C2 La violence sur les enfants Flashcards

1
Q

PERSPECTIVE HISTORIQUE
dates importantes

A
  • 900Premiers écrits sur la violence physique et sexuelle
  • 1862Tentative de reconnaissance des formes de maltraitance infantile
    o Car maltraitance pas reconnu
  • 1959Déclaration des droits des enfants
  • 1962Parution du livre sur le syndrome de l’enfant battu
  • 1969Considération de la maltraitance comme un problème de santé publique
  • 1991Publication du Rapport Bouchard
    o QC fou de ses enfants
  • 1992Politique de la santé et du bien-être (PSBE)
    o Publication politique qui a permis def faire une reforme afin que l’enfant deviens le centre
  • 1997Réitération du PSBE (en 1997, mais aussi en 2003)
    o Juste savoir qu’il y a eu des changements
  • 2004 Limitation du recours à la force légère
    o Se positionner si on peut ou non frapper
    o Oui à la punition de force légère
  • 2007 Modification à la LPJ; redéfinition des formes de violences
  • 2021Commission Laurent
    o Fiellette de 9 ans qui est décédé malgré les dénonciations à la DPJ
    o = modification
    o Qc dû à ces enfants (?)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

FORMES DE VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS EN CONTEXTE FAMILIAL
(et aussi VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS QUI EST CONSIDÉRÉE INTERPERSONNELLE, MAIS NON EXCLUSIVE À LA FAMILLE)

A

(Peuvent aller main dans la main)

1 ABUS PSYCHOLOGIQUE (= VERBAL ; ÉMOTIONNEL (ex. blesser un animal de compagnie)
2 ABUS PHYSIQUE
3 ABUS SEXUEL
4 NÉGLIGENCE ÉMOTIONNELLE
5 NÉGLIGENCE PHYSIQUE
6 NÉGLIGENCE SANITAIRE
7 NÉGLIGENCE ÉDUCATIONNELLE
8 EXPOSITION À LA VIOLENCE CONJUGALE

VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS QUI EST CONSIDÉRÉE INTERPERSONNELLE, MAIS NON EXCLUSIVE À LA FAMILLE:

INTIMIDATION PAR LES PAIRS

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Psychologique

A

L’abus psychologique fait référence aux comportements ou propos qui génèrent la peur ou la honte chez l’enfant. Ceci peut faire en sorte qu’iel se sente isolé et rabaissé.

Exemples :

  • Menaces (p. ex. « tu vas le regretter, tu vas voir, je vais te faire mal sinon »)
  • Insultes (p. ex. « criss tu es tellement laid »)
  • Humiliation (p. ex. « poche de même ça ne se peut pas ! »)
  • Destruction d’objets (p. ex. jouets) ou blessures animales de compagnie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Abus physique

A

L’abus physique fait référence à l’utilisation de la force délibérée de manière non consentante sur l’enfant. Elle peut causer des douleurs ou des blessures permanentes.

Exemples :

  • Pousser ou bousculer
  • Frapper, gifler, pincer, brûler, blesser avec un objet (p. ex. ceinture)
  • Lancer des objets sur l’enfant
  • Étrangler ou attacher l’enfant

La forme la plus grave = tuer l’enfant (infanticide)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

L’abus sexuel :
âges

A

Jusqu’à 12 ans : ne peut pas consentir donc si fait partie de tel type d’activité sexuelle = pas de consentement

12 à 13 ans : peut donner son concentrement si moins de 2 ans de plus

14 et 15 ans : peut donner son concentrement si moins de 5 ans de différence. Si l’autre personne a une différence d’Age de plus de 5 ans = pas de consentement

Après 16 ans : tout Age = consentement, sauf si relation de pouvoir (ex. professeur = même si elle veut, se n’est pas consentement éclairé)

L’abus sexuel fait référence à l’exposition inappropriée à des contacts, activités ou comportements d’ordre sexuel, sans consentement valide de la part de l’enfant.

Important d’en parler aux enfants et de reconnaitre que ce n’est pas ok comme comportement
- Car les agresseurs sont manipulateurs et peuvent faire croire à l’enfant que c’est bien
- Ils vont parfois faire du bien aux enfants

Exemples :

  • Attouchements sexuels ou « caresses » (avec ou sans pénétration)
    ⚬ Ceci inclut l’agresseur sur l’enfant ou une demande pour que l’enfant s’y adonne
  • Exposition à du matériel sexuel (p. ex. pornographie)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Négligence émotionnelle

A

La négligence émotionnelle fait référence au fait de ne pas répondre aux besoins émotionnels de l’enfant, telles que l’affection, l’attention, le soutien et la compétence.
Peut-être plus difficile de gérer ses émotions, car jamais été valider écouter…

Exemples :

  • Manque d’intérêt ou de validation quant au monde interne de l’enfant
  • Manque de soutien lors d’expériences émotionnellement demandentes
  • Manque d’affection pouvant donner l’impression qu’il n’y a pas d’amour
  • Manque d’encouragement lors de nouvelles expériences / défis
  • Désengagement / désintérêt à passer du temps de qualité avec l’enfant
    o Un parent toujours sur son cellulaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Négligence physique

A

La négligence physique fait référence au fait de ne pas répondre aux besoins alimentaires, vestimentaires, hygiéniques ou de logement de l’enfant.

Exemples :

  • Ne pas bien nourrir l’enfant (p. ex. oublier des repas)
  • Ne pas fournir des vêtements appropriés (p. ex. absence de manteau en hiver)
  • Ne pas laver l’enfant (p. ex. baigner l’enfant qu’une fois semaine)
  • Logement non vivable (p. ex. excréments de rats partout dans l’appartement)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Négligence sanitaire

A

La négligence sanitaire fait référence au fait de ne pas répondre aux besoins de santé physique ou mentale de l’enfant.

Exemples :

  • Ne pas faire de suivi auprès d’un professionnel malgré les recommandations
  • Ne pas donner les médicaments prescrits à l’enfant
  • Ne pas apporter son enfant à la clinique malgré symptômes importants
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Négligence éducationnelle

A

La négligence éducationnelle fait référence au fait de ne pas fournir de surveillance ou d’encadrement nécessaire pour assurer la scolarisation de l’enfant.

Entre 6 et 16 ans, les enfants doit absolument être éduquer à l’école
Exemples :

  • Manque de suivi avec le personnel enseignant ou éducateurs
  • Aucune aide aux devoirs
  • Manque d’intérêt quant à la présence constante de l’enfant en classe
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Exposition à la violence conjugale

A

L’exposition à la violence conjugale fait référence au fait que les enfants sont affectés directement ou indirectement par la violence conjugale entre les figures parentales.

Exemples :

  • Voir un parent frapper un autre
  • Entendre des cris et insultes entre les parents
  • Côtoyer parents pris dans une dynamique de violence
    ⚬ Ceci peut être pendant la grossesse et/ou après la naissance
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Intimidation

A

L’intimidation fait référence à des gestes, interventions ou commentaires qui menacent, blessent, humilient, excluent socialement ou privent quelqu’un de sa dignité. La victime peut être sous l’emprise d’une personne ou d’un groupe et a de la difficulté à se défendre. De manière répétée, ceci peut impacter l’estime de soi.

Exemples :

  • Physique (frapper, pousser, trébucher, etc.)
  • Verbale (insulter, menacer, se moquer, etc.)
  • Sociale (exclure, répandre rumeurs, dévoiler secrets, etc.)
  • Matérielle (détruire, voler, vandaliser objets, etc.)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Cumul de la victimisation

A

Différents événements traumatiques peuvent survenir au cours de l’enfance

Les trois font référence au même concept :
Trauma cumulatif
Polyvictimisation
Trauma complexe

(si 3 different type d’abus ensemble = trauma beaucoup plus intense et long que si vécu juste 1. Pas 1+1, c’est exponentiel)

Plus commun de vivre un cumul de traumas qu’un seul trauma isolé

L’interaction entre plusieurs évènements traumatiques aurait un effet plus important que la simple somme de chaque évènement pris individuellement

Associé a des conséquences plus complexes, diffuses et tenaces

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

INDICES QU’UN ENFANT SERAIT VICTIME DE VIOLENCE

A
  • L’enfant ne semble pas avoir de domicile fixe ou dit avoir été mis à la porte
  • L’enfant ne semble pas bien nourri ou « oublie » souvent ses repas
  • L’hygiène de l’enfant laisse à désirer
  • L’enfant n’est pas habillé convenablement selon la saison
  • L’enfant n’est pas soigné lorsqu’il est blessé ou malade (un enfant qui se coupe et qui revient le landemin avec une plaie infecté, pas de pancement)
  • Le parent refuse d’offrir les consultations nécessaires
  • L’enfant manque de stimulation au niveau langagier, moteur, social ou intellectuel
  • L’enfant ne bénéficie pas d’une routine de vie (pas d’heure de dodo/levé)
  • L’enfant fréquente peu ou pas l’école
  • L’enfant s’isole, se replie sur soi-même ou n’a pas d’amis
  • L’enfant à des propos dénigrant à son égard
  • L’enfant à de la difficulté à se contrôler, est réactif, violent ou agressif
  • L’enfant fugue ou intimide les autres
  • L’enfant consomme de l’alcool ou des drogues
  • L’enfant s’auto-mutile ou à des idéations suicidaires
  • L’enfant à des troubles alimentaires
  • L’enfant à des comportements sexuels ne correspondant pas à son stade de développement psychosexuel (comportements sexuels précoces) (trop jeune ex. 8-10ans)
  • L’enfant parle souvent de la mort (paroles, dessins, jeux, etc.)
  • L’enfant dit être ou semble épuisé
  • L’enfant semble apeuré, toujours alerte, sursaute à « rien »
  • L’enfant est fatigué ou dit ne pas bien dormir (insomnie, cauchemars)
  • L’enfant reproduit des comportements violents à ses amis
  • Présence de blessures inexpliquées, et peut tenter de les cacher
  • L’enfant a peur ou ne souhaite pas retourner à la maison
  • L’enfant se protège lorsqu’on tente de s’approcher de lui (brusquement)
  • L’enfant refuse qu’on le touche / examine dans un contexte attendu (p. ex. contexte médical)
  • L’enfant montre des changements dans son comportement (p. ex. sommeil, appétit, relationnel, troubles de comportements, etc.)
  • L’enfant semble constamment stressé ou anxieux
  • L’enfant éprouve des difficultés scolaires
  • L’enfant a une faible estime de soi
  • L’enfant mentionne avoir des douleurs aux organes génitaux
  • L’enfant a une infection transmises sexuellement ou par le sang (ITSS)
  • L’enfant à des maux de ventre/tête inexpliquées (somatisation)
  • L’enfant a de l’incontinence (régression dans l’âge mental)
  • L’enfant mentionne que son intimité personnelle n’est pas respectée à la maison
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

DÉVOILEMENT D’UN ENFANT
à faire / à éviter

A

À faire

  • Demeurer calme devant l’enfant
  • Le laisser parler librement
  • Écouter l’enfant ouvertement et ne pas le juger
  • Être rassurant pour lui
  • Lui dire qu’il a pris la bonne décision en vous parlant de ses difficultés
  • Lui faire comprendre que vous le croyez
  • Noter dès que possible les paroles de l’enfant

À éviter

  • Lui promettre que vous garderez secret ce qu’il vous a raconté
  • Interroger indûment l’enfant, particulièrement dans les situations d’abus sexuels et physiques
    (Des questions suggestives pourraient influencer l’enfant et ainsi nuire à l’intervention du DPJ)
    On ne veut pas mettre des mots dans la bouche ou influencer l’enfant
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

QUAND SIGNALER?

A

Bien que les parents soient les premiers responsables de la protection de leur enfant, certaines difficultés peuvent les empêcher d’assumer leurs responsabilités.

La loi prévoit que la sécurité ou le développement d’un enfant EST considéré comme compromis :

  • abandon;
  • négligence;
  • mauvais traitements psychologiques;
  • abus sexuels;
  • abus physiques;
  • troubles de comportement sérieux. (Le parents ne cherche pas l’aide nécessaire pour aider les troubles de comportements, ou l’enfant de plus de 14 ans refuse toutes aide)

Pas de conséquence pour l’appelant à la DPJ lors de doute

QUAND SIGNALER?
De manière générale, toutes les personnes :

  • doivent signaler toutes les situations d’abus sexuels et d’abus physiques (seulement obliger pour ces deux-là, pas d’obligations pour les autres), et ce, même si elles jugent que les parents prennent des moyens pour mettre fin à la situation; c’est au DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats;
  • peuvent signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité ou le développement d’un enfant.

Pour les professionnels travaillant auprès des enfants, les employés des établissements du réseau de la santé et des services sociaux, les enseignants, les personnes œuvrant dans un milieu de garde et les policiers :

  • doivent, dans l’exercice de leurs fonctions, signaler au DPJ toutes les situations visées par la LPJ;
    (La loi prévoit que la sécurité ou le développement d’un enfant EST considéré comme compromis :
  • abandon;
  • négligence;
  • mauvais traitements psychologiques;
  • abus sexuels;
  • abus physiques;
  • troubles de comportement sérieux. (Le parents ne cherche pas l’aide nécessaire pour aider les troubles de comportements, ou l’enfant de plus de 14 ans refuse toutes aide))
  • doivent signaler toutes les situations d’abus sexuels et d’abus physiques, et ce, même si elles jugent que les parents prennent des moyens pour mettre fin à la situation; c’est au DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats;
  • peuvent signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité ou le développement d’un enfant.
    En fonction de quel métier : différents codes de confidentialité. En général, dès que la sécurité/développement de l’enfant, on peut dénoncer et briser la confidentialité

Briser la confidentialité :
- Enfants si vie en danger
- Adultes si vie en danger
- Si la cour/juge, on peut briser confidentialité

Il ne faut pas mentir au client (?)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

LOI SUR LA PROTECTION DE LA JEUNESSE & DIRECTEUR DE LA PROTECTION DE LA JEUNESSE
CRÉATION DE LA LOI SUR LA PROTECTION DE LA JEUNESSE (LPJ)

A

C’est en 1977 que la LPJ a été adoptée

  • Loi québécoise établissant les droits des enfants et des parents et les principes directeurs des interventions sociales et judiciaires en matière de protection de la jeunesse
  • La LPJ s’applique aux enfants qui vivent des situations compromettantes ou pouvant compromettre leur sécurité ou leur développement et ayant besoin de protection
  • Lors de la prise de décision de mesures volontaires ou judiciaires, les besoins moraux, intellectuels, affectifs et physiques de l’enfant, son âge, sa santé, son caractère, son milieu familial doivent être considérés, puisque l’enfant est ici sujet de droit
  • Toute décision prise doit favoriser le maintien de l’enfant dans son milieu familial
17
Q

DIRECTEUR DE LA PROTECTION DE LA JEUNESSE (DPJ)

A

C’est en 1979 que la DPJ est crée, suite à l’application officielle de la LPJ

  • La LPJ confie aux directeurs de la protection de la jeunesse la responsabilité de recevoir les signalements d’enfants en danger (donc la DPJ applique la LPJ)
  • Cette responsabilité de signalement s’avère par ailleurs une obligation pour tout citoyen
  • Les mesures doivent se faire en considération des droits de l’enfant et des parents
  • L’intervention d’un directeur a pour but ultime de mettre fin à la situation de danger potentiel à laquelle l’enfant est exposé et d’éviter qu’elle ne se reproduise
18
Q

COMMENT SIGNALER À LA DPJ?

A
  • Par téléphone ou par écrit, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24
  • Ne nécessite pas la certitude absolue qu’un enfant est en besoin de protection. Lorsque vos propres observations ou propos et confidences de l’enfant vous donnent des motifs raisonnables de croire que sa sécurité ou son développement est ou peut être compromis, vous devez signaler, sans délai, la situation au DPJ, selon la LPJ.
  • On vous demandera votre nom et vos coordonnées en tant que signalant. Ces renseignements demeureront confidentiels et ne pourront être dévoilés.
  • On vous demandera tous les renseignements que vous connaissez et qui permettent d’identifier l’enfant.
  • On vous demandera de transmettre les renseignements que vous connaissez sur la situation que vit l’enfant qui vous portent à croire que sa sécurité ou son développement est ou peut être compromis.
19
Q

INFORMATIONS À AVOIR EN MAIN lorsqu’on appelle la DPJ

A

Coordonnées de l’enfant

  • Nom complet
  • Date de naissance / âge
  • Adresse et numéro de téléphone
  • Nom des parents
  • Gardiens (avec qui demeure l’enfant)
  • École / milieu fréquenté
  • Autres enfants impliquées? Si oui, noms complets et âge.

Les faits qui vous inquiètent

  • Propos ou confidences de l’enfant
  • Observations des gestes ou attitudes de l’enfant et/ou des parents
  • Blessures ou marques observées chez l’enfant

Les caractéristiques de ces faits

  • Fréquence
  • Actuel ou passé
  • Depuis quand
  • Niveau de danger
  • Témoin

Facteurs de vulnérabilité de l’enfant

  • Conséquences sur l’enfant
  • Présence d’handicap physique ou intellectuel
  • Réaction de l’enfant face à la situation
  • Caractéristiques personnelles (forces/limites) pertinentes

Capacité et volonté des parents face à la situation

  • Parents conscients ou non
  • Caractéristiques personnelles (forces/limites) des parents (p. ex. abus de substances)
  • Initiative des parents quant à la recherche d’aide

Ressources déjà présentes?

  • Membre(s) pouvant aider (p. ex. conjoints, famille élargie, amis, voisins, etc.)
  • Ressources intervenantes (p. ex. CSSS, milieu scolaire, organismes communautaires, etc.)
20
Q

informations à avoir POUR LES SITUATIONS D’ABUS SEXUELS OU D’ABUS PHYSIQUES

A
  • Identification de l’auteur (p. ex. lien, nom, âge)? (ex. oncle)
  • Contact encore présent avec cette personne ou non? Est-ce que l’enfant est toujours impliqué
  • La police a-t-elle été avisée?
21
Q

Le DPJ doit analyser les renseignements qui lui sont présentés en prenant notamment en considération les 4 facteurs suivants :

A
  • la nature, la gravité, la chronicité et la fréquence des faits signalés;
  • l’âge et les caractéristiques personnelles de l’enfant;
  • la capacité et la volonté des parents de mettre fin à la situation qui compromet la sécurité ou le développement de l’enfant;
  • les ressources du milieu pour venir en aide à l’enfant et à ses parents.

À la suite de cette analyse, deux décisions sont possibles :

  1. Le signalement n’est pas retenu;
  2. Le signalement est retenu pour évaluation.
22
Q

Processus de signalement
Sécurité ou développement pas jugé comme compromis VS lorsqu’elle l’est:

A

Sécurité ou développement pas jugé comme compromis:

Lorsque la sécurité ou le développement de l’enfant n’est pas compromis, le DPJ met fin à son intervention. Il doit vous aviser, ainsi que l’enfant et ses parents, de sa décision. Les renseignements recueillis seront conservés pour une période de 2 ans ou jusqu’à ce que l’enfant ait atteint l’âge de 18 ans, selon la période la plus courte.

la sécurité ou le développement de l’enfant est compromis:

Lorsque la sécurité ou le développement de l’enfant est compromis, le DPJ prend la situation de l’enfant en charge et doit déterminer les mesures jugé à mettre en place pour assurer sa protection

Si vous êtes un professionnel travaillant auprès des enfants, un employé d’un établissement du réseau de la santé et des services sociaux, un enseignant, une personne œuvrant dans un milieu de garde ou un policier, et avez fait le signalement, le DPJ doit vous informer que la situation a été prise en charge.

23
Q

Processus de signalement (étapes)

A

1) Réception et traitement du signalement
2) Évaluation de la situation de l’enfant
3) Choix de mesures de protection
4) Mise en place des mesures de protection
5) Révision de la situation (ne reste pas pour toujours)
6) Liaison avec des ressources (soit pendant ou après la fin. ex. soutien psycho, banque alimentaire…)

Dans le respect des droits :

  • Être consultés et informés de toutes les étapes
  • Faire entendre leur point de vue (expériences, préférences)
  • Avoir accès à un avocat
  • Refuser (si va a l’encontre de l’enfant = tribunal)
  • Recevoir des services
  • Avoir accès au dossier (parent ou 14+)
24
Q

PETITE NOTE SUITE AU SIGNALEMENT NON RETENU

A
  • Lorsque le signalement n’est pas retenu ou que la sécurité ou le développement de l’enfant n’est pas compromis, il est possible que l’enfant ou ses parents aient besoin d’aide.
  • Si tel est le cas, le DPJ doit les informer des ressources disponibles dans leur milieu (CSSS, organismes communautaires ou autres) ainsi que des modalités pour y avoir accès.
  • Le DPJ doit assurer la liaison avec ces ressources, de façon personnalisée, si l’enfant et ses parents y consentent.
25
Q

La loi prévoit que la sécurité ou le développement d’un enfant PEUT ÊTRE compromis :

A
  • fugue;
  • non-fréquentation scolaire;
  • délaissement de l’enfant par ses parents à la suite d’un placement en vertu de la Loi sur les services de santé et les services sociaux.
26
Q

Notes docs cours 2
JZETBT

A

Jessy:
- Père en prison
- 4 familles d’accueil
- Se projette dans l’avenir dans sa nouvelle maison
- Il est bien
- Il veut acheter un kayak
- Se chicane avec sa mère
- Petit frère placé dans une autre famille, il se voit au mois
- Les deux ont fait 8 familles au total
- Sa mère à fait son choix, elle ne va pas reprendre les gars
- Elle veux qu’ils soient bien, elle sait qu’elle ne peux pas s’en occuper

Zachary:
- Il sait qu’il ne retournera jamais chez sa maman
- Il est en déni, il ne veux pas
- Vie dans un centre de réadaptation car difficile de trouver une famille
- Essaie d’implanter une routine
- Tempérament explosif = système de récompense qui ne marche pas tant
- Intervenant valide les émotions, tout en gardant un cadre ferme
- Travailler l’attente, patience
- Cherche toujours une famille d’accueil

Emile:
- Mère addiction, père qui rechute
- Lors de l’accouchement de sa conjointe (belle-mère), il a recommencé à consommer et à été agressif
- Déni de consommation de cocaïne / non
- Émile restera dans la famille car les parents sont significatifs et les risques ne sont pas trop élevé

Tommy:
- Deuxième placement
- Coco qui collait sa maman / pu maintenant, dit non = enjeux
- Possibilité de rechute de la mère = faut trouver une nouvelle famille
- Maman veux retrouver son enfant
- Rechute de la mère, elle ne peux plus la voir chez elle

Benjamin:
- Pas de problème avec école, ni les garçons du centre
- Produit de son milieu familiale
- Violence psychologique (insulte de son père), pas le droit de pleurer (négligence émotionnelle)
- Fait de la mentalisation beaucoup
- Réagit mal à l’autorité féminine
- Sa mère lui manque, il veut retourner à la maison
- Rentrer en famille d’acceuil

Centre de réadaptation: pas un milieu familiale, la chaleur viens des éducateurs/intervenants, mais c’est pas l’idéal

Logiciel SSP: perte de temps, modifier les réponses afin que ça dise la même chose que ce que je pense

Thomas Audet
- La dej avait reçu un signalement 1 mois avant sa mort
- Rapport dit que tomas avait été blesser physiquement plusieurs fois avant sa mort
- Langue perforé
- Réponse de la DPJ: négligence sur le plan éducatif (problème de surveillance)= c’est quoi le rapport
- Erreur car aurait du être violence abus physique
- Mais la est classé code 3 = pas danger immédiat VS code 1 immédiat
- La commission blâme le logiciel SSP
- Les listes d’attentes de la DPJ peuvent mener à des morts