

La plainte mnésique est-elle indicatrice d’un problème?

A

N’est pas nécessairement un indicateur de pathologie (CMI, MA…) – la majorité des PA ont des plaintes de mémoire

Des fois se plaignent de leur mémoire, mais c’est plutôt des problèmes attentionnels

48
Q

Type de plainte mnésique la + fréquente chez les PA

A

Manque du mot
Ex. Se souvient pas du nom de quelqu’un par exemple, ou le nom d’un endroit, objet…

49
Q

Est-ce que plaintes mnésiques indiquent srm réels problèmes mnésiques?

A

L’intensité de la plainte mnésique corrèle peu ou pas avec les difficultés de mémoire mesurées avec tests

50
Q

L’intensité de la plainte mnésique corrèle peu ou pas avec les difficultés de mémoire mesurées avec tests
* ALors qu’est-ce qui expliquerait les plaintes, quand c’est pas des réels problèmes mnésiques?

A

Plainte souvent corrélée à facteurs psychosociaux :
* Psychologique – ex. intensité de la plainte mnésique est associée à présence de symptômes dépressifs ou anxieux. Ces groupes de personnes ont + de plaintes mnésiques. Anxiété et dépression –> + de préoccupations internes (passé, futur, anticipation, rumination…) –> focus + sur leurs diffficultés –> + propices à penser qu’ils ont des problèmes mnésiques
* Douleur chronique
* Difficultés de sommeil
* Deuil
* Isolement
* Baisse estime de soi
* Baisse facultés sensorielles (vision, audition)

51
Q

Encodage en mémoire épisodique
* C’est quoi

A

L’encodage en mémoire épisodique : processus qui transforme un événement ou un fait en trace mnésique. Permet de mettre une nouvelle info en MLT

52
Q

3 étapes de l’apprentissage

A

encodage
stockage
récupération

53
Q

Encodage et vieillissement - jeunes VS PA
* Déficit d’auto-initiation des stratégies

A
  • Déficit d’auto-initiation des stratégies – les PA ont moins tendance à utiliser des stratégies d’association mentale (verbale ou visuelle) que les jeunes, même si ils ONT LES CAPACITÉS de le faire. N’ont pas de déficit dans la capacité d’imagerie mentale, seulement dans l’initiation de ces stratégies
  • Ex. apprendre une liste de 15 mots –> jeunes vont + utiliser des représentations mentales (imagerie visuelle) pour associer les mots en une représentation globale
54
Q

Encodage et vieillissement
* Profondeur du traitement

A

Traitement profond : capacité à faire des liens spontanément pour favoriser l’apprentissage
* Le traitement initial d’une nouvelle info est moins profond et moins élaboré chez les PA
* Même quand on leur demande de traiter les étapes profondément, traitement profond est moins bénéfique aux PA qu’aux jeunes.
–> Donc les PA ont + de difficulté à appliquer le traitement profond.

55
Q

L’encodage peut être + difficile chez les PA selon la stratégie. Ex. encodage sémantique vs profond

A

Tâche où on force une stratégie sémantique –> les PA et les jeunes ont une augmentation de leur performance.
Tâche où on force stratégie d’encodage profond –> les jeunes vont + en bénéficier que les PA
Âgés ont + de difficulté

56
Q

Encodage et vieillissement
* Inhibition de l’information et interférence

A

PA ont + de difficulté à inhiber infos non-pertinentes, et sont + sensibles à interférence (bruits en arrière, etc.)
–> interférence va causer des difficultés au niveau de l’encodage

57
Q

Stockage et vieillissement

A

Stockage – fait référence physiologiquement à la potentialisation à long temre. PLT permet consolidation des souvenirs
Pas de déficit de stockage dans le vieillissement normal

58
Q

Récupération et vieillissement
* Qu’est-ce que la récupération en mémoire épisodique

A

La récupération en mémoire épisodique : réactivation d’une info ayant préalablement été stockée en MLT

59
Q

Récupération
* 3 types de rappel

A
  • Rappel libre : aucun support contextuel pour récupération. Est le + exigeant
  • Rappel indicé : donner des indices de nature sémantique. Ex. catégorie sémantique d’un mot
  • Reconnaissance : stratégie qui offre le + de soutien contextuel, qui donne le + d’infos pour aider la récupération

Ex. dans un examen, QCM = reconnaissance, phrases à compléter = rappel indicé, questions à développement = rappel libre

60
Q

Récupération et vieillissement
* Atteinte des 3 types de rappel

A

Dans le vieillissement normal, le rappel libre est + touché, ensuite le rappel indicé, ensuite la reconnaissance (Reconnaissance > Rappel indicé&raquo_space; Rappel libre)
–> Donc + on donne d’informations contextuelles, + ça va faciliter la récupération

61
Q

Récupération et vieillissement
* Impact des déficits des fonctions exécutives sur la récupération

A

Ceux qui ont des difficultés des fonctions exécutives ont parfois aussi des difficultés de récupération en mémoire. Ex. lésion frontale (trauma crânien, démence…) ont souvent + de difficulté en rappel libre, mais leur perfo est nettement améliorée par l’indiçage et la reconnaissance. Donc est pas nécessairement une perte/dégradation de ssouvenirs, mais plus une difficulté à récupérer l’information

62
Q

Quelles étapes de l’apprentissage sont affectées dans le vieillissement et expliquent les problèmes de mémoire?

A

Problème d’encodage (déficit d’auto-initiation des stratégies d’association mentale) et de récupération (difficulté à initier des stratégies de récupération)
PAS de problème de stockage

63
Q

Qualité des traces mnésiques
- Paradigme remember-know et qu’Est-ce qui est affecté dans le vieillissement normal

A

Remember/Reviviscence :
* Souvenirs épisodiques
* Repose sur un mécanisme contrôlé (stratégique) et lent, qui est affecté par le vieillissement

Know :
* Ce qu’on sait
* Est sémantique
* Est de l’ordre de la reconnaissance(donc + facile)
* Je sais mais je ne me souviens pas
* Repose sur un mécanisme automatique et rapide, qui n’est pas affecté par le vieillissement

64
Q

Qualité des traces mnésiques - Paradigme remember-know, versant mémoire épisodique autobiographique
* résultats jeunes VS vieux VS très vieux

A

Proportion de souvenirs épisodiques (remember) autobiographiques rappelés (y), selon la période de vie où le souvenir est survenu (x), en fonction de l’âge (gris, noir, blanc)

Les personnes très âgées:
* sont celles qui rappellent le moins de souvenirs épisodiques (les very old, colonne blanche, est tjrs la + basse)
* –> Reflète les difficultés dans les stratégies de recherche des souvenirs
* Surtout affecté pour les 5 derniers mois et la dernière année
* Donc + de difficulté à récupérer souvenirs autobiograohiques récents que vieux (gradient de Ribot???)

65
Q

Mémoire de source
* c’est quoi
* utilisée quand?
* fait partie de la mémoire ____

A
  • Mémoire de source : les infos contextuelles autour d’un événement/information particulier (lieu, qui m’a donné cette info…).
  • utilisé quand on fait récupération en mémoire épisodique
  • Fait partie de la mémoire épisodique
66
Q

Récupération en mémoire épisodique - Mémoire de source
* Tâche de fréquence des mots lus
* Ce que ça veut dire quant aux capacités des PA

A

Liste de mots présentée à voix haute 1 fois
Autre liste de mots lue 1, 2 ou 3 fois.
Tâche : doivent dire oui si pensent que mot présenté a été entendu et non si pensent que le mot présenté a été lu.

Plus un mot a été lu souvent…
* Moins les jeunes disent qu’il a été entendu
* Plus les âgés disent qu’il a été entendu

–> PA ont + de difficulté en mémoire de source :
–> Ont + de difficulté à encoder l’info contextuelle et à restituer la source de l’information (effet d’amnésie de la source)

67
Q

Mémoire de source - fausses reconnaissances
* Explique le test
* Effet du fonctionnement exécutif

A

On présente listes de mots. Mots sont associés à un mot cible qui n’est pas présent dans la liste
On évalue le % de reconnaissance du mot cible après une tâche d’interférence

Résultats :
Les PA avec mauvais fonctionnement exécutif reconnaissent moins de mots qui étaient dans la liste, et reconnaissent plus de mots qui n’étaient pas dans la liste (fausses reconnaissances), que les jeunes et les PA avec bon fonctionnement exécutif.
Jeunes et PA avec bon fonctionnement exécutif performent autant bien

Donc effet du vieillissement sur les fausses reconnaissances, mais est modulé par les fonctions exécutives (et les fonctions exécutives ont un rôle important dans la récupération des éléments en mémoire épisodique, comme dit précédemment)

68
Q

Résumé, dans le vieillissement normal
* Encodage, stockage, récupération - lesquels sont atteints
* quelles stratégies on doit améliorer pour favoriser récupération

A

Encodage ± / Récupération ± / Stockage OK
Améliorer stratégies d’encodage –> aide récupération

69
Q

Déclin de la mémoire épisodique dans le vieillissement – 2 théories :

A

Théorie exécutive – dans le vieillissement normal, difficultés des fonctions exécutives –> déclin mémoire épisodique
Théorie associative – dégradation hippocampes –> perturberait l’association des informations –> déclin mémoire épisodique
* Hippocampe a un rôle de binding, permet d’associer éléments perceptuels, spatiotemporels, perceptifs, qii sont liés à un souvenir.
* Hippocampe aide à récupérer ces éléments contextuels pour recréer un souvenir.
* –> Donc modifications hippocampiques perturberaient capacité à associer ces éléments et récupérer le souvenir

70
Q

Mémoire sémantique

A

l’ensemble des concepts, langage et connaissances générales sur le monde extérieur, indépendantes de leur contexte d’acquisition (connaissances décontextualisées)

71
Q

Mémoire sémantique dans le vieillissement normal
* Ce qui est préservé
* Ce qui est atteint

A

Mémoire sémantique est préservée dans le vieillissement normal
* L’organisation de la mémoire sémantique est préservée très tard
* La compréhension et la définition des mots reste intacte
* Le stock sémantique s’accroît. Pcq acquisition de + de connaissances, mots, concepts verbaux
* Préservation de la mémoire sémantique est associée à préservation de l’intelligence cristallisée

MAIS
* Difficultés d’accès au stock sémantique (recherche)
* L’exploitation des connaissances sémantiques est moins efficace (manipulation)
* Difficulté à trouver le mot juste (manque du mot) → mène à un langage moins précis

72
Q

Quelle est la principale différence entre la mémoire épisodique et la mémoire sémantique ?

A

les informations encodées dans la MÉ ont été appris dans un contexte particulier, alors que les informations en MS n’ont pas de contexte d’acquisition précis.

73
Q

manque du mot

A

blocage de l’info lexicale, p.ex. accès à un nom propre ou au nom d’un objet

74
Q

Mémoire implicite et procédurale

A
  • Mémoire des habitudes, du corps. Toute manifestation non volontaire de la mémoire. Apprentissage incident, récupération implicite
  • Les expériences antérieures facilitent la performance à une tâche qui n’exige pas le rappel conscient de ces expériences
    Exemple : patient HM (retrait hippocampes –> profonde amnésie). Incapable de transférer une nouvelle info en MLT suite à l’info. MAIS performait aussi bien que les autres à des tests de mémoires procédurale. Se souvenait pas uq’il avait déjà fait ce test, mais sa performance était meilleure d’une fois à l’autre
75
Q

Mémoire procédurale
* Préservée dans vieillissement normal?
* Préservée dans vieillissement pathologique?

A
  • Mémoire procédurale est préservée dans le vieillissement normal
  • Et préservée dans les démences corticales
  • Peut être atteinte dans démences sous-corticales
76
Q

Mémoire implicite et procédurale
* Tâche implicite vs tâche explicite
* Effet de l’âge et du temps

A

Tâches implicites – identification de mots, amorçage perceptif…
Tçaches explicites – apprentissage de listes de mots, etc

Effet de l’âge, du temps et de l’interaction âge X temps sur le score explicite , mais pas sur le score implicite
Âge – PA sont moins bons que jeunes à tâches mémoire explicite
Temps – performacne décline entre le premier temps de mesure et le follow-up 3 ans plus tard
Interaction âge X temps – ya un déclin plus marqué 3 ans plus tard pour les participants âgés que pour les participants jeunes
Aucun effet du temps et de l’âge sur la mémoire implicite, ni interaction

–> Mémoire implicite est préservée dans vieillissement normal, alors que mémoire explicite est atteinte

77
Q

Mémoire implicite et procédurale
* Amorçage

A

Amorçage : amélioration de l’identification/traitement d’un stimulus suite à une exposition préalable à ce stimulus

78
Q

Mémoire implicite et procédurale
* Tâches d’amorçage perceptif implicite vs explicite
* Ce que ça confirme/démontre

A

PA sont moins bons pour tâche d’amorçage explicite que les jeunes
Pas de différence pour les tâches de rappel implicite
–> montre encore une fois effet de l’âge sur la mémoire épisodique (explicite), et l’absence d’effet de l’âge sur la mémoire implicite

79
Q

Mémoire implicite et procédurale
* Tâches d’amorçage sémantique

A

Pas de différence de performance
–> amorçage sémantique pas affecté par le vieillissement
Pcq système sémantique reste intact dans vieillissement normal (vu plus tôt)
Amorçage sémantique permet un accès automatique, ce qui évite de faire passer par stratégies de récupération en mémoire (qui eux sont impactés dans le vieillissement normal, comme vu précédemment)

80
Q

En résumé, quels types de mémoire sont préservés et atteints dans le vieillissement normal?
* Mémoire épisodique
* Mémoire sémantique
* Mémoire procédurale (amorçage sémantique, perceptif…)

A
  • Mémoire épisodique décline avec vieillissement
  • Mémoire sémantique préservée, mais ralentissement des processus stratégiques de récupération en mémoire sémantique
  • Mémoire procédurale (amorçage sémantique, perceptif…) est préservée dans vieillissement normal