C4 Les différences culturelles Flashcards

1
Q

QU’EST-CE QU’UNE CULTURE ?

A
  • Une culture est définie comme « ce qui est commun à un groupe d’individus » et comme « ce qui le soude », c.-à-d. ce qui est appris, transmis de génération en génération, produit, inventé.
  • Une façon de penser, de ressentir, et de se comporter qui caractérise les membres d’un groupe et qui les distingue des autres groupes. (Générations, orientation sexuelle, identité de genre, origines)
  • Cadre qui oriente vie quotidienne, gestes, croyances, valeurs et pensées.
  • « L’essence » d’une personne.
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2
Q

VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS DANS LE MONDE

A

• Les définitions de la violence contre les enfants varient selon les régions, ce qui peut donner lieu à des controverses quant à l’acceptabilité de différentes formes de discipline pour gérer le comportement des enfants. On respecte les coutumes/culture, mais en priorisant l’enfant toujours. Si non collaboration = problème

• Celles-ci sont souvent déterminées par la culture et ce qui est considéré comme abusif dans une société peut ne pas l’être dans une autre.

• Les désaccords sur la manière de définir la violence envers les enfants entraînent des défaillances au sein des systèmes de protection au détriment du bien-être des enfants.

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3
Q

VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS autour du monde et dans les différentes cultures

A
  • Problématique qui touche les enfants de partout dans le monde appartenant à différentes cultures et différents statuts socio-économiques.
  • Les définitions et les lois délimitant ce problème varie d’un pays à l’autre et d’une culture à l’autre.
  • Dans certains pays ou cultures, la violence envers les enfants est niée ou minimisée (même valorisé: ex. femme âgée doit coucher avec jeune homme pour transmettre savoir. On doit battre les jeunes hommes pour les permettre de devenir des hommes)
  • Dans certaines cultures et contextes, la violence envers les enfants est parfois même ritualisée ou fait partie d’habitudes socio-éducatives.
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4
Q

AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES
VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS

A

Les taux de violences envers les enfants sont plus élevés, surtout physique. La littérature suggère ce qui suit comme les moteurs les plus courants de la violence aux niveaux structurel et institutionnel :
2 enfants sur 3 vivent de la violence

• Normes sociales et sexo-spécifiques négatives (machisme) (l’homme a tout le pouvoir)
• Histoires de violence armée, de conflit et d’insécurité (moins de ressources, parents vivent stress, moins de soins…)
• Disparités sociales et économiques (difficile de fournir les moyens nécessaire)
• Migration due à la violence et au déplacement (forcé)
• Faiblesse des systèmes de protection de l’enfance (inexistant parfois, pas de déclaration de naissance car peu d’hôpitaux = l’enfant n’existe pas)
• Crises humanitaires (famine, manque de ressource de santé, crise d’hébergement)

Aux niveaux individuel, interpersonnel et communautaire, une myriade de facteurs de risque et de protection ont émergé dans des études individuelles à travers la région.

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5
Q

AFRIQUE
VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS

A

(50% des enfants vivent de la violence)
• Plusieurs pays n’interdisent pas dans les milieux scolaires la violence
• Croyances et pratiques socio-culturelles, telles que le patriarcat, influencent les attitudes et les comportements dans la famille
• Systèmes de protection de l’enfance restent faibles dans de nombreux pays
• Disparités sociales et économiques
• Bref, nous pouvons reconnaître plusieurs facteurs similaires!

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6
Q

ASIE ET RÉGION PACIFIQUE
VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS

A

(2 enfants sur 3)
• Abus émotionnel/physique et négligence émotionnelle élevé (!!!!)
• Perception et croyances de ce qu’est l’autorité parentale
• Obéissance totale attendue
• Attentes élevées à l’égard des enfants
• Croyance en la punition comme outil disciplinaire efficace
• Harmonie familiale et attitude stoïque

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7
Q

EUROPE
VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS

A

(1 enfant sur 3)
• Taux similaire ou moindre qu’en Amérique du Nord
• Un peu plus élevé dans la région de l’est
• Vision de la maltraitance infantile similaire qu’en Amérique du Nord
• Programmes de protection de l’enfance similaires qu’en Amérique du Nord

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8
Q

MESSAGE CLÉ VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS

A
  • Ce n’est pas totalement exclusif d’une région à une autre (les gens bougent constamment)
  • Des facteurs de risques et valeurs similaires peuvent se retrouver d’une culture à une autre
  • Les valeurs et pratiques culturelles peuvent être respectées mais sans nuire aux enfants
  • Il n’est pas question de rabaisser une culture à une autre; il existe des différences et nuances au sein même d’une même culture en fonction des facteurs de risque et protection
  • Essentiellement, il s’agit souvent des ressources mises en place ou non!
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9
Q

CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DE L’ENFANT

A
  • En 1989, l’Organisation des Nations Unies a défini un ensemble de normes universelles qui constituent les droits des enfants.
  • En raison de leur vulnérabilité et de leur dépendance, les enfants possèdent des droits spécifiques qui s’appliquent en tout temps et à chaque enfant, sans exception.
  • Tous les ordres des gouvernements sont tenus de garantir et de protéger les droits de l’enfant énoncés dans la Convention.
  • La mise en œuvre des principes définis dans la Convention constitue un engagement continu.
    Ex: droit à la sécurité, droit à la scolarité
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10
Q

Notamment, les enfants possèdent :
CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DE L’ENFANT

A
  • Le droit à la protection (contre les mauvais traitements, l’exploitation et les substances nocives);
  • Le droit à l’éducation, à des soins de santé et à un niveau de vie adéquat;
  • Le droit de participer à la vie familiale, culturelle et sociale (le droit de l’enfant d’exprimer ses opinions et le droit au respect de l’évolution de ses capacités);
  • Le droit à la protection des populations vulnérables, telles que les enfants autochtones et les enfants handicapés.

65 pays disent aucune violence, mais les autres pays disent que oui (canada: oui à la force légère)

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11
Q

UTILISATION DE LA FORCE LÉGÈRE

A
  • Les parents/gardiens ne peuvent utiliser qu’une force (ou un châtiment corporel) légère ou ayant un « effet transitoire ou insignifiant ». Ainsi, le fait de donner la fessée à un enfant ou de le gifler assez fort pour que cela laisse une marque ou une ecchymose ne serait pas considéré comme ayant un « effet transitoire ou insignifiant », ni ne serait raisonnable. (si pas de marque)
  • Les enseignants ne peuvent dans aucune circonstance recourir à la force pour infliger un châtiment corporel. Ils peuvent être autorisés à employer une force raisonnable à l’égard d’un enfant dans des circonstances appropriées, par exemple pour expulser un enfant de la salle de classe. (Ne peuvent pas frapper un enfant, mais peuvent sortir ou retenir)
  • Le châtiment corporel ne peut pas être utilisé à l’égard d’enfants de moins de deux ans ou de plus de douze ans. (En bas de 2 ans = vulnérable et ne peux pas comprendre le pourquoi) (après 12 ans= il peut se défendre = dégénération, le jeune est capable de raisonner = une discussion sera beaucoup plus efficace que de frapper)
  • Le châtiment corporel ne peut pas être utilisé à l’égard d’un enfant en raison de la colère éprouvée ou en représailles pour quelque chose qu’il a fait. (Pas de vengeance)
  • Les objets, comme les ceintures ou les règles, ne doivent jamais être utilisés contre un enfant, et un enfant ne doit jamais être frappé ou giflé au visage ou à la tête.
  • Tout recours à la force contre un enfant ne peut être dégradant, inhumain ou entraîner un préjudice ou la perspective d’un préjudice. (Pas d’impact négatifs sur l’enfant)
  • Le châtiment corporel ne peut pas être infligé à l’enfant qui est incapable d’en tirer une leçon en raison d’une déficience ou d’un autre facteur. (Trop jeune, retard développementale, handicap qui ne permet pas de comprendre)
  • La gravité de l’inconduite de l’enfant n’est pas pertinente pour décider si la force utilisée était raisonnable. La force utilisée doit être légère, peu importe ce que l’enfant a fait. (renverser son verre d’eau sur la table ou briser la TV, yen a pas un qui devrait être frapper plus fort)
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12
Q

LE SYSTÈME DE PROTECTION au canada

A
  • Système de protection de l’enfance du Canada a été bâti sur des idéologies euro centriques
  • Peut poser des défis aux enfants élevés dans des perspectives culturelles alternatives
  • Par conséquent, il est important pour les intervenants de trouver un équilibre entre le respect de la culture des clients et la protection des enfants dans tout suivi (alternative)
  • Attention de ne pas tomber dans un piège de surreprésentation en raison de nos biais (plus pauvre donc plus violent… Amérique latine = plus violent…) !!!!!!!!!!!
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13
Q

DIVERSITÉ SEXUELLE ET DE GENRE

A
  • Les jeunes issus de la diversité sexuelle et de genre sont notamment plus vulnérables d’être victimes de violence familiale
  • Stress minoritaire (dans toutes les sphères) stress ajouter à cause de leur identité (en plus du stress normale)
    Stresseurs uniques et chroniques liés à leur identité
    ⚬ Selon une étude auprès des adolescents, ceux appartenant à la diversité auraient été victimes de trauma cumulatif à un taux significativement plus élevé (41,3%) que les adolescents de la population générale (10,2%)
    ⚬ Dynamique familiale pourrait être influencée par identité, comportements et expressions « hors normes » aux yeux des membres, qu’elle soit explicite ou non
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14
Q

À UN NIVEAU PLUS LARGE…
Peu importe la différence culturelle (p. ex. ethnie, orientation, genre), il existe :

A

• Biais, préjugés, stigmatisation
• Discrimination systémique
• Accès limité à des ressources adaptées

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15
Q

QU’EST-CE QUE LA SENSIBILITÉ CULTURELLE? et qu’est ce que la compétence culturelle?

A
  • La sensibilité culturelle se définit comme ayant conscience des différences et…

⚬ … Miser sur la reconnaissance de l’importance du respect de ces différences.

⚬ … S’informer sur la particularité de différentes cultures, et/ou du moins être ouvert à l’apprentissage de ces nuances, sans porter de jugement ou préjudice.
**S’informer dans le respect: conscience des différences, apporter de l’importance aux différentes culture

  • La compétence culturelle se définit comme la capacité à appliquer cette sensibilité culturelle, surtout dans les milieux professionnels. Fait référence…

⚬ … Aux habiletés, connaissances et attitudes des praticiens/intervenants

⚬ … Comportements et gestes sincères, respectueux et authentiques.
**APPLICATION de cette sensibilité au travail

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16
Q

DONC, EN PRATIQUE par rapport aux différences culturelles

A
  • Il est important de toujours garder un oeil ouvert aux différences qui pourraient affecter les personnes avec lesquelles on travaille, peu importe leur âge.
  • Être conscients des enjeux et facteurs de risque qui peuvent être présents, sans pour autant tomber dans le piège de la généralisation ou de préjugés.
  • En tant qu’intervenant, ceci implique d’être conscient de son propre bagage socioculturel.
  • Trouver un équilibre entre les besoins de sécurité et le respect des normes/croyances.
  • Adapter ses interactions permet de créer un climat propice à l’expression de chacun de points de vue, priorités et préférences, et ainsi intervenir de manière adaptée.
17
Q

QU’EST-CE QUE LA VIOLENCE COLLECTIVE?

A

• La violence collective se définit comme toute violence commise par des groupes d’individus ou par des états (les enfants témoins ou victime sont atteints)
• Sociale (homicide des enfants dans les rues par la police, racisme culturel)
• Politique (militaire)
• Économique (conflit cartel, exclure les personnes pauvres)

18
Q

LA VIOLENCE ENVERS LES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES AU CANADA

A

• Dès l’arrivée des européens sur les terres nord-américaines (1534)
⚬ Colonisation
⚬ Loi sur les Indiens (1876) (limiter les autochtones, assimilation pour devenir citoyen canadien)
⚬ Assimilation (citoyenneté) vs. Réserves (isolation)
1920 = obligations d’aller dans les pensionnats
⚬ « Tuer le bison » (1980) bison = autochtones (limiter leurs droits, assimilations)
⚬ À ce jour, même si c’est moins publique, le gouvernement et la communauté autochtone luttent pour atteindre leur but, soit assimiler, soit conserver leur identité…

• De 1880 à 1996
⚬ Pensionnats (Église)
⚬ « Détruire l’Indien dans l’enfant » (détruire la culture pour qu’ils soient des citoyens conformes)

⚬ Expériences traumatiques
■ Enfants : séparés de la famille, abus et négligence, pauvre éducation, etc.
■ Parents : séparés de leurs enfants, détresse psychologique, absence pratique parentale, etc. (atteinte aux compétences parentales)
La famille / entourage au complet est affecté

⚬ Pour « compenser », le gouvernement a envoyé des « cadeaux » tels que des barils d’alcool pour que les parents aient une méthode de coping, mais ceci s’est avéré malsain…
■ Régulation émotionnelle non-optimale (utilisation de substances pour aider)
■ Alcoolisme
■ Taux de violence a augmenté
■ Etc.
DPJ = vue comme une extension des pensionnats. Très méfiant de l’aide gouvernementale.

19
Q

AILLEURS DANS LE MONDE…

A

Bref: crise humanitaire, conflit armé, crise économique = très pas bon pour les enfants (négligence, violence et environnement très défavorable pour les enfants)
Inclusif pour tous les enfants du monde, on veut sauver tous.

TAKE-AWAY
• Trauma amplifié
• Normalisation de la souffrance
• Impact à long terme sur la santé mentale et physique
• Peur et impuissance accrues
• Bref, ne jamais négliger le contexte culturel de la personne

20
Q

Documentaire:
Examen: Connaitre les histoires des personnes (revoir docu 1!!!!!)

A

La petite fille au début: Lyna
- No expectation for what could happen to their children
- Dès quelle arrive:
o Dortoir: hospital bed
o Il ne parle juste anglais
o Elles la lave, mettent DDT (kill the bugs dans les cheveux)
o Le premier soir: prière sur le bas du lit
- Elle lui coupe les cheveux, ça lui fait mal: elle ne se sent pas bien «loosing who i was»
- Elle apprend au diner que son numéro est 99 (elle perd son identité)
- Se lave beaucoup parce qu’elle n’est pas blanche assez. Elle est sale
- Apprendre à prier
- «Les sauvages» VS civiliser qui vont les sauver
- 10 jetons pour parler english. Si tu parles autre que anglais = tu perds des jetons
- Punition: tenir ta langue pendant 30 min – 1h
- Ancetre = in hell. Le but, c’est de ne pas être comme eux, on veut aller au paradis
- Difficulté de digestion = ne mangeait pas = fainted = l’on forcer à manger mais refusait
- Agression sexuelle chez les garçons par le prêtre lorsqu’elle est chez l’infirmière
o Elle essaie de dire à l’infirmière, elle la gifle
o Pendant la nuit: agression sexuelle
o Elle se crée un monde interne ou quelle serait en sécurité (à la maison avec maman)
o Beaucoup d’enfant ont été agresser sexuellement par ce prêtre

Glen
- Numéro 118 (la prof l’appelle par son numéro)
- Classe d’anglais (ne savait pas parler français ou anglais)
o Punition (frapper les mains) «we would try, but then being beaten up so we quit”
- Le prêtre venait chercher des enfants pendant la nuit dans les dortoirs
- Demande d’aller à la maison:
o Le prêtre à amener Glen dans sa maison
o Trapdoor qui mène au sous-sol
o Il l’enferme dans le sous-sol dans une petite salle (prison)
o Deux prêtres dans la chambre/prison d’à côté avec la petite fille
o Ne savait pas combien de jours il a été là (1 semaine et demie)
o Une femme la trouver, elle la réconforter, les prêtres sont descendus et l’on menacer mais elle a stand on business, ils ont essayé de libérer la fille mais elle n’était plus là
o Selon lui, la pire sorte d’abus était être dans cette pièce
o La sœur a essayé de défendre mais ils l’ont kickout
o Le prêtre à changer d’école
- 5 ans plus tard: essaie de s’enfuir
o Arrête chez la tante, mais il se fond prendre
o Punition: essaie de se défendre
o