C2 La violence sur les enfants Flashcards
PERSPECTIVE HISTORIQUE
dates importantes
- 900Premiers écrits sur la violence physique et sexuelle
- 1862Tentative de reconnaissance des formes de maltraitance infantile
o Car maltraitance pas reconnu - 1959Déclaration des droits des enfants
- 1962Parution du livre sur le syndrome de l’enfant battu
- 1969Considération de la maltraitance comme un problème de santé publique
-
1991Publication du Rapport Bouchard
o QC fou de ses enfants -
1992Politique de la santé et du bien-être (PSBE)
o Publication politique qui a permis def faire une reforme afin que l’enfant deviens le centre -
1997Réitération du PSBE (en 1997, mais aussi en 2003)
o Juste savoir qu’il y a eu des changements - 2004 Limitation du recours à la force légère
o Se positionner si on peut ou non frapper
o Oui à la punition de force légère - 2007 Modification à la LPJ; redéfinition des formes de violences
-
2021Commission Laurent
o Fiellette de 9 ans qui est décédé malgré les dénonciations à la DPJ
o = modification
o Qc dû à ces enfants (?)
FORMES DE VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS EN CONTEXTE FAMILIAL
(et aussi VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS QUI EST CONSIDÉRÉE INTERPERSONNELLE, MAIS NON EXCLUSIVE À LA FAMILLE)
(Peuvent aller main dans la main)
1 ABUS PSYCHOLOGIQUE (= VERBAL ; ÉMOTIONNEL (ex. blesser un animal de compagnie)
2 ABUS PHYSIQUE
3 ABUS SEXUEL
4 NÉGLIGENCE ÉMOTIONNELLE
5 NÉGLIGENCE PHYSIQUE
6 NÉGLIGENCE SANITAIRE
7 NÉGLIGENCE ÉDUCATIONNELLE
8 EXPOSITION À LA VIOLENCE CONJUGALE
VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS QUI EST CONSIDÉRÉE INTERPERSONNELLE, MAIS NON EXCLUSIVE À LA FAMILLE:
INTIMIDATION PAR LES PAIRS
Psychologique
L’abus psychologique fait référence aux comportements ou propos qui génèrent la peur ou la honte chez l’enfant. Ceci peut faire en sorte qu’iel se sente isolé et rabaissé.
Exemples :
- Menaces (p. ex. « tu vas le regretter, tu vas voir, je vais te faire mal sinon »)
- Insultes (p. ex. « criss tu es tellement laid »)
- Humiliation (p. ex. « poche de même ça ne se peut pas ! »)
- Destruction d’objets (p. ex. jouets) ou blessures animales de compagnie
Abus physique
L’abus physique fait référence à l’utilisation de la force délibérée de manière non consentante sur l’enfant. Elle peut causer des douleurs ou des blessures permanentes.
Exemples :
- Pousser ou bousculer
- Frapper, gifler, pincer, brûler, blesser avec un objet (p. ex. ceinture)
- Lancer des objets sur l’enfant
- Étrangler ou attacher l’enfant
La forme la plus grave = tuer l’enfant (infanticide)
L’abus sexuel :
âges
Jusqu’à 12 ans : ne peut pas consentir donc si fait partie de tel type d’activité sexuelle = pas de consentement
12 à 13 ans : peut donner son concentrement si moins de 2 ans de plus
14 et 15 ans : peut donner son concentrement si moins de 5 ans de différence. Si l’autre personne a une différence d’Age de plus de 5 ans = pas de consentement
Après 16 ans : tout Age = consentement, sauf si relation de pouvoir (ex. professeur = même si elle veut, se n’est pas consentement éclairé)
L’abus sexuel fait référence à l’exposition inappropriée à des contacts, activités ou comportements d’ordre sexuel, sans consentement valide de la part de l’enfant.
Important d’en parler aux enfants et de reconnaitre que ce n’est pas ok comme comportement
- Car les agresseurs sont manipulateurs et peuvent faire croire à l’enfant que c’est bien
- Ils vont parfois faire du bien aux enfants
Exemples :
- Attouchements sexuels ou « caresses » (avec ou sans pénétration)
⚬ Ceci inclut l’agresseur sur l’enfant ou une demande pour que l’enfant s’y adonne - Exposition à du matériel sexuel (p. ex. pornographie)
Négligence émotionnelle
La négligence émotionnelle fait référence au fait de ne pas répondre aux besoins émotionnels de l’enfant, telles que l’affection, l’attention, le soutien et la compétence.
Peut-être plus difficile de gérer ses émotions, car jamais été valider écouter…
Exemples :
- Manque d’intérêt ou de validation quant au monde interne de l’enfant
- Manque de soutien lors d’expériences émotionnellement demandentes
- Manque d’affection pouvant donner l’impression qu’il n’y a pas d’amour
- Manque d’encouragement lors de nouvelles expériences / défis
- Désengagement / désintérêt à passer du temps de qualité avec l’enfant
o Un parent toujours sur son cellulaire
Négligence physique
La négligence physique fait référence au fait de ne pas répondre aux besoins alimentaires, vestimentaires, hygiéniques ou de logement de l’enfant.
Exemples :
- Ne pas bien nourrir l’enfant (p. ex. oublier des repas)
- Ne pas fournir des vêtements appropriés (p. ex. absence de manteau en hiver)
- Ne pas laver l’enfant (p. ex. baigner l’enfant qu’une fois semaine)
- Logement non vivable (p. ex. excréments de rats partout dans l’appartement)
Négligence sanitaire
La négligence sanitaire fait référence au fait de ne pas répondre aux besoins de santé physique ou mentale de l’enfant.
Exemples :
- Ne pas faire de suivi auprès d’un professionnel malgré les recommandations
- Ne pas donner les médicaments prescrits à l’enfant
- Ne pas apporter son enfant à la clinique malgré symptômes importants
Négligence éducationnelle
La négligence éducationnelle fait référence au fait de ne pas fournir de surveillance ou d’encadrement nécessaire pour assurer la scolarisation de l’enfant.
Entre 6 et 16 ans, les enfants doit absolument être éduquer à l’école
Exemples :
- Manque de suivi avec le personnel enseignant ou éducateurs
- Aucune aide aux devoirs
- Manque d’intérêt quant à la présence constante de l’enfant en classe
Exposition à la violence conjugale
L’exposition à la violence conjugale fait référence au fait que les enfants sont affectés directement ou indirectement par la violence conjugale entre les figures parentales.
Exemples :
- Voir un parent frapper un autre
- Entendre des cris et insultes entre les parents
- Côtoyer parents pris dans une dynamique de violence
⚬ Ceci peut être pendant la grossesse et/ou après la naissance
Intimidation
L’intimidation fait référence à des gestes, interventions ou commentaires qui menacent, blessent, humilient, excluent socialement ou privent quelqu’un de sa dignité. La victime peut être sous l’emprise d’une personne ou d’un groupe et a de la difficulté à se défendre. De manière répétée, ceci peut impacter l’estime de soi.
Exemples :
- Physique (frapper, pousser, trébucher, etc.)
- Verbale (insulter, menacer, se moquer, etc.)
- Sociale (exclure, répandre rumeurs, dévoiler secrets, etc.)
- Matérielle (détruire, voler, vandaliser objets, etc.)
Cumul de la victimisation
Différents événements traumatiques peuvent survenir au cours de l’enfance
Les trois font référence au même concept :
⚬ Trauma cumulatif
⚬ Polyvictimisation
⚬ Trauma complexe
(si 3 different type d’abus ensemble = trauma beaucoup plus intense et long que si vécu juste 1. Pas 1+1, c’est exponentiel)
Plus commun de vivre un cumul de traumas qu’un seul trauma isolé
L’interaction entre plusieurs évènements traumatiques aurait un effet plus important que la simple somme de chaque évènement pris individuellement
Associé a des conséquences plus complexes, diffuses et tenaces
INDICES QU’UN ENFANT SERAIT VICTIME DE VIOLENCE
- L’enfant ne semble pas avoir de domicile fixe ou dit avoir été mis à la porte
- L’enfant ne semble pas bien nourri ou « oublie » souvent ses repas
- L’hygiène de l’enfant laisse à désirer
- L’enfant n’est pas habillé convenablement selon la saison
- L’enfant n’est pas soigné lorsqu’il est blessé ou malade (un enfant qui se coupe et qui revient le landemin avec une plaie infecté, pas de pancement)
- Le parent refuse d’offrir les consultations nécessaires
- L’enfant manque de stimulation au niveau langagier, moteur, social ou intellectuel
- L’enfant ne bénéficie pas d’une routine de vie (pas d’heure de dodo/levé)
- L’enfant fréquente peu ou pas l’école
- L’enfant s’isole, se replie sur soi-même ou n’a pas d’amis
- L’enfant à des propos dénigrant à son égard
- L’enfant à de la difficulté à se contrôler, est réactif, violent ou agressif
- L’enfant fugue ou intimide les autres
- L’enfant consomme de l’alcool ou des drogues
- L’enfant s’auto-mutile ou à des idéations suicidaires
- L’enfant à des troubles alimentaires
- L’enfant à des comportements sexuels ne correspondant pas à son stade de développement psychosexuel (comportements sexuels précoces) (trop jeune ex. 8-10ans)
- L’enfant parle souvent de la mort (paroles, dessins, jeux, etc.)
- L’enfant dit être ou semble épuisé
- L’enfant semble apeuré, toujours alerte, sursaute à « rien »
- L’enfant est fatigué ou dit ne pas bien dormir (insomnie, cauchemars)
- L’enfant reproduit des comportements violents à ses amis
- Présence de blessures inexpliquées, et peut tenter de les cacher
- L’enfant a peur ou ne souhaite pas retourner à la maison
- L’enfant se protège lorsqu’on tente de s’approcher de lui (brusquement)
- L’enfant refuse qu’on le touche / examine dans un contexte attendu (p. ex. contexte médical)
- L’enfant montre des changements dans son comportement (p. ex. sommeil, appétit, relationnel, troubles de comportements, etc.)
- L’enfant semble constamment stressé ou anxieux
- L’enfant éprouve des difficultés scolaires
- L’enfant a une faible estime de soi
- L’enfant mentionne avoir des douleurs aux organes génitaux
- L’enfant a une infection transmises sexuellement ou par le sang (ITSS)
- L’enfant à des maux de ventre/tête inexpliquées (somatisation)
- L’enfant a de l’incontinence (régression dans l’âge mental)
- L’enfant mentionne que son intimité personnelle n’est pas respectée à la maison
DÉVOILEMENT D’UN ENFANT
à faire / à éviter
À faire
- Demeurer calme devant l’enfant
- Le laisser parler librement
- Écouter l’enfant ouvertement et ne pas le juger
- Être rassurant pour lui
- Lui dire qu’il a pris la bonne décision en vous parlant de ses difficultés
- Lui faire comprendre que vous le croyez
- Noter dès que possible les paroles de l’enfant
À éviter
- Lui promettre que vous garderez secret ce qu’il vous a raconté
- Interroger indûment l’enfant, particulièrement dans les situations d’abus sexuels et physiques
(Des questions suggestives pourraient influencer l’enfant et ainsi nuire à l’intervention du DPJ)
On ne veut pas mettre des mots dans la bouche ou influencer l’enfant
QUAND SIGNALER?
Bien que les parents soient les premiers responsables de la protection de leur enfant, certaines difficultés peuvent les empêcher d’assumer leurs responsabilités.
La loi prévoit que la sécurité ou le développement d’un enfant EST considéré comme compromis :
- abandon;
- négligence;
- mauvais traitements psychologiques;
- abus sexuels;
- abus physiques;
- troubles de comportement sérieux. (Le parents ne cherche pas l’aide nécessaire pour aider les troubles de comportements, ou l’enfant de plus de 14 ans refuse toutes aide)
Pas de conséquence pour l’appelant à la DPJ lors de doute
QUAND SIGNALER?
De manière générale, toutes les personnes :
- doivent signaler toutes les situations d’abus sexuels et d’abus physiques (seulement obliger pour ces deux-là, pas d’obligations pour les autres), et ce, même si elles jugent que les parents prennent des moyens pour mettre fin à la situation; c’est au DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats;
- peuvent signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité ou le développement d’un enfant.
Pour les professionnels travaillant auprès des enfants, les employés des établissements du réseau de la santé et des services sociaux, les enseignants, les personnes œuvrant dans un milieu de garde et les policiers :
- doivent, dans l’exercice de leurs fonctions, signaler au DPJ toutes les situations visées par la LPJ;
(La loi prévoit que la sécurité ou le développement d’un enfant EST considéré comme compromis : - abandon;
- négligence;
- mauvais traitements psychologiques;
- abus sexuels;
- abus physiques;
- troubles de comportement sérieux. (Le parents ne cherche pas l’aide nécessaire pour aider les troubles de comportements, ou l’enfant de plus de 14 ans refuse toutes aide))
- doivent signaler toutes les situations d’abus sexuels et d’abus physiques, et ce, même si elles jugent que les parents prennent des moyens pour mettre fin à la situation; c’est au DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats;
- peuvent signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité ou le développement d’un enfant.
En fonction de quel métier : différents codes de confidentialité. En général, dès que la sécurité/développement de l’enfant, on peut dénoncer et briser la confidentialité
Briser la confidentialité :
- Enfants si vie en danger
- Adultes si vie en danger
- Si la cour/juge, on peut briser confidentialité
Il ne faut pas mentir au client (?)