C3 : Mauvais traitements envers les enfants Flashcards
FACTEURS DE RISQUE
se sont les attributs qui contribuent au développement ou à l’aggravation
- Les mauvais traitements envers les enfants sont rarement le résultat d’un seul facteur, mais plutôt de différents facteurs interreliés (violence est souvent une addition des facteurs (inter influence))
- Risques à différents niveaux
⚬ Individuels
⚬ Familiaux
⚬ Socioéconomiques et culturels
⚬ Temporels
FACTEURS INDIVIDUELS CHEZ L’ENFANT
FACTEURS DE RISQUE
- Âge (plus il est jeune = plus de vulnérabilité de violence familiale et plus dépendant sur leurs parents + moins de capacité de démontrer qu’ils sont victimes de violence + parfois c’est la seule chose qu’ils ont vécu et ne peuvent se comparer aux autres. Nouveau pic chez les ados: plus à l’encontre des règles parentales (défier l’autorité) = violence psychologique)
- Sexe (les filles sont plus souvent victime de violence, sauf pour abus sexuelle) (les gars sont plus vulnérables pour la violence physique = fierté d’être un homme = cacher douleur)
- Troubles internalisés (trouble psychologique/relationnel = plus victime)
- Troubles externalisés (TDAH, comportement problématique sexuelle = isolation des pairs = moins de possibilité à se comparer et ils sont plus difficile = abus physique/psychologique dans la famille)
- Problèmes médicaux (lorsqu’ils sont plus dépendant des parents, limitation de s’exprimer = violence)
- Faibles compétences sociales (- de cercle social = moins de comparaison = + de violence et + de conséquences)
- Identité (p. ex. sexuelle, de genre et/ou ethnique) * (conséquences plus élevées car discrimination systémique) isolation/discrimination/moins de ressources)
FACTEURS INDIVIDUELS CHEZ LE PARENT
FACTEURS DE RISQUE
- Grossesse non-désirée (stress pour les hormones dans le ventre, stress du père peut aussi impacter la mère = impact l’enfants. Grossesse non-désiré = avec le temps, avancement psycho = adaptation pour l’arrivé du bébé = harmonie. Enfant non-désiré = sentiment négatif continue après l’arrivé de l’enfant = violence)
- Tempérament du parent (colérique, violent)
- Troubles de santé mentale (trouble qui a difficulté de régulation des émotions, attaque le quotidien de la personne)
- Abus de substances (consommation non-contrôlé)
- Faible niveau d’empathie (ne prend pas en considération les émotions)
- Attributions négatives (attribuer des intentions négatives à son partenaire ou enfants = défensive et réactive)
- Faible estime de soi (je ne suis pas un bon parent, ne va pas essayer = peu devenir absent)
- Stress lié au rôle parental (plus irritable)
- Événements de vie stressants (travail)
- Mauvais traitements à l’enfance et/ou relation difficile avec parents (répétition)
- Activité criminelle (implication corrélée avec être moins consciencieux = moins morale, désensibilisation) si l’enfant est témoin = plus à risque
FACTEURS FAMILIAUX
FACTEURS DE RISQUE
- Relation parent-enfant difficile (trouble de l’attachement, trouble de communication = + à risque)
- Pratiques coercitives (normaliser la punition de façon sévère (ex. enfermer l’enfants toute la journée, empêcher de manger, frapper)
- Conflits familiaux (stress qui suit)
- Faible satisfaction conjugale (si les parents sont frustrer de leur relation de couple = peut devenir des sentiments envers l’enfant)
- Présence de violence conjugale
- Faible cohésion familiale (si on n’est pas soudé = on est plus isolé = moins de communications)
FACTEURS SOCIOÉCONOMIQUES ET CULTURELS
FACTEURS DE RISQUE
- Mono-parentalité (plus stressant)
- Plusieurs enfants sous le même toit (1 enfants peut être négliger)
- Faible soutien social (pas beaucoup de famille élargie, collègue, amis…) permet une pause parfois
- Sans emploi (plus de temps à la maison, stress)
- Faible statut socioéconomique (génération, stress: quartier sécuritaire, garderie éducative…)
- Normes légales et culturelles (pas de crainte face au représailles)(sensibiliser aux impacts de la violence)
- Communauté dans le quartier
FACTEURS TEMPORELS
FACTEURS DE RISQUE
- Événements de vie stressants (décès, divorce, perte d’un emploi)
- Entrée à la garderie ou l’école (primaire; secondaire)
FACTEURS DE PROTECTION
Se sont les attributs qui aident à minimiser les impacts négatifs
- Plus il y en a, mieux c’est (souvent interreliés)
- Risques à différents niveaux
⚬ Individuels
⚬ Familiaux
⚬ Socioéconomiques et culturels
On encourage à être plus résilient = conséquence moins négative
Mais lorsque violence = les facteurs de protections ne peuvent parfois ne pas être mis en place
FACTEURS DE PROTECTION
FACTEURS INDIVIDUELS CHEZ L’ENFANT
- Compétences sociales (ventiler avec les amis)
- Compétences affectives (créer des liens intimes, comprendre ses émotions)
FACTEURS INDIVIDUELS CHEZ LE PARENT
FACTEURS DE PROTECTION
(5)
- Résilience (capacité de rebondir après avoir vécu un évènement adverse)
- Connaissances sur le développement de l’enfant (les différents stades, se préparer en lisant)
- Familiarisation avec les habiletés parentales (parler aux professionnels, parler à des bons parents qu’on connait)
- Éducation des parents (plus les parents ont étudier, moins il sera violent) jusqu’à l’uni (on ne voit pas de différence entre bac et doc) cercle social)
- Emploi stable (enlève le stress de la perte de revenu)
FACTEURS FAMILIAUX
FACTEURS DE PROTECTION
- Soutien social / réseau fiable
- Application de règles structurantes, surveillance et réévaluation (importance de stabilité, mais on reste flexible, non rigide, on doit s’adapter aux enfants et à la famille, afin de minimiser la colère…)
- Présence d’autres figures parentales saines (p. ex. oncles, grands-parents) (peuvent aider/compenser pour ce que les enfants n’ont pas eu)
FACTEURS SOCIOÉCONOMIQUES ET CULTURELS
FACTEURS DE PROTECTION
- Accès à des garderies et écoles de bonne qualité (bien encadré, moins de temps à la maison, développement cercle social, être avec des professionnel (prof))
- Accès à des programmes et activités parascolaires (bien encadré, moins de temps à la maison, développement cercle social, être avec des professionnel (prof))
- Accès à des soins médicaux, santé mentale et services sociaux (accès à l’information)
- Accès à de l’aide au besoin (p. ex. banques alimentaires)
- Accès à des emplois sécures et flexibles (« family-friendly ») (emploi qui permette des horaires flexible pour la garderie)
Modèles explicatifs de la violence envers les enfants
• Modèle psychiatrique ou psychologique ;
• Modèle sociologique ;
• Modèle systémique ;
• Modèle écologique.
MODÈLE PSYCHIATRIQUE OU PSYCHOLOGIQUE
Modèles explicatifs de la violence envers les enfants
- Modèle qui tente de distinguer le parent violent du parent non-violent par des facteurs (interne) uniquement reliés à l’individu violent (personnalité, croyances étonnée, rigidité mentale, tempérament, trouble de santé mentale, dysfonction cérébrale, dysfonction hormonale)
- Violence expliquée par des caractéristiques personnelles (p. ex. traits de personnalité) des parents violents (innée)
- Les voies menant à la violence sont envisagées à un niveau individuel qui inclut les caractéristiques internes des auteurs, leurs circonstances immédiates et le type de violence commis
- Transmission intergénérationnelle « inévitable »
Ne prend rien en compte, si elle est née violente, elle sera violente avec ses enfants, PEU IMPORTE L’ENVIRONNEMENT !!!!!
MODÈLE SOCIOLOGIQUE
Modèles explicatifs de la violence envers les enfants
Prend en considération le contexte:
- Accès à des ressources
- Facteurs socioéconomiques
- Soutien social
- Culture, ethnie, genre
- Croyances, attitudes, comportements
- Facteurs socio-démographique
⚬ facteurs de stress + élevé = diminution des compétences parentales - Capacité du parent à éduquer son enfant, fournir un environnement favorisant le développement social + cognitif, répondre à ses besoins/demandes = ↓ risque de violence
- Valeurs sociales + pratiques culturelles
- Faible niveau socio-économique, monoparentalité, chômage, isolement social
La personne n’est pas violente, c’est l’environnement qui fait que la personne est violente ou non. c’est la faute des système/organisations autour
MODÈLE SYSTÉMIQUE
Modèles explicatifs de la violence envers les enfants
Se rajoute aux deux premiers
• Modèle qui voit la violence envers les enfants de façon bidirectionnelle (facteurs de risques chez l’enfants peuvent agir sur le parent)
• Parent n’est pas le seul responsable : les caractéristiques de l’enfant pourraient influencer le risque de vivre une forme de violence
⚬ Prématurité, handicap, tempérament difficile de l’enfant, etc.
⚬ Style d’attachement
• On peut prendre en compte le système familial, incluant conjoint
⚬ Fonctionnement parental ↓ si relation conjugale insatisfaisante/conflictuelle
Inclut parents, enfants ET conjoint
Tout le monde est influencé par tous les autres = interrelié
MODÈLE ÉCOLOGIQUE
Modèles explicatifs de la violence envers les enfants
• Met l’accent sur l’influence de plusieurs facteurs à différents niveaux
Ontosystème : Individu(s) et leurs caractéristiques personnelles
Microsystème : C’est l’environnement immédiat de l’individu
Mésosystème : Lieux où temps investi est significatif (lien entre les différents milieux (ex. parents avec école)
Exosystème : Facteurs extérieurs affectant +/- directement les individus, tels que structures sociales et/ou organisationnelles (gouvernement)
Macrosystème : Valeurs sociales et culturelles
Chronosystème : Passage du temps (au sein des système, il y a des modifications avec le temps)
CONSÉQUENCES
Les conséquences peuvent varier et avoir des nuances en fonction de :
CCRSPd
- Toute expérience de mauvais traitements à l’enfance peut mener à des impacts négatifs dans la vie de ses victimes, à court- et à long-terme.
- Les conséquences peuvent varier et avoir des nuances en fonction de :
⚬ Chronicité (plus la violence a duré dans le temps, plus conséquence sont grande)
⚬ Coocurrence (cumulatif, différentes formes (plusieurs), plus conséquence sont grande)
⚬ Récurrence (plus répétitif, plus conséquence (cmb de fois)
⚬ Sévérité ( abus psychologique: rire et dire tes niaiseux VS tes vraiment stupid tu réussiras jamais)
⚬ Période développementale (où il est rendu dans son développement)
CONSÉQUENCES SOCIO-AFFECTIVES
• Faible estime de soi
• Isolement
• Troubles anxieux
• Troubles de l’humeur
• État de stress post-traumatique
• Faibles habiletés sociales
• Apathie
• Difficultés dans la reconaissance et compréhension des émotions
• Agressivité
• Conduite antisociale ou délinquante
• Impulsivité
• Hyperactivité
CONSÉQUENCES COGNITIVES
-
Problèmes de langage
⚬ Retard
⚬ Prononciation difficile -
Déficits au niveau des fonctions cognitives
⚬ Apprentissage
⚬ Attention
⚬ Mémoire
⚬ Fonctions exécutives (fonctionnement mentaux: régulation des émotions)
⚬ Fonctions visuo-spatiales
⚬ Résolution de problèmes
⚬ Raisonnement abstrait - Difficultés scolaires
CONSÉQUENCES COMPORTEMENTALES
5
- Décrochage scolaire
- Abus de substances
-
Comportements sexuels à risque
⚬ Risque de grossesses non-planifiées
⚬ Risque d’infections transmises sexuellement - Comportements automutilatoires
- Tentatives de suicide
CONSÉQUENCES NEUROBIOLOGIQUES
3
- Dérèglement des systèmes biologiques de réponse au stress (super alerte VS pas répondre adéquatement à certains stress/dissociation)
- Altération de la maturation du cerveau (sous-développement)
- Vulnérabilité au développement de maladies psychiatriques (si capable de prouver que c’est à cause des changements au cerveau, et non maladie mental ex. dépression (ce serait conséquence socio-affectif)
CONSÉQUENCES PHYSIQUES
• Blessures physiques (direct)
• Retards développementaux (indirect)
• Troubles alimentaires (indirect car ce n’est pas la violence qui crée, c’est la frome que le jeune à trouver pour gérer ses traumas)
• Maladies pulmonaires chroniques
• Maladies cardiovasculaires
• Syndrome du colon irritable
Conséquence: TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE COMPLEXE
- Souvent associé aux traumatismes répétés et prolongés
-
Même symptômes au trouble de stress post-traumatique, tels que
⚬ Flashbacks (revivre comme réel le trauma)
⚬ Évitement et détachement rappelant le trauma
⚬ Hypervigilence
⚬ Émotions et pensées négatives fréquentes - Mais considéré complexe en raison de l’ajout de ces facteurs :
⚬ Difficultés de régulation émotionnelle (défi additionnel ajouté avec la violence)
o Régulation longue
o Déverser leurs stress en s’isolant, en criant, en étant méchant = difficulté de balancer les émotions
⚬ Difficultés relationnelles
o Difficile de se faire des amis
⚬ Difficultés au niveau de l’identité de soi (p. ex. vide de sens, vide à l’intérieur, estime faible, ne pas savoir qui ils sont, pas d’objectifs, etc.)
CONSÉQUENCES
• Les conséquences peuvent être diffuses et/ou entremêlées
• Est-il possible qu’ils aient tous des facteurs communs pouvant servir de mécanismes explicatifs?
Certains facteurs importants à considérer :
⚬ Difficultés avec la régulation émotionnelle
⚬ Difficultés d’attachement
⚬ Réponses inflammatoires accrues
⚬ Système immunitaire affaibli
⚬ etc.
ATTACHEMENT ET RÉGULATION ÉMOTIONNELLE
• Les enfants qui vivent de la maltraitance :
Il se sent trahi car les parents ne leurs donne pas un attachement sécure
⚬ Ne bénéficient pas toujours d’une présence parentale stable
⚬ Devient difficile de créer relations sécures et satisfaisantes
⚬ Les personnes qui devraient prendre soin d’eux représentent un danger
⚬ Le contexte interpersonnel est crucial dans le développement d’une bonne régulation émotionnelle, mais les traumas interpersonnels, comme la violence, représentent un surplus d’émotions à gérer, et ce, sans outils adéquats
⚬ Difficulté à moduler réactions affectives nuisant à la capacité d’avoir un sentiment de contrôle sur les évènements, pensées et émotions
⚬ Facteur de risque pour difficultés de santé mentale et coping inadapté
RÉPONSES INFLAMMATOIRES ET SYSTÈME IMMUNITAIRE
• Les enfants qui vivent de la maltraitance :
⚬ Forte réactivité hormonale au stress
⚬ Sécrétion accrue de cortisol
⚬ Sommeil perturbé
⚬ Fréquence cardiaque et tension artérielle plus élevée
⚬ Marqueurs d’inflammation systémique plus courant
⚬ Débalancement au niveau de certaines cellules (p. ex. cytokines)
⚬ Affaiblissement du système immunitaire
⚬ Facteur de risque pour maladies physiques
CONSÉQUENCE ULTIME : FILICIDE
les 5 sortes
Un filicide est l’homicide d’un enfant commis par un parent, un tuteur légal ou un beau-parent
⚬ Filicide « altruiste » (le parent le fait pour le bien de l’enfant: enfant souffre d’une maladie incurable. Parent suicidaire qui ne veut pas laisser son enfant seul = pour le protéger)
⚬ Filicide psychotique (tue pendant un épisode psychotique, peut être induit par substance, post-partum = mère vulnérable psychologiquement décide de tuer son enfant. Pas 100% en contact avec la réalité
⚬ Filicide de l’enfant non-désiré (ne veux pas l’enfant, ne se sente pas proche…)
⚬ Filicide par maltraitance/négligence (abus, violence, ne doit pas correspondre aux autres sortes de filicide, l’enfant est malade et on ne l’apporte pas à l’hôpital)
⚬ Filicide par vengeance (tue l’enfant pour se venger du partenaire, enfant = instrument de souffrance)
Infanticide: tuer un enfant. VS filicide: un parent tue son enfant
- Il existe aussi les familicides qui renvoient aux homicides du conjoint, de la conjointe, de l’ami(e) intime, de l’ex-conjoint, de l’ex-conjointe ou de l’ex-ami(e) intime et d’un ou de plusieurs enfants commis par un parent, un tuteur légal ou un beau-parent
LA PRÉVENTION
• La prévention consiste à éliminer ou à réduire les facteurs de risque qui favorisent l’apparition d’un problème, tout en renforçant les capacités individuelles et collectives à faire face au stress et à l’adversité (facteurs de protections)
• Actions sur différents niveaux :
⚬ Individuel
⚬ Familial
⚬ Communautaire
⚬ Économique
⚬ Social
Typologies de stratégies préventives
-
Stratégies universelles (les plus larges, on touche le plus de personnes)
⚬ S’adressent à l’ensemble d’une population et interviennent sur des facteurs de risque de la maltraitance de façon non intrusive et non stigmatisante (éducatif), sans chercher à cibler les individus affectés par les facteurs de risque en question (p. ex. sensibilisation, éducation). -
Stratégies sélectives
⚬ Ciblent des groupes d’individus qui se séparent un ou des facteurs de risque communs (p. ex. faibles revenus) et interviennent chez ces familles à risque (p. ex. mesures fiscales ou visites à domicile). -
Stratégies indiquées
⚬ Ciblent des individus qui affichent un risque élevé ou des signes précurseurs (p. ex. enfant signalé à la DPJ) et offrent ressources (p. ex. programmes d’aide aux parents ayant des problèmes de consommation)
Nommez quelques stratégies préventives
- Renforcer le soutien économique aux familles
- Changer les normes sociales en faveur du soutien aux parents et aux pratiques parentales positives
- Fournir aux enfants des soins et de l’éducation de qualité tôt dans la vie
- Rehausser les habiletés parentales pour promouvoir le développement de l’enfant
- Lois interdisant violences envers les enfants
- Réduire les méfaits de la maltraitance de façon à prévenir les risques futurs