Cours 6 (Examen 2) Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le mode de pensée analytique? Quels sont les perceptions et les cognitions de ce type de pensée?

A

Mode de pensée où l’attention sera porté sur les éléments (mais de manière indépendante).

Perceptions :
-Focus sur les objets et leurs attributs
-Les objets sont perçus comme indépendants du contexte

Cognitions :
-Un ensemble de règles abstraites et peu flexibles est utilisé pour prédire le comportement de ces objets.

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2
Q

Qu’est-ce que le mode de pensée holistique? Quels sont les perceptions et les cognitions de ce type de pensée?

A

Mode de pensée où une situation est analysée comme un tout.

Perceptions :
-Perçoit une scène visuelle comme un tout
-Mets l’emphase sur les relations entre les objets, entre les objets et le contexte

Cognitions :
-Le comportement d’un objet est prédit par ses relations selon le contexte.

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3
Q

Quels sont les deux éléments qui constituent le lien entre les cultures individualistes et le concept de soi indépendant?

A

(1) L’individu se perçoit comme une entité distincte des autres.

(2) Ces individus utilisent davantage un mode de pensée analytique.

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4
Q

Quels sont les deux éléments qui constituent le lien entre les cultures collectivistes et le concept de soi interdépendant?

A

(1) L’individu se perçoit comme faisant partie inhérente d’un groupe et se définit par ses relations à ce groupe.

(2) Ces individus utilisent davantage un mode de pensée hollistique.

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5
Q

Qu’est-ce que l’attribution causale?

A

C’est lorsqu’on va attribuer un comportement à une cause.

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6
Q

Le comportement peut être perçu comme ayant différentes causes. Quels sont les deux attributions vus en classe?

A
  1. Attributions aux dispositions.
    -Attribuer le comportement aux dispositions de l’individu (croyances, valeurs, traits de personnalité, etc).
  2. Attribution à la situation.
    -Attribuer le comportement à la situation ou au contexte dans lequel se trouve l’individu.
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7
Q

Qu’est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution?

A

C’est l’échec à reconnaitre que la situation exerce une influence critique sur le comportement.

C’est aussi une tendance à surestimer l’importance des dispositions d’un individu (à ses caractéristiques plutôt qu’au contexte).

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8
Q

Donne un exemple de situation où il y a une erreur fondamentale d’attribution.

A

Un individu assis dans l’autobus à un banc «priorité femmes enceintes et handicapés» reste assis lorsqu’une femme enceinte entre dans l’autobus.

Les gens autour vont identifier ce comportement comme étant un manque de respect, sans savoir que l’individu en question a une jambe amputée (et qu’on la voit).

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9
Q

Qu’est-ce que l’étude de VanBoven (altruiste vs égoïste) sur l’erreur fondamentale d’attribution?

A

Étude effectuée sur des participants Occidentaux

L’étude est constituée de :
-Un questionneur qui pose des questions (préétablies)
-Des réponses (préétablies) aux questions qui sont lues par le questionneur lui-même

Certaines réponses sont soit “altruistes” ou “égoïstes” et le questionneur SAIT que les réponses sont pré-déterminées.

Une fois les questions répondues, le questionneur devait juger le répondant sur son niveau d’altruisme (selon les réponses aux questions).

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10
Q

Quels sont les résultats de l’étude de VanBoven (1999) sur l’erreur fondamentale d’attribution?

A

Le questionneur, même en sachant que les réponses étaient manipulées, avait tendance à évaluer comme étant “égoïste” les répondants qui étaient dans la condition égoïste.

Tandis que les répondants dans la catégorie altruiste était évalués comme étant des gens plus “altruiste”.

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11
Q

Vrai ou faux : Certains ont proposé que l’utilisation du mode de pensée holistique pourrait diminuer la tendance à faire l’erreur fondamentale d’attribution.

A

Vrai. Un mode de pensée holistique amène les individus à porter davantage attention au contexte.

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12
Q

Qu’est-ce que l’étude de Miller (comportement déviant vs prosocial) sur l’erreur fondamentale d’attribution?

A

Des participants Indiens et Américains doivent décrire des situations dans lesquelles quelqu’un qu’il connaisse effectue un comportement soit “déviant” ou “prosocial” (2 descriptions de chaque).

Chaque participant doit ensuite expliquer (selon lui) la raison pour laquelle l’individu a agit de la sorte.

Les “explications” sont ensuite codées selon le type d’attribution (dispositions vs situation).

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13
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Miller (1984) sur l’erreur fondamentale d’attribution?

A

Deux effets sont ressortis dans les résultats : un effet de culture mais aussi d’âge.

Chez les Américains :
-L’attribution aux dispositions augmente avec l’âge
-L’attribution aux situations demeurent stable
-Augmentation de l’erreur fondamentale d’attribution

Chez les Indiens :
-L’attribution aux dispositions n’augmente pas avec l’âge
-L’attribution aux situations augmente avec l’âge
-Patron inverse de l’erreur fondamental d’attribution chez les adultes

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14
Q

Qu’est-ce que l’étude des poissons de Morris et Peng (1994) sur l’erreur fondamentale d’attribution?
Pourquoi cette étude a-t-elle eu lieu?

A

Elle a eu lieu car une critique a été soulevé à la première étude : Les participants faisaient de l’attribution causale pour des gens de leur nationalité.

*Est-ce que les individus interprètent donc non pas les situations mais plutôt les individus?

Morris et Peng ont comparé des Américains et des Chinois dans leur processus d’attribution causale sur des poissons.

Ils présentent des vidéos de poissons selon différentes situations (ex. un poisson rejoint un groupe ; un poisson quitte le groupe ; un groupe rejoint un poisson, etc).

Les participants devaient ensuite fournir une explication sur “pourquoi” ils agissaient ainsi.

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15
Q

Quels sont les résultats de l’étude de poisson de Morris et Peng?

A

Les Américains attribuent plus les situations à des causes internes que les Chinois.

Les Chinois attribuent plus les situations à des causes externes que les Américains (résultats significatifs).

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16
Q

Qu’est-ce que l’étude des journaux de Morris and Peng?

A

Les auteurs ont voulu tester l’attribution causale dans un milieu écologique.

Ils ont choisi deux tueries (d’un tireur chinois et d’un tireur américain), et ont trouvé des journaux (chinois et américains) qui décrivaient chacune d’entres elles.

Les auteurs ont ensuite analysé la description de chaque évènement afin de déterminer si les attributions sont aux dispositions ou à la situation.

17
Q

Quels sont les résultats de l’étude des journaux de Morris et Peng?
Quelle conclusion générale sur les attributions causales a été tiré suite aux études de Morris et Peng?

A

Résultats :
Les auteurs ont trouvés plus d’attributions aux dispositions dans les journaux Américains que dans les journaux Chinois (où il y a plus d’attributions à la situation).

Conclusion :
Le processus d’attribution causale est modulé par la culture.
Les cultures individualistes font plus d’attributions aux dispositions tandis que les cultures collectivistes font plus d’attribution à la situation.

18
Q

Quel est le modèle proposé par Gilbert et Malone (1995) pour expliquer le processus d’attribution?

A

C’est un modèle en 5 “étapes” où faire de l’attribution à la situation serait “coûté” au niveau cognitif (tandis que l’attribution aux dispositions se fait automatiquement et de manière inconsciente).

(1) Comportement
*Voir un individu A qui crie.

(2) Identification du comportement
*Il insulte un autre individu B.

(3) Attribution automatique aux dispositions
*L’individu A est impoli et agressif.

(4) Attribution contrôlée à la situation
*L’individu B avait volontairement dépassé dans la ligne d’attente.

(5) Interférence
*L’individu A s’est fâché pour une raison, mais il demeure impulsif.
Mixte d’attributions aux dispositions ET à la situation (mais l’attribution automatique amène quand même un biais négatif envers l’individu)

PS. Modèle basé sur une collecte de données occidentales

19
Q

Qu’est-ce que l’étude de Todorov & Uleman (2002) sur les inférences spontanées sur les traits?

A

C’est une étude qui sert à mesurer si des traits de personnalité sont automatiquement associés à un individu selon son comportement.

L’étude se passe en deux phases :

(1) Phase d’apprentissage
Les individus se font prévenir qu’ils doivent mémoriser des choses et qu’ils seront questionnées. Ils se font présenter une photo ainsi qu’un comportement.
*Dans quelques scénarios, un trait de personnalité était inclus (ex : agressif), mais pas dans tous.

(2) Phase de reconnaissance
Les chercheurs présentaient un visage qui a été présenté dans la phase 1, et ils présentent un trait de personnalité. Le participant devait dire si le trait a été présenté ou non dans le comportement/scénario.
*Les traits étaient soient des traits qui ont été nommé, soit des traits qui pouvaient être inférées dans les mises en situation ou qui n’avaient pas du tout rapport.

Logique de la tâche :
Donc, si le participant va automatiquement «créer» un trait à la phase 1, il sera difficile pour lui de savoir à la phase 2 si le trait était RÉELLEMENT présent dans la phrase «scénario» de la phase 1 (ou s’il était plutôt absent, mais déduit via la situation).

20
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Todorov et Uleman (2002) sur l’inférences spondanées sur les traits?

A

Résultats :
Quand un visage de la phase 1 est présenté avec un trait qui peut être inféré (mais pas nommer explicitement dans la phrase), les participants font plus d’erreurs (ils ont donc tendance à dire que le trait était explicitement mentionné dans la phrase).

Erreurs = Dire “reconnaitre” un mot (comme ayant été présenté explicitement dans la phase d’apprentissage) quand il ne l’était pas.

Mais, DANS les erreurs, il y avait plus souvent une “bonne association” (dire “oui” à un mot en lien avec la situation) qu’une “mauaise association” (dire “oui” a un mot qui n’était PAS en lien avec la situation).

*Conclusion = L’inférence de trait à partir d’un comportement se fait de manière automatique et inconsciente.

21
Q

Qu’est-ce que l’étude 1 de Na et Kitayama (2011) sur les inférences spontanées sur les traits?

A

C’est une étude qui sert à mesurer l’automaticité du processus d’inférence des traits entre les Asiatiques et les Européens.

L’étude se fait en deux phases :
(1) Apprentissage
Les participants doivent mémoriser l’information de différentes phrases (où AUCUN trait n’est explicitement nommé).

(2) Décision lexicale
On veut aller chercher un principe d’amorçage (selon 3 conditions - trait impliqué/relié, trait non relié et pseudo-mot).
*Si on présente un mot en lien avec le trait inféré, alors le participant sera plus rapide pour le lire et donc va dire plus rapidement si le mot présenté est un “vrai” mot ou non (comparé aux deux autres conditions).

22
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Na & Kitayama (2011) sur les inférences spontanées sur les traits?
Comment ces résultats ont-il un impact sur le modèle de Gilbert et Malone?

A

Résultats :
Asiatiques = les performances étaient aussi bonnes, peu importe si le trait pouvait être inféré ou non. Donc, peu importe la condition, le temps requis pour dire si c’est un mot ou non ne changeait pas.

Américains Européens = les performances étaient meilleures quand le trait pouvait être inféré.
*C’est comme un processus d’amorçage.

Modèle de Gilbert et Malone :
Les Asiatiques ne feraient pas d’attributions automatiques aux dispositions (étape 3 du modèle). Ainsi, les étapes 3 et 4 du modèle doivent être révisées car elles ne sont pas “universelles”.

23
Q

Comment se forme une première impression chez les Occidentaux?

A

La première impression est formée sur l’apparence du visage de l’individu (le comportement n’a donc pas d’influence puisqu’une impression est déjà présente).

24
Q

Comment est testée la formation de la première impression?

A

Des participants doivent évaluer sur une échelle de 1 (aucunement) à 7 (extrêmement) à quel point un visage semble insérer un trait (ex : digne de confiance, extraverti, méchant, etc).

25
Q

Quel est le consensus sur la formation des premières impressions?

A

Certains traits faciaux sont associés de manière systématique avec certains traits de personnalité.

*Ce processus est présent chez les Occidentaux (formation automatique + consensus sur les traits associés).

*MAIS, on ne peut pas confirmer si les Asiatiques se font des premières impressions automatiquement (même s’il y a aussi la présence d’un consensus des traits associés).

26
Q

Qu’est-ce que le modèle de Oosterhof & Todorov sur la formation des premières impressions?

A

C’est un modèle constitué de deux dimensions (dominance et digne de confiance).

Le modèle mentionne que chaque dimension serait associée à des caractéristiques faciales.
-Dominance = mâchoires large
-Digne de confiance = yeux ronds