C1 La violence familiale Flashcards
Définition de la violence selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) :
La violence est l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès.
Il est possible de diviser la violence en trois grandes catégories :
La violence auto-infligée (ex : abus de substances)
La violence interpersonnelle (entre différentes personnes, contexte relationnel)
- Violence envers ainés
- Violence familiale
- Violence conjugale
- Intimidation
La violence collective (sociale, politique ou économique)
- Avantage économique pour Apple pour faire des batteries avec personnes qui meurt pour les fabriquer en Afrique
- Politique : guerre GAZA
- Sociale = avantage à exclure un groupe : ex. ségrégation raciste dans les autobus au US
- Les 3 peuvent coexister
La violence familiale inclut :
- La violence envers les enfants
- La violence conjugale
notions complémentaires (p. ex. la violence collective).
La famille, c’est quoi?
- La famille est une notion complexe à définir
- Il n’existe pas une forme unique de famille
- La famille évolue dans le temps et varie selon les cultures
- Ainsi il existe différentes formes d’union
- Il n’y a pas un consensus quant à sa définition
Définition de la famille selon l’Institut Vanier de la famille :
Toute combinaison de deux ou plusieurs personnes liées entre elles par des liens de consentement mutuel, de naissance, d’adoption ou de placement et qui, ensemble, assument à divers degrés la responsabilité des éléments suivants, ou certains d’entre eux :
-
Soins des membres du groupe sur le plan physique;
Faire à manger, hygiène -
Ajout de nouveaux membres par la procréation ou l’adoption;
On agrandi le groupe -
Socialisation des enfants;
On éduque les enfants
On leur apprend les règles sociales -
Conduite des membres de la famille en société;
Problèmes légaux - Production, consommation et distribution de biens et services;
Chaque famille a son petit système économique - Réponse aux besoins affectifs (amour).
Pas besoins d’avoir toujours tous les points : tu peux toujours être une famille.
Mais si tu ne réponds pas à tous ces critères = peut être violence familiale
Ainsi, on considère que la violence familiale constitue :
Toute forme de mauvais traitements ou de négligence infligée à un enfant ou à un adulte par un membre de la famille ou par quelqu’un avec qui il a une relation intime. Il s’agit d’un abus de pouvoir (parfois, pas de mauvaises intentions derrière) ou l’adoption de comportements maladaptés visant à contrôler ou blesser quelqu’un qui a confiance en l’agresseur et qui dépend de lui.
- Abus de pouvoir : je cris contre mon partenaire pour le rabaisser
- Pas d’abus de pouvoir : être super émotive et crier (réaction mésadaptée de mal exprimer ses émotions)
- Les deux sont de la violence
Toute forme d’abus ou de négligence pouvant avoir des conséquences sur la sécurité, le développement ou l’intégrité physique ou psychologique des victimes. Il peut s’agir autant de l’absence de réponse à des besoins (AKA négligence) (ex. ne pas montrer qu’on l’aime l’enfant, être trop soaul pour faire à souper, ne pas laver…) que d’actes dirigés contre ces personnes
Mauvais traitements envers les enfants
Les mauvais traitements envers les enfants désignent les violences (abus et négligence, c.-à-d. commis ou omis) envers toute personne de moins de 18 ans.
Elle comprend toutes les formes de mauvais traitements physiques et/ou affectifs, d’abus sexuels, de négligence ou de traitement négligent, ou d’exploitation commerciale (vendre photo pornographique d’enfants) ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir.
Violence envers les enfants, maltraitance infantile, maltraitance à l’enfance
Abus VS négligence
- Abus = tu fais quelque chose contre l’enfant, comportement violent
- Négligence = manque de comportement (manque de support, d’amour)
PRÉVALENCE de la violence familiale
- On estime qu’un tiers de la population vit au moins une forme de violence familiale
- Dans la dernière recension par Statistiques Canada*
⚬ 60 651 mineurs ont été victime en une année (2018)
■ 60% par un parent
■ 24% par un membre de la famille élargie
■ 16% par un membre de la fratrie
*La prévalence est basée sur les déclarations à la police (donc beaucoup qu’on est pas au courant)
Violence conjugale
(relation conjugale)
Définition de ce qu’on considère comme relation conjugale :
- Plusieurs définitions qui peuvent rendre complexe à conceptualiser
- Deux ou personnes ou plus qui…
- Types : Fréquentations, couples exclusifs, couples ouverts, polyamour, etc.
N.B. Ces différentes configurations relationnelles peuvent potentiellement inclure le mariage, la cohabitation, des enfants, etc.
D’ailleurs, même post-séparation, la violence conjugale peut exister.
La violence conjugale désigne les violences envers toute personne avec qui nous entretenons ou avons entretenu une relation intime, quelle que soit sa forme et son niveau d’engagement (p. ex. romantique, sexuelle, etc.)
Elle comprend toutes les formes de comportements violents (telle que psychologique, physique, sexuelle, etc.) qui porte atteinte à un partenaire intime, ancien ou actuel, entraînant un préjudice réel ou potentiel (pas nécéssaire d’avoir de preuve) pour la santé, la survie, l’intégrité ou la dignité de la victime.
Violence conjugale, violence amoureuse, violence entre partenaire intimes
PRÉVALENCE de la violence conjuguale
- Dans les études, on estime que 30-80% a vécu au moins une forme de VC (beaucoup de variabilité car la définition change d’une étude à l’autre/ et les participants ces subjectif pour eux aussi)
- Les jeunes adultes (18-29 ans) sont plus à risque
- Dans la dernière recension par Statistiques Canada*
⚬ +99 000 personnes (15-89 ans) ont été victime en une année (2018)
*La prévalence est basée sur les déclarations à la police
Limites des prévalences sur la violence conjuguale
- Sous-rapportage (pas assez de déclaration)
- Biais d’échantillonnage (par rapport aux études: tout le monde du même milieu)
- Biais de rappel (on se rappelle pas toujours de tout)
- Différences culturelles (pendant longtemps et dans encore plusieurs cultures, frapper son enfants c’est pour son bien)
- Différences méthodologiques (méthode de recherche, définitions utilisés, population choisi…)
- Facteurs contextuels (en fonction du contexte) ex: Covid: stresseur additionnel et confinement = taux de violence augmente