Cours 6: Conference Flashcards
AS vs VS
AS:
- Cadre judiciaire
- Tout ce qui touche les enfants
VS: tout comportements à caractère sexuel non consentis
- Englobe beaucoup plus
- Pas juste pénétration
Quels sont les mythes courants liés aux violences sexuelles
- Elles sont souvent commises par des inconnus
- Que ce sont seulement les femmes qui en vivent
- Que ça arrive seulement la nuit
- Que seulement les actes sont considérés des violences sexuelles
- La façon dont une personne s’habille explique une violence sexuelle
- Que ça n’existe pas dans les couples LGBTQ++
- Si la victime a vécu un orgasme ou d’excitation, il n’y a pas eu de violence sexuelle
- Que d’autre peuvent donner le consentement pour d’autres
Comportements à caractère sexuel non consentis qui incluent :
• la tentative de pénétration
• la pénétration complète par voie génitale ou anale forcée
• les actes sexuels sans pénétration ou sans contact : les attouchements, le voyeurisme, l’exhibitionnisme et l’exposition à la pornographie chez les mineures
- Ces comportements à caractère sexuel non consentis peuvent être facilités par…
la consommation de substances (ex. : alcool et drogues) ou forcés (ex. : avec des pressions verbales), entraînant un contact sexuel non désiré, appelé la coercition sexuelle
Le harcèlement sexuel:
Le harcèlement sexuel réfère à des comportements verbaux ou non verbaux hostiles ou dégradants (Bergeron et al., 2016), est également très répandu, et ce, particulièrement chez les étudiantes universitaires
En 2016, une enquête américaine portant sur 27 établissements post-secondaire, a révélé que près de 50% des étudiants ont vécu du harcèlement sexuel depuis leur entrée à l’université ou au college
Au Québec, la rapport ESSIMU a révélé que 33,5 % des étudiants ont vécu du harcèlement sexuel depuis leur entré à l’université
Les taux des VS
• Entre 8 et 31 % pour les filles
• Entre 3 et 17 % chez les garçons
Les femmes âgées d’au moins 15 ans = 87% des victimes, au cours d’une année au Canada
«Au Québec, depuis2010, lestaux d’infractions sexuellesont connu uneimportante tendance à la hausse, passant de 68,4pour 100000personnes en 2010 à 109,4 pour 100000personnes en 2019, selon les données rapportées par les services de police»
Conséquence de L’AS:
- Trouble bipolaire
- Troubles alimentaires
- Troubles psychotiques
- Trouble de personnalité limite
- Comportements délinquants
- Consommations de substances
- Anxiété PTSD
- Dépression / idées suicidaire
Facteur de risque important de AS =
Avoir déjà vécu de la violence sexuelle
La revictimisation sexuelle
Cela comprend toute forme de victimisation sexuelle ayant eu lieu à n’importe quelle période (ex. : enfance, adolescence ou l’âge adulte), qui a été précédée par une autre victimisation sexuelle
- Ex: vit lors de l’enfance de la violence, lors de l’adolescence aussi et finalement un autre évènement arrive
- Agresser à 12 ans et à 35 ans
- Diffèrent niveau développementale
• Taux de revictimisation, variant de 10% à 90% (Pittenger et al., 2019).
• Moyenne autour de 50% (Pittenger et al., 2019 ; Walker, 2019 ; Classen et al., 2005 ; Roodman et Clum, 2001).
Un risque de 2 à 3 fois plus élevé d’être exposé à la violence sexuelle durant leur vie que les femmes non victimisées durant leur enfance
Les adolescente et jeunes adultes sont le plus à risques, pourquoi?
• Les relations sociales et les nouvelles expériences sont importantes (Steinberg, 1990)
Les adolescent.e.s sont propices à subir de la violence psychologique, physique et sexuelle (Wincentak et al. 2017 ; Vagi et al. 2015), par exemple dans les relations amoureuses
Les étudiantes de 18 à 24 ans seraient plus à risque de vivre des violences sexuelles
Par ex.: 10 % la violence sexuelle avec pénétration et près de 25 % dautres formes de violences sexuelles
- Pas éduquer sur les violences, l’effet de nouveauté
- Plus vulnérable
- Changements physiques
- Attrait nouveau à la sexualité
- Plus exposé aux situations vulnérables à la violence
- Sexualité, effet tabou
- Vouloir plaire et ne pas vouloir dire non
- Influence médiatique
- Dépendant économique
Comment peut-on expliquer la revictimisation sexuelle?
- Modèle traumatogène
- Modèle read-react response
- La théorie des activités routinières
Modèle traumatogène:
a) La sexualisation traumatique : attitude altérée de soi-même, le monde et la sexualité
- Sexualisation traumatique: Un parent qui offre un cadeau en échange de fellation (il faut se racheter, un système)
b) La trahison : ne pas savoir qui est digne de confiance
- La trahison: Avec un parent, on ne se rend pas compte que ce n’est pas correct, lorsqu’il s’en rend compte, sentiment de trahison par rapport au parent, l’enfant se rencontre que l’autre à mal agit = l’enfant peut être super méfiant après ou une grosse dépendance (ne pas vouloir être trahi)
c) L’impuissance : intérioriser l’inaptitude à se défendre
- L’impuissance: Tolérer des comportements, conceptions des autres et de moi, interiorise que c’est normal d’être impuissant/inférieur
d) La stigmatisation : la culpabilité et la honte augmenterait le risque de se mettre en marge de la société
- La stigmatisation: Les personnes qui se retire par la consommation, prostitution, peut-être à cause que la famille ne la croit pas, dit que c’est de sa faute…
Qu’est-ce qui interfère avec la reconnaissance et capacité d’agir?
Plusieurs hypothèses, par ex.:
- La recherche de proximité
- Le besoin d’affiliation
- La sexualisation traumatique
- Le sentiment d’impuissance
Modèle read-react response:
1) La reconnaissance des indices de violence sexuelle
2) Les réactions corporelles
3) La réponse
- Réponse physiologique
- Bien reconnaitre les signaux
- Réaction physiologique
La théorie des activités routinières
Un crime a lieu dans une temporalité et un environnement précis qui comporte trois facteurs :
1) La présence de prédateurs
2) La disponibilité des personnes ciblées par les prédateurs
3) L’absence de gardien efficace
Mais également des normes des normes sociétales
- Un crime n’est pas arrivé pour aucune raison
D’autres pistes : Les modèles écosystémiques de Grauerholtz (2000) et Heise (1998)
• Stigmatisation/isolement
• Manque de ressources
• Victim blaming
• Masculinité toxique, pairs délinquants
Facteurs de risque :
• comportements sexuels à risque*,
• Avoir vécu d’autres maltraitance infantile
• PTSD
• Faire partie d’un groupe minoritaire : minorité sexuelle et de genre, minorité ethnique