Cours 5 (Examen 1) Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le concept de soi? Quel test permet de déterminer le soi comme étant indépendant VS interdépendant?

A

Le soi est l’idée/l’image que l’on a de soi-même. Ça regroupe toutes les informations et perceptions que l’on a sur soi (de manière individuelle, mais aussi en interaction avec l’environnement).

Le test Twenty-Statement Test (« Qui suis-je? »). L’individu doit remplir des énoncés sur soi. Les réponses peuvent indiquer une catégorie « caractéristiques personnelles » (ex : je suis curieuse) ou une catégorie de type « rôle/membership » (ex : je suis l’aîné de la famille).

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2
Q

Vrai ou faux : Selon l’étude de Kuhn et McPartland, les étudiants américains auront tendance à compléter le Twenty-Statement Test grâce à des caractéristiques personnelles tandis que des individus issus de cultures africaines vont compléter le test grâce à des énoncés de type rôle/membership.

A

Vrai. Donc, les réponses vont varier en fonction des cultures et les sociétés occidentales vont donner des réponses « personnelles » plutôt que « sociales ».

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3
Q

Quels sont les deux types de concept de soi qui ont été présenté par Markus et Kitayama?

A

Soi indépendant : L’identité (le soi) est basée sur les traits de l’individu (traits = stable, unique, base du comportement).

Soi interdépendant : L’identité (le soi) est perçue comme une entité relationnelle connectée et soutenue par des relations importantes. Le comportement sera perçu comme dépendant de la situation et donc influencé par le contexte (ex : les émotions des autres).

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4
Q

Vrai ou faux : Dans le concept de soi indépendant, la ligne entre l’endogroupe et l’exogroupe est faible. Ainsi, l’individu peut « inclure » ou « expulser » de son endogroupe (individus proches de lui) selon les caractéristiques que présentes les gens autour de soi.

A

Vrai.
Dans le graphique de la page 12
La ligne « solide » entre l’individu et son endogroupe représente la stabilité de ses caractéristiques uniques. La ligne « fluide » entre l’endogroupe et l’exogroupe représente l’absence de « permanence » pour les caractéristiques recherchées chez les gens de son entourage.

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5
Q

Explique le concept de soi interdépendant tel que présenté dans le graphique de la page 14.

A

L’individu ne se perçoit pas comme une entité distincte des autres, mais plutôt comme étant décrit par ses relations et par le contexte (il y a donc une ligne « fluide » entre l’individu et l’endogroupe).

La ligne entre l’endogroupe et l’exogroupe est « solide » pour représenter l’idée que si une personne ne fait pas partie de la vie de l’individu, alors elle ne l’influence pas (due à une absence de relation). Donc, si un proche quitte l’endogroupe, alors la « partie de l’individu définie par sa relation avec le proche » va disparaître.

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6
Q

Nommer les 4 dimensions identifiés par Hofstede pour décrire les systèmes de valeurs dans les différents pays du monde.

A

(1) Distance au pouvoir : Inégalité entre les différentes positions dans une organisation (certaines ‘positions’ sont perçues comme plus importantes et doivent être plus respectées)

(2) Évitement de l’incertitude : Besoin de règles formelles (inconfort si absence de règles qui orientent les comportements)

(3) Individualisme-Collectivisme : Préoccupations pour soi (est-ce que je vais bien?) vs pour la collectivité (est-ce que le groupe va bien?)

(4) Masculinité-féminité : Influence des genres. Emphase sur des objectifs de travail (revenus, promotions) vs sur des objectifs interpersonnels (atmosphère amicale, bonne relation avec le patron)

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7
Q

De quelle manière (4) peut s’exprimer la différence entre l’individualisme et le collectivisme?

A

(1) Concept de soi indépendant vs interdépendant

(2) Objectifs personnels sont la priorité sur les objectifs de notre groupe (et vice-versa)

(3) Emphase sur les relations stratégiques/d’échanges (de type donnant-donnant) vs sur les relations intimes (sans attente ni « arrière-pensée »)

(4) Importance relative des attitudes personnelles (« la personne a décidé d’agir comme ça ») vs des normes sociales pour déterminer le comportement (« C’est le contexte qui l’a poussé à agir comme ça »)

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8
Q

Vrai ou faux : Le concept de soi indépendant vs interdépendant est un continuum. Donc, les catégories peuvent se « superposées », et ce même au sein d’une même culture.

A

Vrai.
Exemple de variabilité au sein d’une population : Des étudiants universitaires américains sont plus individualistes que des américains qui appartiennent à la classe ouvrière.

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9
Q

Quel problème est souligné par le fait que le concept de collectivisme vs individualisme a été surtout évalué chez des étudiants universitaires?

A

Les résultats des étudiants universitaires seront plus indépendants qu’au sein de la population normale que ces étudiants sont sensé représenter. L’échantillon n’est donc pas représentatif de la population.

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10
Q

Qu’est-ce que le concept d’auto-consistance? Comme ce concept a-t-il été évalué grâce au Twenty-Statement Test (TST)?

A

Auto-consistance : principe où l’individu va « conserver » ses caractéristiques en fonction de changement de contexte ou de situation sociale.

Un participant va remplir le TST mais selon plusieurs conditions (seul dans la pièce ; dans la pièce avec un professeur ; dans la pièce avec un autre étudiant ; dans la pièce avec 20 autres étudiants).

Américains = absence de variation dans les réponses selon les conditions. Il y a un ratio égal d’énoncés « positifs » vs « négatifs ».

Japonais = variation dans les réponses selon les conditions. La personne va se décrire différemment selon qui est dans la pièce (ex : plus d’énoncés positifs lorsque seul vs lorsqu’avec le professeur dans la pièce).

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11
Q

Qu’est-ce que la dissonance cognitive? Qu’est-ce qu’une attitude?

A

C’est lorsque les « pensées/attitudes » de l’individu ne sont pas congruentes avec leurs comportements. Exemple : une personne qui fume mais qui recommande à un ado de ne pas fumer « car c’est mauvais pour lui » fait preuve de dissonance cognitive.

Attitude = état d’esprit d’un individu par rapport à un objet, une action, un individu ou un groupe. Elle peut être positive ou négative.

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12
Q

Qu’est-ce que la théorie de la dissonance cognitive?

A

Théorie qui propose qu’un état émotionnel aversif est vécu par un individu lorsqu’il y a inconsistance entre attitudes et comportements. Cet état émotionnel va ensuite motiver l’individu à fournir des efforts pour rétablir la consistance (notamment en modifiant son attitude).

Exemple du fumeur : Si l’ado souligne à l’adulte que lui-même il fume, alors l’adulte pourrait dire « oui, mais mon cerveau a fini de grandir. Toi, ton cerveau n’a pas fini. Il peut être abîmé par la cigarette ».

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13
Q

Qu’est-ce que l’étude de Knox et Inkster (paris équestre) a révélé sur la théorie de la dissonance cognitive?

A

On interroge des individus qui vont parier sur des courses de chevaux. Les individus sont interrogés lorsqu’ils sont dans la ligne pour miser puis lorsqu’ils viennent de miser.
Avant = Chances « moyennes » de gagner VS Après = Chances « bonnes » de gagner.

Donc, les individus interrogés vont « forcer » leur attitude et leur confiance à changer parce qu’ils ont DÉJÀ placé leurs paris et que ça ne peut plus être changé. Pour limiter la « force » de la dissonance, les individus vont se « convaincre » qu’ils ont fait le bon choix.

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14
Q

Qu’est-ce que l’étude des CD de Heine et Lehman sur la dissonance cognitive? Quelle est la conclusion principale de cette étude?

A

Les participants doivent évalués 10 CD de musique (de « J’aime pas du tout » à « J’aime beaucoup »). Les participants se font ensuite donner un « feedback » qu’il va conduire à un état positif ou négatif. Une fois dans un « nouvel » état, les individus doivent choisir un CD à ramener chez eux (soit le 5e ou 6e qu’ils ont classé) et doivent reclasser les MÊMES CD de 1 à 10.

Chez les canadiens, les résultats montrent qu’ils évaluent le CD qu’ils ont choisi PLUS HAUT que lors du premier classement. Chez les Japonais, il n’y a pas de changement au niveau du classement de CD entre le 1er et 2e classement.

Conclusion principale = Il y a un changement significatif d’attitudes (attitudes deviennent plus positives) chez les canadiens, mais il n’y a pas de changement significatif d’attitudes chez les Japonais.

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15
Q

Vrai ou faux : Hoshino-Brown a proposé que le phénomène de changement d’attitude est quand même présent chez les Japonais. Son étude propose que les Canadiens ont un changement d’attitude lorsque cela les concernes EUX-MÊMES tandis que les Japonais ont un changement d’attitude lorsque cela concerne leur cercle sociale.

A

Vrai. Donc, la dissonance cognitive est présente chez toutes les cultures, mais se présente différemment.

Collectiviste = Dissonance lorsque nos relations sociales sont en jeu.

Individualiste = Dissonance quand leur propre personne est en jeu.

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16
Q

Qu’est-ce que l’auto-valorisation? Quelle est l’une des preuves de l’auto-valorisation?

A

Tendance occidentale où les individus ont une forte motivation à se percevoir positivement.

Une des preuves de cette motivation est l’estime de soi (évaluation générale qu’on a de soi – positive ou négative).

17
Q

Quelles sont les 3 stratégies qui permettent de maintenir l’estime de soi?

A

(1) Comparaison sociale vers le bas
(2) Auto-valorisation compensatoire
(3) Diminuer l’importance de l’échec

18
Q

Il existe deux types de comparaison sociale. Nomme-les et explique-les brièvement.

A

Comparaison sociale = on s’évalue grâce à une comparaison des autres autour de soi.
Exemple : « Est-ce que je suis bonne en course à pied? ». C’est difficile à dire car comparé à un sédentaire « oui », mais comparé à un coureur professionnel « non ».

(1) Comparaison sociale « vers le bas » : on se compare à quelqu’un de moins bon que nous (augmente l’estime de soi).

(2) Comparaison sociale « vers le haut » : on se compare à quelqu’un de meilleur que nous (diminue l’estime de soi).

19
Q

L’étude de White et Lehman cherchait à savoir si les Asiatiques font des comparaisons sociales pour les mêmes raisons et de la même façon que les Occidentaux. Quels résultats ont été démontrés par cette étude?

A

*Étude : les participants font une tâche et reçoivent un feedback où ils se font dire qu’ils sont sous la moyenne. Ils peuvent ensuite regarder les réponses de 1 à 7 autres individus.

Occidentaux : Même nombre de comparaison vers le haut que vers le bas après l’échec.

Asiatiques : Il y a plus de comparaison vers le haut que vers le bas après l’échec.

20
Q

Quelle hypothèse a été proposée afin d’expliquer pourquoi les Asiatiques utilisent moins de stratégie pour maintenir une évaluation positive d’eux-mêmes?

A

Les Asiatiques auraient plus de comparaison vers le haut puisqu’ils ont une motivation d’amélioration (pour jouer son rôle social de manière optimale, pas pour devenir meilleur que les autres).

21
Q

Qu’est-ce que la motivation d’amélioration?

A

C’est un désir de détecter ses propres faiblesses et de tenter de les corriger.

22
Q

Heine et Kitayama ont effectuée une étude pour l’évaluation de la motivation d’amélioration chez les Canadiens et les Japonais. Quels sont les résultats de cette étude?

A

*Étude : les participant faisaient une tâche créative et reçevait un feedback positif ou négatif. Ensuite, les participants devaient faire un test de quotient émotionnel, mais un bug était simulé et une autre tâche créative était proposée pour passer le temps (sans faire partie de l’étude, pas évaluée).

Canadiens : Ils mettent plus d’efforts (passent plus de temps) sur une tâche lorsqu’ils pensent qu’ils ont du talent (donc plus d’effort sur la 2e tâche créative lors d’un feedback positif sur la 1ère) – Concept d’auto-valorisation.

Japonais : Ils mettent plus d’efforts (passent plus de temps) sur une tâche lorsqu’ils pensent qu’ils n’ont pas de talent avec cette dernière (donc plus d’effort sur la 2e tâche créative lors d’un feedback négatif sur la 1ère) – Concept d’amélioration.