Cours 6: recherche qualitative Flashcards

1
Q

critique de la méthode scientifique Épistémologie post-moderne

A

-Rejet d’une vision cartésienne du monde selon laquelle on peut décrire la réalité de façon objective
et véridique
 Subjectivité du chercheur → genre, classe sociale, culture influence sa vision du monde
 Chaque groupe ou individu interprètent leur réalité et agissent de façon différente
 Réalités multiples qui ne peuvent pas être commensurables ou comparables
 Une connaissance ne peut pas être acceptée comme étant universelle ou généralisable.

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2
Q

Qu’est-ce qu’un paradigme

A

 Conception théorique dominante qui a cours à une certaine époque dans une communauté scientifique
 Le paradigme donne le contexte de l’activité de production de la connaissance

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3
Q

nature de la connaissance selon le positivisme

A

Les hypothèses vérifiées sont des lois
- adopter une vision objective

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4
Q

la nature de la connaissance selon le post-positivisme

A

Les hypothèses non réfutées sont des lois probables

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5
Q

la nature de la connaissance selon le constructivisme

A

Les reconstructions individuelles qui permettent un consensus
- on ne peut pas avoir de vision objective

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6
Q

la nature des connaissances selon l’approche critique

A

Les mécanismes structurels et historiques

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7
Q

quelle est le statut de recherche du positivisme

A

Hégémonique

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8
Q

quelle est le statut de recherche du post-positivisme

A

Hégémonique

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9
Q

quelle est le statut de recherche du constructivisme

A

En quête de reconnaissance

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10
Q

quelle est le statut de recherche de l’approche critique

A

En quête de reconnaissance

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11
Q

Quelle est le but de la recherche pour le positivisme/Post-positivisme

A

La description
L’explication
La prédiction
Le contrôle

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12
Q

Quel est le but de la recherche du constructivisme

A

La compréhension, comment le phénomène ce passe

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13
Q

Quel est le but de la recherche de l’approche critique

A

Critique
Dénonciation
Transformation
Émancipation
°être un moteur de transformation de la société

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14
Q

Comment juger de la recherche le positivisme/post-po

A

Validités
Fidélités
Objectivité, moins on est impliqué plus on ressort la réalité, car il n’a d’interférence

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15
Q

Comment juger de la recherche pour le constructivisme GTA

A

Garanties de rigueur
Transparence
Authenticité

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16
Q

Comment juger de la recherche pour l’approche critique PEA

A

Positionnement contextuel
Érosion de l’ignorance
Action

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17
Q

quelle est la place des valeurs pour le positivisme et post

A

Doivent être exclues

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18
Q

quelle est la place des valeurs pour le constructivisme et l’AC

A

Incluses, reconnues et instructives

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19
Q

Quelle est la place de l’éthique pour le positivisme et le post

A

Extrinsèque

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20
Q

Quelle est la place de l’éthique pour le constructivisme et l’AC

A

Intrinsèque

21
Q

La recherche qualitative

A

Une approche de la recherche qui épouse le paradigme interprétatif et privilégie l’approche naturaliste. Elle tente de comprendre en profondeur les phénomènes à l’étude à partir des significations que les acteurs de la recherche leur donnent. Les études sont menées dans le milieu naturel des participants (Denzin & Lincoln, 1994, cité dans Karsenti & Savoie-Zajc, 2011, p. 126).

22
Q

approche naturaliste

A

la réalité n’est pas une entité figée, mais qu’elle est plutôt une construction de l’esprit humain et, par conséquent, la vérité se constitue d’un amalgame formé de multiples représentations de la réalité. Les chercheurs et les chercheuses vont essayer de comprendre l’expérience humaine comme elle est vécue, grâce à la collecte et à l’analyse de données subjectives et narratives.

23
Q

Pourquoi faire de la recherche qualitative

A
  • Explorer une question nouvelle, pour laquelle il n’y a pas d’a priori théorique.
  • Explorer un phénomène rare
  • Explorer un phénomène difficilement mesurable
  • Précéder une recherche quantitative (p.ex. pour identifier les variables d’intérêt)
  • Moyen de confirmer les résultats d’une étude quantitative
  • Expliquer les résultats d’une étude quantitative (méthode mixte)
24
Q

Distinction importante entre la recherche quantitative et qualitative

A

Recherche quantitative = Approches déductives

Recherche qualitative = Approches inductives

25
Q

la démarche déductive

A

va de générale à spécifique
- Le chercheur identifie dans les écrits des théories pouvant expliquer le phénomène d’intérêt

  • Le chercheur émet des hypothèses en lien avec cette théorie

-Le chercheur recueille des données et les analyse

  • Le chercheur interprète les résultats obtenus
  • Le chercheur confirme/infirme son
    hypothèse
26
Q

la démarche inductive

A

de spécifique à générale
- Le chercheur relie des généralisations ou des théories aux expériences passées et aux études antérieures

Le chercheur tire des généralisations ou des théories à partir des thèmes ou catégories

Le chercheur analyse les données pour former des thèmes ou des catégories

Le chercheur pose des questions ouvertes ou prend des notes d’observation

Le chercheur amasse / cumule de l’information

27
Q

L’approche inductive

A

est davantage exploratoire surtout au début du processus.

28
Q

l’approche déductive

A

est beaucoup plus restrictive et cherche à tester et confirmer des
hypothèses spécifiques

29
Q

les méthodes quantitatives

A
  • Déduction
  • Objectivité
  • Cause
  • Plus difficile de prendre en compte les questions sensibles
  • Exige des échantillons importants
  • Test des hypothèses
  • Utilisation d’instruments de mesure objectif
  • Processus de recherche très structuré
  • L’expérimentateur garde ses distances
  • Axée sur les résultats
  • Estimation numérique
  • Le traitement et l’analyse de données
    importantes est relativement facile
  • Les résultats peuvent être généralisés à des populations plus larges
  • Inférence statistique
  • Connaissance statistique indispensable pour l’analyse
30
Q

les méthodes qualitatives

A
  • Induction
  • Subjectivité
  • Explication
  • Permet d’explorer les sujets sensibles
  • N’a pas besoin d’échantillons de grande taille
  • Produit des théories
  • L’expérimentateur est central à la collecte de données
  • Processus de recherche souple
  • L’expérimentateur est très impliqué
  • Axée sur le processus
  • Description narrative
  • Il y a beaucoup de données et l’analyse est
    ardue
  • Les résultats ne peuvent pas être généralisés à des populations plus larges
  • Comparaison continue – Analyses des thématiques
  • Pas besoin d’expert en statistiques pour l’analyse des données
31
Q

les composantes d’un projet de recherche

A
  1. Introduction
  2. Questions de recherche
  3. Positionnement épistémologique
  4. Conception et description du cadre méthodologique
  5. Cueillette des données
  6. Analyse des résultats
  7. Discussion
  8. Conclusion
32
Q

L’entrevue semi-dirigée

A

Quelques questions centrales, mais celles-ci sont ouvertes. Permets d’aller chercher de l’information précise et de cibler la thématique qui intéresse le chercheur.

33
Q

L’entrevue non-dirigée

A

Le chercheur est complètement libre. Laisse le sujet s’exprimer sans l’arrêter. Offrir au sujet des encouragements et, s’il ne parvient plus à continuer, l’intervieweur peut poser des questions explicites ou faire des reflets (c.-à-d., il lui reformule les derniers propos qu’il a tenus, pour le relancer).

34
Q

Techniques projectives

A

Permets la projection des sentiments. Par exemple, association de mots, phrases à compléter, test projectif (p.ex., Rorschach).

35
Q

Le récit-narration (récit de vie)

A

Le sujet fait le récit de sa vie de manière auto biographique.

36
Q

Le « focus group »

A

Consiste à réunir un groupe de sujets afin de discuter d’un sujet donné (entrevue de groupe). La discussion est centrée autour de quelques questions ouvertes et est animée par un intervieweur.

37
Q

L’observation participante

A

Consiste à étudier un groupe en partageant son mode de vie, en se faisant accepter par ses membres et en participant à la vie quotidienne.

38
Q

les méthodes de collecte de données

A
  • entrevue semi-dirigé
  • entrevue non-dirigé
  • techniques projectives
  • Le récit-narration (récit de vie)
  • Le « focus group »
  • l’observation participante
39
Q

étape 1

A

question de recherche

Circonscrire le problème à étudier en proposant une question de recherche large (p.ex. « Comment les enseignants en formation perçoivent-ils les défis liés aux psychopathologies des élèves »).
 Il est aussi possible de proposer un objectif de recherche plutôt qu’une question.

40
Q

étape 2

A

échantillonnage théorique

Il faut délimiter le champ d’études concerné par notre question et les caractéristiques des cas (ou participants) (Miles & Huberman, 2003)

 Les échantillons qualitatifs sont souvent
« orientés ». Les participants sont « choisis » par le chercheur pour certaines de leurs caractéristiques.

Repose donc sur une « représentativité théorique » (p.ex. choisir les enseignants qui vivent telle réalité en raison de la caractéristique de leur école).

41
Q

étape 3

A

collecte de données
Cette étape consiste en…
 Amasser des observations* à l’aide d’une méthode déterminée en fonction de la question de recherche, du financement disponible et des caractéristiques des participants.
*Avoir plusieurs sources de données permet une meilleure validité via la triangulation.

Exemple
1. Entrevues semi-dirigées : 12 enseignant(e)s*
2. 5 groupes de discussion focalisée* de quatre à douze personnes
3. 4 groupes d’enseignants* dont 1 avec ceux ayant participé aux entrevues individuelles

42
Q

étape 4

A

analyse inductive

Procéder à une classification ou à une
« réduction » des données afin d’interpréter, expliquer, comprendre le sens de nos observations.
Thèmes (dégagés des observations ou d’une théorie), codification, classification, analyse (convergences/ divergences), description.
Analyse circulaire et non linéaire

« L’analyse inductive » est une étape composée de la codification et de la synthèse des données.

4,1- on va faire une codification à l’aide de manuel ou logiciel

4,2- Rassembler les données disponibles pour chacun des participants et pour chacun des sous-thèmes (ou catégories) identifiés.
 Analyse verticale (pour chaque participant) puis analyse transversale (entre les participants) des données.

43
Q

étape 5

A

saturation empirique

Elle est atteinte lorsque le chercheur n’obtient plus de données nouvelles et qu’il ne peut relever de cas nouveaux » (Fortin, 2010., p.474).
 Ainsi, l’échantillonnage théorique se poursuit jusqu’à ce qu’elle soit atteinte (augmente la validité).

44
Q

étape 6

A

présentation des résultats

Formuler une explication, une théorie ou développer un modèle à partir des résultats.

45
Q

étape 7

A

intention et suggestions d’applications

Discuter des implications cliniques, théoriques et empiriques des résultats. Comment ça peut être appliqué dans la société

46
Q

les critères de rigueur scientifique pour les études qualitatives

A

1-Crédibilité (validité interne): Accord entre les vues des participants et la représentation que se fait le chercheur d’eux

2- Transférabilité (validité externe):Exactitude de la description servant à juger de la similarité avec d’autres situations (résultats transférables).

3- Fiabilité (fidélité):
Stabilité des données dans le temps et dans les conditions

4- Confirmabilité (l’objectivité):
Lien entre les données, les résultats et l’interprétation.

47
Q

Trianguler ses méthodes de collecte

A

Pour assurer la validité on peut utiliser les méthodes projectives, les entrevues individuelle et le focus groupe

48
Q

trianguler ses sources d’informations

A

pour assurer la validité on peut parler avec la victime, ses proches et des intervenants